Les Actualités du 27 mars 2015
Sensibiliser les gens au cours de périodes troubles
Depuis vendredi dernier et jusqu’à la fin du mois, diverses activités permettent d’échanger et de réfléchir pour contrer le racisme. Des acteurs de l’arrondissement d’Ahuntsic-Cartierville ont été parmi les plus actifs à Montréal dans la mise en place d’activités avant et pendant la Semaine d’actions contre le racisme, qui en est cette année à sa 16e édition, du 20 au 26 mars et même plus.
Et dans cette semaine importante, il y a le 21 mars (dimanche dernier) qui a été décrété Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale par les Nations Unies.
Les divers paliers de gouvernement et plusieurs organismes ne manquent pas de financer et d’appuyer des événements pour favoriser le rapprochement entre les diverses communautés culturelles.
Ahuntsic interculturel, qui se retrouve au sein de Solidarité Ahuntsic, a mis la main à la pâte. « C’est une première année d’activités, a indiqué Lina Demnati, chargée de projets –démarches intégrées de développement social. Il y a diverses facettes à la discrimination. Ça passe par l’emploi ou le logement. Il y a des préjugés à déconstruire. Et l’on s’en rend compte aussi, même dans des ateliers de cuisine par exemple. D’où l’importance de sensibiliser des deux côtés, les gens de la société d’accueil et aussi les nouveaux arrivants », a précisé Mme Demnati.
Des activités pour tous
La Semaine d’actions contre le racisme est devenue au cours des dernières années un moment privilégié de réflexion, d’échange et de rapprochement. Et les jeunes sont aussi sollicités. Ainsi, récemment, la Maison de la culture Ahuntsic a organisé l’activité Kattam et ses tam-tams pour les trois à huit ans. Cette séance d’animation musicale a permis aux enfants d’entendre des instruments moins connus ici, comme la derbouka, le balafon ou le gongoma, venant d’autres continents.
Au début du mois, le politologue et confrère spécialiste du monde arabe, Sami Aoun, a participé au même endroit à une conférence intitulée Le choc des islamistes : Regards critiques sur la violence au nom de la religion.
Cette semaine, une série de prestations musicales ont eu lieu, dont Des mots sur
mesure V. On pouvait entendre des interprètes chanter en français, pour la première fois, des mots d’ici, sur des musiques d’ailleurs.
Ahuntsic interculturel
Pour sa part, Ahuntsic interculturel offre toutes sortes d’activités, dont des repas et une visite du quartier. Le comité composé de partenaires (
Demain (le samedi 28 mars), on organise une visite du quartier en autobus intitulée L’apport de l’immigration dans le développement d’Ahuntsic, avec départ à 10 heures depuis La Maison du monde au 20, rue Chabanel OUest, tout près de Saint-Laurent.
Un dîner communautaire a eu lieu hier (jeudi) au même endroit et un autre est prévu ce lundi 30 mars à midi à la Maison de la visite, au 10 591 de la rue Séguin.
Climat lourd
D’autre part, ce soir (vendredi), à 18 h, il y aura un débat public avec comme thème L’islamophobie au Québec et en Occident : un racisme dont on ne peut prononcer le nom?
Cette réunion qui se tiendra à l’Hôtel Gouverneur de la Place Dupuis (6e étage) tombe à point nommé alors que des extrémistes de droite comptent manifester contre la présence arabe dans le Petit Maghreb, quartier situé au sud de Jean-Talon près de la rue Bélair et du boulevard Pie-IX, samedi à compter de 15 h 30. Un groupe associé aux Patriotes européens contre l’islamisation de l’Occident (PEDIGA) doit se pointer en milieu d’après-midi, mais une contre-manifestation est prévue en même temps. La police devrait être aux aguets.
Plusieurs, dont la députée indépendante d’Ahuntsic, Maria Mourani, dénoncent la manifestation de PEDIGA. La députée a même interpellé Steven Blaney, le ministre de la Sécurité publique aux Communes, en début de semaine. « Malgré que le SCRS considère ce groupe comme un risque réel de sécurité, le ministre de la Sécurité publique et de la Protection civile et son premier ministre sont restés silencieux », a vivement déploré Mme Mourani, qui a eu droit à des propos passe-partout du ministre.
« Le respect des droits et des libertés et l’égalité entre les hommes et les femmes sont des principes importants, a mentionné M. Blaney. Bien que les citoyens soient libres de participer à des manifestations, nous les encourageons à respecter les règles démocratiques », a-t-il conclu, sans plus. Le lendemain, Mme Mourani est revenue a la charge, mais en vain. (Par Alain Martineau) (2015-03-27)
Pour plus d’infos sur les activités prévues lors de la Semaine, cliquer sur http://solidariteahuntsic.org/ ou aller à www.facebook.com/SolidariteAhuntsic. Téléphone : 514 382-9090, poste 26.
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Pas de moratoire, n’en déplaise à certains résidants et parents
L’école Ahuntsic annexe sera agrandie
Dans une missive expédiée aux parents des enfants qui fréquentent l’école Ahuntsic Annexe, la directrice, Louise Joly, les informait, jeudi 26 mars, « qu’en raison de l’augmentation significative de la population scolaire dans le quartier et pour favoriser la persévérance scolaire et le bien-être du personnel, des élèves et des familles, l’école Ahuntsic annexe sera agrandie ».
Cette dernière lettre remise aux enfants pour leurs parents ce jeudi fait suite à la réunion de mardi dernier, 24 mars, au cours de laquelle la direction a présenté aux parents et aux résidants présents les plans préliminaires de l’agrandissement prévu pour l’établissement. En outre, mercredi soir 25 mars, une délégation composée de parents et de résidants du quartier se présentait à la réunion du conseil des commissaires pour faire entendre en haut lieu leurs doléances, mais en vain.
Construction prévue
Par la bouche de sa présidente, Catherine Harel-Bourdon, le conseil des Commissaires a laissé savoir aux délégués du quartier que le moratoire que le groupe demandait n’était pas envisageable. La construction d’un deuxième pavillon à l’annexe aura donc lieu, compte tenu de l’accroissement démographique qui frappe Ahuntsic-Cartierville et du fait que les autorités scolaires doivent ajouter des locaux scolaires, en recycler d’autres, et construire de nouveaux établissements. Les délégués du Comité pour un meilleur site d’agrandissement sont repartis fort déçus et ont déploré ce qu’ils considèrent comme un manque d’écoute de la part des commissaires, notamment par leur attitude durant les trois présentations que Diane Duchesne, Françoise Grenon et Jacques Mayer ont faites au Conseil.
Moins de cour de récré?
La saga de l’école Ahuntsic annexe a commencé il y a plusieurs semaines alors que des parents, puis des résidants, ont entrepris de dénoncer ce qu’ils considèrent comme un non-sens, à savoir ajouter un pavillon à une école et réduire l’espace de la cour de récréation, ce qui, selon eux, empêchera les enfants d’avoir droit à des pauses bénéfiques au cours de la journée. La commissaire du secteur, Chantal Jorg, avoue d’emblée que s’il est vrai que la cour d’école va être réduite, compte tenu de l’ajout d’un nouveau pavillon, l’espace de la cour va être réaménagé. En entrevue avec journaldesvoisins.com, Mme Jorg a ajouté que la direction envisage d’organiser des récréations alternées afin que les élèves puissent être moins nombreux en même temps, et ainsi avoir suffisamment d’espace pour bouger en allant jouer dehors aux récrés.
Pas de vision
De leur côté, les opposants au projet, parents et résidants, soutiennent que la CSDM savait depuis longtemps que la clientèle scolaire était croissante sur le territoire et qu’ils ont attendu trop longtemps sans faire de planification à long terme. « Au contraire, soutient Chantal Jorg, commissaire, faisant allusion aux démarches entreprises par la CSDM à l’époque où elle n’était pas en poste, ça fait des années que la CSDM se prépare à ça, trois ou quatre ans qu’ont été entreprises les démarches pour trouver une solution à l’accroissement de la population scolaire dans ce secteur. »
Conditions difficiles
Mme Jorg fait valoir en outre que, à l’heure actuelle, les conditions sont loin d’être idéales pour le personnel de l’annexe et pour les enfants. « À Ahuntsic annexe, dit-elle, les enfants n’ont pas de gymnase et ils doivent se déplacer avec leur enseignant pour se rendre à l’école Ahuntsic pour leurs cours d’éducation physique. » Avec le nouveau pavillon, il y aura, notamment, dit-elle, une salle d’activités physiques et une bibliothèque.
Pas définitifs
Pour l’instant, les plans élaborés, qui ne sont pas définitifs, ont été approuvés environ à 40%, signale Mme Jorg. Ce qui, ajoute-t-elle, laisse place à d’autres consultations et à d’autres commentaires. Elle précise que l’architecte a également fait les plans de l’école Barclay, ce qui lui a valu un prix. Mme Jorg insiste sur le fait que la trame de la rue et le bâti des résidences environnantes seront respectés dans la configuration du nouvel édifice qui s’adjoindra à l’école actuelle. « Ce sera très respectueux. Et, a-t-elle ajouté sur un ton pressant, je pense que nous sommes très transparents. »
Pas dans ma cour?
De leur côté, les opposants se sont défendus d’avoir développé le syndrome du « pas dans ma cour ». Les objectifs des parents d’enfants de l’annexe et ceux des résidants des environs sont semblables, mais leurs mobiles diffèrent sans doute un peu : les premiers voulant conserver l’espace de récréation tel quel, tandis que les seconds craignent que l’agrandissement de l’école ne déprécie la valeur de leurs résidences et contribue à diminuer la quiétude des lieux. Ces résidants font valoir toutefois que plusieurs d’entre eux avaient eu ou ont encore des enfants ou des petits-enfants fréquentant l’établissement.
En attendant….
Dans l’intervalle, et durant les travaux de rénovation, à compter donc de septembre prochain et pour environ deux ans, les classes d’Ahuntsic annexe seront déménagées à l’école Tolhurst située au 11 015, rue Tolhurst, qu’a repris la CSDM il y a quelques mois.
Autre son de cloche
Selon la commissaire Chantal Jorg, même si un comité formé de résidants et de parents d’enfants qui fréquentent l’école s’est manifesté, plusieurs parents et résidants sont venus la voir personnellement pour lui laisser savoir qu’ils approuvaient le projet d’agrandissement de l’établissement scolaire. (Par Christiane Dupont) (2015-03-27)
Cliquez ici pour voir d’autres photos de la soirée et des plans
La députée Marie Montpetit aurait gagné quand même, selon ses estimations, mais avec une majorité réduite
Est-ce
que la péquiste Diane de Courcy aurait remporté les dernières élections
provinciales si la carte électorale que le Directeur général des élections du
Québec (DGE) propose avait été en vigueur à l’élection du 7 avril 2014?
PRÉCISION: Selon la députée Marie Montpetit qui a joint journaldesvoisins.com, ce samedi: Non, Diane De Courcy n’aurait pas remporté l’élection avec ce changement à la carte électorale. Selon ses calculs, elle aurait tout de même gagné mais sa majorité serait passée de 2548 à 1500 environ.
Le site Web
de la Commission de la représentation électorale permet de visualiser les cartes
(carte actuelle et celle proposée) de la circonscription de Crémazie. Un
travail bien fait d’ailleurs.
Modifications suggérées
Pour le DGE,
la délimitation suggérée dans le secteur nord de Montréal permet d’ajuster
les limites des circonscriptions de Crémazie et de Bourassa–Sauvé à celles de
l’arrondissement de Montréal-Nord. Bref, la proposition de la Commission
consiste à ce que Bourassa–Sauvé soit comme un copier-coller de
l’arrondissement de Montréal-Nord.
Tout près du vrai Ahuntsic
Finalement,
Crémazie perdrait un secteur qui lui avait été ajouté, soit une bande de territoire
au nord d’Henri-Bourassa entre, grosso modo, Saint-Michel et Pie-X, reconnue
comme étant surtout libérale et où l’on compte plusieurs résidences réservées aux aînés.
Crémazie comprend
en fait toute la partie est de l’arrondissement d’Ahuntsic–Cartierville. La
limite ouest demeure le boulevard Saint-Laurent. Si on s’était déplacé jusqu’à
la voie ferrée, Crémazie aurait englobé en fait le vrai Ahuntsic.
Résultats transposés
Nous n’avons pu obtenir les résultats transposés sur la nouvelle carte. « La Commission exerce son mandat
en toute neutralité et impartialité. Donc, elle ne transpose en aucun cas les
résultats d’une élection à l’intérieur de ses travaux », d’indiquer Sonia Fontaine,
du Service de l’information du DGE
Réactions au PLQ
Le bureau de
la députée Marie Montpetit a tenu à préciser que ce rapport est
préliminaire et qu’une consultation est prévue le 28 avril à Montréal.
« Les expériences passées nous enseignent qu’il
est trop tôt pour tirer des conclusions quant à l’avenir de notre
circonscription, a souligné l’adjointe parlementaire de la ministre déléguée à
la Réadaptation, à la Protection de la jeunesse et à la Santé publique.
Habituellement, les propositions qui sont initialement faites par le DGE sont
largement revues suite aux consultations menées à travers le Québec. Cela dit,
ayant tissé des liens avec les citoyens de cette partie de la circonscription
et ayant plusieurs dossiers en cours dans ce secteur, je souhaite grandement
continuer de les représenter et continuer de faire avancer ces projets »,
a-t-elle conclu.
Le Parti
québécois de Crémazie n’a pas encore réagi officiellement.
Acadie – aucun changement
Le DGE n’a apporté aucun changement à la circonscription de l’Acadie détenue par Christine St-Pierre.
La circonscription est délimitée par le boulevard Saint-Laurent à l’est, la
rivière au nord, l’autoroute 40 au sud. À l’ouest, le tracé suit l’autoroute 15 du nord au sud, puis un méandre de la voie ferrée vers l’ouest avant de reprendre vers le sud, par les
boulevards O’Brien puis Sainte-Croix. Environ le tiers des électeurs de l’ancienne circonscription se retrouvent maintenant dans l’arrondissement de Saint-Laurent. La députée de l’Acadie, rappelons-le,
est aussi ministre des Relations internationales et de la Francophonie. (Par Alain Martineau) (2015-03-27)
Pour consulter la carte électorale proposée, cliquez
ici
Manifestation organisée par le CLAC
Des logements sociaux et d’autres abordables sur la rue Louvain
.Le conseiller de Saint-Sulpice et président du comité exécutif, Pierre Desrochers, assure que les orientations de la Ville seront respectées
ont manifesté mercredi midi, du métro Sauvé aux terrains Louvain, afin de réclamer de
l’administration Coderre-Desrochers des garanties relatives à la construction
de logements sociaux sur une réserve foncière publique au cœur de
l’arrondissement.
La Ville planifie le déménagement des
services des Travaux publics et de l’Approvisionnement de Louvain Est vers un
immense terrain qu’elle a acheté sur la rue Legendre dans la Cité de la mode.
En abandonnant le quadrilatère formé par
la rue Louvain, la voie ferrée du CN et les rues Saint-Hubert et
Christophe-Colomb, la Ville libère un terrain fort bien localisé pour l’aménagement
de centaines de logements dans ce qui sera un miniquartier dans la partie nord
du Domaine Saint-Sulpice.
Pour plusieurs, on pourrait aussi
prévoir des jardins communautaires, un CPE, un parc pour enfants ou une piscine
municipale, par exemple.
Demande
du comité logement
Ariane Lalande-Devine, du Comité
logement Ahuntsic-Cartierville (CLAC), estime que le terrain doit rester de
propriété municipale, avec des projets communautaires, comprenant des
coopératives, des organismes sans but lucratif et des habitations à loyer modique
(HLM) si les gouvernements finissent par dégager des fonds qui n’existent plus
maintenant.
« Ce terrain a
été payé par les contribuables et il doit rester la propriété de la communauté »,
a soutenu Mme Lalande-Devine. Elle a rappelé que dans Ahuntsic, selon le
recensement de 2011 de Statistique Canada, « 5690 ménages de locataires
consacraient 30 % et plus de leurs revenus au paiement du loyer, soit 35,2 %
des ménages locataires ».
Réactions
de Pierre Desrochers
À Montréal, Pierre Desrochers, le conseiller
de Saint-Sulpice (les terrains sont au nord de son district électoral), s’explique
mal les appréhensions du CLAC. « Il y a eu des consultations préliminaires
où on a eu de bons échanges avec les participants. Et on a convenu que les orientations
de la Ville seront appliquées, soit 15 pour cent de logements sociaux sur
le territoire et 15 pour cent de logements abordables », a-t-il
précisé à journaldesvoisins.com, mercredi soir.
« Certains ont la mémoire courte, a
affirmé M. Desrochers, qui est aussi le président du Comité exécutif de la Ville.
Il faut demeurer cohérent. Tous ont pourtant bien accepté ce qui a été avancé
dans les consultations préliminaires », a-t-il affirmé.
Les locataires craignent que le
développement de ce terrain public (la fourrière municipale a déjà été à cet
endroit) soit confié à des promoteurs immobiliers qui privilégieront la
construction de condos.
Logis
social
Pour le CLAC, la constitution d’une
réserve foncière communautaire serait « un pas en avant afin de réaliser
l’objectif du chantier Habitation de Solidarité Ahuntsic, la table du quartier,
qui est de construire, entre 2009 et 2019, 1000 unités de logements
sociaux ».
Madame Lalande-Devine dit que son
groupe prend acte de l’engagement des quatre élus municipaux
d’Ahuntsic-Cartierville de souhaiter le développement de logement social dans
le secteur du PPU Henri-Bourassa ouest.
Mais une fois le PPU ratifié par le
conseil d’arrondissement, on ne pourra pas forcer les promoteurs immobiliers à inclure du logement social. Le
promoteur a cependant fait montre d’ouverture sur ce type de logement. (NDLR :
mais pas lors de son entrevue avec le journaldesvoisins.com après que l’arrondissement ait présenté le PPU HB Ouest).Bien que, l’idéal, dit la CLAC, serait
d’inciter le gouvernement québécois à voter une loi pour garantir un minimum de
logements sociaux dans les projets. (Par
Alain Martineau) (2015-03-27)
l’arrondissement
« District
central » plutôt que « District 15-40-Saint-Laurent-Sauvé »
La consultante embauchée par l’arrondissement dans le
dossier visant à créer une Société de développement commercial (SDC) dans le
grand secteur autour de la rue Chabanel a suggéré un nom pour remplacer celui
qui circule depuis quelques mois. Dans le projet de SDC, il faudrait parler dorénavant
de « District central », un nom plus court que « District
15-40-Saint-Laurent-Sauvé ».
La suggestion devra être entérinée par ceux et celles
qui seront appelés à composer la future SDC si elle voit finalement le jour. Le
secteur dont on parle va de la Métropolitaine à Sauvé et de l’autoroute 15
au boulevard Saint-Laurent.
Des milliers
d’entreprises et 25 000 emplois
Outre les vêtements et le design, le large secteur
compte des entreprises de tous genres, des commerces de proximité et des géants
comme Costco et Réno-Dépôt au Marché central, sans oublier l’important secteur
alimentaire et les tours de bureaux.
La nouvelle désignation vise notamment à éviter toute
confusion avec le mégaprojet Royalmount ou 15-40 visant la construction d’un
important centre commercial à la DIX-30 dans le secteur situé à
l’ouest de Décarie et au sud de la métropolitaine, à Ville Mont-Royal (voir
notre édition version papier). Ce mégaprojet n’est pas
encore ficelé.
SDC- projet
différent
Il va sans dire que le projet de SDC dans le sud-ouest
d’Ahuntsic-Cartierville est complètement différent. Nos conseillers dans
l’arrondissement planchent sur ce projet afin que l’on trouve un interlocuteur
en la SDC pour discuter des projets d’avenir et créer une nouvelle dynamique.
Les députés du nord de Montréal sont aussi en faveur.
Des entrepreneurs et des commerçants sont présentement
sollicités pour se joindre à une éventuelle SDC. « Il est important de
faire la promotion du secteur, a indiqué Pierre Desrochers, président du
comité exécutif et conseiller du district Saint-Sulpice. Marchands, entrepreneurs et gens d’affaires, chacun doit trouver son bénéfice au sein de la SDC qui est
faite pour le milieu. Des consultations sont en cours. On tente de développer
cette idée commune et il essentiel de travailler pour se définir clairement », a-t-il averti. Le branding
sera important, comment s’identifier de façon large » a conclu, M. Desrochers.
Projet
Royalmount 15-40
Le projet Royalmount
ou 15-40 devait être à l’ordre du jour du comité exécutif cette semaine. « Ça nous
interpelle, il y a des répercussions plus larges que Mont-Royal, a noté M. Desrochers.
Le réseau routier à cet endroit ne touche pas seulement à Montréal, mais ça
concerne aussi le ministère des Transports du Québec. Tout le monde devra
comprendra la nature du projet, ses impacts, ce que ça crée comme demande. On
est loin de la coupe aux lèvres…il n’y a pas encore de pelletées de terre », a-t-il martelé.
Chose certaine, même si l’administration municipale a
été prudente jusqu’ici, on ne compte pas rester les bras croisés. « Des
discussions doivent avoir lieu et il faut regarder ça de façon objective. C’est
quand même un projet de 1,6 milliard $. On n’est pas contre l’investissement,
mais ça doit être fait de façon correcte. Il y a encore beaucoup d’analyses et
d’études qui doivent être faites. Il faut comprendre tous les enjeux », a
conclu Pierre Desrochers. (Par Alain Martineau)
(2015-03-27)
La Ville veut inciter ses employés à prendre le transport en commun
La Ville de Montréal compte prendre dès cette année une
série de mesures pour inciter ses employés à utiliser davantage le transport en
commun quand ils vont travailler. L’arrondissement d’Ahuntsic-Cartierville a, de
son côté, déjà pris des mesures pour être plus proactif concernant les
déplacements de ses employés dans le cadre de leur travail.
L’administration
Coderre-Desrochers a annoncé récemment que « dans le contexte de la préparation du plan de gestion des déplacements
des employés municipaux, elle mandatait la Commission sur le transport et les travaux publics afin de déterminer des
mesures pour accroître l’utilisation du transport collectif et
actif par ses employés (…), nos premiers ambassadeurs ». Bref, inciter les
employés à avoir de saines pratiques écolos.
Hypothèse : carte Opus
Journaldesvoisins.com a voulu savoir, auprès du
président du comité exécutif et conseiller municipal de Saint-Sulpice, Pierre Desrochers,
s’il était possible que la Ville offre, par exemple, une carte mensuelle Opus permettant
les déplacements en transport collectif.
« On pourrait regarder une telle option,
nous a dit M. Desrochers, à la lumière des sommes que la Ville pourrait
économiser en réduisant ou en coupant les frais de stationnement », a-t-il
précisé, tout en disant qu’il tenait aussi compte des préoccupations des
contribuables. Il a indiqué en plus que toute l’opération pourrait bien se
faire à coût nul, donc sans impact supplémentaire pour la municipalité.
Mesures coûteuses
Prise individuellement, cette mesure a un
coût quand même important. La carte Opus coûte 82 $ par mois pour les gens
qui habitent le territoire de la Société de transport de Montréal. À l’extérieur, c’est plus. Même chose pour le train de banlieue, c’est selon la
zone où vous habitez. Si le col bleu habite Mascouche, ce n’est pas loin de 200 $
par mois.
Difficile de faire les calculs, car la Ville
ne veut pas nous dire combien d’employés (pourtant ambassadeurs de la Ville) ont fait le choix de vivre à Montréal. Et en vertu d’une décision de la Cour
suprême, la Ville ne peut plus forcer un travailleur à habiter la ville qui lui
verse pourtant un salaire.
Conventions de travail
Tout porte à croire que cette politique, si
elle est recommandée par la Commission sur le transport et acceptée par le Comité exécutif, serait intégrée aux conventions collectives des syndiqués. La
Ville a déposé récemment ses offres aux divers syndicats. Elle veut réduire
globalement de 10 % les coûts de la rémunération globale, mais les projets
de conventions de travail prévoient tout de même des hausses de salaire au-delà
de l’inflation. En réaction, le syndicat des cols blancs est monté aux
barricades.
Bref, la Ville souhaite couper un peu dans le
« normatif ». Présentement, en tenant compte de la rémunération
globale, les syndiqués du secteur municipal au Québec gagnent 38 % de plus
(salaires et avantages sociaux) que leurs collègues œuvrant au sein du gouvernement québécois. Cette donnée est tirée de la dernière étude de l’Institut
de la statistique du Québec (automne 2014).
Mesures d’arrondissement
L’arrondissement
a pour sa part institué certaines mesures pour encourager le transport dit
actif des employés. « En 2013, ont indiqué les responsables des
communications, l’arrondissement a acheté deux vélos pour mettre à la
disposition de son personnel au cours de l’été ». On nous a aussi donné
l’exemple de ce qui a été fait à la Direction du développement du territoire.
« Il y a six véhicules de la Ville de Montréal. Ces véhicules sont
utilisés principalement par une douzaine d’employés de cette direction, mais
peuvent être empruntés par d’autres équipes à l’occasion », selon un message des bureaux des communications. La Direction des travaux publics contribue à son
tour, avec un véhicule utilisé par deux employés principalement qui sont sur la
route.
Et ce n’est
pas tout, des gestes communautaires sont posés par des employés. « Ils utilisent
les transports en commun pour se rendre à différentes réunions qui se tiennent
au centre-ville ou encore, font du covoiturage lorsque c’est possible. De plus,
l’arrondissement a acheté un véhicule hybride pour un employé sur la route et,
lorsque ce sera possible, souhaite privilégier cette pratique ».
Enfin,
l’arrondissement signale que l’entreprise Car2go venait d’installer trois
emplacements pour ses véhicules dans le stationnement extérieur du 555, rue Chabanel
(où se situent des bureaux et la salle de conseil de l’arrondissement). Les
autorités vérifient la possibilité d’être membre corporatif de la petite
société. (Par Alain Martineau)
(2015-03-27)
Montréal
accueille la Smart City Expo
. Le conseiller de
Bordeaux-Cartierville y met son grain de sel
Depuis
mercredi et jusqu’à vendredi se tient au Palais des Congrès la Smart City Expo
Montréal, une conférence internationale sur la ville de demain réunissant les
administrations publiques, des experts venus des quatre coins du globe et des
entreprises spécialisées en développement urbain. Un rendez-vous d’envergure en
matière de ville intelligente auquel journaldesvoisins.com s’est intéressé, notamment parce que le conseiller de
Bordeaux-Cartierville et responsable de la ville intelligente au comité
exécutif, Harout Chitilian, y était présent à titre de conférencier.
Sous la
houlette de l’organisme privé Eventium et en partenariat avec Fira Barcelona,
organisateur de l’édition originale de l’événement dans la métropole catalane,
ce colloque s’articule autour de quatre grands thèmes de réflexion : la
résilience des villes, l’engagement citoyen au sein d’un gouvernement ouvert,
la mobilité durable ainsi que les défis liés à l’énergie et aux changements
climatiques.
Citoyen, au cœur
Quatre
grands axes qui démontrent que la ville intelligente ne saurait se résumer à « simplement
rajouter des objets technologiques dans notre quotidien », comme l’a
souligné Paul Lewis, président d’honneur de l’événement et doyen de la
faculté d’aménagement de l’Université de Montréal. . « C’est-à-dire que
oui, cela va en prendre (…) oui, certains d’entre eux vont nous permettre de
résoudre nos problèmes, mais l’objectif, en fait, c’est de réussir à donner une
meilleure vie aux gens, de réussir à faire participer les gens dans les
processus. Les technologies le permettent. En fait, l’idée de base de la ville
intelligente, c’est qu’elle va chercher l’intelligence collective pour résoudre
les problèmes auxquels on est confrontés, comme société qui s’urbanise
rapidement. »
Montréal, inspirante?
Interrogé
quant à savoir ce qu’il manque à Montréal pour être une ville encore plus
intelligente, M. Lewis a fait valoir que, si de nombreuses initiatives
inspirantes et intéressantes ont déjà été menées par la métropole – à l’instar
notamment de Bixi -, il reste encore beaucoup
à faire.
« Ce
que Montréal a fait c’est qu’il y a une volonté politique pour faire la ville
intelligente. Elle a mis en place un Bureau de la ville intelligente, mais,
pour l’instant, ce qui manque ce sont des actions concrètes pour faire la ville
intelligente. On ne peut pas dire qu’elle part de zéro », a estimé M. Lewis,
notant que Montréal peut autant inspirer que s’inspirer d’autres grandes villes
intelligentes comme Copenhague, Lyon, Amsterdam, New York ou encore Vienne, et, qu’en la matière, aucune ville n’incarne à elle seule « un modèle idéal de
ville intelligente ».
Projets à venir
Responsable
du dossier de la ville intelligente, Harout Chitilian est intervenu mercredi au
colloque pour présenter la stratégie montréalaise
2014-2017 en la matière. « Une expérience très enrichissante »,
a-t-il confié à journaldesvoisins.com,
qui lui a permis d’échanger avec les différents acteurs internationaux, notamment barcelonais, présents à l’événement.
« On
a présenté la stratégie montréalaise et ça a été très bien reçu. Plusieurs
villes nous ont indiqué qu’elles aussi avaient également ces mêmes objectifs
stratégiques et, ultimement, en ce qui nous concerne, nous sommes en mode
exécution », a indiqué M. Chitilian. « À Montréal, nous avons
déjà ciblé nos axes prioritaires : le transport, la numérisation des
services publics, la démocratie participative et plus de transparence. Nous
travaillons en ce sens », a ajouté M. Chitilian, en confirmant par
ailleurs que des projets touchant aux télécommunications et à l’utilisation des
données ouvertes seraient annoncés dans les mois à venir.
À noter
que cette première édition montréalaise de la Smart City Expo – un colloque qui s’est déjà exporté sur quelques
continents – constitue également une première édition en Amérique du Nord. (Par Rabéa Kabbaj) (2015-03-27)
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Saint-Isaac-Jogue sauve sa bibliothèque pour encore 1 an
La
bibliothèque de l’école primaire Saint-Isaac-Jogues obtient au moins un an de
sursis. Le transfert du groupe du préscolaire au secteur de l’accueil
permet d’éviter le démantèlement du local contenant plus de 7000 livres.
« La
classe d’accueil va être transférée à Tolhurst. Il s’agit d’enfants qui
viennent de partout, donc ils sont dispersés. Le fait de réserver une classe
là-bas, ça plaît à tout le monde », assure le commissaire Mohamed Maazammi.
D’ici
les quatre prochaines années, la CSDM prévoit que 825 enfants de plus
fréquenteront les écoles du quartier. La décision initiale de fermer la
bibliothèque pour pallier le manque d’espace a été jugée par plusieurs comme
une solution inacceptable.
Le Conseil
d’établissement de l’école a envoyé au commissaire, aux
dirigeants de la Commission scolaire et aux élus du quartier une lettre
témoignant de son opposition à la disparition de la bibliothèque. De plus, le 17
mars dernier, un groupe de parents a mis en ligne une pétition dans l’espoir de
sauver le lieu culturel.
Pétition
La pétition Sauvons la bibliothèque de notre école! compte
à ce jour plus de 470 signataires. Même si, pour l’instant, la menace est
écartée, Sylvie Dallaire, bénévole depuis plus de 15 ans à
Saint-Isaac-Jogues, souhaite que la pétition soit envoyée aux gens
concernés. La responsable de la collection de la bibliothèque de l’école opte
pour la prudence puisque rien n’assure la pérennité de la bibliothèque.
« On
ne peut pas promettre des choses », admet M. Maazami tout en imputant les
incertitudes aux compressions ministérielles. Il ajoute toutefois que la CSDM a
le savoir à cœur. « Les livres, pour nous, c’est quelque chose de très
important, une école doit avoir sa bibliothèque », affirme le commissaire.
Pas normal!
Sur ce
point, Sylvie Dallaire est d’accord avec M. Maazami.
« Ça a toujours été ma préoccupation, la lecture! Que les enfants lisent,
c’est ça qui est la base de tout. On est rendus au Québec avec 49 % des
adultes qui ont des problèmes de lecture. Ce n’est pas normal », clame la technicienne en documentation dans les bibliothèques
municipales, secteur jeunesse.
L’emplacement
de l’école Saint-Issac-Jogues rend, selon elle, d’autant plus essentielle la
présence de livres au sein de l’établissement. « La bibliothèque municipale la plus proche se trouve à 2,5 kilomètres
de l’école et est pratiquement inaccessible en transport en commun. L’accès de
nos jeunes à une bibliothèque est ainsi fortement compromis »,
conclut la bénévole. (Par Elizabeth
Forget-Le François) (2015-03-27)
Caserne
historique à vendre
Montréal a bien essayé. La caserne et le poste de
pompiers situés entre les 12131 et 12139 Bois-de-Boulogne, dans
l’arrondissement d’Ahuntsic-Cartierville, sont toujours à vendre. Les projets présentés par des promoteurs depuis 2011 n’ont pas encore satisfait
les autorités municipales.
« Après discussion avec les représentants de
l’arrondissement, a signalé François Goneau, relationniste de la Ville, il a
été convenu de saisir le Comité exécutif de la Ville d’une nouvelle démarche. On
aura besoin d’un nouveau mandat prévoyant une modification des conditions de
vente. Cette demande est prévue d’ici l’été », a précisé M. Goneau. Le
porte-parole de la Ville n’a pas indiqué quelles seraient ces nouvelles
conditions de vente et si elles pourraient porter préjudice au caractère
patrimonial des édifices.
Relancée au cours des derniers jours par journaldesvoisins.com, la Ville a confirmé
la relance du processus de vente de la caserne historique, qui perdure depuis
quatre ans. Un prix moindre, par exemple, pourrait-il faire partie des
nouvelles conditions de vente?
Longue
histoire
En 2011 et en 2014, les autorités municipales ont demandé au Service de gestion et de
planification immobilière (SGPI) de lancer des appels de propositions dans le but de vendre l’immeuble à sa juste
valeur marchande et d’en assurer la rénovation. Mais dans les deux cas, rappelle
la Ville, aucune entente n’a pu être conclue.
En 2011, alors que le marché de la construction
d’immeubles en copropriété était en pleine effervescence, le SGPI avait reçu
une proposition conforme, mais le promoteur a par la suite reculé. En 2014, le
SGPI n’a reçu aucune proposition conforme. On ignore le nombre de projets
soumis. Bref, l’ensemble immobilier fait encore partie des bâtiments
excédentaires de la municipalité. Il est barricadé et Montréal doit le protéger.
Pour la petite histoire qui commence à s’étirer, en
2010, l’arrondissement d’Ahuntsic-Cartierville avait modifié son règlement
d’urbanisme afin d’autoriser la fonction résidentielle sur ces lots. Mais les promoteurs
et les architectes n’ont pas les coudées franches. Ils doivent préserver plusieurs
caractéristiques patrimoniales du bâtiment, ce qui souvent complique la nature
d’un projet. Et les coûts parfois augmentent très vite. Ces intervenants ne doivent
pas oublier entre autres qu’ils doivent respecter les règles de l’arrondissement,
avec un maximum de 13 unités en copropriété divise. (Par Alain Martineau) (2015-03-27)
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l’agrile qui fait des siennes…
Les frênes des parcs Marcellin-Wilson et De Salaberry
touchés par l’insecte
L’agrile
du frêne poursuit ses ravages dans Ahuntsic-Cartierville. L’abattage de près de
672 frênes a déjà commencé dans les parcs De Salaberry et Marcelin-Wilson.
L’arrondissement procédera à une coupe massive jusqu’à l’automne 2015 afin
d’éviter l’infestation des frênes voisins.
La détérioration de la situation
dans les deux parcs rend inévitable cette opération. Si aucun essouchement
n’est planifié pour l’instant, l’arrondissement prévoit des plantations en 2016
dans un principe de biodiversité.
Sur ces terrains, Érables, Noyers,
Chênes, Tilleuls et Peupliers se côtoient. Le parc Marcelin-Wilson accueille également
des Mélèzes, des Épinettes, des Pins et des Micocouliers, alors que De Salaberry
s’enorgueillit de ses Caryers, ses Ostryers et ses Charmes de Caroline.
Une perte pour les résidants
Grace Batchoun demeure à deux rues
du parc Marcelin-Wilson. L’attachement de sa famille envers ce vaste terrain
verdoyant s’est renforcé au fil des étés passés à y jouer au tennis. Leurs
promenades n’y seront plus les mêmes avec des centaines d’arbres en moins. « Mon
grand Luc, appelle le parc la « Forêt de Luc ». On trouve ça très dommage, ça
fait partie de nous autres. C’est comme si c’est notre jardin et je n’ai
pas envie de voir ça », se désole la mère de trois garçons.
Mme Batchoun n’est pas seule à apprécier la beauté de
l’endroit. Comme le dévoilait Le Devoir dans
un article mettant en vedette, le 21 mars dernier, les grands espaces de
l’arrondissement, le maire d’Ahuntsic-Cartierville a avoué affectionner le parc
Marcelin-Wilson. La disparition de nombreux frênes n’inquiète toutefois pas
outre mesure Pierre Gagnier. Il se réjouit du budget de 972 000 $
octroyé par la Ville centre afin de remplacer les arbres ravagés par l’agrile
du frêne. « C’est coûteux, mais on tient à nos arbres. C’est pour ça qu’on
investit dans le remplacement pour garder notre canopée », explique M. Gagnier.
Des coûts importants
Lors du conseil d’arrondissement
du 9 février dernier, les élus ont accordé à Émondage SBP un contrat de travaux
d’abattage, d’essouchement et d’élagage pour l’année 2015. Le recours au
secteur privé pour un montant d’environ 91 000 $ est considéré
inévitable. L’arrondissement justifie le partage des travaux par le manque de personnel et de véhicules
disponibles. L’entrepreneur effectuera le surplus de travail engendré par l’agrile du
frêne.
En 2014, un montant de 290 000 $
a été affecté à la mise en place d’un plan de lutte contre ces insectes
originaires de l’Asie du Sud-Est. Ahuntsic-Cartierville lutte déjà depuis 2011
pour venir à bout des nombreux foyers d’infestations.
L’enveloppe budgétaire élevée
n’est pas surprenante. L’arrondissement compte
près de 8000 frênes publics sur son territoire et les abattages se
succèdent afin de limiter la propagation de l’insecte. La semaine dernière, journaldesvoisins.com confirmait
d’ailleurs la coupe d’arbres infectés sur la rue Verville, au grand désespoir de
ses résidants. (Par Elizabeth Forget-Le
François) (2015-03-27)
Déneigement et remorquages remis
en cause
Le
15 mars dernier, un tapis de neige a recouvert Montréal, redonnant ainsi à
la Ville sa blancheur hivernale. Les quelque 15 centimètres tombés lors de
cette « tempête »
tardive ont occasionné une opération de déneigement dans l’arrondissement
Ahuntsic-Cartierville. Le chargement de neige suscite des réactions de la part
de plusieurs résidants qui remettent en question son utilité et les coûts
engendrés.
La décision de procéder
ou non a été laissée à la discrétion de chaque arrondissement à la suite d’une
directive favorable à un chargement de neige émise par la Ville centre, explique
Karine Tougas, porte-parole de l’arrondissement.
“En fait, précise Mme Tougas, mardi matin, la directive de faire un chargement de neige n’a pas été demandée par la Ville centre. La décision est venue de l’arrondissement directement. Il est important de savoir qu’une nouvelle procédure pour le déneigement est à venir, mais que pour le moment, la façon de procéder demeure la même. “
Pour justifier le choix d’Ahuntsic-Cartierville, elle précise que six des neuf contrats effectués par des entrepreneurs n’ont entraîné aucuns frais. « Ces derniers sont payés aux centimètres de neige tombés au sol entre le 15 novembre et le 15 mars de chaque année. Les dernières précipitations rentraient dans le cadre de leur contrat », spécifie la porte-parole.
Seuls les contrats exécutés par des employés municipaux ont occasionné des coûts. Le travail de déblayage s’étant échelonné sur deux jours et demi a toutefois été réalisé majoritairement en temps régulier, souligne l’arrondissement, tout en annonçant la possibilité d’un nettoyage printanier dès le 2 avril grâce au chargement de neige.
Remorquages abusifs?
Lors des journées de déblayage, certains Ahuntsicois ont dénoncé des abus. Sur la page Facebook du Bazar d’Ahuntsic, le 17 mars, un résidant prévient les gens du secteur d’être vigilants. « Attention au déneigement en cours, ça ressemble à une opération remorquage et « tickets », écrit Martin Gagnon.
Le matin même, un résidant de la rue Christophe-Colomb a retrouvé, à la hauteur de Fleury, sa voiture garée la veille près de l’intersection Gouin. Le soir précédant le remorquage, l’Ahuntsicois s’était pourtant assuré de l’absence de pancarte. Son conjoint avait lui aussi confirmé qu’il n’y avait aucune interdiction de stationnement en rentrant de sa pratique de volleyball aux environs de 23 h.
« Ça m’a surpris! Je suis retourné voir sur le site de la Ville en me disant que le règlement avait peut-être changé, mais c’était écrit [que la signalisation devait être installée] avant 20 h la veille. C’est sûr et certain que je vais contester le billet parce qu’on a fait une double vérification. Ce qui est un peu frustrant là-dedans, c’est qu’on essaye de se tenir au courant des règlements, mais finalement, c’est appliqué de façon assez inconsistante », déplore le résidant.
Afin de connaître l’heure de la pose des pancartes ou encore le nombre de voitures remorquées dans un même secteur, les citoyens peuvent faire une demande d’accès à l’information sur le site de l’arrondissement Ahuntsic-Cartierville dans la section Requêtes du citoyen. Les renseignements recueillis pourront servir d’appui aux Montréalais souhaitant contester un constat d’infraction.
Info Neige MTL
Le jour même, Jessy Lemay Bourassa a évité de justesse un remorquage grâce à l’avertissement Facebook de M. Gagnon. Le résidant de la rue Rancourt a été soulagé d’éviter une contravention salée puisque son camion avait été remorqué trois semaines plus tôt. « Si je n’avais pas eu l’application [Info Neige MTL] c’est sur que ça me serait arrivé plus qu’une fois. L’application est pratique surtout lorsque l’on ne stationne pas devant chez soi… Elle marche quand même assez bien, même si j’ai déjà vu des petits bogues », rapporte M. Lemay Bourassa.
Conscient des faiblesses de l’application, le responsable de la ville intelligente, Harout Chitilian, a déjà en tête des idées afin de l’améliorer. « Dans la majorité des arrondissements qui ont participé au projet-pilote, il y avait un 15 à 20 % de distorsion entre les données dans l’application et les données sur le terrain. Avec le temps, ce pourcentage-là a baissé un peu partout et ça a été le cas aussi dans notre arrondissement. L’objectif dans la prochaine version c’est d’automatiser l’extraction et la mise à jour des données pour éliminer ces erreurs et pour avoir les données les plus exactes possible », explique le conseiller de Bordeaux-Cartierville.
Rappelons qu’Ahuntsic-Cartierville a participé cet hiver au projet-pilote de l’application Info Neige MTL. Les résidants des cinq arrondissements choisis pour la première année du projet pouvaient visualiser les opérations de chargement de neige via les plateformes Androïd et Apple. (Par Elizabeth Forget-Le François) (2015-03-27)
ÉLECTIONS FÉDÉRALES 2015
PRÉCISION
Prenez note qu’au moins un autre candidat à l’investiture du Parti Libéral du Canada a également un local en prévision de l’investiture, local ouvert depuis août dernier, sur la rue De Salaberry. Il reçoit les visiteurs et membres tous les lundis soirs. Il s’agit du candidat Elie Kassissia.
Merci à une de nos lectrices, Mme Jocelyne St-Laurent, qui a porté la chose à notre attention.
Faites plus ample connaissance avec tous les candidats à l’investiture du PLC dans notre magazine papier d’avril. (C.D.) (2015-03-27)
LETTRES OUVERTES
Chère Austérité….
Des
apprenants en alphabétisation du CRÉCA
PPU Henri-Bourassa : avons-nous été trompés?
Par huit signataires
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BRÈVES…BRÈVES…BRÈVES…BRÈVES…BRÈVES…BRÈVES…
Aménagements durables des emprises de lignes de
transport d’électricité
Pour préserver la biodiversité en milieu urbain tout en assurant la
sécurité du public, la Ville de Montréal et Hydro-Québec s’entendent pour réduire l’impact des travaux de
maîtrise de la végétation sur les emprises de lignes de transport
d’électricité dans certains parcs, entre autres au parc nature du Bois-de-Liesse dans
Ahuntsic-Cartierville. Les travaux devraient commencer le 26 mars et durer cinq jours.
En plus de ce volet du Plan d’action canopée prévu à l’entente, les deux parties prévoient le maintien d’un
comité conjoint permanent. Il exécutera de la recherche
continue sur les modes améliorés de verdissement dans
les emprises des lignes de transport d’électricité. Hydro-Québec procédera, en collaboration avec la Ville et d’autres
partenaires, à l’élaboration d’une trousse du citoyen pour faire la
promotion des bonnes pratiques à adopter à proximité de ces emprises. (Source : Arrondissement)
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Le souper cabane à sucre du SNAC
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Avec l’arrivée du printemps, des employés et des bénévoles d’Entraide
Ahuntsic-Nord visiteront 25 nouveaux membres inscrits depuis septembre afin de mieux les connaître, et inversement.
Comme il s’agit d’abord de faire plaisir aux aînés, on
leur remet un petit cadeau,
fleur ou un chocolat. Ils reçoivent aussi une liste d’idées fleuries comprenant une
quarantaine de suggestions d’activités gratuites ou peu coûteuses procurant du
bien-être. Comme faire une marche, s’offrir un bouquet de fleurs, humer des odeurs
plaisantes.
On veut aussi que les aînés connaissent les ressources du quartier et les
différents services auxquels ils ont accès en étant membres d’Entraide Ahuntsic
Nord.
Il s’agit également de leur
faire prendre conscience de leur contribution sociale potentielle, en
leur donnant une liste de services qu’ils pourraient offrir à leurs voisins ou à leur famille. Par exemple, pour briser leur isolement, pourquoi
ne pas faire des appels d’amitié ou même des visites à des membres qui
demeurent dans leur voisinage? Ou encore, lors d’une sortie pour aller à la
pharmacie, pourquoi ne pas demander au voisin s’il a besoin de
quelque chose? À plus long terme, on vise à développer le bénévolat de
proximité en créant des réseaux de membres habitant dans des rues voisines. (Source : Entraide Ahuntsic-Nord)
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Lancement du nouveau logo et site Web du CFSE
des femmes italiennes de Montréal) a dévoile son nouveau logo, et met
en ligne son nouveau site Web au www.cfse.ca. Fondé en
1978 dans le quartier Saint-Michel, le Centro
Donne avait pour mission d’intégrer les femmes immigrantes de la communauté
italienne dans les débats de la société québécoise de l’époque. Or, le
changement de nom, la refonte du site web et de ses outils de promotion étaient
devenus nécessaires pour atteindre un plus grand nombre de femmes de toutes
origines. « L’ancien nom n’était
plus assez inclusif » révèle Pina Di Pasquale, directrice du CFSE.
Elle ajoute; « Le nouveau nom
reflète la nouvelle réalité de la société québécoise ». «Nous avons opté pour Centre des femmes solidaires et engagées pour rassembler les femmes,
pour créer des ponts entre elles,» précise Assunta Sauro, l’une des fondatrices
et auparavant directrice du centre des femmes. Le CFSE a pignon sur rue depuis 20 sur la Promenade Fleury. Sur la photo, les employées et membres du CA. (Source : CFSE)
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Championnat canadien d’escalade de bloc rue Chabanel
Bourrassa-Moreau, un grimpeur bien connu au Québec pour ses performance
en escalade de roche, a obtenu la
4e position au classement
canadien. (Source : Blocshop)
et le Centre de réadaptation Lucie-Bruneau. Les trois établissements forment le
Centre d’expertise pour les personnes blessées médullaires de l’Ouest
du Québec, spécialisé dans le traitement et la réadaptation des
personnes qui, comme le personnage principal de la pièce, ont subi des
lésions à la moelle épinière entraînant une paralysie des bras, des jambes
ou du corps ainsi que des problèmes importants de motricité. (Source : HSC)
d’un brunch samedi dernier à son local de campagne au 1470 de la rue Fleury Est. La candidate à l’investiture libérale dans
Ahuntsic–Cartierville peut compter sur l’appui d’Hasmig Belleli. Celle-ci a été candidate à la mairie de
l’arrondissement d’Ahuntsic–Cartierville pour Vrai changement de Montréal,
parti municipal créé par Mme Joly à la dernière élection de
novembre 2013. La date du congrès n’a pas encore été fixée. (Alain Martineau)
19 h à la salle du conseil, au 555, rue Chabanel Ouest, 6e étage. Prière d’arriver à
18 h 30 si vous désirez poser des questions. L’ordre du jour sera disponible 48 heures à l’avance.
LE COIN COMMUNAUTAIRE
doit élaborer une vision de l’aménagement urbain du quartier qui aura
un impact positif sur B–C et ses habitants. Dans ce sondage,
plusieurs thèmes sont touchés : vie de quartier, déplacements,
habitation, économie locale, etc. Le CLIC a besoin de votre précieux avis. Le sondage est disponible en ligne sur la page d’accueil du site
Web de l’organisme : www.clic-bc.ca. Pour toute question technique concernant l’accès au formulaire, veuillez contacter le CLIC, au 514 332-6348.
Alkhalidey et encan en ligne pour l’Unité mère-enfant de l’Hôpital du Sacré-Cœur de Montréal. Le jeudi
9 avril 2015, à 19 h, au Club
Soda, à Montréal. La
comédienne Anick Lemay, une dame au grand cœur qui est très attachée à cette
cause, est à nouveau la marraine de cet événement et l’animatrice de la
soirée. Si vous ne pouvez prendre part à cette
activité-bénéfice, il est possible jusqu’au vendredi 10 avril, à 15 h, de miser
sur plus de 60 articles dans le cadre d’un encan en ligne, à www.fondationhscm.org. Les bénéfices de l’encan s’ajouteront à ceux du spectacle et seront versés à l’Unité mère-enfant. (Source Fondation HSC)
3 et 6 avril en raison de la fête de Pâques. Prenez note qu’il n’y
aura pas de dépannage alimentaire sur la rue Parthenais le vendredi ni de repas
communautaire le lundi ces dates-là. Pour les gens qui doivent venir
chercher leur BBBB, il n’y aura que le jeudi 2 avril pour prendre leur
marchandise. (Source : SNAC)
ne fait pas le bonheur, sauf que… » – Rencontre thématique d’information. Dans le contexte de l’austérité, votre budget a-t-il
été affecté? Comment? Venez échanger avec nous en toute confidentialité.
Pour participer à la rencontre, veuillez communiquer avec nous, au 514 388-0980. Le 7 avril à 13 h 30. (Source :
CFSE)
Série
d’ateliers au mois d’avril – « Mieux
vivre avec les changements :
comment enrichir sa vie personnelle,
sociale ou professionnelle ». Le Centre des femmes solidaires et
engagées vous propose, en collaboration avec le CREP, cette série d’ateliers au
coût de 10 $ seulement pour une durée de cinq semaines, les mercredis du 8 avril au
13 mai, de 13 h à 16 h. Les places sont limitées. Inscription obligatoire avant
le 25 mars, au 514 388-0980. (Source :
CFSE)
Atelier créatif de Tricot Graffiti le 9 avril à 9 h 30– Participez au tricot urbain pour embellir notre quartier et exprimez-vous dans l’espace public. Venez partager votre savoir-faire et tisser des liens. Café et viennoiseries offerts. Les enfants sont les bienvenus. Consultez notre site Internet au www.cfse.ca (Source : CFSE)
documentaires à des dîners communautaires en passant par des visites
guidées du quartier, il y a de quoi trouver son bonheur et il y en a
pour tous les âges! L’occasion de se rassembler, de partager et de se conscientiser face à une problématique qui est encore d’actualité. Inscription au
514 382-0735, poste 225 ou 222. (Source : CANA)
locataires d’un logement. Durant
cet atelier, on vous offre les informations nécessaires pour vous défendre
devant une hausse de loyer :
– Est-ce
que mon propriétaire respecte les délais prescrits par la loi?
– Comment
calculer la hausse de loyer qui serait juste?
– Comment
refuser mon avis de hausse de loyer?
– Comment
me défendre à la Régie du logement?
Horaire : le 22 avril à 13 h 30. Inscription : 514 331-
_________________________________________________________________________
LE COIN DES COMMERÇANTS
Fleury Ouest
Cliquez ici pour voir toutes les photos du Flo Fest
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La promenade Fleury
h et 14 h. L’activité consiste à récolter de petits
œufs de chocolat cachés un peu partout sur La Promenade, tout au long d’un
parcours ponctué de savoureuses charades qui sauront amuser petits et grands. Les participants seront
invités à participer à un tirage dont les prix sont offerts gracieusement par les
commerçants et les professionnels de La Promenade Fleury. (Source : Promenade Fleury)
Autres commerçants
Les 89 ans de Gaston Laplante
Si vous êtes un habitué du samedi à la Salaison St-André, du boulevard Henri-Bourassa, vous connaissez sans doute Gaston Laplante! M. Laplante a célébré ses 89 ans samedi dernier, le 21 mars, en présence du patron, André Savoie, de ses collègues, et des clients qui n’ont pas manqué de souligner son anniversaire.
Gaston Laplante « travaille » à la Salaison seulement le samedi, mais, dit-il, le sourire dans la voix, « ce n’est pas vraiment du travail, c’est mon activité d’entregent social de la semaine… »
M. Laplante a entamé sa vie professionnelle en 1941 au Marché Ahuntsic, qui avait pignon sur la rue Lajeunesse non loin du boulevard Gouin, commerce que son père acheta à l’époque et dont le jeune Gaston assuma la responsabilité durant la Deuxième Guerre mondiale et jusqu’en 1989. Par la suite, il a travaillé pour Marché J. Vincent, sur la rue Péloquin, jusqu’à la fermeture du commerce aux environs de 2002. À peu près à cette époque, André Savoie communiquait avec lui pour qu’il vienne donner un coup de main à la Salaison du boulevard Henri-Bourassa, ce qu’il fait fidèlement depuis 12 ans, le samedi!
Sur la photo, on l’aperçoit faisant honneur au buffet que le patron avait fait préparer pour l’occasion. Il a apprécié la bonne chère et les jolies fleurs qui ont égayé la table à laquelle il a fait honneur. (C.D.) (Photo : André Savoie)
QUOI FAIRE….QUOI FAIRE…QUOI FAIRE…QUOI FAIRE…QUOI
L’exposition EXISTER au Café de Da de la bibliothèque d’Ahuntsic, du collectif Les
Bâtisseurs Unis du Centre de ressources éducatives et communautaires
pour adultes (Créca). Créée grâce à l’appui de l’organisme Engrenage
Noir et de son programme Rouage qui soutient les projets d’art
communautaire militant, cette exposition a été imaginée par un groupe
d’apprenants en alphabétisation populaire qui s’est mobilisé pour nous
interpeller autour du thème : Naître, être, persister… Exister. Nous existons à travers le regard de l’autre, mais que faire quand l’autre ne fait pas attention à nous? Nous vient alors l’envie de crier REGARDE-MOI! PARLE-MOI! SOURIS-MOI!… mais nous restons silencieux. Alors, c’est la photographie qui parle. Information : 514 596-7629, alphapop@creca.net. (Sources : Créca et Arrondissement)
18 h
Soirée tzigane. Retrouvez Sergeï
et Olga Trofanov pour un voyage dans les pays de l’Europe de l’Est. Vous entendrez des airs merveilleux et entraînants au piano et au violon ainsi que des chants.
Souper-spectacle 44,95$. (Source :
Le Rendez-vous du thé)
Silence, on tourne… le dos au racisme. Le Comité Ahuntsic interculturel vous invite à une soirée cinéma pour toute la famille au Café de Da (545, rue Fleury Est).
Sept courts métrages seront projetés. Réalisés avec talent, sensibilité
et humour, ces films vous transporteront dans l’univers d’enfants et
d’adultes de divers horizons. L’entrée est gratuite et du maïs soufflé est offert. Bienvenue aux enfants et à leurs parents!
Inscription : 514 872-0568. Cette soirée est offerte dans le
cadre de la Semaine d’actions contre le racisme. (Source : Arrondissement)
Musiques d’influence latine. Dans son spectacle Ilusión, Patricia Cano partage son riche héritage culturel par des chants traditionnels et originaux inspirés du folk et de rythmes latins. Son charisme, sa personnalité chaleureuse et son plaisir contagieux ravissent les spectateurs. Elle est accompagnée de Kevin Barrett, guitare, Luis Orbegoso, percussions, et Fraser Hollins, contrebasse. À la Maison de la culture. Laissez-passer disponibles dès maintenant. (Source : Maison de la culture)
Nuit arabo-andalouse – Ayrad. Depuis son passage à Babel Musiques 2012, Ayrad a conquis le cœur du public. Les musiques et les rythmes andalous et berbères s’entrecroisent avec les grooves reggae et latin, servis par la voix remarquable de Hamza Abouabdelmajid et le jeu oriental de son acolyte au hautbois, Annick Beauvais. Le duo est entouré d’Anit Ghosh (violon-voix), Kattam Laraki-Côté (percussions-voix), Bertil Schulrabe (batterie-percussions) et Gabriel Brochu-Lajoie (basse-clavier-voix). À la Maison de la culture. Laissez-passer disponibles dès le 14 mars. (Source : Maison de la culture)
Hommage à la chanson. Né à Alexandrie, en
Égypte, Sélim interprète des chansons de Georges Moustaki (né à Alexandrie, lui
aussi) et quelques-unes de ses compositions. Il puisera aussi dans
les répertoires québécois, français, espagnol et italien. Sélim se produit un
peu partout dans la province. Le rendez-vous sera intime, doux et teinté d’humour. Souper-spectacle 44,95 $. (Source : Le Rendez-vous du thé)
Découvertes du monde – Animation Jici Lauzon. Une 25e édition consacrée aux découvertes d’artistes
professionnels montréalais, connus ou non, dont les projets et le
savoir-faire sont à souligner. Trois formations, trois coups de cœur, trois univers musicaux rassemblés lors de cette soirée unique! Cordes d’hier, Cent cordes et Marie Trezanini. À la Maison de la culture. Laissez-passer disponibles dès maintenant.
(Source : Maison de la culture)
La nuit des Balkans – Fanfare Jarry. Cette formation constituée d’instruments à vent vous fera lever de
votre siège par son énergie contagieuse et son répertoire des Balkans.
Sous la direction musicale de Charles Duquette, l’ensemble réunit deux
clarinettes, deux sax, deux trompettes, une trompette basse, un euphonium, un tuba et un percussionniste. À la Maison de la culture. Laissez-passer disponibles dès maintenant. (Source : Maison de la culture)
Soirée d’humour. Christopher Reggiani, Alex
Côté, Dova Lewis, Sarah-Laurence Dallaire, Colin Boudrias Fournier, Vincent
Richer se réunissent sur la scène avec un artiste surprise. Le Rendez-vous du thé vous offre des dimanches à
faire rire. Une soirée où de jeunes artistes, dont beaucoup sortant de l’École
de l’humour donnent un de leur premier spectacle. Chaque
dimanche, différents artistes, chacun avec son style et sa touche
personnelle. Humour, théâtre et musique se rencontrent pour une soirée. Entrée libre. (Source : Le Rendez-vous du thé)
Mardi Ambiance Jazzy, par Mike Gauthier, Jean Cyr et Maude Bastien. Venez relaxer au son de la musique jazz en prenant un verre, un thé ou un bon repas. Ambiance feutrée garantie. Entrée libre.
(Source : Le Rendez-vous du thé)
avril à 18 h
Soirée Lorca. Anissa Lahyane (poésie), José
Lumbreras « El Chélé » (cante flamenco) et Roger Lapierre (guitare flamenca)
ont uni leurs talents pour présenter quelques extraits du Romancero Gitano de Federico Garcia Lorca. Lorca était poète, romancier, pianiste, peintre et,
malgré son statut social de fils de propriétaire terrien et de petit-bourgeois,
probablement le plus marginal des lettrés que la société espagnole de cette
époque a pu produire. Pour les dirigeants, Lorca représentait tout ce qu’ils
pouvaient détester. Pour le peuple cependant, il en a été tout autrement. Entrée libre. (Source : Le Rendez-vous du
thé)
Comment transformer sa pelouse en jardin comestible. Activité offerte grâce à la collaboration de Ville en vert – Éco-quartier Ahuntsic-Cartierville. Au Café de Da. (Source : Arrondissement).
J’ai rendez-vous avec Brassens par Serge Timmons. Un rendez-vous avec les textes et la belle musique de Georges Brassens à travers les principaux thèmes de son œuvre – Dieu, la mort, les femmes, l’amitié – livrés sans artifices, comme au moment de leur création : une guitare, une voix et la CHANSON… qui vous parle ou vous fait rêver et vous accompagne dans votre tête des jours durant. Souper-
spectacle 42,95 $. (Source : Le Rendez-vous du thé)
Les Divas du Québec. C’est sur un fond d’histoire du Québec que Claire Garand nous présente son tout nouveau spectacle, Les Divas du Québec. Nos divas représentent leur époque, elles sont les figures de proue de notre histoire : Alys Robi, La Bolduc, Lucille Dumont, Monique Leyrac, Pauline Julien, Ginette Reno, Renée Claude, Renée Martel, Marjo, Francine Raymond, Jo Bocan, Laurence Jalbert, Isabelle Boulay, Lynda Lemay, Céline Dion. Autant de voix de femmes d’ici pour illustrer un aspect de notre évolution, depuis la grande crise des années 30 jusqu’à aujourd’hui. Souper-spectacle, 42,95 $ (Source : Le Rendez-vous du thé)
Cours sur l’État providence. Le cours Politiques publiques dans le monde scandinave est présenté par Pier-Luc Lévesque, doctorant à l’ENAP. Offert par l’Antenne Ahuntsic–Bordeaux–Cartierville de l’Université de Sherbrooke à la salle communautaire de l’église Saint-Jude, située au 10 120 avenue d’Auteuil. L’activité a lieu le matin, de 10 h à midi, et est répétée l’après-midi, de 13 h 15 à 15 h 15. Les gens de 50 ans et plus sont les bienvenus. Une préinscription est obligatoire : www.usherbrooke.ca/uta/abc. (Source : UTA)
Hommage à Piaf, par Angélique Duruisseau & Marc-André Cuierrier. La même intensité, le chagrin dans la gorge et l’amour qui déborde, la voix qui gonfle et vous pour frissonner avec elle les beautés de la vie! Angélique fait revivre le répertoire de la grande Édith Piaf! La foule, Padam, Je ne regrette rien… accompagnée de Marc-André Cuierrier au piano. Souper-Spectacle 44,95$ (Source : Le Rendez-vous du thé)
Soirée humoristique, par Claudia Turcotte, Isaac Bélanger-Leboeuf, Alex Côté, Sarah Boulais, Stephane Castellon, Carolanne Foucher, Amélie Leclerc, Guillaume Jalbert et un artiste surprise. Le Rendez-vous du thé vous offre des dimanches à faire rire! Une soirée où de jeunes artistes, dont beaucoup sortent de l’école de l’humour et donnent un spectacle pour une des premières fois. Chaque dimanche offre différents artistes, chacun avec son style et sa touche personnelle. Venez rencontrer ces artistes œuvrant dans l’humour, le théâtre et la musique et qui se rencontrent pour une soirée! Entrée libre. (Source : Le Rendez-vous du thé)
Les oiseaux et leurs œufs. Dans des mains habiles, de simples œufs peuvent se transformer en de véritables œuvres d’art. Les enfants apprennent à fabriquer des merveilles avec des œufs lors d’une activité tenue à la bibliothèque de Salaberry. Inscription : appeler au 514 872-1521 ou se présenter directement à la bibliothèque, située au 4170, rue De Salaberry. (Source : Arrondissement)
Des lapins, c’est magique! Les enfants s’émerveilleront en écoutant la légende du célèbre lapin racontée par la zoothérapeute Nathalie Racine. De vrais amis lapins seront aussi présents! L’activité aura lieu à la bibliothèque de Cartierville. Inscription : appeler au
514 872-6989 ou se présenter directement à la bibliothèque de Cartierville située au 5900, rue De Salaberry. (Source : Arrondissement)
L’ONF à la maison – Le Dominion de Seth, de Luc Chamberland. Reconnu pour ses bandes dessinées, en particulier Palooka Ville, le bédéiste canadien Seth figure parmi les plus grands conteurs du genre au monde. Dans ses projets personnels, Seth transforme sa vie intérieure en récits illustrés plein d’esprit. Une discussion avec le réalisateur Luc Chamberland suivra la projection. À la Maison de la culture. Laissez-passer disponibles dès maintenant. (Source : Maison de la culture).
Sortie ornithologique au Parc linéaire des rapides de Lachine, avec le Club d’ornithologie d’Ahuntsic (COA). Ce secteur déborde d’activité au printemps. Passereaux et espèces aquatiques y sont présents; Limicoles possibles. Sortie gratuite pour les membres, 3 $ pour les non-membres. Covoiturage disponible 4 $.
Information : 438 338-4138. (Source : COA)
Numéros de téléphones utiles
Bibliothèque d’Ahuntsic : 514 872-0568
Bibliothèque de Cartierville : 514 872-6989
Bibliothèque de Salaberry : 514 872-1521
Café de Da : 514 872-5674
Le Rendez-vous du thé : 514 384-5695
Maison de la culture : 514 872-8749
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PAR ICI LA CULTURE…
Ne manquez pas de lire notre mag papier d’avril !
Ne manquez pas ce numéro spécial portant, notamment, sur la culture. Faites, par ailleurs connaissance avec les sept candidats à l’investiture libérale dans la circonscription d’Ahuntsic-Cartierville.
Plusieurs articles intéressants sont au programme: rencontrez les écrivains du quartier, sous la plume de Rabéa Kabbaj; faites connaissance avec Isabelle Côté, directrice de l’école Saint-Benoît; faut-il craindre la radicalisation chez les jeunes musulmans de l’arrondissement?, et bien plus.
Finalement, vos chroniques préférées sont au rendez-vous, comme à chacun des numéros du magazine journaldesvoisins.com! Le lien pdf sera en ligne sous peu. (2015-03-27)
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québécois en entrepreneuriat, CQE Est de Montréal, édition 2014 - Participant à la finale régionale de Montréal
au Concours québécois en entrepreneuriat, édition 2014, dans la catégorie Économie
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