Les Actualités du 17 juin 2016
TOUT EN UN!
Centre communautaire et culturel, et biblio pour B-C
Les Sœurs de La Providence vendent leur propriété de Cartierville à A-C
Le montant de la transaction – très inférieur au rôle d’évaluation — s’est toutefois conclu à la satisfaction des deux parties, selon Sœur Annette Noël, supérieure provinciale de la Congrégation : 4 650 000 $, incluant les équipements en place. Les religieuses y étaient installées depuis 1975.
Les cinq élus de l’arrondissement d’Ahuntsic-Cartierville ont approuvé, lundi soir dernier, une résolution visant une promesse d’achat. Par la suite, c’est le conseil municipal qui, à sa réunion du 20 juin, avalisera la résolution de l’arrondissement. Dès lors, le processus de vente s’enclenchera avec la signature de la promesse d’achat par les deux parties dans les jours qui suivront. Par la suite, l’arrondissement et la Ville auront 90 jours pour procéder aux inspections requises et autres démarches. En principe, l’acte de vente devrait pouvoir être signé après la mi-septembre.
Les religieuses n’habitent plus les lieux mais y conservent des bureaux. Elles vont continuer à le faire au moins pour les deux prochaines années, en échange d’un loyer mensuel substantiel de 4895,83 $. Un gardien de sécurité est déjà sur les lieux 24 heures sur 24.
Selon l’évaluation technique qui sera faite des lieux par l’arrondissement, et à la lumière des montages financiers qui seront nécessaires pour donner vie au projet entier, il se peut que le futur lieu doive s’adjoindre un édifice sur le terrain pour inclure toutes les vocations envisagées, soit les locaux des organismes communautaires, un espace culturel de grandeur respectable, ainsi qu’une bibliothèque.
Le conseiller du district de Bordeaux-Cartierville, Harout Chitilian, était très ému en prenant la parole à ce sujet à l’occasion de la dernière réunion du conseil d’arrondissement. “Comme policitien, on érige des remparts autour de soi par rapport à tout ce qu’on vit, a-t-il dit, par la suite, en entrevue avec journaldesvoisins.com. Mais j’étais vraiment ému. Je le pensais et je le pense encore; c’est un geste incroyable des religieuses de la Congrégation”, a-t-il soutenu, en entrevue.
Journaldesvoisins.com l’a joint, de retour de Toronto, alors que la Ville venait d’être choisie « Première ville intelligente au monde » et lui a demandé quelles étaient ses impressions à la veille de contribuer à faire naître ce petit bijou sur le territoire de son district : « Quand j’étais jeune, a-t-il dit, je prenais souvent l’autobus pas loin de là (NDLR : du terrain sur Grenet). Pour moi, c’est un quartier qui a grandement besoin de moyens pour jouer vraiment son rôle d’intégration des nouveaux arrivants, notamment. J’ai joué un rôle dans tout ça mais c’est un projet qui était porté par toute la communauté de Bordeaux-Cartierville et cela a donné les résultats qu’on connaît. »
Dans la ligne de la mission
Par ailleurs, jointe à ses bureaux par journaldesvoisins.com, Sœur Annette Noël disait qu’elle-même et ses collègues religieuses sont passées par toute une gamme d’émotions tout en assumant leur décision. « C’est certain que nous vivons des émotions à la fois de tristesse et de joie mêlées. Ce qui nous réjouit, a-t-elle poursuivi, c’est de voir que tant de gens sont contents de cette nouvelle, de voir qu’il y aura une continuité de notre mission à travers cette transaction alors que les résidants vont pouvoir bénéficier des lieux, et que beaucoup de religieuses pourront continuer à donner un coup de main aux organismes qui s’y installeront ».
Toutefois, la tristesse était également présente. Sœur Annette nous confiait qu’il y a quelques années, jamais elle et ses collègues n’auraient pensé que la congrégation devrait se résoudre à cette solution. Il reste que, dit-elle, la mission de la congrégation se poursuit, à travers la participation et à la contribution des religieuses à différentes organisations du quartier, comme Quartier Émilie, La Corbeille, La Maison des parents, notamment. (C.D.) (2016-06-17)
PRIMEUR
Montréal signe un partenariat avec La Corbeille de Bordeaux-Cartierville
Le Bistro des Moulins rouvrira pour l’été!
Ainsi en ont décidé les membres du comité exécutif de Montréal lors de leur réunion hebdomadaire, le 15 juin.
Si la chose est possible, le site ouvrira pour le 24 juin, mais rien n’est encore confirmé officiellement, a signalé Donald Boisvert, directeur général de La Corbeille, en entrevue le même jour avec journaldesvoisins.com. Il faut comprendre que des travaux de nettoyage des lieux par la Ville doivent être faits et des activités de préparation doivent être entreprises par l’équipe de La Corbeille — qui ne vont pas traîner, toutefois — pour remettre l’équipement en bon état.
Selon M. Boisvert, l’offre alimentaire sera simple, mais de bon goût. Toutefois, à ceux et celles qui auraient voulu s’y rendre pour un 5 à 7 festif et arrosé, M. Boisvert précise qu’il n’y aura pas de permis d’alcool pour cet été. Ce sera donc un « happy hour » sobre, mais dans un décor paradisiaque!
« Nous allons offrir du bon café Barista, un éventail de breuvages, des bons thés, sandwichs, quiches, et autres, et friandises glacées, notamment pour les enfants », a précisé M. Boisvert. La Ville et l’organisme s’entendent pour y aller doucement dans cette réouverture et selon la demande de la clientèle on verra à s’ajustera l’an prochain si tout se déroule bien.
Les profits du casse-croûte de La Corbeille à la Maison du Meunier seront réinvestis dans l’entreprise d’économie sociale, notamment dans le service d’épicerie communautaire, de réinsertion sociale et de sécurité alimentaire.
La conseillère du Sault-au-Récollet, Lorraine Pagé, se dit ravie du choix et croit que La Corbeille a largement fait ses preuves.
Casse-croûte
L’offre de restauration sera sans doute un peu différente de ce qui était offert précédemment. Le sommaire de résolution du comité exécutif précise que La Corbeille « offrira un menu axé sur la fraîcheur et sur une alimentation saine, variée et abordable ».
« L’offre de restauration sera plus légère, dit la conseillère Pagé soulignant que le Bistro ne faisait pas l’unanimité au cours des derniers mois de son existence, certains résidants auraient voulu pouvoir se sustenter à coûts raisonnables sans faire nécessairement bombance avec la facture conséquente. « C’est un projet-pilote qui va nous permettre de vérifier ce que veut vraiment la clientèle », a précisé Mme Pagé.
En outre, le casse-croûte – ainsi nommé plutôt que bistro — sera ouvert tous les jours, mais fermera à 19 h.
Soulignant que La Corbeille est solidement implantée dans l’arrondissement comme restaurant et comme traiteur (NDLR : Le Festigoût), Mme Pagé a rappelé qu’elle est aussi une entreprise d’économie sociale avantageusement connue dans l’arrondissement et à Montréal.
Rappelons que le Bistro des Moulins avait fermé ses portes à la suite de la faillite de Cité Historia, l’automne dernier. Ce bistro-terrasse a été exploité au cours des 20 dernières années et servait d’activité d’autofinancement du site.
La Corbeille, quant à elle, fêtera ses 30 ans l’an prochain. (C.D.) (2016-06-17)
Pour en savoir plus sur La Corbeille de Bordeaux-Cartierville, cliquez ici.
Petit incendie, grands coûts
Il en coûtera plus de 80 000 $ pour les travaux à l’aréna Marcelin-Wilson
Ce que le Service d’incendie de Montréal (SIM) avait déclaré comme un « début d’incendie » en entrevue à journaldesvoisins.com il y a quelques semaines occasionnera tout de même un déboursé de plus de 80 000 $. Toutefois, la dépense fera l’objet d’une réclamation à l’autoassurance de la Ville dont le comité exécutif sera saisi sous peu. (C.D.) (2016- 06 17)
Pour lire l’article relatant l’événement, cliquez ici.
Pourquoi?
Acte de vandalisme au chalet d’accueil du parc nature de l’île-de-la-Visitation
Au moins une grande vitre de façade de l’enceinte (2425, Gouin Est) donnant sur le côté stationnement a volé en éclats, mais il semble qu’outre cet impair, rien ne soit disparu à l’intérieur. C’est un lecteur du journaldesvoisins.com qui nous a alertés à ce sujet dimanche dernier.
« J’ai vu une poutre encastrée dans le cadre de la vitre, a indiqué le témoin qui a constaté les faits lors de sa randonnée matinale dans le parc. Ce n’est pas la première fois qu’il y a des actes de vandalisme à cet endroit. Un banc est aussi empreint de graffitis. Quand ce n’est pas ça, c’est un chien qui n’est pas tenu en laisse et qui en mord un autre comme en a été témoin une femme tout récemment dans le parc », a-t-il déploré.
Alarme a retenti
Il est probable que le ou les responsables ont déguerpi des lieux quand l’alarme a retenti. « Le système d’alarme a été déclenché lorsque la vitre du chalet d’accueil a été brisée dans la nuit de samedi à dimanche, a confirmé René Pageau, porte-parole des Grands parcs municipaux à la ville centre. Les préposés à l’entretien ont sécurisé la vitre dimanche matin et nous aurons une estimation du coût de remplacement de cette vitre prochainement » a-t-elle ajouté. En fait, il devrait en coûter quelques centaines de dollars pour insérer une nouvelle vitre. Un panneau en bois a été vite ajouté en attendant.
Souriez, vous êtes filmé!
Le ou les malfaiteurs pensaient peut-être faire la fête et sortir un peu de stock se trouvant à l’intérieur. Ou aller plus loin encore. Mais le bruit du système d’alarme a sûrement eu raison d’eux. Il n’y a pas eu d’arrestation, du moins pour l’instant, mais il faut savoir qu’une certaine surveillance s’exerce. « Une patrouille de nuit parcourt le parc-nature de l’île-de-la-Visitation et pour le moment, il n’y a pas eu d’arrestation », a ajouté la relationniste au Service des communications de la ville. En outre, il y a des caméras presque partout aujourd’hui.
Encore du vandalisme, des gestes inutiles et d’autres factures qui s’ajoutent dans la colonne des dépenses, pour les contribuables… (Par Alain Martineau) (2016-06-17)
Changement de nom éventuel du parc Ahuntsic
La Commission de toponymie met les points sur les « i »
À preuve, les lettres ouvertes publiées par journaldesvoisins.com au cours des dernières semaines à ce sujet ainsi que le micro-trottoir (vox-pop) réalisé par l’un de nos journalistes au parc Ahuntsic, récemment.
Un résidant, Jacques Lebleu, s’est d’ailleurs présenté à la réunion du conseil d’arrondissement, lundi dernier, pour faire valoir un projet qu’il avait également soumis à nos lecteurs il y a quelque temps : un parc Maurice-Richard plus grand et digne du Rocket, dit-il, mais ayant comme point de départ le parc actuel près de la rue piétonnière Park Stanley, et non pas « débaptiser » le parc Ahuntsic actuel au profit du nom « Maurice Richard ».
Élus, pas consultés
Il semble que les élus de l’arrondissement n’aient pas encore été consultés sur la question. Toutefois, Pierre Desrochers, conseiller du district de Saint-Sulpice et président du comité exécutif, s’est voulu rassurant lors de la réunion du conseil lundi: les démarches seront faites en temps et lieu.
Journaldesvoisins.com a donc voulu savoir, justement, où en étaient les démarches de la Ville auprès de la Commission de toponymie du Québec, passage obligé pour les municipalités qui désirent octroyer un nom à un lieu/une rue ou en modifier un.
Pas de démarche à Québec
« Nous n’avons pas reçu de demande de la Ville de Montréal concernant ce changement de nom », a déclaré Jean-Pierre Le Blanc, porte-parole de la Commission de toponymie du Québec, en réponse à nos demandes, dans un courriel.
M. Le Blanc constate que les deux parcs en question sont situés dans l’arrondissement d’Ahuntsic-Cartierville et leur nom est officiel, soit le nom Parc Ahuntsic qui a été officialisé le 25 mars 1997 et le nom Parc Maurice-Richard, officialisé le 5 juin 2001. « Pour remplacer le nom Parc Ahuntsic par Parc Maurice-Richard, il faudrait désofficialiser les deux noms, car on retrouverait deux parcs Maurice-Richard à Montréal », poursuit-il. Comme nos lecteurs le savent, l’actuel parc Maurice-Richard est situé en bordure de la rivière des Prairies.
Justifier le changement
Selon Jean-Pierre Le Blanc, dans les circonstances prévues, énumérées à l’Article 128, l’emploi d’un nom officialisé devient obligatoire dans les textes de l’Administration et des organismes parapublics, dans l’affichage public, etc. Et, ajoute-t-il : « Un nom ne cesse pas d’être officiel tant que la Commission de toponymie ne l’a pas désofficialisé. »
Pour demander l’officialisation ou le changement d’un nom à la Commission de toponymie du Québec, il y a une procédure à suivre. En outre, pour demander de modifier un nom déjà donné à un lieu, il faut, selon la procédure, justifier la demande de changement.
Bref, une procédure qui risque d’être longue. Et les vacances d’été sont à nos portes. Bref, un dossier à suivre. (C.D.) (2016-06-17)
Pour lire le précédent article de journaldesvoisins.com sur le sujet, cliquez ici.
Pour lire la proposition du résidant Jacques Lebleu, cliquez ici.
Pour lire la procédure destinée aux Municipalités pour demander l’officialisation ou le changement d’un nom, cliquez ici.
Agrandissement de l’école Ahuntsic-Annexe sur d’Auteuil
Les travaux progressent
« Ce qui a été fait jusqu’à maintenant, c’est notamment la structure en acier et en bois. La semaine prochaine débuteront les travaux reliés à la toiture », a expliqué Catherine Harel Bourdon à journaldesvoisins.com.
Réactions des citoyens
Jacques Mayer est l’un des voisins immédiats de l’école. Comme sa maison est située du même côté que l’agrandissement, il constate quotidiennement l’avancement des travaux. « On s’attendait à ce qu’il y ait du bruit et à des jours plus difficiles, mais on ne s’attendait pas à ce que les travaux se poursuivent le samedi et le dimanche », a déploré Jacques Mayer. Le résidant s’est notamment plaint à ce sujet. « Ce n’est pas acceptable. Je crois qu’on a le droit a du repos », a-t-il ajouté.
La présidente de la CSDM a confirmé qu’une plainte a été portée à l’attention de la commission scolaire concernant le bruit. « À un moment donné, des travaux ont débuté un peu avant 7 h et un voisin s’est plaint », a-t-elle précisé. Elle a assuré que l’entrepreneur s’est conformé aux normes et que c’est la seule plainte qu’a reçue la CSDM.
Même si Jacques Mayer ne trouve « pas logique » que les travaux se poursuivent parfois durant le week-end, le règlement de l’arrondissement Ahuntsic-Cartierville sur le bruit spécifie que la construction est tolérée « de 7 h à 19 h, et ce, sept jours sur sept ».
De son côté, François Legault, qui habite également à proximité de l’école, est bien d’accord avec ce petit dérangement durant les travaux. « Nous avons besoin d’écoles pour nos enfants et nos petits enfants », a-t-il souligné. Selon lui, le bruit est « normal » et les travailleurs s’activent rarement le soir et la fin de semaine.
Coupes d’arbres
Le permis de transformation de l’École Ahuntsic-Annexe autorise d’« abattre quatre arbres, de les remplacer et de transplanter deux autres “Tilleul & Chêne rouge” ». Toutefois, Jacques Mayer a constaté que davantage d’arbres ont été abattus.
Catherine Harel Bourdon a reconnu qu’effectivement six arbres ont été abattus, dont deux n’étaient pas prévus au départ. L’un d’eux a dû être bûché d’urgence suite aux travaux du mur berlinois. « Malgré nos précautions pour conserver l’arbre en question, celui-ci s’est mis à pencher vers le terrain du voisin et c’était dangereux », a expliqué la présidente de la CSDM.
Le second arbre était situé dans la zone publique de la Ville et c’est cette dernière qui a décidé de le couper. « Il dépérissait déjà au début du chantier et il a été abattu pour des raisons de sécurité », a indiqué Marlene Ouellet, chargée de communication à l’arrondissement Ahuntsic-Cartierville. Selon la chargée de communication, six arbres seront plantés à la fin de la construction ou selon la bonne saison de plantation, car la réglementation spécifie que chaque arbre abattu doit être remplacé.
Un agrandissement nécessaire
Dès l’annonce du projet d’agrandissement, certains citoyens habitant à proximité de l’école, dont Jacques Mayer et sa conjointe, n’étaient pas favorables au projet. « Je comprends que des voisins sont mécontents d’avoir l’agrandissement d’une école juste à côté de chez eux, mais on est de plein droit sur notre terrain », a souligné la présidente de la CSDM.
Elle a rappelé que la commission scolaire est en augmentation de clientèle et que, dans le secteur Ahuntsic, il n’y a pas beaucoup d’endroits où il est possible d’agrandir les écoles, notamment si la CSDM veut desservir les élèves à proximité d’où ils habitent. (Par Isabelle Neveu) (2016-06-17)
PRIMEUR
Nuisances sonores à A-C
ADM en possession des résultats de la station temporaire de mesure de bruit installée au parc Henri-Julien
« Nos sept stations permanentes qui sont situées à proximité de l’aéroport ont des niveaux de bruits plus importants , [NDLR : comparativement aux données recueillies par la station mobile de mesure de bruit dans Ahuntsic-Cartierville, Ville Mont-Royal et Villeray] », a expliqué Anne Marcotte, directrice des communications à Aéroports de Montréal.
Rappelons qu’aucune station permanente n’est installée dans Ahuntsic-Cartierville, et ce, malgré les nombreuses plaintes des résidants. « Ces stations sont déployées dans les quartiers résidentiels les plus près de l’aéroport », a précisé Anne Marcotte.
Données disponibles
En mars, ADM a demandé un permis à l’arrondissement Ahuntsic-Cartierville pour pouvoir déployer sa station mobile de mesure de bruit sur le territoire. Le chef du cabinet du maire Pierre Gagnier, Robert Dolbec, a confirmé à journaldesvoisins.com que la demande d’ADM avait été acceptée par l’arrondissement.
La station, installée sur une roulotte, a donc rapidement été déplacée par ADM, à l’aide d’un véhicule, dans l’un des espaces de stationnement du parc Henri-Julien. « Le déplacement de la station a été réalisé par des acousticiens professionnels engagés par Aéroports de Montréal, a expliqué la directrice des communications d’ADM. Lorsque l’on déploie une station de mesure de bruit, il faut la calibrer, afin de s’assurer que les mesures enregistrées sont les bonnes. »
Anne Marcotte a également affirmé que les données recueillies par ADM seront accessibles sur le site Web de l’organisme, dès que le Comité consultatif sur le climat sonore aura approuvé certains documents. Ces données devraient être disponibles sous peu, puisqu’une rencontre du comité était prévue le 16 juin. À suivre.(Par Isabelle Neveu) (2016-06-17)
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Centraide se veut généreux…
Un million de $ de plus pour les réfugiés syriens
L’organisation du Grand Montréal a déjà versé 2,6 M$ à 72 organismes auparavant. La raison de cette somme supplémentaire, provenant de plusieurs donateurs privés, est due à l’arrivée massive de réfugiés syriens. Centraide estime que huit réfugiés syriens sur 10 s’installent à Montréal. « Ces sommes permettront de réaliser un objectif commun : faire du Grand Montréal une communauté toujours plus forte », précise Lili-Anna Peresa, PDG de Centraide du Grand Montréal.
Nombreux réfugiés syriens ici
À Bordeaux-Cartierville, la population est constituée à plus de 50 % d’immigrants. Près de 5000 réfugiés syriens sont arrivés à Montréal l’année dernière et le Québec compte en recevoir 7300 autres d’ici la fin de l’année.
Au cours de l’année 2012, le CACI a accueilli plus de 2300 réfugiés à lui seul. L’organisme de Bordeaux-Cartierville profitera de cette manne bienvenue; toutefois pour l’instant, il ne sait toujours pas le montant qui lui sera attribué.
Besoins à combler
Plus de la moitié des immigrants récents (58 %) sont touchés par des problèmes de pauvreté sur l’île de Montréal. Ce groupe de la population a un revenu moyen deux fois moins élevé que celui du reste de la population. De plus, le taux de chômage est de 18,5 % chez les immigrants comparativement à 7 % chez les non-immigrants.
« Les réfugiés syriens sont extrêmement motivés à apprendre très rapidement et à s’impliquer dans leur communauté. Ils sont aussi très actifs pour se trouver un emploi, apprendre le français et l’anglais aussi », soutien Mme Peresa.
Plusieurs besoins des immigrants et des réfugiés doivent être comblés. Parmi ces besoins à combler, notons les suivants : soutenir la réussite des jeunes, briser l’isolement social et construire des milieux de vie rassembleurs.
Au total cette année, Centraide donnera 41,4 M$ à l’ensemble des 33 organismes et projets de son réseau. (Par Francis Pilon) (2016-06-17)
Pour en savoir plus sur le CACI, cliquez ici
Pour en savoir plus sur Centraide, cliquez ici.
Tel qu’annoncé au dernier conseil d’A-C
Investissements dans les parcs
Projet Montréal veut que soient cartographiés les niveaux de bruit à Montréal
« Il est important d’avoir une cartographie sur laquelle tout le monde s’entend concernant le bruit », souligne Émilie Thuillier, conseillère dans le district Ahuntsic et leader de l’Opposition officielle. Mme Thuillier déplore que des organisations qui génèrent beaucoup de bruit, comme Aéroports de Montréal (ADM), ne considèrent pas les données prises par les citoyens ou par la Direction de la santé publique de Montréal (DSP).
Selon la conseillère d’Ahuntsic, des données communes permettraient aux différents acteurs concernés par les problématiques de nuisances sonores de mieux mesurer le phénomène et de poursuivre leurs discussions.
Le bruit, donnée négligée
« Le bruit est vraiment négligé à Montréal, pourtant c’est un facteur essentiel de la qualité de vie en milieu urbain, dénonce également Émilie Thuillier. Celui-ci devrait être une caractéristique étudiée dans chaque projet. » Les sources de bruit sont nombreuses : voitures, avions, camions, rénovations, aires climatisées, musique…
Des données de la DSP, datant de 2014, indiquent que 9 % des Montréalais se disent très dérangés par le bruit des transports, tandis que 10 % d’entre eux disent être très dérangés par des bruits provenant de l’extérieur d’un bâtiment (ventilation, appartements voisins, utilisation de l’escalier…)
L’Observatoire sur le bruit, que Projet Montréal demande à la Ville de Montréal de mettre sur pied, permettrait de préserver les zones paisibles, d’identifier les problématiques des résidants et de mettre en place des plans d’action précis. En 1999, Paris a créé Bruitparif, un observatoire de ce type. Celui-ci recueille présentement des données assez précises pour que les décideurs soient en mesure de mettre au point des politiques de lutte contre le bruit susceptibles de faire une différence.
Projet Montréal présentera une motion à ce sujet, lundi 20 juin, à l’occasion de la séance du conseil municipal. (Par Isabelle Neveu) (2016-06-17)
Pour consulter la motion de Projet Montréal, cliquez ici.
Pour en savoir plus sur l’Observatoire français, cliquez ici.
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Non-respect de la priorité piétonnière
Une pétition est lancée dans Ahuntsic-Cartierville
Valérie Théberge habite dans l’arrondissement depuis 2004. Elle se déplace en autobus, en métro, et à pied. Samedi dernier, lorsqu’elle a voulu traverser au passage piétonnier au coin des rues Fleury Est et Millen, elle a été témoin d’un accrochage entre deux véhicules. « Un chauffeur s’est arrêté pour me laisser passer, mais l’automobiliste qui le suivait lui est rentré dedans », a expliqué Valérie Théberge. C’est cet incident qui a motivé la citoyenne a lancé une pétition.
Tout comme les résidants interviewés par journaldesvoisins.com la semaine dernière, Valérie Théberge constate que plusieurs automobilistes ne s’arrêtent pas lorsqu’un piéton souhaite traverser à ce passage piétonnier. Elle souhaite donc qu’il y ait davantage de surveillance policière. « C’est en donnant une conséquence aux automobilistes qu’ils vont comprendre qu’ils ont franchi la ligne qu’il ne fallait pas », soutient-elle.
La pétition est accessible en ligne, depuis le 13 juin, sur le site www.MesOpinions.com. Jusqu’à présent, ce sont près de 60 personnes qui l’ont signée. Mme Théberge souhaite recueillir 200 signatures et compte, par la suite, déposer la pétition à la Mairie de l’arrondissement. (Par Isabelle Neveu) (2016-06-17)
Pour prendre connaissance de la pétition, cliquez ici.
Pour lire l’article de la semaine dernière sur la question publié par journaldesvoisins.com, cliquez ici.
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Un an déjà!
Le grand patron du CIUSS tend la main aux employés pour améliorer les services
Une nouvelle entité était formée. Elle s’appellera le Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux (CIUSSS) du Nord-de-l’Île-de-Montréal, qui comprendra ces deux secteurs et la greffe de l’ex-CSSS du Cœur-de-l’Île (Villeray et Petite patrie), et des hôpitaux Rivière-des-Prairies, Jean-Talon et Sacré-Cœur.
Une grosse commande pour Pierre Gfeller, choisi président-directeur général, à la suite d’un concours public. Dès son arrivée en scène, l’ex-patron du centre hospitalier Sacré-Cœur a fait une tournée informelle des divers lieux de travail pour rencontrer les employés et prendre des notes.
Un peu plus d’un an plus tard, il a répété l’exercice en réservant cette fois des salles dans divers établissements de santé dont le Centre d’hébergement Laurendeau, au 1725 Gouin Est.
Le représentant du journaldesvoisins.com a tenté en vain d’assister à l’une des rencontres dans la salle poly du 1er étage mercredi dernier. Seuls les employés étaient invités et certains ont dit ne pas avoir été informés des deux rencontres prévues à cet endroit. M. Gfeller a préféré laisser sa porte-parole Louise Mercier répondre à nos questions.
Les RP pour répondre…
Ainsi, la haute direction ne cache pas vouloir opérer des changements pour le bien-être de tous, consciente qu’il y a toujours place à amélioration. « M. Gfeller lance un appel aux employés afin de trouver de nouvelles façons de faire en matière de prestations de services, a indiqué Mme Mercier. Il essaie de rencontrer le plus d’employés (NDLR : cadres aussi) pour consulter. Il tiendra compte des idées qui vont ressortir », a-t-elle ajouté.
Chose importante pour lui, le processus se fera alors que l’encre est à peine sèche sur les nouvelles conventions de travail. « Nous regardons les gains que nous pouvons faire dans le respect des conventions de travail », a tenu à signaler Louise Mercier.
Feuille de route
En arrivant en poste, Pierre Gfeller avait déjà un long c.v., soit 34 années d’expérience dans le réseau de la santé et des services sociaux, dont 18 ans dans des postes de cadre supérieur, notamment dans les Hautes-Laurentides. Puis, en août 2012, il était nommé PDG de l’Hôpital du Sacré-Cœur.
Depuis, il occupe ce dernier poste au CIUSSS. Mais avec des fonctions plus importantes, arrivait aussi un territoire plus vaste à s’occuper, conséquence de la réforme Barrette. L’agrandissement du territoire ne lui faisait pas peur, car déjà le Dr Gfeller, à Sacré-Cœur, avait plaidé pour des liens plus étroits entre CSSS du nord de Montréal, compte tenu de la clientèle de gens âgés et des besoins ici en santé mentale. Son vœu a été ainsi exaucé deux ans et demi plus tard avec la nouvelle configuration des structures de la santé et des services sociaux. (Par Alain Martineau) (2016-06-17)
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Tournée patronale du secteur de la santé
Les syndicats peu impressionnés par les appels de Pierre Gfeller
Ils s’interrogent sérieusement sur les appels au dialogue et aux nouvelles façons de faire lancés par le PDG de ce qu’on appelle maintenant le Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux (CIUSSS) du Nord-de-l ’Île-de-Montréal.
Marjolaine Goudreau, la présidente de l’Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux (APTS) dans le nord de Montréal, ne semblait pas impressionnée. « J’aime entendre ces propos, mais dans mes tournées auprès des mêmes personnes (les employés syndiqués), elles me disent ne pas sentir autant d’ouverture de la part des gestionnaires » a indiqué la leader syndicale au journaldesvoisins.com.
« Il y a un sérieux problème d’organisation du travail, c’est bon de le rappeler à M. Gfeller, a affirmé Mme Goudreau. Nos gens disent qu’ils se retrouvent souvent face à un dilemme; on suit les consignes ou notre code de déontologie? » a-t-elle ajouté. Face au patron qui parle de l’importance que tous et toutes mettent la main à la pâte pour améliorer la prestation de services, le syndicat veut d’abord rappeler à l’ordre les patrons. « Je suis désolée, mais tout ce que l’on voit ce sont encore des coupures à commencer par le fouillis avec la centralisation des laboratoires », qui selon elle entraîne déjà une surcharge de travail.
Problèmes à Fleury
Mme Goudreau a même relevé un problème concret avec la fermeture pendant une plus longue période, une heure et demie, de la cafétéria de l’hôpital Fleury, le matin. « Le matin, les gens qui viennent pour une prise de sang et qui n’ont pas mangé pendant une certaine période s’empressent d’aller à la cafétéria pour un petit déjeuner. On ne nous a pas consultés et même pas informés de ce changement. Pourquoi? ».
Le leader syndical de la CSN dans le nord de Montréal, Robert Poisson, abonde dans le même sens. « On nous a dit au conseil d’administration de mardi dernier qu’il y avait seulement quatre transactions entre 9 h et 10 h30, ce qui est faux », a mentionné M. Poisson. Ils disent avoir fait une analyse pointue. Même chose quand ils disent qu’il y a un aide-cuisinier de plus. Où est cet employé dans le CIUSS du nord? On coupe aussi dans les hamburgers aux patients lors d’activités spéciales l’été pour ne servir que des hot-dogs. Ce sont des économies de bouts de chandelle », a-t-il soutenu.
« M. Gfeller est un beau parleur. Il ratisse large quand il prend le micro. Il parle 40 minutes et ne laisse que quelques minutes aux gens dans la salle pour s’exprimer », a-t-il relevé, revenant aussi sur les « effets collatéraux »’ des compressions.
Au cours des prochains mois, les syndicats seront sur les dents avec tout le dossier des transferts de ressources (ergothérapeutes, travailleurs sociaux, etc.) des CLSC vers les Groupes de médecine familiale. « Il va y avoir des pertes de services pour la population, c’est sûr avec cette façon de faire. Il faut voir le portrait de façon globale, de façon intelligente », a mentionné Mme Goudreau.
Un moratoire?
Il y a quelques années, l’APTS, tout comme d’autres intervenants en santé, avait demandé un moratoire sur les méthodes d’optimisation dans le réseau de la santé.
Aujourd’hui encore (NDLR : cf Le Devoir du jeudi 16 juin) d’ex-mandarins du réseau lançaient un appel au gouvernement Couillard afin qu’il fasse une évaluation de ses réformes avant de les poursuivre. Et la même journée, le ministre de la Santé Gaétan Barrette confirmait que le nombre de Québécois ayant un médecin de famille augmente de façon « moindre que prévu ».. (Par Alain Martineau) (2016-06-17)
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L’offre alimentaire dans nos centres pour aînés…
« Les budgets ne sont pas moindres. »
— Les gestionnaires du réseau de la santé et des ss
Alors que le patron du Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux (CIUSSS) du Nord-de-l’Île-de-Montréal livrait un discours d’encouragement (pep talk) à ses employés, mercredi dernier, le groupe Quebecor Média jouait fort sa nouvelle sur les changements dans les menus des hôpitaux et centres d’hébergement du nord de la ville.
Un membre du comité des menus du Centre d’hébergement Notre-Dame-de-la-Merci avait alerté son comité des résidants sur les modifications apportées aux menus des patients dans son établissement (et ailleurs dans le CIUSSS du Nord).
Journaldesvoisins.com a voulu interroger le PDG Pierre Gfeller à ce sujet avant une rencontre avec ses employés au centre d’hébergement Laurendeau, entre autres, mais le média a été aussitôt « redirigé » vers la porte-parole du CIUSSS, Louise Mercier.
Les hauts et les bas
« C’est une question de budget, nous a dit Mme Mercier venue à notre rencontre. Mais il n’a pas baissé. Le prix du veau a grimpé de 42 % en un an. On le remplace par du poulet ou du bœuf, mais tout ça peut être révisé dès que le prix va redescendre » a-t-elle expliqué.
Concernant les raisins en moins, la porte-parole du réseau dans le nord de la ville a parlé de question de sécurité en regard des personnes qui ont de la difficulté à avaler. Même chose pour les pommes de terre, certains risquent de s’étouffer avec une grosse bouchée de patate. Elles sont remplacées par des pommes de terre déshydratées.
Même le jus
« Dans certains cas, des patients peuvent s’étouffer même avec du simple jus de raisin. Ainsi, dans certains cas, on offre du jus épaissi, ce qui coûte quatre fois plus cher », a illustré Louise Mercier.
À Québec, les ministres interrogés à ce sujet ont parlé de l’importance d’avoir un menu complet, en fonction des budgets disponibles comme on le fait à la maison. « Le choix des CHSLD leur appartient. Il faut simplement s’assurer que c’est équilibré », a conclu la ministre responsable des aînés, Francine Charbonneau. (Par Alain Martineau) (2016-06-17)
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Deux ruelles se verdissent dans A-C
Inauguration samedi 18 juin
Les ruelles vertes sont connectives, mesurent près de 50 mètres et sont parallèles au boulevard Crémazie Ouest, entre la rue Clark et de Reims. Les citoyens pourront apercevoir le projet d’aménagement qui comprend la plantation de 100 arbres et arbustes indigènes au total.
« Les efforts seront centrés sur la lutte aux îlots de chaleur urbains et l’amélioration de la qualité de vie, l’augmentation du patrimoine végétal indigène, le soutien à la biodiversité et la création d’un réseau piétonnier sécuritaire et agréable pour les résidants du secteur », mentionne l’équipe de Ville en vert.
Durant l’inauguration officielle à laquelle participeront les élus, un buffet, des ateliers de gestions résiduelles et d’horticulture seront offerts aux citoyens qui feront acte de présence. Plusieurs élus d’Ahuntsic-Cartierville, dont le maire Pierre Gagnier, ainsi que la ministre du Patrimoine canadien et députée d’Ahuntsic-Cartierville, Mélanie Joly, seront de la partie. (Texte et photos : Francis Pilon) (2016-06-17)
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Fête des voisins du Sault-au-Récollet
Une première!
Près d’une cinquantaine de personnes sont venues durant les quelques heures qu’a duré la rencontre à laquelle ont également participé des représentants de la Société d’histoire d’Ahuntsic-Cartierville (SHAC), du Club d’ornithologie Ahuntsic-Cartierville, de GUÊPE (l’organisme qui assurera l’animation sur le site de la maison du Meunier, notamment, cet été). En outre se sont jointes à eux, la conseillère du district du Sault-au-Récollet, et Jocelyne Brien, propriétaire et cuisinière joyeuse du Pressoir du Sault, sur le boulevard Gouin, non loin des lieux. Ce fut une première qui a nécessité beaucoup de travail des organisateurs qui ont distribué près de 1000 dépliants préparés pour l’occasion. Une belle organisation citoyenne! (C.D.) (2016-06-17)
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JARDINS ET POTAGERS
Paillis, fertilisant, amendement…
Connaissez-vous le bois raméal fragmenté (BRF) ?
Quand les gens remarquent le paillis épandu sur toutes les surfaces cultivables de mon potager de devanture de maison, je ne peux m’empêcher de leur raconter son histoire… « Il était une fois un BRF… »
Chaque automne, aussi fidèlement que l’étalement de sa fraîcheur sur le couvert végétal, la nouvelle saison laisse s’effacer de la feuille son vert estival, qui s’épuise et laisse place aux authentiques couleurs de la feuille : une étonnante bigarrure jaune-rouge-orangé. C’est la feuille qui cesse sa production de chlorophylle, la sève n’arrivant plus jusqu’à elle. Elle tombe alors au sol, portée par le vent, s’inclinant humblement aux pieds de sa mère. Les jeunes rameaux de l’arbre, ayant déjà emmagasiné les espoirs bourgeonnants de la saison suivante à certains endroits névralgiques, assurent la croissance future (zones méristématiques). De là, pousseront de nouveaux rameaux et de nouvelles feuilles, faisant place au virtuose renouveau du vivant.
Coupées en période de dormance (fin automne au début printemps), ces jeunes branches (rameaux) seront déchiquetées et broyées en petits réservoirs de nutriments, encapsulés dans le bois. Étalées sur le sol de nos plates-bandes et potagers, elles calquent le rituel forestier, en redonnant généreusement à celui qui les a fait naître : le sol, avec sa vie microbienne, fongique et invertébrée.
La forêt se régénère
Ainsi se régénère la forêt, depuis ses lointaines origines, laissant à l’invisible et l’infiniment petit la charge de la survie du monumental et de l’infiniment grand. Ces géants du monde veillent ensuite sur leurs frères et sœurs de l’insondable, comme si d’une multitude, ils ne faisaient qu’un.
L’apparition des forêts de feuillus sur terre, datant d’environ 135 millions d’années, m’inspire confiance. La confiance qu’en reproduisant leur façon de faire, je réussirai, comme elles, à pérenniser mes jardins et potagers, en luxuriance et en vie.
Dans la forêt, les rameaux vivants des arbres sont invariablement rabroués au sol, par les vents et les intempéries. Brisés par leur sort malheureux, ils contribueront néanmoins à engraisser les champignons qui tissent de leurs longues hyphes le monde souterrain. Seuls, ou presque, à être en mesure de décomposer la complexité moléculaire de la lignine, molécule qui donne sa rigidité au bois, ils permettront à la faune (pédofaune) du sol de se nourrir à son tour.
Les champignons qui travaillent à l’ombre du vivant, n’auront de cesse de nous épater : en brisant la molécule de la lignine, ils créent un sous-produit issu de réactions biochimiques, soit leur propre eau! Une eau biologique pure, qui garde le sol humide, juste à point pour une croissance végétale et microbiologique saine. Parce qu’ils sont les plus exposés à la lumière, ces rameaux sont la partie la plus riche de l’arbre : on y retrouve 75% des minéraux, des acides aminés et des protéines de l’arbre!
Le BRF
Les rameaux du bois raméal fragmenté (BRF), étant jeunes et verts, ont aussi une composition ligneuse moins complexe que le vieux bois du tronc ou des grosses branches. D’où la flexibilité du rameau, et une plus grande aise des champignons à le décomposer. Le BRF se transforme donc plus rapidement en source de nourriture assimilable aux invertébrés et bactéries, qui contribueront à produire une belle couche d’humus frais, en surface du sol.
BRF et bois de résidus
La différence d’avec les résidus d’élagage des municipalités, se résume en trois points : ce bois broyé peut provenir d’arbres malades. Le diamètre des rameaux dépasse souvent et très largement le 7 cm requis pour garantir nutriments et décomposition plus rapide. Finalement, le BRF, par définition, ne doit pas contenir d’essences de conifères, mais jusqu’à 20% est souvent toléré. Ce bois, qu’on retrouve en majorité dans les sacs de paillis conventionnels (cèdre), contient des substances inhibant la vie microbienne : la lignine du bois résineux étant différente de celle des feuillus. À éviter, donc, dans les jardins écologiques!
Découverte québécoise
C’est au Québec, qu’on découvrira, en fait, dans les années 1970, les effets bénéfiques pour les plantes du BRF. C’est le professeur de sciences forestières, Gilles Lemieux, de l’Université Laval, qui se penche sur cette découverte empirique et y appose le nom de « bois raméal fragmenté ».
En plus de particulièrement stimuler l’activité biologique, d’assurer sa biodiversité et la formation d’un humus stable dans le sol, le BRF a le mérite d’avoir les autres excellentes qualités des paillis organiques :
- Le contrôle des adventices (mauvaises herbes)
- La régulation de la température du sol
- Le maintien de l’humidité du sol
- La prévention de l’érosion causée par l’eau et le vent
- L’amélioration de la structure et de la porosité du sol
- La réduction des apports en nutriments (100% avec BRF) et en eau (au moins 70%) nécessaires à la croissance des végétaux
Enfin, pour ceux et celles qui craignent une « faim d’azote », qui est due à l’utilisation par les champignons de « réserves » d’azote dans le sol pour décomposer le bois, au détriment de la croissance des plantes; procurez vous du BRF précomposté, ou encore, épandez la première année, un engrais biologique riche en azote, tels la farine de sang ou tout simplement un fumier de poules. Attention! Ceci pourrait constituer votre dernière application de fertilisant, à proprement parler, dans vos jardins!
Quelques endroits
Pour l’instant, à ma connaissance, vous ne pouvez vous procurer ce miraculeux produit, à Montréal, qu’aux Pépinières Jasmin, sur Henri-Bourrassa Ouest. Les poches se vendent entre 7,99 $ et 8,99 $ et proviennent de chez Raméa, une jeune entreprise basée à Saint-Roch-de-l’Achigan. On en trouve aussi à Laval, chez Jardin Zeillinger (Botanix) et aux jardineries Charbonneau l’expert. Le BRF de Raméa est seulement constitué d’un broyat de saules buissonnants (genre Salix), qui a le mérite de croître très rapidement et de constituer une ressource renouvelable. Faites-en l’essai!
En espérant faire votre connaissance dans un potager près de chez nous!
Votre fermier urbain,
Patrick De Bortoli
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Plongez…dans le mag papier de l’été de journaldesvoisins.com!
Pour ceux et celles qui habitent dans des immeubles à logements où nous ne pouvons en laisser (pas de boîtes aux lettres, concierge tâtillon, ou trop d’appartements), vous pourrez déjà vous en procurer un exemplaire dans les bibliothèques du territoire ou au YMCA de Cartierville.
Trente-deux pages à savourer au petit matin avec un bon café, ou à l’apéro, les pieds dans l’eau! (C.D.) (2016-06-17)
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Le coin des commerçants
Les Fermes Lufa étaient heureuses d’annoncer à leurs clients que La Consigne, sise sur FLO, accueille maintenant les livraisons de légumes et fruits de la semaine des Lufavores. « Vous pouvez récupérer votre panier de légumes frais et produits locaux chaque jeudi et vendredi », pouvait-on lire dans le communiqué.
L’organisme « VIVA MTL » de Desjardins sera présent à la Fête des voisins sur Fleury Ouest, samedi 18 juin, à partir de 13 h. Qu’est-ce que VIVA MTL? Il s’agit d’un concours organisé par le Mouvement Desjardins à travers la Ville de Montréal pour récompenser un organisme ou un individu qui fait rayonner nos quartiers. Plus d’infos, par ici.
Il semblerait que le Cinéma Guzzo du Marché Central charge maintenant aux jeunex parents le coût d’un billet s’ils amènent bébé avec eux pour une projection en salle. C’est du moins ce que journaldesvoisins.com a appris de deux jeunes familles. Même si bébé dort et ne prend pas de siège, les parents ont dû payer au moins 7 $ pour pouvoir entrer en salle avec bébé. Nous vous reviendrons à ce sujet avec plus d’infos.
LETTRES OUVERTES
Référendum sur la mosquée d’Ahuntsic-Cartierville
par Jean-Paul Lahaie
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BRÈVES…BRÈVES…BRÈVES…BRÈVES…BRÈVES…BRÈVES
Dans le cadre du 36e colloque annuel de l’Association québécoise de pédagogie collégiale (AQPC), Julie Gauthier, enseignante en Sciences sociales au Collège Ahuntsic, a reçu avec fierté la Mention d’honneur de l’AQPC. Cette distinction souligne l’engagement pédagogique des lauréats, la qualité de leur travail et la passion qu’ils y mettent au quotidien pour aider leurs étudiants à apprendre et à réussir. Pendant une cérémonie à la fois solennelle et festive, les 59 lauréats ont reçu la Mention d’honneur sous les applaudissements nourris de plus de 500 de leurs pairs. (Source : Collège Ahuntsic).
Le Collège Ahuntsic hôte d’un congrès d’historiens. Une cinquante d’enseignants se sont réunis au Collège Ahuntsic, du 1er au 3 juin 2016, à l’occasion de la 20e édition du Congrès de l’Association des professeures et professeurs d’histoire des collèges du Québec (APHCQ). L’Homme dans la ville, une histoire environnementale Sous le thème de « L’Homme dans la ville, une histoire environnementale », les organisateurs proposaient un rendez-vous au carrefour de plusieurs disciplines : histoire, urbanisme, architecture, muséologie, chacune offrant un point de vue enrichissant et complémentaire sur l’urbanité. Cité-État de l’Antiquité, bourg médiéval, ville moderne, cité jardin ou banlieue contemporaine, la ville se décline en de multiples facettes, fruits de la volonté humaine de façonner son environnement à son image. À son tour, l’environnement urbain façonne l’homme en l’insérant dans une complexité grandissante de rapports, de hiérarchies complexes et de rencontres improbables. « Nous sommes ravis de l’expérience ! Étudier la ville, son histoire, son organisation nous permet de mieux comprendre un certain parcours de l’Homme au cœur de la civilisation. La qualité des conférences et l’engagement des participants au cours de ce congrès nous auront permis d’avoir des discussions fructueuses sur un thème des plus inspirants », explique Alain Cadotte, responsable de la coordination départementale en Histoire et Géographie au Collège Ahuntsic et l’un des organisateurs du colloque. (Source : Collège Ahuntsic).
Appel de propositions du bureau de la députée Mélanie Joly. Le gouvernement du Canada a annoncé, dans son budget déposé en mars dernier, qu’un montant supplémentaire de 150 millions de dollars sur deux ans sera disponible pour les agences de développement régional (ADR) du pays pour un deuxième volet du PIC 150. Ce financement servira à appuyer, dans le cadre du 150e anniversaire du Canada, des projets de rénovation, d’agrandissement et d’amélioration d’infrastructures communautaires et récréatives et contribuera à la réalisation des deux nouvelles priorités suivantes : une économie axée sur une croissance propre et un avenir meilleur pour les peuples autochtones. Cette annonce du 2 juin de Mélanie Joly, députée fédérale d’Ahuntsic-Cartierville, fait écho à celle du 24 mai 2016 de l’honorable Diane Lebouthillier, ministre du Revenu national. Pour le Québec, l’enveloppe attribuée au volet 2 du PIC 150 s’élève à 31,2 millions de dollars. Le financement se fera en concordance avec le mandat de Développement économique Canada pour les régions du Québec (DEC), qui repose sur le développement économique à long terme des régions du Québec. Les projets priorisés devront, notamment, avoir un impact positif sur l’environnement et sur les communautés autochtones. Confor- mément aux nouveaux critères d’admissibilité, le nouvel appel de propositions se tiendra du 1er juin au 8 juillet 2016. Pour plus d’information, consultez le site Internet de DEC. Les investissements réalisés remettront en état et amélioreront des infrastructures communautaires et récréatives dans toutes les régions du Québec. Ils aideront à créer des emplois, à stimuler l’activité économique, à renforcer les collectivités et à célébrer la riche histoire ainsi que le patrimoine du Canada. (Source : Bureau de l’hon. Mélanie Joly – Députée Ahuntsic-Cartierville).
Visite du Parlement d’un groupe de réfugiés accompagné par le Cana d’Ahuntsic-Cartierville. Le 30 mai 2016 – Ahuntsic-Cartierville. Mélanie Joly était heureuse de rencontrer un groupe de 30 nou- veaux arrivants accompagné par le CANA qui venaient visiter le Parlement. Elle leur a exposé son rôle en tant que députée d’Ahuntsic-Cartierville. Le groupe a ensuite fait une visite du Parlement et a assisté à la période de questions à la Chambre des Communes.
Ils ont fini leur journée en visitant le Marché By d’Ot- tawa. Un peu plus sur le CANA : Depuis 1979, le Carrefour d’aide aux nouveaux arrivants (CANA) situé sur la rue Laverdure dans Ahunt- sic-Cartierville offre accueil et orientation pour les immigrants nouvellement arrivés. Pendant toutes ces années, ils ont tissé des liens avec les divers réseaux communautaires et publics afin de servir les résidents permanents, les réfugiés acceptés, les personnes en attente de la résidence permanente et les demandeurs d’asile. (Source : Bureau de l’hon. Mélanie Joly – Députée Ahuntsic-Cartierville).
Bazar de l’Église St-Paul-de-la-Croix. Venez visiter notre dernier Bazar de la saison tenu exceptionnellement un 2e samedi de suite, soit samedi 18 juin de 13h00 à 15h00. Suite au congé estival, notre Bazar (offrant articles de maison, vêtements, bijoux, livres, jouets, etc.) ne reprendra que mercredi le 17 août. Nous sommes sur la Promenade Fleury (entrée sur côté rue De la Roche). Infos: 514-389-0206. (Source : l’Église St-Paul-de-la-Croix).
Assemblée générale annuelle. Veuillez prendre note que l’assemblée générale annuelle du Centre de Bénévoles Ahuntsic-Sud se tiendra le mercredi 22 juin 2016 à 19 h. Nos bureaux sont situés à l’adresse suivante: 9286, rue Berri, Montréal Pourriez-vous s.v.p. confirmer votre présence au 514 388-0775. (Source : Communiqué de Centre de Bénévoles Ahuntsic-Sud).
Engagement bénévole – Entraide Ahuntsic-Nord. Vous avez un peu de temps libre à offrir aux aînés du quartier ? Nous recherchons des chauffeurs et des accompagnateurs bénévoles pour nous aider à assurer le transport et l’accompagnement des aînés lors de rendez-vous médicaux, pour la popote roulante et pour des activités de magasinage, des sorties au resto et des rencontres de socialisation. (Source : Entraide Ahuntsic-Nord).
Le Comité des citoyens Saint-Simon a le grand plaisir de vous inviter à une pique-nique et soirée cinéma dans le Parc Saint-Simon le samedi 18 juin dès 18 h! Au menu : danse et musique traditionnelles, animation pour enfants et un excellent film de Charlie Chaplin dès la tombée de nuit. Apportez votre pique-nique et mangez sous les étoiles! (En cas de pluie, l’activité sera reportée au 25 juin.) Le Comité Saint-Simon vise à promouvoir le rapprochement entre voisins. Pour d’autres informations, veuillez contacter la Maison du monde au 514-387-1515. Hâte de vous voir nombreux et nombreuses! (Source : Solidarité Ahuntsic).
INSCRIPTION EN COUR – PLACES LIMITÉES SAMEDIS À PARTIR DU 2 JUILLET 2016 – 10H Cet été, RePère met sur pieds le projet Communiqu’Art. D’une durée de neuf semaines, les participants seront initiés à différentes techniques liées à l’art visuel. Ce projet vise à établir un échange et un dialogue entre les pères et leurs enfants, et ce, à travers les arts. Durant le projet, l’intervenant de RePère va privilégier la communication entre le père et son ou ses enfants afin que ces derniers puissent produire une œuvre et tisser des liens. Celle-ci sera exposée lors d’un vernissage. Pour vous inscrire, écrivez au info@repere.org ou appelez au 514-381-3511. L’atelier aura lieu au 20,Chabanel Ouest. (Source: RePère).
Lundi
Danses avec Nicole Normand-Divay
16h00-18h00
Mardi
Chansons avec Jacinthe Dubé
16h00-18h00
Samedi
Chansons avec Monique Jutras
14h00-15h15
Samedi
Danses avec Jacynthe Guimond
15h15-17h00
Les ateliers ont lieu à la Maison du Monde (20, rue Chabanel, Ouest, Montréal, H2N 1E6). Pour inscriptions et informations: info@espacetrad.org, 514-273-0880, maisondumonde1@gmail.com. (Source : SPDTQ/EspaceTrad)
QUOI FAIRE… QUOI FAIRE… QUOI FAIRE… QUOI FAI
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Le vendredi 17 juin à 18 h 30.
Concert symphonique gratuit (ou contribution volontaire) sur le perron de l’église St-Paul-de-la-Croix. Ce concert regroupera environ 30 musiciens et 30 choristes, alors que l’oeuvre présentée est un Magnificat d’une durée d’environ 40 minutes. L’église se situe sur la Promenade Fleury et cette activité se déroulera pendant la vente-trottoir alors que cette rue sera fermée. (Source : l’église St-Paul-de-la-Croix).
Le samedi 18 juin de 7 h à 12 h (9$). Les oiseaux du Mont-Rigaud. Situés au coeur de la colline de Rigaud, les sentiers de L’escapade ne sont pas toujours faciles. Ils comportent des plaines agricoles, des forêts de pins blancs, des sapins baumiers et des pruches. On peut être surpris par des grives, des pics, des bruants et des parulines nicheuses. Départ du chalet d’accueil de l’Île-de-la-Visitation (2425 Gouin est). Information au 438-338-4138 ou à coamessages@gmail.com (Source : Le Club d’ornithologie d’Ahuntsic).
Le 23 juin de 16 h à 23 h
Venez fêter avec Espacetrad, en danse, musique et chansons traditionnelles, au pavillon du parc Ahuntsic, 10 555, rue Lajeunesse, H3L 2E5, près de la rue Prieur
Voici le programme de la journée :
16 h 00 Activités pour les enfants: bricolage, initiation aux percussions (cuillères), maquillage et ballons à l’hélium (jusqu’à 19h)
16 h 30 Grande session de musique et de chansons en plein air avec les professeurs et élèves de l’École des arts de la Veillée
18 h 30 Discours patriotique et Hommage au drapeau / Discours des élu(e)s du quartier/ Visite de la Flamme Olympique (Jeux du Québec)
19 h 00 Spectacle des professeurs, des élèves et de l’Ensemble de l’École des arts de la veillée
20 h 00 Soirée de danse participative avec le «câlleur» Pierre Chartrand et les musicien-ne-s d’EspaceTrad
23 h 00 Fin de la fête
Bar, rafraîchissements, hots dogs sur place.
Info: 514-273 / info@espacetrad.org/ www.espacetrad.org
(Source : Espacetrad).
La Société d’Astronomie de Montréal (SAM), présente la conférence « Le pedigree des étoiles visibles cet été», au chalet du Parc-nature de l’Île-de-la-Visitation, 2425, boul. Gouin Est H2B 1X7. Après la conférence, des télescopes et jumelles seront mis à votre disposition. Apprenez à reconnaître les constellations et venez observer la Lune, les planètes et les merveilles du firmament. L’observation n’aura pas lieu si le ciel est couvert. Cette soirée est gratuite et s’adresse à toute la famille. (Source : La Société d’Astronomie de Montréal (SAM))
Le samedi 25 juin de 7 h à 12 h
Venez découvrir des oiseaux avec nos guides (5$). On peut y découvrir lors de cette période des parulines nicheuses, des râles, Petits Blongios, Butors d’Amérique, Grands Hérons, Hérons verts, des rapaces, des canards et de belles surprises peuvent nous étonner. Départ du chalet d’accueil de l’Île-de-la-Visitation (2425 Gouin est). Information au 438-338-4138 ou à coamessages@gmail.com. (Source : Le Club d’ornithologie d’Ahuntsic).
Autres idées d’activités sans date précise
Numéros de téléphone utiles
Bibliothèque d’Ahuntsic : 514 872-0568
Bibliothèque de Cartierville : 514 872-6989
Bibliothèque de Salaberry : 514 872-1521
Café de Da : 514 872-5674
Le Rendez-vous du thé : 514 384-5695
Maison de la culture : 514 872-8749
* Les renseignements de la section Quoi faire sont publiés à titre indicatif. C’est avec plaisir que journaldesvoisins.com corrige les coquilles, mais il ne peut être tenu responsable d’erreurs ou d’omissions.
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