Les Actualités du 2 janvier 2013
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Citoyens, à vos arbres!
La récupération des sapins de Noël profite à tous!
Collecte, mode d’emploi
Pour que les employés de l’arrondissement viennent “cueillir” votre arbre, vous devez:
.- enlever toutes les décorations (gardez-les donc pour l’an prochain!);
– déposer votre arbre sur votre terrain, en bordure de la rue, après 21 heures, la veille;
– ne pas obstruer le trottoir (selon toute vraisemblance…la neige n’y sera plus à ce moment-là)
– éviter de “planter” votre arbre dans la neige; ainsi, il sera ramassé. Autrement, les travailleurs pourraient croire qu’il s’agit là d’un arbre encore bien vivant…et il ne n’ira pas rejoindre ses congénères.
– déposer seulement des arbres de Noël. Rien d’autre ne sera ramassé. ( C’est pas le temps de vider votre garage!)
Retardataires
Si l’effort demandé est trop grand, trop rapidement….il vous est toujours possible d’aller porter vous-même, un peu plus tard, votre arbre dépouillé à l’Éco-centre.
Copeaux
Comme le mentionne le site Web de l’arrondissement, une fois ramassés, les arbres de Noël seront déchiquetés en copeaux pour être utilisés dans les jardins communautaires et dans les parcs de l’arrondissement. (2013-01-04)
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LES AVENTURES DE L’AGRICULTEUR URBAIN*
Commençons l’année par une petite semence…
…qui donnera une plus grande cohésion sociale à Ahuntsic Ouest
Alors
que l’hiver recouvre la terre d’un long et glacial sommeil, le jardinier urbain,
lui, déjà s’éveille et anticipe un
printemps tout en germe.
Les catalogues tapissés aux couleurs de reluisants légumes
frais encombrent la boîte aux lettres et annoncent la période de l’achat et de la
commande de nouvelles semences.
Plein
de questions!
Hé, oui! En plein mois de janvier, l’agriculteur
urbain doit s’affairer à planifier son jardin. Il imagine déjà l’allure et
l’assortiment de sa future récolte estivale! « Qu’est-ce qui a fonctionné
l’an dernier ?, se demande-t-il. Quelles étaient les récoltes les plus abondantes
? Quels sont les cultivars les mieux adaptés au climat, au sol et aux petites
bestioles peu enclines à grignoter les fruits de mon ludique labeur? », se
questionne-t-il encore.
Des
choix difficiles
Le temps est venu de faire les choix difficiles entre
la tomate romaine ou la Big Beef,
entre les extraordinairement éclatants poivrons Purple Stars ou les savoureux, mais plus traditionnels Ace Peppers.
La question de la semence biologique se pose elle
aussi. Veut-on être conséquent avec le choix d’une culture complètement bio ?
Si oui, la sélection est limitée et plus coûteuse.
Fera-t-on le choix le plus sûr, en optant pour les
semences plus classiques, se basant sur les succès des années précédentes ? Ou risquera-t-on
la nouveauté, pour découvrir, expérimenter ou encore épater (!) les voisins
avec des spécimens tape-à-l’oeil?
Une
serre au garage
La serre, au garage, construite à partir de boyaux en PVC,
de matériaux recyclés et recouverte d’une épaisse pellicule de plastique, est
chauffée par trois ampoules de 150 watts et éclairée par deux néons
phosphorescents.
Moyennant
quelques petites retouches, elle sera prête à envelopper de sa timide chaleur,
les premières semences, les plus téméraires, celles de fin février.
Un
jardin en bacs
Quand vient le temps de sortir les semences à
l’extérieur, les bacs surélevés sont un excellent choix pour le jardinier
urbain, non seulement pour ses multiples avantages agraires, mais également
parce qu’ils offrent la liberté du choix de l’emplacement : endroits plus
ou moins ensoleillés, selon le cas, pelouse ou asphalte. Justement, parlant
d’asphalte, voilà une occasion de verdir la glabre et morose allure d’un
asphalte qui a mal vieilli!
Certes il est un peu tôt pour en parler, mais il est d’ores
et déjà important de réfléchir à la possibilité d’agrandir son jardin, car, de
la surface de culture prévue dépend le choix des semences, leur variété et leur
quantité.
Devant
et dessus
Cette année verra-t-elle la pelouse du devant de la
maison céder sa place à quelques bacs supplémentaires ? Ou encore, la toiture
du garage se parera-t-elle des visages colorés des aubergines imbibées de mauve,
et des bigarrures vermeilles des fraises des champs?
Et
les volatiles?
Les poules seront-elles de la partie cette année
aussi? Reste à voir. Le poulailler bâti à partir d’un vieux patio de piscine
s’impose comme le penthouse du monde de
la volaille!
Il faut s’empresser de commander ses poussins afin
qu’ils soient matures à l’été, si l’on veut des œufs frais et si l’on désire
également concocter des omelettes faites maison à 100 % !
On se doit également de repenser la nourriture et autre
attirail qu’on utilisait l’été dernier, pour des poules matures, afin de les
adapter aux mignonnes petites boules de velours jaunes achetées chez un éleveur
de confiance. Que choisirons-nous ? Les New
Hampshires ou plutôt les Chanteclairs
?
Pour
connaître ses voisins…
Pour la chair, les œufs ou encore les deux? Pour cet
agriculteur urbain, l’expérience de l’année dernière fut convaincante pour la
cause des poules en ville! Bien au-delà du plaisir, du rehaussement culinaire,
et du rapprochement entre vie et nourriture, c’est la curiosité que ces petites
créatures ont suscitée auprès de ses voisins, connus, mais surtout inconnus,
qui a marqué son engouement à renouveler l’expérience.
Jeunes et vieux pointaient le nez, se frottant les
yeux, à savoir s’il s’agissait bien de poules urbaines ou d’une illusion
d’optique! Des occasions rêvées de faire
connaissance avec des gens drôlement sympathiques, à qui autrement il n’aurait
sans doute jamais parlé.
Créateurs
de capital social…
De belles occasions également pour partager ses
récoltes, faire visiter le potager, échanger sur le système d’arrosage à partir
de récupérateurs d’eau de pluie, etc. Wow! Qui aurait cru : des poules,
des légumes et des récupérateurs d’eau de pluie comme créateurs de capital
social !
Une plus grande cohésion sociale pour Ahuntsic Ouest
passe donc par une petite semence…
Malgré l’hiver –ou surtout grâce à l’hiver– à vos
catalogues citoyens!
*L’agriculteur
urbain souhaite rester anonyme mais réside dans Ahuntsic Ouest.
(2013-01-02)
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Bonne année 2013 !…
Et une communauté AVANT la fin de vos jours !
. Prévenir et aider, le travail d’une communauté
Est-il
possible d’améliorer la vie en société ? Cette lourde tâche peut être
abordée avec détermination et courage en évaluant les possibilités d’éliminer
les pires fléaux que l’on connaisse. En outre, comment la communauté peut-elle
contribuer à la qualité de vie et au mieux-être de tous ?
Par Yves Laporte*
Certains événements qui frappent d’une façon chaotique
donnent parfois à la population un sentiment d’impuissance. À titre d’exemple,
mentionnons la récente et terrible tuerie de Newton, au Connecticut.
En cette fin d’année 2012, les
Américains sont à nouveau frappés par un autre acte d’une terrible violence. Un
homme a tué 26 personnes –pour la plupart, de jeunes enfants– dans cette petite ville américaine. Certes, ce jeune adulte avait des troubles
mentaux associés à l’autisme, mais il reste que peu de gens entouraient Adam
Lanza pour discerner son état de déséquilibre mental ou pour comprendre qu’on
devait retirer les armes à feu de sa demeure. Où était la communauté pour aider
ce jeune homme ?
Cinq autres tragédies ont eu
lieu en 2012 aux États-Unis. À cela vient s’ajouter une longue liste d’événements
malheureux survenus au cours des 25 dernières années, dont celui de Columbine
et, plus près de nous, celui de Polytechnique.
Au terme de la tragédie de cette
année, le président américain, Barack Obama, a fait part de son souhait ferme
pour qu’il y ait des changements afin d’éviter d’autres tragédies. La
possession d’armes à feu est remise en cause, mais il n’est pas facile de
savoir par où commencer dans ce dossier. Sans doute, y a-t-il aussi d’autres paramètres
à examiner.
Vivre
en société
Ainsi, il est plausible de
croire qu’une personne bien entourée développe de saines habitudes de vie. C’est
naturel, nous sommes faits pour vivre en groupe. Il est vrai que la présence
des autres comporte certains inconvénients, mais l’avantage de la vie
communautaire est indéniable pour tout être humain
En vivant au sein d’une
communauté, homme, femme et enfant peuvent apprendre des autres. En outre, le
même entourage est sensible aux allées et venues des individus. Cette attitude
incitera les membres de la communauté à évaluer des agissements qu’ils jugent
suspects. La curiosité n’étant pas toujours un vilain défaut !
Échec du rôle de l’Église
On a longtemps compté sur la
communauté paroissiale comme force d’entraide. L’Église a été un bon outil pour
canaliser les efforts des paroissiens. Ce lieu de culte réunit plusieurs
centaines d’âmes, chaque semaine. Tout le monde s’y connaît; tous y sont
accueillis à bras ouverts.
Ce lieu nourrit aussi des
commérages qui ne sont pas inutiles. L’adage veut qu’on ne dise rien pour rien.
On garde ainsi l’oeil ouvert sur certains problèmes réels de la communauté. Malheureusement,
les églises catholiques du Québec se vident et seuls les croyants véritables y
pratiquent encore leur culte. Le rôle rassembleur de l’Église a fondu, et c’est
bien dommage.
Individualisme, quand tu nous
tiens !
Les Africains disent qu’il
faut tout un village pour élever un enfant. Cet adage est parfois révélateur
quant à la valeur que l’on doit accorder à la vie en société. Mieux encore, le
développement de la personnalité au sein d’une communauté peut se révéler
profitable pour chacune des âmes constituantes.
Le monde urbain actuel a
adopté un mode de vie individualiste, ce qui permet d’éviter certains
désagréments. Les commérages, les préjugés et les accusations ne sont que
quelques exemples de ce que fuit le citoyen individualiste, se réfugiant très
vite dans son appartement ou sa résidence à la fin de la journée. Rentrer au
foyer signifie se couper du monde extérieur pour profiter de sa liberté.
Retour
à la communauté
Un retour au partage
communautaire permettrait, en 2013, d’instaurer différentes attitudes
sociales et habitudes de société afin de protéger et d’améliorer notre vie à
tous. On peut se mettre d’accord pour prendre un nouveau départ et s’entraider
en communauté. Cette façon de recommencer à vivre ensemble serait-elle un
élément de réponse à notre impuissance actuelle?
*Notre
collaborateur Yves Laporte est un travailleur de l’environnement, résidant de
Montréal.
(2013-01-02)
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Chaque mercredi, nous vous ferons parvenir un courriel avec le lien pour vous rappeler qu’il y a de nouvelles actualités sur notre site. C’est un rendez-vous ! (2013-01-02)
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