Les Actualités du 12 decembre 2014

Notre CDEC, qui regroupe tout le territoire de l’arrondissement d’Ahuntsic-Cartierville, a pignon sur rue dans la Cité de la mode, un secteur que l’on tente de relancer et de revaloriser, après les fermetures de bon nombre d’usines de fabrication de vêtements dans une époque pas si lointaine.

L’organisme, financé surtout par le secteur public, favorise une approche de développement économique communautaire intégrée, le tout basé sur la concertation, la mobilisation et la participation des acteurs de la collectivité. Cette approche constitue un atout pour la population du quartier, les divers organismes et le monde des affaires.

Quant au pense à la CDEC, on pense à l’aide au financement pour des micros entreprises du quartier, au développement de Fleury ouest, à des initiatives comme les marchés publics mobiles, ou de l’aide pour les gens à la recherche d’emploi.

Québec s’impose

Mais voilà, le nouveau gouvernement québécois est arrivé avec un projet de loi prévoyant des changements en matière de développement et un pacte fiscal transitoire avec les villes. Pour Montréal, le pacte a signifié une ponction de 75 millions de dollars.

Les CDEC, de même que les Centres locaux de développement (CLD), devront selon toute vraisemblance se regrouper. À Montréal, c’est la Ville-centre qui prend le relais des arrondissements dans le dossier CDEC. Mais ce n’est pas tout, le budget qui l’accompagne dégringole de 55 %. Le modèle de gouvernance en matière de développement économique local et de soutien à l’entrepreneuriat reste toutefois à définir.

Les partis dénoncent

Les partis d’opposition ont vivement déploré le manque de consultation dans cette opération. La formation de Lorraine Pagé, Vrai changement pour Montréal, parle de décision centralisatrice et lourde de conséquences.

Selon Vrai changement, avec le démantèlement des CDEC et des CLD, les arrondissements perdent, à nouveau, leurs pouvoirs économiques. Le parti de la conseillère Pagé note aussi que de nombreux emplois seront sacrifiés et que l’on coupera les ailes aux initiatives locales de développement

Stationnement de Montréal avait pourtant affirmé à maintes reprises à journaldesvoisins.com, depuis six mois, que le tout serait terminé début décembre.

Même s’il n’est généralement pas facile d’obtenir une entrevue avec les gens de Stationnement de Montréal ou d’obtenir des renseignements tout court quand nous réussissons à leur parler, Sophie Charrette, directrice adjointe, Communications, de l’organisme, a eu la gentillesse de nous répondre ce mercredi et d’aller aux infos : « Je n’ai pas beaucoup de renseignements supplémentaires, mais visiblement le stationnement n’est pas prêt, a-t-elle dit. Les travaux se poursuivent. Peut-être seront-ils terminés fin décembre. En tout cas, ce n’est pas prêt pour l’asphaltage. »

Au printemps!

Quand journaldesvoisins.com lui a fait remarquer que, effectivement compte tenu de la grue encore en place et des fosses non comblées, l’asphaltage n’était décidément pas au programme, Mme Charrette a acquiescé. Comme les vacances des fêtes sont à nos portes, elle a précisé : « Oui, probablement que le stationnement ne pourra pas accueillir les véhicules avant le début du printemps prochain. »

Autres stationnements ouverts

Ironie du sort, le 3 décembre dernier, Charles Auger, directeur général de Stationnement de Montréal, laissait savoir par un communiqué publié à la une du site Web que son organisme participait à l’opération de déneigement de Montréal, comme chaque année.

En effet, depuis plusieurs années, quand il y a une opération de chargement de neige à Montréal, l’organisme y contribue en laissant les résidants garer gratuitement leur véhicule dans les différents stationnements municipaux un peu partout sur le territoire de Montréal le temps de l’opération de chargement.

Le communiqué de Stationnement de Montréal concluait ainsi : « Près de 2127 places seront ainsi offertes dans plusieurs arrondissements lors des périodes de chargement de la neige décrétées par la Ville de Montréal. » Mais pas Chambord/Fleury. Sans
doute pas cet hiver, en tout cas. Histoire à suivre, encore une fois! (Par Christiane Dupont)
(2014-12-12)

Pour voir quels stationnements de l’organisme sont mis à la disposition des citoyens de Montréal, au moment du chargement de la neige, et à quel moment, sans le stationnement Chambord/Fleury, cette année, cliquez ici 

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« On n’aime pas le fait qu’on n’ait pas de répit sur la question des taxes, mais il y a quand même beaucoup de choses qui continuent de s’améliorer et on sent une volonté que ça continue », a indiqué en entrevue avec journaldesvoisins.com, Pierre Pagé, porte-parole de Montréal pour tous.

Meilleure gestion des dépenses

Le groupe se félicite de la gestion plus rigoureuse des dépenses qui prévaut actuellement, comme il le demandait depuis quatre ans.

Dans un communiqué diffusé à la suite des audiences de la Commission des finances, Montréal pour tous souligne à cet égard que le budget du service de police est passé de « 689 M$ à 686 M$ ». « Ce n’est rien que des cacahuètes? Non, car se service avait des hausses de budget auparavant. Il a dû couper 93 postes à temps plein; il est le plus touché. Ce n’est pas facile de couper en ce domaine. Il y a de grands objectifs de regroupement et d’améliorations de services », a mis en évidence ainsi le collectif.

Même constat concernant les réductions budgétaires mises en œuvre par le service des incendies, qui « réduira ses postes de 39 et en comptera 2809. Il va faire ce virage de budget réduit en ne coupant pas les services offerts. Il poursuivra dans le sens de l’amélioration de ses performances, en termes de communication avec les autres services d’urgence, d’utilisation des nouvelles technologies, de réduction des accidents de travail et des coûts d’entretien de ses grands véhicules. À noter que ce service contribue à faire baisser le taux d’encadrement général (rapport nombre de cadre/employés) par un très bon score à ce niveau», peut-on lire dans le même communiqué.

Dossiers à suivre en 2015

Si en entrevue avec journaldesvoisins.com, Montréal pour tous s’est dit satisfait de l’interlocutrice qu’est l’actuelle administration municipale, jugée « plus transparente, plus compétente et plus prête à discuter avec les citoyens », il est un dossier sur lequel le regroupement n’a pas encore eu gain de cause et qu’il compte bien continuer à suivre de près, soit la réforme des arrondissements. « Probablement qu’on va aller répéter qu’on est déçus que les paramètres ne soient pas meilleurs », a déclaré M. Pagé en entrevue.

Aussi, pour 2015, Montréal pour tous compte-t-il bel et bien continuer son travail de vérification citoyenne. « À partir de janvier, on va suivre de près toutes les mesures qui vont être prises pour avoir des données ouvertes, c’est-à-dire que la ville fournisse des données. […] Donc on peut y travailler, les analyser et en faire des tableaux pour en arriver à des recommandations », a fait valoir M. Pagé

De la même manière, le regroupement examinera de près les travaux du nouveau service de performance organisationnelle de la Ville lorsque ses rapports seront diffusés et poursuivra ses objectifs en faveur d’une amélioration de l’évaluation foncière. (Par Rabéa Kabbaj ) (2014-12-12)

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C’est lors du conseil du 8 décembre, que l’arrondissement a remis le prix Reconnaissance 2014 à l’entreprise Fayolle Canada inc. pour la construction de son siège social nord-américain situé dans l’arrondissement.

Le prix Reconnaissance s’inscrit dans la Stratégie de développement économique OSEZ Ahuntsic-Cartierville de l’arrondissement adoptée en mars 2012. Il est destiné à encourager le développe- ment des affaires et à valoriser le cadre bâti des entreprises du secteur. Le prix Reconnaissance est remis à une entreprise qui s’est distinguée par un investissement significatif au niveau immobilier.

Les membres du Comité consultatif d’urbanisme de l’arrondissement (CCU) ont agi à titre de jury. Pour la première année du concours, le CCU a étudié les projets réalisés au cours des quatre dernières années de cinq entreprises sur la base des critères suivants: la mise en valeur du cadre bâti; la qualité de l’intégration au bâti existant; l’amélioration de la trame urbaine; la qualité de l’occupation; l’harmonisation de l’espace privé et public.

Après analyse, le CCU a choisi l’entreprise Fayolle Canada inc. comme lauréate 2014. Fayolle Canada Inc. a investi près de 7 M$ dans l’arrondissement pour la construction, en 2011, de son siège social situé au 1655, rue de Beauharnois Ouest, ainsi que pour son agrandissement en 2014 à la suite de nouvelles acquisitions. Le prix leur est remis pour la réussite architecturale et la mise en valeur de leur immeuble.

Octroi de contributions financières à plusieurs organismes

Le conseil d’arrondissement a accordé des contributions financières à différents organismes d’Ahuntsic-Cartierville pour l’année 2015. Ces contributions financières totalisent 994 231 $, dont 948 796 $ proviennent du budget de l’arrondissement et
45 435 $, du budget de la Direction des immeubles de la Ville de Montréal.

Les contributions financières aideront les organismes à poursuivre leur offre de service à la population d’Ahuntsic-Cartierville, en matière de loisirs, de sports, de culture, de clubs de vacances, de sécurité urbaine et aussi d’entretien sanitaire dans le cas de certaines installations.

Contribution financière de 378 900 $ remis à Éco-quartier Cartierville

Les élus de l’arrondissement ont autorisé l’octroi d’une contribution financière de 378 900 $ à l’organisme Éco-quartier Cartierville (Ville en vert) pour la réalisation du programme Éco-quartier dans l’arrondissement d’Ahuntsic-Cartierville pour l’année 2015, et ce, conformément à la convention en vigueur.

Dans le cadre de la mission environnementale de l’arrondissement, le programme Éco-quartier a pour but de promouvoir l’éco-civisme dans les habitudes de vie des Montréalais, en vue d’améliorer leur milieu de vie par des actions environnementales ciblées dans les districts d’Ahuntsic, de Bordeaux-Cartierville, de Saint-Sulpice et du Sault-au-Récollet.

Retour des Fêtes d’hiver dans l’arrondissement

Au printemps 2011, le conseil d’arrondissement d’Ahuntsic-Cartierville a adopté un plan d’action en sports et loisirs pour les années 2011 à 2015. Conformément aux axes d’intervention de ce plan d’action, la Direction de la culture, des sports, des loisirs et du développement social d’Ahuntsic-Cartierville (DCSLDS) doit développer l’offre de service en activités de plein air. La réalisation d’activités hivernales sous forme d’événements, en collaboration avec les organismes partenaires, constitue un moyen d’atteindre cet objectif.

Ainsi, lors du conseil d’arrondissement, les élus ont accordé une contribution financière totalisant 2 000 $ à quatre organismes de l’arrondissement pour appuyer la réalisation de leur fête d’hiver respective. (Source : Arrondissement Ahuntsic-Cartierville)

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Dans sa décision du 23 octobre dernier, la Cour Supérieure a ainsi accordé au demandeur, Richard Laferrière, un montant de 79 000 $ en dédommagements, reconnaissant de la sorte la responsabilité de la Ville dans la perte de valeur de son bien immobilier. Le tribunal signale ainsi le manquement de la Ville à n’avoir pas mis en place les installations adéquates « de manière à éviter que les égouts sanitaire et pluvial ne soient totalement débordés lors de pluies importantes » et ne causent donc préjudice à son logement.

Entre 1989 et 2007, l’immeuble en question a été affecté par « pas moins de cinq inondations ou refoulements d’égout au garage et au sous-sol ». À ce titre, le demandeur réclamait dans sa poursuite à la Ville de Montréal, défenderesse, un dédommagement de 200 000 $ pour le compenser de la perte qu’il a dû subir en ne pouvant vendre sa propriété de la rue Cousineau qu’à la somme de 594 000 $, alors qu’elle aurait normalement dû valoir 750 000 $, n’eût des problèmes d’inondations et de refoulements d’égout récurrents, problèmes qu’il devait dénoncer à son acheteur, peut-on lire dans la décision juridique.

Problème récurrent resté sans réponse

Dans sa décision, le tribunal a considéré que « la singulière récurrence du problème à cet endroit aurait dû inciter la Ville à une plus grande diligence et à tenter de régler ce problème une fois pour toutes ». Il n’a toutefois retenu la responsabilité de la Ville que dans deux refoulements d’égouts et inondation et a évalué à 75 000 $ la diminution de la valeur de l’immeuble. À cette somme, il a ensuite ajouté un dédommagement de 4000 $ « au chapitre des tracas, inconvénients et stress » vécus par le demandeur.

À l’heure où journaldesvoisins.com mettait sous presse ce jeudi, ni le demandeur, ni la défenderesse n’avaient encore répondu à nos interrogations visant à savoir si la Ville porterait le dossier en appel. (Par Rabéa Kabbaj) (2014-12-12)

C’est ce qu’a confirmé en entrevue à journaldesvoisins.com, Lorraine Pagé, conseillère du district Sault-au-Récollet, qui siégeait à cette assemblée. « Les orientations qu’on avait présentées consistaient à garder au parc Simone-Bourdon la vocation qu’il a présentement, c’est-à-dire que ce soit plus un espace libre, un espace de verdure, un endroit de calme et de détente. Les citoyens ont souscrit à cette orientation. Ils nous ont demandé quelques petits aménagements: prévoir un banc de plus, l’ajout d’une poubelle, mettre les bancs un peu en retrait de la piste cyclable. […] alors des aménagements somme toute mineurs», a indiqué la conseillère Pagé.

D’après Mme Pagé, les participants à cette consultation ont également réservé un accueil favorable aux projets de réaménagement du boulevard Gouin. Ceux-ci consisteront notamment à refaire la courbe de la voie cyclable et à réaménager le boulevard Gouin à l’intersection de la rue Curotte. Selon Mme Pagé, si les aménagements à apporter au parc Simone-Bourdon seront probablement réalisés au cours de 2015, ceux touchant au boulevard Gouin s’inscriront davantage sur le long terme et seront à prévoir d’ici 2016. (Par Rabéa Kabbaj ) (2014-12-12)

Lors de sa dernière réunion, le conseil d’arrondissement d’Ahuntsic-Cartierville a dit oui au projet de démolition de l’immeuble qui servait, en fin de vie, de résidence aux prêtres à la retraite, au 1675 boulevard Gouin Est, face au Centre d’hébergement Berthiaume-du-Tremblay.

Et il a dit oui aussi au projet de construction d’une résidence comprenant une quarantaine de logements (des trois et demi) pour des aînés autonomes, versés sur la participation communautaire. Il s’agit là d’un autre projet de la Fondation Berthiaume-du-Tremblay.

Mais il faudra attendre une autre étape, en février, avant de voir le projet ficelé, nous a indiqué Nicole Ouellet, la présidente de la Fondation. Les gens opposés au projet pourront toujours se prévaloir de leur droit et signer le registre afin d’exiger la tenue d’un référendum dans le secteur s’il y a assez d’opposants.

L’immeuble, datant de 1963 seulement, a d’abord servi aux jeunes hommes qui voulaient devenir prêtres à Montréal. L’Œuvre des Vocations du diocèse de Montréal y accueillait des étudiants se destinant au Grand Séminaire de la rue Sherbrooke Ouest.

Encan populaire

Samedi dernier, un encan était organisé pour sortir ce qui restait comme équipements et mobilier. Mathieu Bernier, d’Encans Québec, était responsable de la liquidation du mobilier et des équipements qui s’y trouvaient. La centaine de personnes présentes samedi ont pu apprécier ce qui fut « abandonné « .

En fait, on retrouvait du matériel essentiel à la vie de tous les jours, allant du mobilier de cuisine en acier inoxydable aux mobiliers de toutes sortes (chaises, fauteuils, divans, lits, tables, frigo, cuisinière, verres, vaisselle, balais, etc.)

Mais il y avait aussi le matériel propre à une institution à vocation religieuse. Des bancs en bois se trouvant dans la petite chapelle qui était localisée dans la partie ouest de l’établissement, des soutanes, trois prie-Dieu, un orgue, des œuvres d’art religieuses. Des livres et même des documents faisant partie de la bibliothèque de Mgr Roger Marien, qui a donné son nom à l’établissement, ont aussi trouvé preneurs. En fait, presque tout a été vendu. Plusieurs milliers de dollars auraient été amassés et qui iront dans le projet.

Riche en histoire

La période des vocations aura duré moins de 30 ans. En 1991, les Prêtres de Saint-Sulpice ont pris possession du Centre étudiant de l’Œuvre des Vocations du diocèse de Montréal. Il est devenu une résidence pour les Prêtres.

En 2000, la résidence est acquise par le diocèse de Montréal (légalement la Corporation archiépiscopale catholique romaine de Montréal) pour accueillir des prêtres diocésains retraités. Au diocèse de Montréal, la porte-parole des relations médias, Lucie Martineau, a indiqué que les prêtres à la retraite se retrouvent en résidences privées ou encore au square Angus, dans Rosemont, un bâtiment propriété des Sœurs grises.

Mme Martineau a pris le temps de répondre à nos questions malgré la période de pointe de décembre et surtout la journée chargée qu’elle avait mercredi alors que Mgr Christian Lépine a célébré l’office aux funérailles de Jean Béliveau à la Cathédrale Marie-Reine-du-Monde.

Autres étapes

La Fondation Berthiaume-Du Tremblay travaille à ce projet depuis plus de deux ans. Le 24 septembre dernier, les citoyens du secteur ont été sensibilisés au projet, à la suite de l’appel lancé par la Fondation pour la tenue d’une réunion d’information. Des gens du coin ont parlé de problèmes de circulation possible. Le tout est présentement analysé.

Au 1er juillet 2016, le 1675, boulevard Gouin Est sera une autre résidence pour personnes âgées autonomes. Les modalités d’inscription pour les gens intéressés à y être locataires devraient être dévoilées à la fin de l’hiver. Si tout va bien au niveau des étapes à l’arrondissement, la démolition devrait se faire quelque part en juin. Le bâtiment sera rasé. Et partira aussi en fumée une autre institution religieuse. (Par Alain Martineau) (2014-12-12)

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Ainsi, nous apprenions ce jeudi que La Corbeille avait, grâce à vos dons, ramassé environ 15 000 $ lors de sa collecte d’urgence. Donald Boisvert, directeur général de La Corbeille, était visiblement ravi de nous annoncer la nouvelle. « Voilà qui va nous permettre de nous renflouer pour l’achat des dindes, a-t-il dit, de payer les réparations dues au vandalisme fait par les malfaiteurs, d’acheter des fruits et légumes en quantité et de très bonne qualité pour nos paniers de Noël, et le petit surplus servira à passer au travers des temps difficiles que sont généralement les mois de janvier et de février », a-t-il ajouté.

Parallèlement, la Guignolée annuelle de La Corbeille qui avait lieu au Marché Central le 6 décembre, a dépassé l’objectif de 7 000 $ nécessaire pour faire les épiceries de Noël à livrer aux familles démunies. C’est une somme de 11 000 $ qui a été ramassée lors de cette journée de Guignolée. Qui a dit que les Québécois n’étaient pas généreux?… (Par Christiane Dupont) (2014-12-12)
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« Dans chaque arrondissement, en plus du maire, il faut désigner un maire ou une mairesse suppléante. La règle générale, très souvent, c’est que c’est chaque conseiller à tour de rôle qui exerce cette fonction-là. À l’arrondissement d’Ahuntsic-Cartierville, autant Pierre Desrochers que Harout Chitilian, à cause de leurs responsabilités au sein du comité exécutif de la Ville de Montréal, ne veulent pas assumer cette fonction. Ce qui fait qu’essentiellement c’est Émilie Thuillier et moi qui, à tour de rôle, exerçons cette fonction de mairesse suppléante », a expliqué en entrevue Mme Pagé.

Durant l’automne, c’est la conseillère d’Ahuntsic, Émilie Thuillier, qui assumait donc cette responsabilité, avant de se faire remplacer pour le mois de décembre par Mme Pagé, en raison de son départ en congé de maternité. Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que Mme Pagé remplit cette fonction, puisqu’elle a déjà été mairesse suppléante l’été dernier.

Pallier d’éventuelles absences du maire

« C’est tout simplement d’être là au cas où le maire est dans l’incapacité d’exercer ses fonctions, que ce soit pour une raison de maladie, ou pour une raison liée à une période de vacances, etc. Il faut qu’il y ait une personne habilitée à pouvoir jouer le rôle du maire si celui-ci est dans l’incapacité de pouvoir le faire », a résumé Mme Pagé, lorsqu’interrogée sur les responsabilités que le poste incombe. Toutefois, un (e) maire (sse) suppléant (e) ne peut jamais vraiment savoir à l’avance s’il ou elle aura concrètement des tâches à assumer, a indiqué la conseillère de Sault-au-Récollet, en notant que l’été passé elle n’a pas vraiment eu à remplacer le maire Gagnier. Selon Mme Pagé, aucune rémunération additionnelle ne vient avec le poste de maire (sse) suppléant (e).

Du côté de la Ville

Contactée par nos soins, la Ville nous a confirmé que tant le maire suppléant d’arrondissement que le maire suppléant de la Ville possèdent et exercent respectivement « les pouvoirs du maire d’arrondissement ou de la Ville lorsque celui-ci est absent de l’arrondissement ou ne peut remplir les devoirs reliés à sa charge. »

À l’exception toutefois « des pouvoirs mentionnés aux articles 52, 53 et 323 de la Loi sur les cités et villes ainsi qu’aux articles 22 et 23 de la Charte de la Ville » qui  demeurent « attachés exclusivement à la fonction de maire et ne peuvent être exercés par le maire suppléant », a indiqué par courriel au journaldesvoisins.com, Patricia Lowe, relationniste à la Division des affaires publiques de la Ville-centre.

En vertu de ces articles, il est donc impossible pour un maire suppléant de suspendre un fonctionnaire ou employé de la municipalité ou de convoquer une séance extraordinaire du conseil municipal. De la même manière, seul le maire peut se prévaloir
de l’article 53 de la Loi sur les cités et villes qui lui permet de
désapprouver s’il le souhaite, dans les 96 heures qui suivent leur
adoption ou leur approbation, « les règlements et
résolutions adoptés par le conseil ainsi que les obligations et contrats »
qui lui sont présentés par le greffier dans ce délai.

Enfin, la Charte de la Ville de Montréal stipule que « le maire suppléant ne peut pas remplacer un membre du comité exécutif ni recommander le président et les deux vice-présidents du comité exécutif », a ajouté Mme Lowe. À la Ville-centre, c’est la conseillère Mary Deros qui assume le rôle de mairesse suppléante du maire Coderre. (Par Rabéa Kabbaj) (2014-12-12)

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Les fins de semaine, jusqu’au 13 et 14 décembre
Le TAZ a décidé cette année de commencer les célébrations de Noël… un mois à l’avance. Ainsi, chaque  enfant et parent pourront y amorcer leurs festivités de fin d’année. Pourquoi se priver quand on peut fêter tout de suite en famille ou avec tous ses amis?
En plus d’une imbattable ambiance des Fêtes, le TAZ proposera lors de ces trois week-ends le Père Noël, des jeux gonflables et, en grande première, un spectaculaire mur d’escalade de 32 pieds de hauteur, ainsi que La Grotte, un tunnel à explorer. Le tout… aux prix habituels du TAZ, soit 13 $ pour les moins de 13 ans et 15 $ pour les étudiants.  Le skatepark a aussi été rénové.  (Source : TAZ)