Les Actualités du 27 fevrier 2015

« Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort; il est de tremper la plume dans la plaie.»
Albert Londres, grand reporter
1884-1932

Mission éditoriale de journaldesvoisins.com:
Informer nos lecteurs et lectrices au meilleur de nos connaissances sur tous les sujets les concernant.

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PhotoLampadaire au parc Ahuntsic (Photo : P. Rachiele)

Vol
du cuivre des câblages électriques 
Une
dizaine d’endroits visés, dont le parc Ahuntsic

Pas seulement du vandalisme gratuit…

Depuis le début
janvier, dix événements répertoriés par le PDQ-27 et les analystes du Centre
d’enquête du nord de Montréal du SPVM indiquent que de nombreux poteaux
électriques et lampadaires, au parc Ahuntsic, mais également dans d’autres
parcs et rues en bordure de la rivière, ont été vandalisés dans un but bien
précis : le vol du cuivre du câblage électrique.


Voilà ce qui explique
pourquoi le parc Ahuntsic est privé d’éclairage, le soir et la nuit, sur
environ les deux tiers de son territoire depuis plusieurs semaines. Journaldesvoisins.com a d’ailleurs mentionné
cette situation il y a quelques semaines dans ses pages.

Selon le porte-parole
du SPVM, l’agent Éric Labad, une dizaine de vols se sont donc déroulés sur
le territoire de l’arrondissement depuis janvier. « Pour chaque événement,
précise l’agent Labad, ce sont quatre ou cinq poteaux qui ont été visités à
chaque fois, et du fil de cuivre qui a été volé. » Le vol a sans doute été
commis pour la revente. « Le cuivre se vend au poids », a-t-il ajouté. Le phénomène n’est pas nouveau, comme on le sait, et est récurrent depuis quelques années.

Selon l’agent,
une enquête a été instituée et aucun suspect n’a été arrêté jusqu’à présent.
« Nous avons très peu d’informations pour mener l’enquête, a ajouté le
porte-parole, car ces méfaits ont eu lieu surtout dans des endroits peu
fréquentés du territoire, dans des parcs ou dans des rues aux abords de la
rivière des Prairies, souvent la nuit. » D’où l’importance pour les citoyens de garder l’oeil ouvert et de signaler ce qui serait louche, en rapport avec cela.

Autre territoire

Sans
faire de lien entre les deux séries d’événements, l’agent Labad a également rapporté à journaldesvoisins.com qu’une série de méfaits semblables ont été commis dans l’est de Montréal avant la période des Fêtes. « Les suspects ont été arrêtés, dans ce dernier cas, a-t-il dit, mais je ne peux préciser à ce stade-ci s’ils ont comparu ou s’ils ont été accusés. »

Retour de la lumière?

En ce qui concerne le retour de l’éclairage au parc Ahuntsic, l’arrondissement ne peut préciser à quel moment cela se fera puisque les réparations de cette nature relèvent du Service de l’éclairage et de la signalisation situé dans l’arrondissement Rosemont–La Petite-Patrie. (Par Christiane Dupont) (2015-02-27)

Pour lire l’article précédent écrit par journaldesvoisins.com sur la panne d’éclairage au parc Ahuntsic, cliquez ici.


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L’École des Compagnons d’Adil Charkaoui
Pas dans les cégeps du territoire

On apprenait ce jeudi que des étudiants fréquentant notamment le Collège de Maisonneuve avaient probablement quitté le Québec pour aller faire le Djihad en Syrie. Un des étudiants aurait fréquenté l’École des Compagnons d’Adil Charkaoui (directeur du Centre islamique de l’Est de Montréal) avant que son père le lui interdise.

M. Charkaoui louait des locaux au sein de l’établissement d’enseignement à diverses fins, dont des activités d’enseignement du Coran, et des plateaux sportifs. Il semblerait que le site Web du Centre islamique de l’Est de Montréal aurait des liens Web vers d’autres sites pouvant faire l’apologie du Djihad.

Dans la foulée de ces annonces, la direction du Collège de Maisonneuve a décidé de mettre fin sur-le-champ au contrat de location qu’elle avait conclu avec M. Charkaoui. Dans la même journée, la direction du Cégep de Rosemont a suivi le mouvement, annonçant qu’elle mettait fin également au contrat de location qui la liait avec le Centre islamique de l’Est de Montréal.

Et ici?

Journaldesvoisins.com a voulu savoir si les trois établissements d’enseignement collégial du territoire d’Ahuntsic-Cartierville louaient des locaux à l’École des Compagnons ou à Adil Charkaoui.

La porte-parole du

Collège
de Bois-de-Boulogne, Anne-Marie Godbout, nous a répondu par courriel que l’établissement ne louait pas de locaux, ni à l’École des Compagnons, ni à M. Charkaoui. Même son de cloche au Collège André-Grasset, alors que la responsable des communications, Annie Favreau, précisait qu’il n’y avait aucun locataire à ces noms. Du côté du Cégep Ahuntsic, c’est la secrétaire générale de l’établissement, Anne Milot, qui nous a rappelés rapidement pour nous informer qu’en aucun cas, le Cégep Ahuntsic n’avait loué de locaux à ces deux entités. (Par Christiane Dupont) (2015-02-27)

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PhotoMélanie Joly (Photo: gracieuseté)

ÉLECTIONS FÉDÉRALES 2015
Investiture convoitée au PLC

Mélanie Joly saute finalement dans la mêlée pour du vrai
changement au fédéral

 

Après le municipal,
le fédéral. Mélanie Joly veut que les choses changent au sein du gouvernement et que Montréal ait
l’influence qu’elle a déjà exercée dans le passé. Mais d’autres grands thèmes lui
tiennent à cœur : les changements climatiques, qui en inquiètent plus d’un sur la
planète, et les inégalités dans la société.

Depuis belle lurette, il s’agit d’un secret de Polichinelle. Mélanie Joly, qui a surpris à la dernière élection municipale montréalaise, a finalement confirmé mardi (en donnant des entrevues aux médias locaux d’abord, un geste apprécié) qu’elle fait le saut en politique fédérale, avec le Parti libéral du Canada, dont les valeurs sont aussi les siennes.

Après avoir failli devenir mairesse de Montréal en novembre 2013 (elle a fini bonne deuxième, cinq points derrière le très visible Denis Coderre), elle se dit prête à relever un nouveau défi après « mûre réflexion ».

Se disant « femme d’action qui ne veut plus jouer sur le banc », comme elle l’a mentionné dans une entrevue mardi au journaldesvoisins.com, Mme Joly a finalement décidé de plonger et souhaite être choisie officiellement, lors d’une assemblée d’investiture, candidate du PLC dans Ahuntsic–Cartierville.

Mélanie Joly, dont la famille a des liens depuis longtemps avec le PLC, a donc pris possession de la trousse de la candidate en vue d’obtenir la nomination dans la circonscription représentée par Maria Mourani, alors que cette dernière défendra  les couleurs du NPD à l’élection fédérale qui se tiendra en théorie le 19 octobre.

Mais Mme Joly doit d’abord affronter sept candidats qui vendent des cartes de membres depuis plus d’un an. Elle devra ainsi se mettre à la tâche le plus vite possible et souhaiter que le parti fixe la date de l’assemblée d’investiture le plus loin possible.

À ce sujet, le chef du parti, Justin Trudeau (qui, sans le dire ouvertement, souhaiterait l’avoir dans ses rangs) a indiqué mardi qu’il y aura une assemblée d’investiture et que le choix appartient aux membres du parti dans Ahuntsic–Cartierville.
 
Assemblée d’investiture

Les résidents d’Ahuntsic ont, historiquement, souri à ceux qui portaient la bannière libérale. Encore que le Bloc québécois est venu brouiller les cartes à plusieurs reprises depuis sa création. Mais la donne a changé. En 2011, les Québécois ont boudé le Bloc lui préférant un parti national aux idées progressistes pouvant renverser le gouvernement Harper.

La candidate du Bloc élue en 2011 ici est maintenant au NPD. Une belle bataille se dessine si Mme Joly obtient l’investiture. Mais elle doit d’abord faire le plein de membres du PLC ici.
« Ahuntsic–Cartierville ne doit pas encore échapper au Parti libéral, a dit Mme Joly. J’invite les citoyens d’Ahuntsic–Cartierville à rejoindre en grand nombre l’association libérale fédérale afin qu’eux aussi puissent faire la différence ».

Pourquoi au fédéral?

Mélanie Joly estime que son cheminement vers le palier fédéral se veut un prolongement du travail qu’elle a accompli au municipal. Pour elle, c’est bien sûr une autre façon de servir les Montréalais.

« J’accorde aux grandes villes comme Montréal une grande importance et notre ville doit être remise à l’ordre du jour, a-t-elle dit. Pour moi, c’est une sorte de retour aux sources. Ma mère s’est présentée dans mon équipe dans Ahuntsic à la dernière élection municipale (contre Émilie Thuillier, dans le district d’Ahuntsic). Lorraine Pagé, la chef du parti que j’ai créé est ici, mon frère habite aussi le quartier. J’ai aussi vécu dans Ahuntsic quand je fréquentais le Collège Regina Asumpta », a rappelé Mélanie Joly pendant l’entretien qu’elle nous a accordé.

Plusieurs candidats

Mélanie Joly va donc suivre à la lettre les règlements de la formation et s’est constituée une équipe. On en saura davantage dans les prochains jours sur celle qui a cofondé le groupe de réflexion politique Génération d’idées et publié l’essai politique Changer les règles du jeu.

Le lancement de sa campagne (huit mois avant le moment probable de l’élection) survient alors que cinq des candidats déclarés pour obtenir l’investiture libérale dans la  circonscription sont intervenus il y a une semaine pour rappeler publiquement qu’il est primordial de suivre les règles du parti relatives aux investitures ouvertes.

« Je vais les contacter, nous a mentionné la candidate aspirante. Je respecte leur engagement. Mais je vais m’assurer que l’on puisse tous travailler ensemble alors que le but ultime est de battre les conservateurs à la prochaine élection ».

Il va sans dire que les sujets nationaux aussi rattraperont Mme Joly. Ainsi, interrogée sur le projet de loi C-51 portant sur les mesures anti-terroristes, Mme Joly a dit qu’elle déplorait que le gouvernement Harper n’ait pas voulu faire un véritable débat, coupant court aux améliorations qu’on aurait pu apporter, notamment en ce qui concerne les craintes pour la vie privée. Le projet de loi C-51 a obtenu l’appui d’une majorité de députés fédéraux et a été envoyé en comité parlementaire. Mais les libéraux, mêmes favorables, veulent y apporter des amendements.

Vrai changement en transition

Le choix politique de Mélanie Joly signifie aussi son départ comme présidente de Vrai changement pour Montréal. « On a eu des discussions à l’interne. Il y avait la dette électorale. Je me suis assurée que je ne laisserais pas un fardeau pour le parti. Je voulais partir avec un parti en bonne santé, en m’assurant que la maison soit en ordre », a-t-elle précisé.

Lorraine Pagé a tenu à dire que Mme Joly est « un leader, une personnalité rassembleuse, responsable et inspirante. Mme Joly, a poursuivi Mme Pagé qui est chef de la formation, a mis de l’avant des idées novatrices qui ont survécu à la campagne électorale, dont le statut de métropole pour Montréal et la diversification de ses sources de revenus ».

Mélanie Joly quitte définitivement son parti municipal et Mme Pagé se félicite d’avoir aussi laissé en héritage une structure interne efficace et une saine gestion financière. (Par Alain Martineau) (2015-02-27)


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Vague de froid intense
De nombreux Ahuntsicois confrontés aux tuyaux gelés


PhotoEntrée d’eau dans le garage d’une résidence. (Photo: archives jdv)

À
l’instar de nombreux autres Montréalais, certains Ahuntsicois ont vu la
tuyauterie extérieure de leurs maisons geler au cours des deux dernières
semaines, en raison de la vague de froid particulièrement intense que nous
avons connue. Une situation difficile à vivre pour les familles et dont le
dénouement a été plus ou moins rapide en raison des nombreuses demandes auxquelles
l’arrondissement a dû faire face.


En
effet, le communiqué émis par l’arrondissement le 20 février dernier
laisse entrevoir l’ampleur de la situation. « La période de froid intense a
augmenté considérablement le nombre d’appels de citoyens demandant
l’intervention de l’arrondissement pour dégeler des tuyaux. Afin d’assurer un
service équitable, l’arrondissement a mis en place une liste d’attente
permettant de respecter l’ordre de réception des appels et de s’assurer que les
résidents touchés en premier soient servis en premier. Chaque demande a été
placée sur cette liste d’attente. Malheureusement, il est impossible de
déterminer le délai nécessaire pour traiter les demandes et que ce dernier
pourrait atteindre 48 heures »,
peut-on notamment lire dans ce document qui indique également que les personnes
nécessitant un approvisionnement en eau potable peuvent en faire la demande au
311.

Temps d’intervention variable

D’après
ce qu’a pu constater journaldesvoisins.com
au regard des situations qui lui ont été rapportées, les temps d’attente pour
une intervention de l’arrondissement ont varié selon les périodes où les gels
de tuyauterie sont survenus. Ainsi, pour Severine Le Page, maman de quatre enfants,
dont un bébé de cinq mois, l’attente aura été de moins de 24 heures avant
que la tuyauterie extérieure de sa maison – dont le gel est survenu le mercredi
18 février dernier – ne reçoive l’intervention nécessaire.

« Honnêtement
on trouve que cela a super bien été parce que le soir même vers sept heures, il
y a le contremaître qui nous a appelés pour nous dire qu’il ne pourrait pas
passer ce jour-là parce qu’ils étaient débordés, mais qu’il nous ferait signe
le lendemain. (…) Le lendemain on n’avait toujours pas d’eau, mais vers midi
j’ai rappelé la Ville et ils m’ont dit que ça allait venir. Et pendant que je
les appelais, le contremaître est arrivé finalement », a assuré Mme Le
Page.

Une
rapidité de dénouement que n’a pas connu Mariane Belleville, qui était sans eau
depuis deux jours déjà lorsqu’interviewée mardi soir passé par journaldesvoisins.com. « Je ne sais
pas comment ils gèrent les priorités. Je sais bien qu’on était beaucoup à
appeler en même temps. Qu’est-ce qu’il fait qu’ils vont aller d’abord chez
quelqu’un d’autre qui a appelé en même temps qu’une centaine d’autres, en
premier? », a fait valoir Mme Belleville, qui se dit « surprise
par l’ampleur de la situation » et qui déplore également que « les
élus municipaux n’aient pas plus rassuré la population ».

Si
elle ne doute pas que la Ville travaille d’arrache-pied pour intervenir auprès
des logements touchés et favoriser au plus vite un retour à la normale, Mme Belleville
espère néanmoins que des solutions seront trouvées pour qu’une situation de si
grande ampleur ne se reproduise plus. 

Éviter le gel des tuyaux

Selon
l’arrondissement, pour éviter de tels désagréments, les citoyens doivent
veiller à ce que la température ambiante
autour de l’entrée d’eau de leurs maisons soit toujours au minimum de 10 °C,
même si personne n’est dans la maison. Si l’entrée d’eau est déjà gelée, il est
conseillé d’enrouler le tuyau à l’endroit gelé avec des linges imbibés d’eau
chaude, en répétant l’opération jusqu’à ce que l’eau coule. Pour éviter que les
tuyaux ne gèlent de nouveau, les résidants touchés par le problème sont également incités à laisser couler un filet d’eau tant que la température extérieure ne sera pas de plus de 0 degrés Celsius pendant une durée de sept jours consécutifs, et ce en vue d’éviter que les tuyaux ne gèlent de nouveau par manque de circulation d’eau. (Par Rabéa Kabbaj) (2015-02-27)


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PhotoMichel Rabagliati avec Karine Vanasse (à gauche) et Nathalie-Brigitte Bustos, productrices du film. (Photo : Pierre Dury)

Entrevue avec
l’Ahuntsicois Michel Rabagliati

Paul à Québec passe de la BD au grand écran

. Un film touchant
 
Michel Rabagliati, heureux résidant
d’Ahuntsic, ajoute une autre corde à son arc. Depuis longtemps, l’expert
québécois de la bande dessinée songeait à la possibilité de voir l’une de ses BD
en action sur grand écran. C’est chose accomplie.


Paul à Québec, avec un
clin d’œil à notre rue Fleury, vivra au cinéma dès la mi-septembre, à la rentrée
scolaire. Cela tombera à point, les parents et leurs enfants pourront savourer
ce film multigénérationnel. À la base un sujet sérieux, difficile, mais aussi
plein de tendresse. « Un film à kleenex », avertira l’auteur
prolifique du monde de la bande dessinée lors d’une entrevue au journaldesvoisins.com.

Cette BD de la série des Paul était sortie
en 2009 et avait connu un gros succès, avec plus de 100 000 exemplaires
vendus.

Autre
mode de travail

Il va sans dire que prendre une belle
histoire et la formater en mode cinéma, ce n’est pas une opération si simple. « Le
travail est fort différent, nous dit Michel au cours de l’entrevue réalisée jeudi.
On n’est plus dans les cadres, en dessin. Je dessine et deux ans après, c’est fini.
Mais là, au cinéma, on compose avec des contraintes techniques, on y met
beaucoup de temps. C’est plus difficile de faire des histoires satellites, il faut
une histoire centrale qui ne peut pas aller sur les côtés. Bref, c’est un autre
langage certes, mais aussi un beau défi, le plus grand depuis 15 ans »,
a-t-il confié.

Belle
histoire

Comme dans la BD, on part avec une
belle histoire, celle de Paul (François Létourneau) que l’on retrouve avec
sa belle-famille, avec en toile de fond le beau-père Roland (Gilbert Sicotte)
qui se dirige vers la fin de sa vie. Le dernier segment de la vie de Roland l’affectera
au plus haut point. Alors lui, le bédéiste, ne sera pas loin pour l’observer.

« L’histoire est celle d’un gars
qui rend l’âme. On a fait comme dans la BD, avec le parcours d’une belle grande
famille qui compose avec la mort d’un proche. Un tableau familial et surtout de
belles relations entre Paul et Roland, les belles-sœurs, tous des gens assez
colorés. Mais imaginez quand on perd quelqu’un qu’on a vu la semaine dernière.
On va connecter à ces gens, on y voit une belle aventure dans laquelle tout le
monde se retrouve dans la vie. Ce fut mon cas aussi alors que ma mère était à
Notre-Dame-de-la-Merci (CHSLD). C’est une belle histoire de famille d’ici. On
joue aux cartes et ça parle fort. Roland sera bien épaulé par cette famille
tricotée serrée pour sa fin de vie », dira l’artiste qui aura 54 ans
cette année.

Roland sera fort bien encadré, jamais seul.
Un passage difficile, pour tous et toutes. « On a montré ce bel accompagnement
même s’il est douloureux. Il faut passer à travers, c’est difficile. Mais il
faut se dire  ‘stand bye’ dans nos vies, il n’y a plus d’horaire, une
personne a besoin de nous », clame M. Rabagliati qui est aussi coscénariste
du film.

Film
à financer

Mais tout film a besoin de sous. Il a
fallu passer bien sûr par le financement public, la Société de développement
des entreprises culturelles du Québec (SODEC) et le financement privé. Michel
en a vu de toutes les couleurs, lui qui travaille sur le noir et blanc.

Nathalie Brigitte Bustos a coproduit
le long-métrage avec, entre autres, Karine Vanasse. Ils seront donc dans la mêlée,
mais le projet s’est buté à plusieurs refus de la SODEC. Michel a dû jouer au
yo-yo afin d’arriver à ficeler financièrement le projet et à le retravailler.

« Mais c’est ça le processus au
cinéma. Je n’ai rien regretté. On a amélioré le projet en retirant des
choses, ou en peaufinant ici et là. Ce n’est pas mauvais de réécrire. Puis il faut
bâtir une équipe de travailleurs sur le terrain, les comédiens, etc. »,
a-t-il ajouté, comme quoi la tâche a été peut-être plus ardue que celle de
pondre une BD.

Le long métrage a été réalisé par François Bouvier,
que Michel souhaitait avoir pour faire le travail. Outre Létourneau et Sicotte,
d’autres comédiens bien connus défilent à l’écran, dont Julie Le Breton, Louise Portal,
Brigitte Lafleur, Myriam Leblanc, Patrice Robitaille, Julien Poulin
et Karine Vanasse. Il nous mentionnera que toute l’équipe a effectué du
beau travail, comme si chacun a voulu rendre hommage à la bande dessinée
qu’il a produite.

De
Rosemont à Ahuntsic

Michel Rabagliati adore son
quartier. Dans Rosemont, il habitait un duplex, mais, compte tenu de son
travail, une maison plus spacieuse devenait nécessaire. Gardant un bon souvenir de
ses trajets dans le secteur quand il fréquentait le Collège Ahuntsic, l’idée
lui est venue de regarder vers le nord, où il savait que les terrains étaient
plus grands.

Ahuntsic, francophone en plus, avec le
métro tout près, bref, une vie comme dans une banlieue proche de Montréal. « Il
y a plusieurs bonus dans ce quartier avec des terrains grands, la nature, comme
l’Ile-de-la-Visitation, où je me rends souvent ».

Comme les histoires de Paul ont des
liens étroits avec des pans de sa vie, on pourra ainsi voir dans le film des
passages sur notre rue Fleury. Et ce sera encore le cas dans sa prochaine bande
dessinée avec des détours à la campagne (Mont-Laurier, Saint-Hippolyte) ou dans d’autres
quartiers de Montréal comme Rosemont ou Saint-Léonard. (Par Alain Martineau) (2015-02-27)

Pour voir la bande-annonce du film Paul à Québec, adapté de la bande dessinée du même nom, cliquez ici.



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Photo casting du film « Paul à Québec » (Photo : Pierre Dury)
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PhotoLe nouveau directeur de l’école Saint-André-Apôtre, Martin Sawyer
(Photo : P. Rachiele)

Un
nouveau directeur en poste à l’école Saint-André-Apôtre


C’est Martin Sawyer qui a été
nommé directeur de l’école primaire Saint-André-Apôtre, situé dans Ahuntsic
Ouest. M. Sawyer est entré en fonction à plein temps en début de semaine,
alors qu’il a fait la navette entre les deux écoles au cours de la semaine
dernière.

M. Sawyer, un pédagogue et
gestionnaire d’expérience, a été jusqu’à tout récemment directeur de l’école
primaire Notre-Dame-des-Victoires, située dans Mercier.

Il y était arrivé comme
directeur intérimaire en 2009, et avait été nommé de façon permanente en mars 2010.

Commentant le changement survenu dans sa vie professionnelle, il a souligné sobrement à journaldesvoisins.com : « Le
tout s’est fait rapidement. Le personnel et les parents de
Notre-Dame-des-Victoires ont été un peu surpris, mais ils ont compris qu’il
s’agissait pour moi d’une promotion », a-t-il ajouté.

Martin Sawyer connaît bien le
quartier Ahuntsic. Il a été directeur adjoint à l’école Sophie-Barat annexe au
début des années 2000, et cela, pendant quatre ou cinq ans. Journaldesvoisins.com lui souhaite bonne
chance dans ses nouvelles fonctions. (Par
Christiane Dupont) (2014-02-27)


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Parcours
Gouin, été 2015

Une application mobile créée par des
étudiants du Collège de Bois-de-Boulogne bientôt disponible


En partenariat avec l’arrondissement

Ahuntsic–Cartierville, une application mobile du parcours Gouin conceptualisée et créée par des étudiants du Collège
de Bois-de-Boulogne sera bientôt offerte à la communauté. Une application
destinée à améliorer l’expérience des utilisateurs du parcours, mais qui
constitue surtout une première des plus stimulantes pour ses jeunes créateurs.

« L’intérêt, c’est d’avoir à portée
de la main, peu importe où l’on se trouve sur l’île de Montréal — c’est sûr que c’est une application pour le quartier Ahuntsic—Cartierville, mais c’est une application qui va être disponible partout dans le monde —

[c’est de savoir] ce qu’il y a à faire dans le coin, quel autre site historique se trouve à distance de marche, par exemple. Quelles sont les heures d’ouverture? Je suis dans un parc, quelles sont ses commodités? Est-ce qu’il y a une fontaine d’eau, est-ce que je peux faire du vélo, est-ce qu’il y a une piste cyclable, des tables de pique-nique, un accès pour les handicapés, etc. », a expliqué Mathieu Grenon, enseignant en informatique au Collège de Bois-de-Boulogne.

Approchés par l’arrondissement pour créer une application mobile du parcours Gouin, des professeurs du Collège se sont donc attelés à la conceptualisation de cette application pendant une année scolaire avec 16 étudiants. « Il y avait un dépliant papier qu’on voulait rendre sous forme électronique avec les fonctionnalités aussi qui s’ajoutent par rapport à un appareil mobile, soit le fait qu’il soit capable de nous situer automatiquement sur une carte alors qu’on est physiquement dans le parc », a indiqué le professeur Grenon, qui a travaillé avec les étudiants de son cours de programmation mobile sur l’élaboration d’un prototype fonctionnel du futur logiciel.

Étapes du projet

Jumelé à deux cours de techniques de l’informatique qu’offre le collège, le travail s’est fait en plusieurs étapes. Pendant une première session, les étudiants ont analysé les besoins, « ce qu’il fallait faire comme application » dans le cours de l’un de leurs professeurs, Stéphane Lévesque, avant d’entreprendre la partie programmation de l’application dans le cours de M. Grenon.

« On a alors pris les meilleurs travaux, on les a jumelés pour finalement en arriver au résultat où un étudiant est en stage présentement pour finaliser le prototype afin qu’il soit publiable. Nous, on avait fait la partie Androïd, qui rejoint à peu près la moitié de la population », a déclaré M. Grenon. L’étudiant-stagiaire travaille quant à lui actuellement à l’arrondissement sur « la conversion vers iPhone et iPad » de cette application. « Ce stagiaire a pris le meilleur de ce qui a été fait pour en faire une version officielle qui va être disponible bientôt », a souligné M. Grenon, qui ignore pour le moment quand l’application sera prête à l’emploi.

Un projet stimulant

Côté étudiants, le projet a suscité l’enthousiasme des collégiens de Bois-de-Boulogne qui, pour la première fois, vont voir un de leurs travaux académiques servir au grand public. « Pour nous, c’est génial parce que, d’habitude, c’est sûr que c’est le professeur qui trouve un sujet, les étudiants qui le programment et cela ferme la boucle : le projet meurt dans le cours parce qu’il n’y a pas de vie après. Pour les étudiants, voir un logiciel dont ils savent qu’il va être utilisé, dont ils savent qu’il va sortir des portes du collège, c’est une superbe motivation pour eux », a assuré M. Grenon.

Contacté par nos soins ce jeudi pour savoir quand l’application serait prête à l’utilisation, l’arrondissement nous a confirmé qu’elle est « demandée pour l’été 2015 ». (Par Rabéa Kabbaj) (2015-02-27)


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La
douloureuse est de retour…

N’OUBLIEZ
PAS!
Votre compte de taxes municipales doit être acquitté (en partie) au plus
tard le 2 mars



Propriétaires, vous
avez reçu votre compte de taxes il y a déjà quelque temps et vous vous êtes
empressés de le mettre de côté?…N’oubliez pas qu’il doit être réglé au plus
tard le 2 mars prochain, du moins la première partie.


Les dates de
versement sont le 2 mars et le 1er juin. Il faut prévoir un délai de deux jours
ouvrables pour que le paiement parvienne à la Ville, peu importe le mode de
paiement. Vous pouvez régler votre facture par le truchement des sites Web des différents
établissements financiers, directement en vous présentant dans
l’établissement financier avec lequel vous faites affaire ou dans un des points
de service de la Ville, ou encore par la poste. (C.D.) (2015-02-27)


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PhotoÉmilie Thuillier et ses deux enfants (Photo : P. Rachiele)

Conciliation
travail-famille chez les élus municipaux

La
conseillère du district d’Ahuntsic ouvre des portes

Alors qu’elle est
encore à la maison avec son nourrisson, un deuxième garçon à qui elle a donné naissance le 28 décembre dernier, la conseillère du district d’Ahuntsic est
déjà sollicitée pour donner des entrevues sur un sujet qui concerne… la
conciliation travail-famille.

Ainsi, le jeudi 26 février,
une station de radio l’interviewait sur ce sujet bien d’actualité pour ces
jeunes parents de deux tout-petits, Alexandre et Victor.

C’est que le sujet a
rebondi cette semaine au Conseil municipal, alors qu’il a été entendu que,
dorénavant, l’horaire des séances du conseil serait modifié pour pouvoir
permettre aux élus qui sont parents un peu plus de flexibilité. Ainsi, depuis
le lundi 23 février, les séances du conseil commenceront une heure plus
tôt (13 h) pour se terminer également une heure plus tôt (22 h). Le
président du conseil, Frantz Benjamin, a précisé que la réflexion se
poursuivait quant aux autres mesures à mettre en œuvre pour faciliter le
travail des élus qui sont également parents de jeunes enfants.

Présentée par quelqu’un d’autre

En décembre, à
quelques jours de son accouchement, la conseillère Thuillier avait dû rester à
la maison, le travail d’accouchement étant quelque peu commencé, alors qu’elle devait
présenter une motion sur le projet de parachèvement de l’Autoroute-19. Un autre
élu de Projet Montréal a alors proposé de présenter sa motion. Dans un premier
temps, l’administration Coderre a refusé, avant de faire volte-face et de permettre la
présentation de la motion. Tout ce temps, la conseillère du district d’Ahuntsic
suivait les travaux sur le Web, puisqu’ils sont en Webdiffusion.

Rappelons que les
deux grossesses de la conseillère d’Ahuntsic ont eu lieu alors qu’elle était
déjà élue dans le district d’Ahuntsic, ce qui est une première à la Ville.

À l’hôtel de ville,
outre les horaires des séances du conseil qui ont été légèrement modifiés, une
salle d’allaitement et une salle de bain familiale ont été installées au
bénéfice des élus qui voudraient y amener leur nourrisson. Il n’y a pas de
halte-garderie ou de garderie à la disposition des élus, du moins pour
l’instant.

Mme Thuillier ne bénéficiant pas pour elle-même d’un congé de maternité en bonne et due forme, c’est son conjoint qui se prévaut actuellement d’un congé parental.

Absente au dernier conseil municipal, Mme Thuillier ne devrait pas être pénalisée, a souligné le président du conseil. Il faut savoir que les élus ne peuvent s’absenter plus de trois séances consécutives, sinon ils s’exposent à en être exclus. (Par Christiane Dupont) (2015-02-27)


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Aménagements du
Parcours Gouin

Un arboretum unique à Montréal, IDENT-cité

Comme
nous vous l’annoncions dans nos actualités de la semaine passée, le futur
Parcours Gouin abritera notamment IDENT-cité, un projet de recherche et de
sensibilisation à l’importance de la diversité des arbres en ville. Si ce
projet s’inscrit dans la continuité des expériences de biodiversité réalisées
par le réseau international IDENT, ses caractéristiques en font néanmoins « une
première au monde », comme nous l’a expliqué Alain Paquette,
chercheur en écologie forestière à l’UQAM et responsable du projet.

« On
appelle ça un projet de recherche et d’éducation sur l’importance des arbres et
de la biodiversité en ville. Concrètement, l’installation va consister en une
cinquantaine d’arbres qui vont être plantés sous la forme d’une double spirale.
(…) Et l’objectif est de circuler dans cette installation-là, qui va
ressembler un peu à un labyrinthe végétal afin de faire l’expérience de ce que
c’est la diversité et de ce que constituent des arbres en milieu urbain, ainsi
que des bénéfices qu’ils vont apporter », a indiqué M. Paquette au
sujet de cette expérience qui vise un très large public.

Un projet unique

S’il
prend place dans le vaste réseau international d’expériences en biodiversité
que constitue IDENT et qui compte déjà six dispositifs de recherche — dont quatre
en Amérique du Nord et deux en Europe — le projet dans Ahuntsic, IDENT-cité, se
distingue de par la place qu’il fait à l’éducation publique en matière de
biodiversité et la possibilité qu’il offre aux intéressés d’aller se promener à
l’intérieur du site même.

« On
a voulu apporter cette science et nos idées et en parler avec les gens du
milieu urbain. (…) Comment la santé, l’eau, l’air, la pollution sont affectés
par la biodiversité. Ce dont on se rend compte, c’est que, alors qu’il y a déjà
50 % de la population mondiale qui vit en ville, il n’y a absolument aucune
recherche qui se fait en ville sur le lien entre la biodiversité et les
services rendus par les écosystèmes », a souligné M. Paquette.

Une plus-value

À
en croire le chercheur, si un tel dispositif ne pouvait être établi dans n’importe
quel parc, le contexte ahuntsicois qu’offre le Parcours Gouin et la Maison
Verte lui apportent une plus-value certaine. « Un dispositif comme ça, on
peut en mettre dans n’importe quel parc et ça va faire le travail, mais cette
Maison Verte qui va parler des technologies vertes va constituer un ensemble
vraiment intéressant », a fait valoir M. Paquette.

« L’objectif,
c’est d’amener des gens qui passent déjà par là, par exemple les cyclistes, à
arrêter cinq minutes, trente minutes, une heure, afin d’échanger sur divers
aspects liés à la vie en milieu urbain et sur l’environnement », a résumé M. Paquette.

Au
total, ce seront 48 arbres et près d’une centaine d’arbustes qui seront
plantés dans
Ahuntsic–Cartierville. Pour ce projet né d’un partenariat entre
l’arrondissement et l’UQAM, les coûts totaux « sont évalués à 300 000 $
sur une période de cinq ans », dont          « 174 000 sont assumés par l’arrondissement, d’après les chiffres qui nous ont été communiqués par ce dernier. Selon l’arrondissement toujours, « les travaux de plantation et d’aménagement du site devraient se faire au mois de mai prochain. » (Par Rabéa Kabbaj) (2015-02-27)


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On
respire mieux!

Fin prochaine des travaux de réaménagement au Cégep
Ahuntsic

La plupart des travaux prévus au Cégep
Ahuntsic auront été exécutés quand les cégépiens seront de retour de la période
de relâche le lundi 9 mars. Ceux-ci prennent leur congé en même temps que les élèves de
la plupart des commissions scolaires, dont celle de Montréal.

Entre autres, l’entrée principale
toute vitrée, au 9055 St-Hubert, rouvrira ses portes. Les autres travaux de
finition sont sur le point de prendre fin, ou presque. Depuis un an, étudiants,
professeurs et personnel de soutien composent avec une série de travaux de
rénovation et de mise à jour des installations dans les pavillons A et C du Cégep.
Des travaux qui auront coûté environ 6 millions $.

Travaux
nécessaires

« Pour ce qui est de l’intérieur, il restera des travaux au
sous-sol, comme faire des locaux de classe là où se trouvait la coop étudiante »,
a indiqué le directeur des Ressources matérielles, Michel Poncelet. « Il
y aussi de menus travaux comme c’est le cas chaque été, et le réaménagement de
classes », a-t-il poursuivi, parlant du suivi normal des opérations.

Et, dans quelques semaines, quand la
neige et le froid auront finalement disparu du décor, il restera à compléter l’aménagement
extérieur. « Il y aura évidemment un nouvel aménagement paysager, on
installera des bancs, bref on fera des ajouts dans ce qui constitue le mobilier
urbain », de préciser
M. Poncelet.

Les travaux auront pris en bout de
piste une année, causant quelques dérangements, mais ce sont des changements qu’appréciera
toute la communauté de l’institution de la rue Saint-Hubert. Les cégépiens se
retrouvent avec un nouveau café étudiant et une nouvelle coopérative. Le salon
du personnel a déménagé dans un local plus grand. Un autre amphithéâtre, plus petit que
le principal au rez-de-chaussée, a été ajouté au 2e étage. Bref, des travaux
qui sont les bienvenus dans cet important collège qui offre 26 programmes préuniversitaires
et techniques.

Vaste
stationnement

Il n’y a pas si longtemps, le
stationnement a été agrandi (il est rempli au maximum de sa capacité avec 800 véhicules)
et on lui a ajouté une voie de contournement par le côté nord (avec sortie sur la rue Saint-Hubert), ce qui a permis de décongestionner la rue Émile-Journault aux
heures de pointe.

Mais la rue Saint-Hubert n’est pas
toujours aussi fluide, surtout près de la Métropolitaine. À l’heure de pointe de
l’après-midi, on trouve toujours une longue file d’automobilistes en attente pour
rallier l’autoroute Métropolitaine en direction est.

Saint-Hubert tombe à deux voies, mais seulement
tout près de Crémazie; en conséquence, ceux qui veulent aller dans Villeray ou
vers l’ouest, sur Crémazie, doivent patienter. Pourtant, il serait très facile
pour la ville de faire pleinement deux voies, comme avant, entre
Émile-Journault et Crémazie, ou d’interdire le stationnement sur une portion de
la rue. (Par Alain Martineau) (2015-02-27)

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Photo

Temps glacial, chute du prix de l’essence et projet de
mégacentre commercial… 

On demeure confiant sur La Promenade


Certes le temps
froid, sous les normales saisonnières, n’aide en rien les commerçants. Nous
sommes davantage casaniers en ce début d’année, mais on appréciera le retour de
l’hiver normal (le pire serait passé) et le retour du printemps dans trois
semaines seulement. Nos marchands locaux aussi.


Outre ces
températures anormalement froides, il y a eu aussi, ces dernières semaines, beaucoup
de mouvement à l’international, et cela a un impact à l’échelle locale.

Le prix du pétrole a
dégringolé, tout comme le dollar canadien. Et, pas loin de notre arrondissement,
un mégacentre commercial, le 15-40, pourrait surgir dans le secteur de la
Métropolitaine et Décarie. Dans notre secteur, une autre société de
développement commercial pourrait naître, appelée aussi 15-40.

Impacts sur le plan local

Tous ces ingrédients
ont un impact dans le voisinage immédiat. Le directeur de la Promenade Fleury, François Morin,
reconnaît d’emblée le temps glacial n’aide pas. « Les
gens demeurent souvent à la maison pour des raisons personnelles, il y a
alors moins d’achalandage. On ne tient pas de statistiques à ce sujet, il n’y a
rien de scientifique, mais c’est assez évident. Il en va de même lors d’un
automne pluvieux », a-t-il signalé au journaldesvoisins.com.

Mais il faut dire que,
de toute façon, la période qui suit les Fêtes est toujours difficile. Il faut payer les
comptes et la vie continue. Et, dans le courant du mois de février, les proprios
doivent acquitter le premier des deux lourds comptes de taxes municipales.

La baisse du coût de
l’essence donne toutefois un coup de pouce au budget des ménages. En contrepartie,
le huard bat de l’aile (avec la chute du prix des
matières premières).

« Les
consommateurs ont donc un peu plus d’argent dans leur poche. On retire un peu
plus de bénéfices ici, ce qui signifie de l’argent supplémentaire pour se
gâter, a indiqué M. Morin. Les commerçants devront cependant ajuster un
peu les prix avec les produits importés qu’ils paieront toutefois plus cher », rappelle-t-il.

Taux d’inoccupation faible

Quoi qu’il en soit,
alors qu’on voit beaucoup de reportages sur la fermeture de commerces de proximité
(pensons aux locaux vides du boulevard Saint-Laurent ou, pas loin d’ici, à ceux de la
Plaza Saint-Hubert) et de bannières connues comme les boutiques Jacob ou Parasuco,
dans le secteur de la mode, l’immobilier commercial sur La Promenade se tire
bien d’affaire. Le taux d’inoccupation des locaux commerciaux est jugé faible.

« Historiquement,
nous avons un taux d’occupation de 98 % depuis cinq ans, ce qui est énorme,
a signalé M. Morin. Présentement, le taux d’inoccupation affiche un maigre
5 %, dont la moitié de locaux libres dans le secteur des bureaux. En
conséquence, il est difficile pour un entrepreneur de trouver un bon local au
rez-de-chaussée », a-t-il analysé.

Boulangeries en compétition

Tout récemment, Mamie
Clafoutis (boulangerie et pâtisserie traditionnelles) remplaçait l’épicerie bio
qui occupait trois locaux en face de la CIBC (Fleury et Francis), qui a cessé
ses opérations. L’épicerie avait délaissé un des trois locaux qu’elle occupait,
mais la rentabilité n’était plus au rendez-vous. Idem pour la pâtisserie
Gérard, entre Curotte et Francis, qui a quitté son local moderne, mais dans un
demi-sous-sol, en décembre dernier.

Le proprio du
commerce pestait contre le coût du loyer (il nous a dit qu’il devait entre
autres assumer dix mille dollars en taxes municipales) et les cotisations de
toutes sortes. Il se déclare maintenant satisfait de son nouvel emplacement
dans un immeuble de Saint-Laurent.

Chez Mamie, la
nouvelle recrue de La Promenade (on en retrouve quatre autres dans des secteurs
branchés de Montréal), occupe les trois locaux devenus vacants. Outre un volet
assez vaste en pâtisserie et boulangerie, le lieu ludique a deux sections pour
permettre de savourer les gâteries, l’une avec chaises et tables, et l’autre où
l’on peut relaxer sur des fauteuils les yeux fixés sur l’ordi. Le salon de thé
est fait de bois, de blanc et de tapisserie fleurie. On peut aussi s’installer
au piano mécanique.

Mais la concurrence
sera certes vive, car la Petite boulangerie, près de Christophe-Colomb, a une excellente
réputation. Encore récemment, la station montréalaise de CTV estimait qu’elle
offrait la meilleure baguette de pain en ville. « C’est de la libre
concurrence. Nous, on a le mandat de servir nos membres de façon égale »,
a précisé M. Morin.

Projets futurs

La Promenade nous
réserve toujours de belles surprises quand le printemps arrive. En attendant,
les commerçants peaufinent leur stratégie en vue de l’arrivée
de Pâques.

Le stationnement
situé au coin de Fleury et Chambord, décontaminé, rouvrira finalement quelque
part au printemps avec un nouvel espace paysager.

Certains peuvent
s’interroger sur l’impact que pourrait avoir l’arrivée d’un mégacentre
commercial à la croisée des autoroutes 15 et 40. Mais est-ce que ces promoteurs
tiennent compte de l’impact sur les autres centres (déjà le commerce de détail
est, dit-on, mal en point, surtout les grosses bannières qui sont déjà
présentes ailleurs)? Ou des énormes problèmes de circulation automobile dans ce
secteur?

Raisons de plus
pour appuyer les commerces de proximité de notre arrondissement, la plupart
indépendants, sur la longue rue Fleury, d’est en ouest, et ailleurs; Sauvé, Lajeunesse,
Saint-Laurent, Salaberry, Chabanel, Henri-Bourassa, etc.

Et n’oublions pas que
deux projets immobiliers majeurs (près de 3000 logis) sont prévus dans
Ahuntsic dans les prochaines années, une source de revenus supplémentaire pour nos
commerçants locaux. (Par Alain Martineau)
(2015-02-20)


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Festival Montréal en lumière du 19 février au 1er mars…
Pleins feux sur…Chabanel en lumière, aussi!

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