Les Actualités du 6 novembre 2015
Ahuntsic-Cartierville bien servie
Mélanie Joly nommée ministre du patrimoine pour sauver la culture…
Mais d’abord des engagements pour sa circonscription
C’était alors la journée de la passation officielle du pouvoir après la défaite des troupes conservatrices et l’élection d’un gouvernement libéral majoritaire. La députée élue de la nouvelle circonscription d’Ahuntsic-Cartierville a été nommée ministre du Patrimoine canadien, ce qui fait qu’elle aura la responsabilité de faire respecter les engagements libéraux pour Radio-Canada et le Conseil des arts, entre autres, en insufflant des dizaines de millions d’argent frais.
Déjà en fin de semaine, le Toronto Star affirmait que Mme Joly serait nommée, et 48 heures plus tard commençaient à circuler des informations sur une place au cabinet comme ministre du Patrimoine.
Mais d’abord A-C
Mais avant de participer à cette importante journée, d’abord dans les jardins de Rideau Hall et en présence de centaines de personnes, du monde « ordinaire », Mme Joly avait fait un court enregistrement vidéo, relayé par sa page Facebook.
« Je suis honorée d’avoir obtenu la confiance des gens d’Ahuntsic-Cartierville et de faire partie du cabinet ministériel de M. Trudeau, a indiqué Mme Joly. C’est un plaisir et un honneur en fait d’être la nouvelle ministre du Patrimoine, responsable des célébrations du 150e anniversaire de la Confédération. Mais avant tout, je vais continuer à être une bonne députée pour Ahuntsic-Cartierville, à bien représenter les citoyens, bien représenter leurs intérêts, être à leur écoute » a-t-elle indiqué.
Pour cette journée du 4 novembre, elle avait entre autres revêtu un long manteau d’automne blanc qui ressemblait à celui que portait Sophie Grégoire, la femme du premier ministre Justin Trudeau. Par sa tenue vestimentaire, Mme Joly, a dit avoir voulu rendre honneur à la Cité de la mode, dans notre arrondissement. On a pu voir lors de l’assermentation qu’elle portait, entre autres, une robe signée Marie Saint-Pierre, un sac Rudsak et des chaussures Aldo, des entreprises présentes dans le quartier Chabanel qu’elle promet de défendre bec et ongles. « C’est incroyable les opportunités que l’on a pour relancer le quartier de la mode. J’ai eu l’occasion de rencontrer de nombreux artisans, dont Marie St-Pierre, symbole du quartier, ainsi que des employés et des employeurs », a mentionné Mélanie Joly.
Pluie d’entrevues
Il va sans dire que la journée de notre députée fédérale et ministre a été chargée, car après son assermentation, elle a été sollicitée par bon nombre de médias nationaux pour des entrevues. Les promesses libérales l’ont rattrapée assez rapidement. Elle n’a pas manqué de rappeler que les libéraux ont promis plus d’argent à Radio-Canada (annulation des compressions du gouvernement précédent et ajout de millions, ce qui fait l’équivalent d’un apport de 150 millions de dollars) alors que le virage numérique doit être complété, à son avis. Aussi, elle compte améliorer les budgets de Téléfilm Canada et surtout celui du Conseil des arts du Canada, qui devrait voir son budget multiplié par deux.
Nombreuses réactions
Depuis la Chine, le maire Denis Coderre s’est félicité de voir autant de ministres de Montréal autour de la table du cabinet fédéral, à commencer par le premier ministre Justin Trudeau, dont la circonscription de Papineau est juste au sud de la nôtre. À ce sujet, Mme Joly a insisté sur le fait que Montréal retourne enfin à la table des décisions.
Au sein de l’arrondissement, le maire et les conseillers, ont adressé des félicitations à la nouvelle ministre. Les élus auront souvent l’occasion de se rencontrer pour aborder des dossiers qui se chevauchent.
Groupes culturels
Le monde de la culture piaffe d’impatience. Plusieurs organismes ou leaders culturels n’ont pas raté l’occasion de féliciter la nouvelle ministre et s’empresser de lui rappeler les nombreux engagements du Parti libéral du Canada pendant la campagne électorale de 78 jours qui a pris fin le soir du 19 octobre. L’organisme sans but lucratif Culture Montréal dit s’attendre maintenant à ce que le gouvernement réinvestisse massivement dans le monde culturel. Le directeur et chef de la direction du Conseil des arts du Canada, Simon Brault, jubilait mercredi.
Il était d’ailleurs à Ottawa mercredi pour rappeler que Mme Joly était déjà active dans les secteurs des arts et de la culture et une personne engagée aussi pour la communauté culturelle. Mme Joly a notamment siégé au sein de plusieurs conseils d’administration, dont celui du Musée d’art contemporain.
L’Union des écrivains et écrivaines du Québec est aussi intervenue. « Le règne du gouvernement conservateur a fait des ravages en ce qui a trait aux conditions socio-économiques des créateurs. Il faut de façon urgente indexer le budget de la Commission du droit de prêt public (CDPP), revoir les exceptions introduites dans la Loi sur le droit d’auteur et s’assurer que les investissements promis au Conseil des arts du Canada bénéficient directement aux écrivains » a plaidé le groupe. (Par Alain Martineau) (2015-11-06)
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Dix engagements pour la ministre Joly
Le Sault-au-Récollet sera-t-il désigné site historique national?
Maintenant qu’elle est ministre en titre du Patrimoine canadien, ministère directement responsable des sites historiques, la ministre Joly pourra sans doute faire avancer cet engagement de façon plus concrète au cours des prochains mois. De façon plus générale, Mme Joly avait identifié 10 engagements spécifiquement pour la circonscription d’Ahuntsic-Cartierville au cours de la campagne électorale, soit :
- participer à la création d’une maison du citoyen à Cartierville;
- appuyer la création de nouvelles stations de métro sur la ligne orange;
- relancer le secteur Chabanel et y créer des emplois durables;
- revitaliser la rue Gouin Ouest et le secteur Laurentien;
- protéger le patrimoine et créer le lieu historique national du Sault-au-Récollet;
- améliorer et développer le logement communautaire et social;
- soutenir la mise en place du parcours Gouin;
- mieux encadrer le bruit associé au passage des avions;
- minimiser les risques associés au transport ferroviaire;
- protéger la biodiversité de la rivière des Prairies
Pour prendre connaissance des engagements de la députée et ministre, cliquez ici. . (A.M. et C.D.)
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Sous-financés et surchargés
Les organismes communautaires en grève
De nombreux organismes communautaires d’Ahuntsic-Cartierville se sont joints à 1431 groupes qui ont participé au mouvement de grève lundi et mardi. Ils dénoncent les mesures d’austérité et veulent démontrer à quel point les organismes communautaires sont cruciaux, mais sous-financés.
Ils réclament un financement stable, une indexation annuelle des subventions pour suivre l’augmentation des coûts de fonctionnement, la fin des compressions budgétaires et un réinvestissement majeur dans les services publics et les programmes sociaux.
Entraide Ahuntsic Nord n’a peut-être pas subi de compressions financières dernièrement, mais leurs employés ressentent les compressions dans les services sociaux et de santé, explique Roxanne Hamel, la directrice. Les demandes d’aide sont de plus en plus nombreuses et de plus en plus complexes qu’auparavant, dit Mme Hamel.
Aînés en détresse
« Nos aînés sont en perte d’autonomie, mais ils n’ont pas plus de services et nous avons de plus en plus d’appels de détresse. Le CLSC et les travailleurs sociaux nous appellent aussi. Que fait-on d’un aîné qui n’a plus de papier de toilette ou qui erre dans son édifice? On ne peut pas envoyer un de nos bénévoles faire la course. »
Entraide Ahuntsic Nord a maintenu ses services essentiels lors des journées de grève, comme la popote roulante et les accompagnements de transport médical. Une employée, accompagnée de plusieurs aînés, a toutefois participé à la manifestation au centre-ville.
Logements : plus d’usagers
Le financement du Comité logement Ahuntsic-Cartierville (CLAC), qui était aussi en grève, n’a pas été augmenté depuis 10 ans, même si le nombre d’usagers est en constante augmentation. Par ailleurs, leurs principales sources de financement, Centraide et la Société d’habitation du Québec, ont vu leurs budgets amputés. À deux mois du début d’un projet particulier, le comité attend toujours une réponse pour le financement.
Le comité a donc récemment choisi d’éliminer un emploi, puisque leur financement est trop précaire. Ils ont dût obtenir de l’aide financière de certaines congrégations religieuses.
Rémi Robitaille, du Comité, craint que les compressions fassent un trou irréparable dans le « dernier filet social » que sont les organismes communautaires. « On a un mandat de lutter contre la pauvreté. La grève, ce n’est pas juste une question de protéger notre travail, mais protéger les gens qui subissent de plein fouet les mesures d’austérité », explique Rémi Robitaille.
Austères dégâts
Solidarité Ahuntsic a aussi tenu à soutenir le mouvement en confectionnant une bannière pour la marche. Le directeur, Azzedine Achour, dénonce le fait que la question du financement des organismes communautaires « est secondaire pour les gouvernements ». Il espère que les organismes réussiront à attirer l’attention du gouvernement du Québec « sur les dégâts des mesures d’austérité et de restructuration. » M. Achour donne comme exemple le Centre d’accueil des nouveaux arrivants (CANA). « S’il avait été mieux financé, il aurait été plus actif sur les questions d’inclusion et de lutte contre le racisme, qui devient de plus en plus une réalité dans notre quartier. Ils n’ont même plus d’argent pour intervenir au niveau des écoles », se désole M. Achour.
Rue Laverdure…
Une autre inquiétude est l’avenir du centre communautaire sur la rue Laverdure, qui abrite de nombreux organismes communautaires. Le bail se termine dans moins de deux ans et le bâtiment risque d’être vendu, risquant de mettre les organismes à la rue.
Et l’ACEF?
Du côté de l’ACEF Nord, Carole Laberge, conseillère budgétaire, craint l’abolition de deux postes à temps plein le mois prochain. Son organisme, comme tant d’autres, est débordé et peine à répondre à la demande. « On ne sait plus comment aider les gens – ils n’ont tellement rien. Les organismes entraide en alimentation n’ont pas grand-chose. Les gens utilisent leurs cartes de crédit pour se nourrir. Les gens travaillent au salaire minimum et sont dans les banques alimentaires. »
Bombardier, pas digéré
Certaines fondations privées aident financièrement, dit-elle, mais les ressources sont limitées, incitant ainsi les organismes à se faire concurrence pour obtenir des fonds. « On veut tous survivre. » Mme Laberge et les autres employés d’organismes communautaires savent que la lutte sera difficile, mais ne baissent pas les bras pour autant. « Ne rien faire, ça serait grave. Ne rien faire, serait de laisser toute la place à des décisions qui appauvrissent la majorité des gens. Ce n’est pas parce que l’argent n’est pas là, ce sont des choix politiques », dit-elle en ajoutant que plusieurs n’ont pas digéré le milliard de dollars donné à Bombardier. (Par Mélanie Meloche-Holubowski) (2015-11-06)
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Un propriétaire condamné à verser plus de 3000 $ pour un logement en mauvais état
L’appartement que louent Najita Lotfi et Youssef Metkal présente de la moisissure dans la chambre de leur fils et de la salle de bain. Ils ont tenté de nettoyer le tout avec de l’eau de Javel, sans succès. Lorsqu’il pleut, le plafond du salon fuit et l’électricité ne fonctionne plus. L’eau chaude coule constamment dans la salle de bain, tellement que les locataires doivent fermer la porte pour dormir. L’eau coule aussi sous le lavabo, Le cadre d’une fenêtre menace de s’effondrer.
Le juge a donc condamné les propriétaires, Dolorès Nunes et Sylvio Carrier, à payer au locataire 3060 $ à titre de dommages moraux et de diminution de loyer. Les propriétaires doivent, par ailleurs, réparer le plafond du salon, remplacer le robinet de la douche et de la cuisine, remplacer la toilette et le bain; remplacer la céramique de la salle de bain; mandater un électricien pour vérifier toutes les prises électriques dans le salon; et mandater un spécialiste pour régler le problème de moisissure.
Dossier stoppé
Mais le dossier ne s’arrête pas là. Cette semaine, le propriétaire a fait une demande de rétractation, ce qui permet de bloquer l’application du jugement. Une nouvelle audience sur la demande du jugement devra avoir lieu.
« Il (le propriétaire) prétend qu’une information lui manquait et qu’il n’a pas pu la présenter avant le jugement. Mais on croit que ce n’est qu’une stratégie du propriétaire », estime Rémi Robitaille, organisateur communautaire du Comité logement d’Ahuntsic-Cartierville (CLAC).
Les locataires ont dû attendre six mois pour obtenir leur première audience auprès de la Régie, puis trois mois supplémentaires pour obtenir le jugement. La date de la nouvelle audience n’a pas été déterminée et M. Robitaille espère que le processus de rétractation ne prendra pas encore plusieurs mois. « Ça, c’est un exemple des problèmes de délais à la Régie du logement », dit-il. M. Robitaille estime que les locataires ont été courageux de poursuivre ce processus, malgré les délais et les embûches. « Les audiences (à la Régie), ce n’est pas agréable. Plusieurs personnes ne passent pas à l’étape juridique parce qu’elles ne veulent pas se mettre en conflit avec le propriétaire. »
Collaboration?
Puis, si le jugement tient toujours après cette audience, il est possible que les locataires ne soient pas immédiatement dédommagés. « Il est rare qu’un propriétaire veuille collaborer. Il faudra peut-être même demande l’aide d’un huissier », craint M. Robitaille. « Il peut faire traîner le dossier, mais il y a des intérêts qui s’accumulent. »
Le cas de Najita Lotfi et Youssef Metkal n’est pas le seul dossier de locataires ahuntsicois devant la Régie du logement. Le comité logement présentement un locataire qui se bat contre son propriétaire depuis près de quatre ans pour un cas d’insalubrité grave. Cette cause doit être entendue à la mi-décembre.
Le Comité logement a choisi de médiatiser le cas des Loftis/Metkal et prévoit le faire pour d’autres causes dans le futur afin de montrer qu’il est possible de remporter sa cause contre un propriétaire. « On espère que ça encouragera d’autres à le faire. Si on pense au problème d’insalubrité de la rue Ranger, parmi les 90 logements, il n’y a qu’une personne qui est allée à la Régie. Le propriétaire a eu peur et a pris une entente hors cour avec elle. Imaginez si tout le monde y était allé », dit Rémi Robitaille. (Par Mélanie Meloche-Holubowski) (2015-11-06)
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Deux ans déjà
La conseillère Émilie Thuillier dresse un bilan positif de mi-mandat
Dans un communiqué pour souligner sa victoire de 2013, elle a insisté sur le travail effectué au sein de son district. « À titre de conseillère de ville, je me fais un point d’honneur d’œuvrer activement à l’amélioration du milieu de vie des résidents d’Ahuntsic-Cartierville. Au cours des deux dernières années, j’ai été en mesure d’influencer plusieurs dossiers qui auront un impact réel dans l’arrondissement » a-t-elle indiqué.
En outre, son travail comme présidente de la Commission permanente sur l’examen des contrats ajoute une corde de plus à son arc. Et cela permet de faire des constats. Elle a soutenu avoir eu la chance de scruter des contrats ‘importants’ octroyés par la Ville. « J’ai pu faire des recommandations pour améliorer les processus d’octroi des contrats », a-t-elle indiqué.
Opposition PPU HB Ouest
Émilie Thuillier a également souligné son travail concernant le lourd dossier du programme particulier d’urbanisme (PPU) Henri-Bourassa Ouest. Mme Thuillier s’est beaucoup engagée dans le processus et continue de le faire. On se souvient qu’après un an et demi de consultations, un deuxième PPU alternatif a été présenté lors de la consultation publique, mais sans que le document ait été préalablement soumis au conseil d’arrondissement.
« Ce PPU alternatif, qui permet la construction de plus de logements privés sans nécessairement garantir la construction de logements sociaux, ne reflétait pas le processus de consultation auquel ont œuvré les citoyens et les acteurs du quartier, qui ont d’ailleurs clairement manifesté leur colère », a vivement déploré Émilie Thuillier.
La conseillère de Projet Montréal a critiqué le manque de transparence dans le projet final du PPU et avait invité les élus montréalais à voter contre le changement au plan d’urbanisme.
Mobilisation A-19
Émilie Thuillier continue sa lutte aussi, avec d’autres ténors politiques du nord de la ville, contre le prolongement de l’autoroute 19. Elle a notamment déposé une pétition de plus de 450 noms afin de dénoncer le projet au conseil municipal. Et on apprenait en plein cœur de l’été que Québec étudiait un projet de boulevard urbain plutôt qu’une autoroute. « C’est un pas dans la bonne direction, mais nous restons vigilants », a affirmé Émilie Thuillier.
Émilie Thuillier a aussi souligné son travail concernant le déploiement du projet du Parcours Gouin (qui constitue le legs, dans l’arrondissement, pour le 375e anniversaire de Montréal) et les changements survenus dans plusieurs parcs du territoire d’Ahuntsic-Cartierville.
Par ailleurs, seule élue municipale montréalaise à avoir eu deux enfants en cours de mandats, Mme Thuillier continue de militer activement en faveur de la place des femmes, « particulièrement des jeunes femmes », en politique. Elle a rappelé que les élues de Montréal ont obtenu certains gains en matière de conciliation travail-famille, mais qu’il reste du chemin à faire.
Sondage – Ville
À l’échelle municipale, deux ans après son élection, le maire de Montréal, Denis Coderre, atteint un taux de satisfaction de 72 % selon un sondage Léger publié récemment. Une majorité des Montréalais s’est déclarée satisfaite du travail accompli par le maire, notamment en ce qui a trait aux finances de la ville, un des créneaux du conseiller de Saint-Sulpice et président du Comité exécutif, Pierre Desrochers.
Selon 54 % des gens interrogés à la fin octobre, la situation générale s’est améliorée à Montréal depuis l’arrivée de Denis Coderre à la mairie. Quelque 34 % des interviewés jugent qu’elle est restée la même. Et six pour cent ont plutôt perçu une détérioration.
Aussi, le sondage réalisé auprès de 600 citoyens de Montréal, indique que si des élections avaient eu lieu, l’Équipe Denis Coderre aurait balayé la ville avec 57 pour cent des voix. Projet Montréal ne recueille que 13 pour cent. Il en reste peu pour les autres formations. (Par Alain Martineau) (2015-11-06)
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Un an après la fin du Bibliobus
La Biblio Mobile arrive dans A-C!
« Le bibliobus c’était vraiment un autobus dans lequel les gens pouvaient entrer et les livres étaient sur des présentoirs. C’était donc comme une petite bibliothèque sur roues et ça circulait surtout autour des écoles plus défavorisées ayant moins de livres. Il y a des arrondissements qui se sont retirés du projet et celui-ci s’est terminé. Mais pour l’arrondissement […] c’est un service très important. On a donc cherché des solutions, avec moins d’argent, pour offrir le même service, mais d’une façon différente », a expliqué la conseillère municipale d’Ahuntsic, Émilie Thuillier, en entrevue au journaldesvoisins.com.
D’un point de vue logistique, le nouveau véhicule – plus petit que l’ancien – n’accueillera plus donc en son sein les lecteurs, mais répartira des boîtes de livres à ses différents points de desserte. Comme son prédécesseur, la camionnette du Biblio Mobile desservira ainsi les écoles Saint-Benoît et Saint Isaac-Jogues, mais également – et c’est une des nouveautés du service – des résidences pour aînés.
Version bonifiée
« L’idée c’est de rejoindre des gens qui sont moins mobiles et qui ne viennent pas à la bibliothèque. Donc on veut rejoindre des personnes âgées qui sortent peut-être moins de leurs résidences. On est en pourparlers avec plusieurs résidences partout dans l’arrondissement pour leur offrir le service », a fait valoir Mme Thuillier, en notant que, dans cette nouvelle mouture, l’offre de livres est donc plus diversifiée et ne s’adresse désormais plus qu’exclusivement aux jeunes lecteurs.
Selon Mme Thuillier, ce nouveau service permettra également à l’arrondissement de mieux poursuivre la réalisation d’événements ponctuels tels que la « bibliothèque hors les murs » ou encore les fêtes d’écoles, fêtes d’arrondissement et autres fêtes de quartier. « On a toujours un petit kiosque de la bibliothèque [lors de ces occasions], et là cela facilitera son déplacement parce qu’on aura déjà un véhicule pour le faire », a souligné la conseillère municipale d’Ahuntsic.
La Biblio Mobile sera alimentée par différentes bibliothèques d’Ahuntsic-Cartierville. L’arrondissement peut compter aussi sur une partie des livres récupérés du Bibliobus – puisque les arrondissements qui faisaient partie de ce projet se sont partagé les livres lors de sa fermeture – et projette également d’acheter de nouveaux ouvrages. « Finalement c’est un service qui va être bonifié (…). On n’a vraiment rien perdu, on a même presque gagné », a résumé Mme Thuillier. À noter que le prêt de livres s’effectuera selon les mêmes modalités qu’un prêt de bibliothèque classique.
Bibliobus à l’origine
Créé en 1966, le service de Bibliobus consistait à offrir à des enfants de moins de 14 ans habitant des zones éloignées des bibliothèques la chance de découvrir et d’emprunter des documents dans une bibliothèque mobile aménagée dans une semi-remorque, le Bibliobus. Cette bibliothèque sur roues circulait dans Ahuntsic-Cartierville, Rosemont-La-Petite-Patrie, Saint-Laurent, Villeray-Saint-Michel-Parc Extension et Mercier-Hochelaga-Maisonneuve, ce dernier arrondissement n’ayant participé qu’au début de 2014 avant de se désister. L’abonnement était gratuit pour les résidants de Montréal.
La Ville-centre s’était retirée du projet en 2002. Mais quelques mois plus tard, quatre arrondissements – dont Ahuntsic-Cartierville — avaient chacun versé 70 000$ dans la cagnotte pour ressusciter le Bibliobus, qui avait poursuivi ses activités jusqu’à sa cessation définitive à la fin de l’année dernière. (Par Rabéa Kabbaj) (2015-11-06)
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L’arrondissement d’Ahuntsic Cartierville organise une journée familiale au YMCA Cartierville, le dimanche 15 novembre. Tout est gratuit !
Lors de cette journée, entre 10h et 13h, il y aura des parcours d’habiletés motrices pour les enfants de 1 à 4 ans et des épreuves sportives variées sont organisées pour les enfants d’âge scolaire avec l’escouade Énergi’Ztoi ! La piscine sera ouverte pour du bain libre de 13h35 à 15h30 (bonnet de bain obligatoire).
Pour des informations supplémentaires : 311 ou par internet sur le site ville.montreal.qc.ca/ahuntsic-cartierville
Festival sportif Ahuntsic-Cartierville
Pour une douzième année consécutive, l’arrondissement, en collaboration avec les organismes de loisirs et les clubs sportifs, organise le Festival sportif Ahuntsic-Cartierville qui se tiendra du 27 novembre au 6 décembre 2015.
Le Festival sportif se veut l’occasion de donner aux jeunes le goût de continuer la pratique d’activités physiques variées dans un cadre animé où la participation et l’esprit sportif priment sur les performances. De nombreuses disciplines seront représentées durant le Festival, telles que l’athlétisme, le badminton, le basketball, l’escrime, le soccer, le karaté, le patinage artistique et de vitesses, le hockey, etc.
Cette année, c’est près de 2 500 jeunes de 6 à 17 ans qui rivaliseront d’adresse dans 23 disciplines sportives sur 12 sites de compétitions situés dans l’arrondissement. Près de 500 officiels et bénévoles seront également de la fête.
Il est à noter que lancement du Festival aura lieu le 20 novembre 2015 à l’aréna Ahuntsic, situé au 10 560, rue Saint-Hubert. Amenez vos patins !
Projet de piétonnisation temporaire de l’avenue Park-Stanley
Toute la population est invitée à une soirée d’information portant sur le projet de piétonnisation temporaire de l’avenue Park-Stanley du Parcours Gouin. Cette rencontre aura lieu le mardi 10 novembre 2015, à 19h, à la cafétéria de « Les Jardins Millen », située au 10 800, avenue Millen.
Rappelons que le Parcours Gouin est un projet issu du plan de gestion stratégique de l’arrondissement d’Ahuntsic-Cartierville. La rue piétonne de l’avenue du Park-Stanley est instaurée temporairement pendant la saison estivale et ce, pour une durée de trois ans. En 2015, le projet a débuté le 23 juin et s’est terminé le 8 septembre.
Lors de cette soirée d’information, l’arrondissement fera le bilan de la première année du projet et sera à l’écoute des commentaires et suggestions des citoyens afin d’améliorer le projet pour l’an prochain.
Collecte des résidus verts
La collecte automnale des résidus verts se poursuit jusqu’au 27 novembre. Selon votre secteur, les jours de collecte sont les suivants :
- Bordeaux-Cartierville : les lundis
- Saint-Sulpice : les mardis
- Sault-au-Récollet : les mercredis
- Ahuntsic : les jeudis
Les résidus verts acceptés sont les suivants : résidus de nettoyage et de fermeture des jardins, résidus des potagers et des arbres fruitiers ainsi que les feuilles mortes. Notez bien que les sacs de plastique sont interdits.
Attention ! Afin de lutter contre l’infestation de l’agrile du frêne, les branches, de toutes espèces de feuillus, ne sont pas acceptées dans les résidus verts.
Renseignements supplémentaires : 3-1-1; www.ville.montreal.qc.ca/collectes.
La prochaine séance du conseil d’arrondissement aura lieu le lundi 9 novembre 2015, à 19h, à la salle du conseil située au 555, rue Chabanel Ouest, 6e étage. Les personnes qui désirent poser une question aux élus doivent s’inscrire entre 18h30 et 19h au registre disponible à l’entrée.
Développement du secteur d’HB Ouest
L’arrondissement poursuit son travail pour modifier zonage et réglementation
Pierre Larue, conseiller en aménagement, a présenté le règlement de concordance, l’étape qui suit l’adoption du PPU. Rappelons que les objectifs et orientations du PPU, adoptés en juin par l’arrondissement, devaient être traduits en normes qui concordent avec le Plan d’urbanisme de la Ville de Montréal. Un règlement de concordance doit être présenté en consultation publique, mais ne fait pas l’objet de vote. « C’est l’intermédiaire entre le zonage final et le zonage actuel », explique Pierre Larue.
Rien de nouveau n’a été annoncé mardi soir; ce fut plutôt l’occasion de réexpliquer les détails du projet (que vous pouvez consulter en cliquant ici). Par exemple, la hauteur des futurs bâtiments continue de susciter de l’inquiétude, mais selon M. Larue, ce qui été adopté dans le PPU, « c’est vers quoi on s’en va ».
Deux citoyens ont demandé ce qu’il adviendrait de l’écran végétal entre les maisons de la rue Meilleur et les terrains du Loblaws, qui pourrait, en théorie, un jour être développé en secteur résidentiel et commercial.
Jean Lachapelle a tenu à rappeler que cet écran végétal avait été instauré à la demande des citoyens il y a une quinzaine d’années lors de la construction du Loblaws. Perdre cet acquis serait un non-sens, croit M. Lachapelle. « Il y a eu une lutte féroce des citoyens. Il faudrait une obligation de conserver cet écran végétal. Ça serait un crime de tout jeter à terre et de replanter des arbres! Il faut que les élus agissent avec du gros bon sens! »
M. Larue a confirmé que chaque arbre abattu par un promoteur devra être replanté, mais a ajouté qu’il n’y a présentement pas d’obligations à conserver cet écran végétal.
Loblaws pas vendu
Quant aux terrains du Loblaws, qui fermera ses portes au début de 2016, les élus affirment qu’ils n’ont pas été encore vendus. Impossible pour l’instant de savoir ce qu’il adviendra du bâtiment ou du terrain, ajoutent-ils. « Il est possible qu’il n’y ait rien à la place du Loblaws pendant cinq ans », a dit la conseillère du district d’Ahuntsic, Émilie Thuillier.
Enfin, concernant l’annonce du transfert des détenues de la prison de Tanguay, le maire Pierre Gagnier dit « ne pas avoir d’indication de la fermeture de l’établissement ». Donc, il est difficile encore de savoir si cette partie sera un jour développé, a-t-il ajouté.
Peu importe ce qu’il adviendra de ces terrains, les nouveaux propriétaires ou promoteurs devront se conformer aux exigences du PPU et du PIIA, rappelle M. Larue.
Le PIIA, la volonté de gérer l’esthétisme du projet
Le PIIA réglemente la qualité architecturale et paysagère des nouveaux développements et comptera 29 objectifs et 87 critères. Juger du caractère esthétique d’un projet immobilier peut être subjectif, mais la conseillère Lorraine Pagé a précisé que le PIIA permet au Comité consultatif d’urbanisme de mieux gérer les intentions des promoteurs.
La conseillère d’Ahuntsic, Émilie Thuillier, qui a voté contre le PPU en juin, a tout de même salué le PIIA, estimant qu’Henri-Bourassa Ouest « sera un des secteurs dans Ahuntsic-Cartierville où l’esthétisme sera le plus encadré. Ce sera un plus ».
Des référendums à venir?
Certaines constructions ou changements de zonage pourraient faire l’objet d’une approbation référendaire. Mais les citoyens s’inquiètent que ces référendums ne soient qu’une parure.
Diane Thibodeau a rappelé que plusieurs citoyens n’ont pas pu se prononcer sur le projet sur Sauvé et Meilleur. « Parmi les gens qui pouvaient voter, il y avait un Petro-Canada, des pylônes… mais pas vraiment de résidants. Est-ce que ça va être la même chose (pour Henri-Bourassa Ouest)? » a-t-elle demandé. M. Larue a précisé que les critères qui définissent les citoyens qui peuvent se prononcer lors d’approbations référendaires sont établis par Québec et non par les municipalités.
À quand la construction?
Et à quand les premières pelletées de terre pour tout ce développement ont demandé les citoyens? La Ville n’a pas d’échéance, puisque tout dépend des intentions des promoteurs. « Ça pourrait être en 2016, comme dans plusieurs années », a précisé M. Gagnier.
Entre-temps, une autre consultation aura lieu au printemps et les citoyens en seront avisés. (Par Mélanie Meloche-Holubowski) (2015-11-06)
Projet « 15-40 Royalmount »
Carbonleo devra fournir un plan et payer pour des infrastructures
Pour l’instant, le promoteur reste muet
Certes, l’entreprise a publiquement fait montre d’ouverture pour défrayer le coût d’une passerelle piétonnière faisant le lien entre son projet, appelé temporairement Royalmount, et la station de métro de la Savane, située du côté est de Décarie. Mais rien pour le reste alors que dans ce genre de projet, tout promoteur doit sortir ses propres deniers pour défrayer les coûts quand on ajoute des accès routiers ou encore une sortie d’autoroute, des améliorations se trouvant d’abord à avantager le promoteur.
Positions claires
À Transport Québec, le porte-parole Bryan Saint-Louis a confirmé ce que doit faire tout promoteur dans ce genre de projet. « C’est le promoteur qui doit prendre en charge ces coûts au niveau des infrastructures, a indiqué M. St-Louis, depuis Québec. Il doit aussi faire des demandes de permis et présenter son plan d’accès » a-t-il ajouté.
À Ville Mont-Royal, le porte-parole de la municipalité, Alain Côté a mentionné qu’il n’avait pas encore reçu de plan en ce sens, nonobstant l’engagement pris pour payer la fameuse passerelle. « Nous avons franchi, a affirmé M. Côté, diverses étapes avec le plan particulier d’urbanisme (PPU) qui a été accepté par le conseil ainsi que tout ce qui concerne la concordance entre le Plan d’urbanisme de la municipalité et le règlement de zonage pour le secteur dont on parle dans le projet », a-t-il précisé. M. Côté a tenu à rappeler que le périmètre en question est déjà pourvu d’égouts et d’aqueducs compte tenu de son historique à caractère industriel.
Mais on devrait en savoir plus prochainement quand, à Montréal, la Commission sur le développement économique et urbain et l’habitation tiendra des audiences compte tenu de l’impact du projet de 1,7 milliard $ pour la grande ville.
En attente
Concrètement, il faudra attendre les prochains pas du promoteur en ce qui regarde le plan financier du projet. Compte tenu de l’accès difficile dans ce secteur, avec des autoroutes très achalandées, le promoteur devrait arriver avec des propositions solides. « Peut-être aussi que le promoteur serait disposé à assumer le coût d’une entrée/sortie autoroutière; cela se pratique parfois dans les Laurentides pour l’autoroute 15, et en Montérégie aussi » a déclaré une experte au Québec en matière urbanistique, Danielle Pillette, professeure au Département d’études urbaines et touristiques de l’École des sciences de la gestion de l’Université du Québec à Montréal.
Mme Pillette a expliqué la démarche qui devra être suivie. « Pour le reste, sur le site du projet comme tel, il y aura une entente sur les travaux municipaux, entre Ville Mont-Royal et le promoteur. Mais son contenu n’est pas encore connu. Dans ce genre d’ententes, le promoteur assume certains travaux, comme les rues locales, et cède ensuite les travaux à la Ville », de préciser Mme Pillette.
Immense défi : accès
Le promoteur et la ville devront éventuellement régler l’important problème des accès, alors que le projet est au carrefour d’un échangeur majeur à Montréal et au Québec. «La grande inconnue, c’est celle des accès au site et des infrastructures et équipements requis, a indiqué Mme Pillette. Cette question a été traitée par Ville Mont-Royal en adoptant un nouveau plan d’urbanisme (PU) et un programme particulier d’urbanisme (PPU). En vertu de l’article 85 de la Loi sur l’aménagement et l’urbanisme, concernant le PPU, on doit y trouver la nomenclature des travaux prévus, les coûts approximatifs de leur réalisation, et une indication des organismes concernés.’’
Mais les montants ne sont pas évoqués dans le programme particulier d’urbanisme (PPU 1408-3 de la ville). «Ce projet d’envergure impliquerait une foule d’intervenants comme le MTQ (pour le boulevard Cavendish, par exemple), l’agglomération et la Ville de Montréal, ainsi que des organismes en transport comme la Société de transport de Montréal, Communauto, Vélo Québec, et autres partenaires dits privés ».
Le projet commercial couvre pas moins de quatre millions de pieds carrés. Il devrait aussi englober un centre aquatique, un cinéparc extérieur et une salle de théâtre.
Malgré les appels répétés du journaldesvoisins.com, le promoteur Carbonleo ne nous a pas rappelés. (Par Alain Martineau) (2015-11-06)
Plainte aux Droits de la personne
Un cas d’islamophobie au magasin Costco du Marché central récemment
Accompagnée de ses deux fillettes, ainsi que de la tante de son mari, Asma Al-Shawarghi s’est dite estomaquée par la réponse d’une employée lorsqu’elle lui a demandé si un des manteaux qu’elle voyait en montre serait suffisamment chaud pour l’hiver. L’employée lui aurait alors répondu de « retourner dans son pays si elle n’aimait pas le froid ». Pourtant, Mme Al-Shawarghi, qui est d’origine syrienne, est citoyenne canadienne depuis plusieurs années et n’en est pas à son premier hiver.
Secouée
Elle a tenté de discuter avec l’employée, mais cette dernière l’a ignorée, puis a servi un autre client. De retour à la maison, Mme Al-Shawarghi, encore secouée, a raconté l’incident islamophobe à son mari, Bilal Hamideh. « J’étais démolie quand ma petite fille m’a demandé de lui expliquer pourquoi l’employée avait dit ça. Ma fille est née ici. Elle ne devrait pas avoir à subir cela. En plus, ça arrive à Ahuntsic-Cartierville, un quartier qui a le plus d’immigrants et de nouveaux arrivants », se désole M. Hamideh. Il ajoute que la remarque est d’autant plus déplacée, considérant que leur pays d’origine, la Syrie, est ravagé par la guerre.
Le couple a convenu de déposer une plainte auprès du Costco et de parler de leur cas aux médias. « C’était important pour moi parce que nous avons entendu plusieurs histoires de discrimination envers des musulmans et des minorités depuis les derniers mois. Les gens ne réagissent pas parce qu’ils ont peur. Quelqu’un doit le faire », explique M. Hamideh.
Costco injoignable
M. Hamideh et Mme Al-Shawarghi ont tenté de joindre Costco pendant plus d’une semaine par téléphone et par courriel, avant de retourner au magasin pour parler au gérant. Ils lui ont aussi demandé que le magasin ait un meilleur moyen pour que les clients puissent déposer des plaintes sur le site Web (il n’y a présentement aucun endroit pour le faire); demandé que l’entreprise adopte une politique contre la discrimination et que leurs employés soient sensibilisés aux différentes cultures.
« Ce n’est pas une question de punir l’employée ou de punir Costco. Nous voulons seulement nous assurer qu’elle n’agira pas de nouveau comme ça et de démontrer que les cas de discrimination au Québec ne doivent pas être tolérés », précise M. Hamideh.
Pas d’excuses; une plainte
Quelques jours plus tard, un représentant de la maison-mère leur a répondu que l’employé avait été transféré à un autre magasin. Pas d’excuses, pas d’autres explications. Ils ont alors choisi de déposer une plainte à la Commission des droits de la personne.
Depuis la médiatisation de leur cas, Mme Al-Shawarghi et M. Hamided ont reçu de nombreux témoignages de personnes qui ont, elles aussi, été victimes de discrimination et de racisme à cause de leur religion ou de leur origine. « Des femmes musulmanes nous ont raconté avoir été physiquement agressées dans le métro et dans l’autobus. Je savais qu’il y a des cas d’islamophobie, mais à quel point il y en a, je n’aurais jamais cru… Et ça m’a convaincu encore plus que ce que nous faisons est la bonne chose. »
M. Hamideh croit qu’il devrait n’y avoir aucune tolérance pour les cas de discrimination, de racisme, de sexisme et d’islamophobie au Canada. Enfin, le couple espère que leur expérience suscitera une discussion dans la communauté sur l’inclusion et préviendra d’autres cas de discrimination. (Par Mélanie Meloche-Holubowski) (2015-11-06)
Hausse du compte de taxes municipales
Il faut s’attendre à encore plusieurs années d’augmentations suivant l’indice des prix à la consommation
Dans certaines villes nord-américaines, on n’a implanté rien de moins qu’un impôt municipal sur le revenu qui tient plus compte de la capacité de payer des individus. Mais le débat ne se fait guère ici. Ce ne sera pas pour demain.
Autre certitude : la hausse du compte de taxes à Montréal qui tourne autour du taux d’inflation, et ce, pour un bon bout de temps.
Prévision 2016
Le maire Denis Coderre a répété lors de la présentation annuelle du Programme triennal d’immobilisation (PTI) que la hausse du compte de taxes devrait suivre le taux d’inflation en 2016. On utilise celui du Conference Board du Canada. Donc, depuis l’arrivée au pouvoir du maire Coderre il y a deux ans exactement, la hausse a été d’environ deux pour cent (moins dans certains cas dans Ahuntsic-Cartierville) sans compter que des arrondissements peuvent ajouter une taxe spéciale, ce qui n’est pas le cas ici, le maire Pierre Gagnier répétant sans cesse qu’il n’en est pas question.
Toutefois, on a le droit de se poser la question. À quand une baisse de la facture, soit moins que l’inflation ? Interrogé à ce sujet, le conseiller du district de Saint-Sulpice et président du comité exécutif de la ville Pierre Desrochers a été clair. Il voit dans la hausse d’environ 2 % une sorte d’acceptabilité sociale. « C’est un débat que l’on a eu. Les Montréalais ont reconnu qu’il y avait eu un laisser-aller dans le passé. Les besoins n’ont pas tous été satisfaits au niveau des infrastructures entre autres. Malgré les inconvénients, il y a une sorte de consensus pour une hausse à ce niveau. Il faut aussi gérer la dette et nous sommes dans la bonne direction », a-t-il indiqué.
La grande ville a comme on le sait beaucoup de responsabilités, financières entre autres. « Il ne faut pas oublier que l’on doit aussi effectuer des paiements comptants, générer des flux monétaires. On tromperait les citoyens si on leur disait que l’on pourrait réduire leurs comptes de taxes municipales » a-t-il averti.
La liste des engagements et obligations de la ville est longue compte tenu des mises à niveau (rue, routes, trottoirs, égouts, aqueduc, parc immobilier, véhicules, etc.. ). Sans oublier que la ville a 28 000 employés et des conventions collectives coûteuses, dont les régimes de retraite.
Hausse – immobilier
Comme le signale Danielle Pillette de l’UQAM, professeure au Département d’études urbaines et touristiques, l’assiette foncière augmente considérablement chaque année, depuis 10 ans à cause du dynamisme du marché immobilier. La ville de Montréal a diminué son taux global de taxation au cours de cette période mais la valeur des propriétés a grimpé.
Dans un échange de courriel avec journaldesvoisins.com, elle remet les pendules à l’heure. « La Ville perçoit une augmentation de ses recettes foncières, d’environ 2 % ou 2,5 %, signale la professeure en urbanisme. Une grande partie de ces recettes excédentaires couvre seulement les coûts de système (hausses de rémunération et de frais d’énergie). Et puis, c’est une sage mesure de profiter du dynamisme du marché immobilier pour que l’on accumule des réserves ou paye comptant des équipements », a-t-elle mentionné.
Il ne faut pas oublier que le marché immobilier est cyclique bien que l’on sente venir une certaine stabilité. Et il faut prévoir des temps moins favorables.
« Dans un cycle éventuellement moins favorable, la Ville pourrait se contenter d’une très faible hausse de ses recettes fiscales et recourir un peu à ses fonds réservés pour certains équipements », a averti Danielle Pillette.
IRIS – avenir
Mais il serait intéressant de voir éventuellement des études sur la capacité de payer des gens, même en suivant l’inflation, avec une population qui vieillit. L’institut de recherche d’informations socio-économiques (IRIS), a déjà servi un avertissement récemment.
« Comme la valeur immobilière a augmenté dans les dernières années, les revenus en taxes des villes ont suivi. Le problème, c’est que la taxe foncière est un mode de perception qui ne prend pas en compte la capacité de payer des citoyens. Si la valeur moyenne des résidences a augmenté de 53,3 % de 2001 à 2011, le revenu moyen des ménages, lui, n’a crû que de 12,1 %. Des citoyens (jeunes familles, personnes âgées…), se voient donc souvent dans l’obligation de vendre leur propriété, parce que les revenus ne suivent pas l’explosion de la valeur de leur résidence », a averti Eve-Lyne Couturier, chercheure à l’IRIS. (Par Alain Martineau) (2015-11-06)
Trafic routier sur l’Île de Montréal
Une caméra près de chez vous!
« Dans le but de permettre aux automobilistes de mieux planifier leurs déplacements, la Ville de Montréal diffuse des images captées à partir de ses quelque 250 caméras de circulation situées sur l’ensemble de son réseau. Ces images qui sont rafraîchies toutes les cinq minutes permettent d’observer la circulation aux endroits névralgiques. D’ici 2017, les citoyens auront accès au flux vidéo de 500 caméras de circulation » a indiqué Geneviève Dubé, porte-parole de la Ville, à journaldesvoisins.com.
Mobilité facilitée
Présenté sous forme de carte, cet outil permet aux automobilistes de mieux planifier leurs déplacements, d’éviter la congestion routière et de gagner du temps. « Nous voulons favoriser la mobilité en ville et diminuer l’impact des chantiers de circulation », a expliqué Mme Dubé. Pratique et facile d’utilisation, cette carte permet de visualiser les images en provenance des caméras de circulation aussi bien en faisant une recherche par arrondissement, qu’en entrant directement le nom des rues concernées. Pour Ahuntsic-Cartierville, ce sont ainsi les images de près d’une trentaine de caméras de circulation auxquelles les citoyens ont désormais accès.
Cette initiative s’inscrit dans le cadre des démarches de la métropole en matière de Ville intelligente, comme l’a notamment rappelé Harout Chitilian, vice-président du comité exécutif et responsable de la Ville intelligente, au moment du lancement de cette plateforme le 19 octobre dernier. « Montréal pose aujourd’hui un nouveau jalon dans le déploiement des avancées technologiques en matière de transport intelligent. D’ici 2017, en concordance avec la vision de notre administration des transports intelligents, nous offrirons l’accès au flux vidéo de 500 caméras de circulation », a déclaré M. Chitilian.
Confidentialité respectée
Que les automobilistes soucieux de confidentialité se rassurent. Par souci de protection des renseignements privés, les images captées par ces caméras de circulation ne sont pas enregistrées et leur pixellisation à gros grains rend impossible l’identification d’un individu ou d’une plaque d’immatriculation.
À noter que ces images proviennent des caméras du Centre de gestion de la mobilité urbaine (CGMU), qui constitue le centre de prise des décisions permettant de favoriser la mobilité des citoyens. Les équipements spécialisés que l’on y retrouve permettent de gérer à distance et en temps réel la circulation sur le réseau routier pour réagir rapidement lorsqu’un incident survient.
Suivre le trafic sur les ondes
Outre cette initiative, une entente Ville-COGECO a également été signée pour permettre aux chroniqueurs de Radio-Circulation 730AM d’accéder en temps réel aux flux vidéo des caméras braqués sur le réseau municipal 24h/24. (Par Rabéa Kabbaj) (2015-11-06)
Pour voir la carte, cliquez ici.
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LETTRES OUVERTES
Lettre aux automobilistes trop pressés,
de Pierre Fontaine
Lettre à la nouvelle députée d’A-C,
des Pollués de Montréal-Trudeau
des Pollués de Montréal-Trudeau
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BRÈVES…BRÈVES…BRÈVES…BRÈVES…BRÈVES…BRÈV
En outre, si vous désirez regarder la séance du conseil en Webdiffusion, c’est sur le site de l’arrondissement, sous la rubrique « Mairie d’arrondissement », puis « Conseil en direct », par ici.
LE COIN COMMUNAUTAIRE
514 388-0980. (Source : CFSE)
samedi 7 novembre à 10 h à la bibliothèque de Cartierville, au 5900, rue de Salaberry à Montréal. Inscription obligatoire, veuillez contacter Louis-Joseph, au 514 381-3511. (Source : RePère)
Le mercredi 11 novembre à 10 h: Groupe de Discussion en anglais « Chit Chat and time for me » présente une conférence vidéo de Brené Brown « The power of Vulnerability », suivi d’une discussion. Pour vous inscrire téléphonez au 514-388-0980 ou info@cfse.ca (Source : Le centre des femmes)
15 novembre. Consultez la programmation, il y a des activités pour les tout-petits, un rallye et un spectacle. De plus, l’escouade EnergZ’toi sera sur place! (Source : Arrondissement)
LE COIN DES COMMERÇANTS
Montréal à table dans A-C !
Sur Fleury Ouest
Sur La Promenade
QUOI FAIRE… QUOI FAIRE… QUOI FAIRE… QUOI FAI
Olé Léo: Hommage à Cohen et Ferré. Angélique Duruisseau et Michel Beauchamp se réunissent le temps de ce double hommage. Ils mettent leur fameuse sensibilité musicale pour servir nos deux poètes favoris, Leonard Cohen et Léo Ferré. Une soirée à ne pas manquer! Souper-spectacle, 44,95 $. (Source : Le Rendez-vous du thé)
Exposition Altérité au féminin! Vernissage et lectures publiques au Café de Da, à la bibliothèque Ahuntsic, 545 rue Fleury Est. Inscription requise au comptoir de la bibliothèque d’Ahuntsic ou au 514 872-0568. Exposition présentée du 6 au 30 novembre dans le cadre du Festival Altérité pas à pas.
Le Musée des Sœurs de Miséricorde souligne le rassemblement des sages-femmes canadiennes à Montréal. Une capsule historique sur l’histoire des sages-femmes en lien avec celle des Sœurs de Miséricorde sera offerte au Musée afin de souligner la tenue du congrès annuel de l’Association canadienne des sages-femmes à Montréal. Départs des visites : 10 h 30 et 14 h. Aucune réservation requise. Animation gratuite offerte en français seulement. Le Musée est situé au 12435, avenue de la Miséricorde. Information : 514-332-0550, poste 1-393. (Source : Musée des Sœurs de Miséricorde)
Gretel et Hansel : Théâtre pour les jeunes à partir de 6 ans à la Maison de la culture. L’arrivée de Hansel, dans la vie de Gretel, en a bouleversé l’équilibre. Ce petit frère dérange tout. Lorsque leurs parents les abandonnent en forêt et qu’ils finissent chez la sorcière, la tentation est forte de le pousser dans le four avec leur geôlière et de s’en débarrasser à tout jamais… Par quel chemin tortueux devient-on une grande sœur? Une nouvelle production audacieuse de la compagnie le Carrousel. Spectacle présenté dans le cadre du Conseil des arts de Montréal en tournée. (Source : La Maison de la Culture)
Visite de la région Saint-Louis-de-Gonzague et Hungry Bay (Montérégie) avec le Club d’ornithologie d’Ahuntsic. Visité chaque année par des milliers d’Oies des neiges en migration ainsi que par plusieurs espèces d’oiseaux rares, l’étang de Saint-Louis-de-Gonzague vaut assurément la peine qu’on s’y attarde. La végétation environnante et la proximité du canal de Beauharnois et sa baie contribuent aussi à attirer une belle diversité d’espèces autour de ce site. Il y a aussi la possibilité d’y apercevoir des Hareldes kakawis, des Macreuses et des Grèbes. Covoiturage : 10 $. Information : coamessages@gmail.com
ou 438 338-4138. (Source : COA)
Soirée Lorca. Anissa Lahyane (poésie), José Lumbreras El Chélé (canté flamenco), Roger Lapierre (guitare flamenca) et Julie (danseuse flamenco) ont uni leurs talents pour présenter quelques extraits du Romancero Gitano de Federico Garcia Lorca. Ils vont tenter de faire revivre en interprétant, comme sans doute l’aurait voulu Lorca à travers les Compàs et les Palos flamenco, quelques-uns des moments forts de son Romancero Gitano. Souper-spectacle 44,95 $. (Source : Le Rendez-vous du thé)
Je lis avec papa! RePère et ses partenaires organisent une activité de lecture pères-enfants. Il s’agit d’une activité interactive pour découvrir des fables et des histoires d’ici et d’ailleurs. Lieu : à la bibliothèque de Cartierville, au 5900, rue De Salaberry à Montréal. Inscription obligatoire; veuillez contacter Louis-Joseph,
au 514 381-3511. (Source : RePère)
Formation Initiation à l’informatique à la bibliothèque d’Ahuntsic. Inscription deux semaines avant la date de l’évènement par téléphone (514 872-0568) ou sur place. (Source : Arrondissement)
Des aventures de cape et d’épée! (Première série de trois séances). Voici l’occasion pour les jeunes aventuriers de se glisser dans la peau des chevaliers d’autrefois ou de devenir un Jedi et de jouer un rôle au cœur d’une grande épopée. Cette activité aura lieu à la bibliothèque de Cartierville et s’adresse aux jeunes âgés de 10 à
14 ans. Pour participer, on doit réserver en téléphonant au
514 872-6989 ou se présenter directement au 5900, rue De Salaberry. (Source : Arrondissement)
Discussion sur la famille. « La famille, c’est l’affaire de tous! » Qu’on ait ou non des enfants, qu’on soit parents ou grands-parents, célibataires, mariés ou en union de fait, veufs ou veuves, nous avons tous une famille et cette discussion nous concerne. Au printemps dernier, un questionnaire permettait à plusieurs d’exprimer leurs questions et leurs préoccupations concernant la famille. Regroupées en trois grands thèmes : l’importance de la famille dans la société, la transmission des valeurs et l’Église face aux enjeux actuels. Il y aura aussi une période de questions libres de 30 minutes. Des activités sont prévues pour les enfants pendant l’échange afin de permettre aux parents d’y participer activement. À l’église St-Jude.
Les lundis de Sergeï Trofanov par Sergeï Trofanov. Le violoniste et chanteur Sergei Trofanov vous propose une ambiance à saveur romantique, légère et joyeuse! Son répertoire international de chansons, musique de films, standards de jazz, d’airs populaires dans plusieurs styles musicales crée l’ambiance chaleureuse de la soirée. Il saura faire ressortir le meilleur de l’occasion. Entrée libre – contribution volontaire. (Source : Le rendez-vous du thé)
Alcaz par Viviane Cayol et Jean-Yves Liévaux. Alcaz, un duo marseillais comme il n’y en a pas deux! Un couple, un mélange de simplicité, de talents, de fraîcheur où la personnalité de l’un, ses combats, ses doutes et ses gloires se mêlent réciproquement aux influences, aux convictions et aux rêves de l’autre. Deux guitares, deux voix, entre rock et ballade, un spectacle original qui donne le goût de l’amour! Entrée libre – contribution volontaire http://www.alcaz.net (Source : Le rendez-vous du thé)
Rencontre avec Geneviève Pettersen. Révélée au grand public par ses chroniques de Madame Chose dans La Presse, Geneviève Pettersen a obtenu autant un succès critique que populaire avec son premier roman, Déesse des mouches à feu. Elle nous racontera son parcours ainsi que les projets qu’elle mijote au Café de Da (Bibliothèque Ahuntsic) – 545, rue Fleury Est. Activité gratuite, inscription sur place ou par téléphone (514 872-0568) deux semaines avant la date de l’évènement. Activité présentée grâce au soutien de l’Union des écrivaines et des écrivains du Québec. (Source : Arrondissement)
Soirée d’information sur le projet de piétonnisation temporaire de l’avenue Park-Stanley. Vous êtes invités à une soirée d’information portant sur le projet de piétonnisation temporaire de l’avenue Park-Stanley du Parcours Gouin. Cette rencontre aura lieu à la cafétéria des Jardins Millen située au 10800, avenue Millen, près de la station de métro Henri-Bourassa. S’il vous plaît, confirmez votre présence par courriel : parcoursgouin@ville.montreal.qc.ca. (Source : Arrondissement)
Mark Bradley présentera Les hindous de chez-nous : Sikhs et Tamouls dans une conférence prononcée à la salle de l’église Saint-Jude (10 120, avenue d’Auteuil). Gratuit pour les membres de l’Alliance culturelle, 10 $ pour les non-membres. Un cours sur Ali Pacha, Qianlong, Atahualpa et le roi Arthur commence jeudi le 12 novembre. Information : 514 382-5716 ou www.allianceculturelle.qc.ca (Source : Alliance culturelle)
Hommage à Félix Leclerc et Gilles Vigneault par Renald Ouelette. Renald Ouellet, auteur-compositeur-interprète, vous invite à redécouvrir les plus beaux textes de Félix Leclerc et de Gilles Vigneault. Tout en douceur, au piano, il vous interprète, à sa manière, les plus grands succès de ces deux grands poètes québécois. En toute intimité, il vous présente également quelques unes de ses chansons originales. Entrée libre – contribution volontaire (Source : Le rendez-vous du thé)
« Hors-Je » Spectacle de danse présenté à la Maison de la Culture. L’angoisse de la page blanche n’appartient pas qu’aux écrivains. Hantée par la peur de gestuellement radoter, la pétillante Dominique Porte, à la fois chorégraphe et interprète, remet en question sa façon d’aborder la création. Pour ce nouveau solo, elle fige sur vidéo une phrase chorégraphique interprétée par 30 danseurs et néophytes. Ces fragments vidéo, elle les endosse et, par une réinterprétation en direct, elle défie sa danse. Spectacle présenté dans le cadre du Conseil des arts de Montréal en tournée. (Source : La Maison de la Culture)
Sanza Percussions et Sadio Sissokho par Sadio Sissokho-Kora, Trevor John Ferrier-Sanza, François Séguin-Sanza et Julie Anne Ricard-Calebasse. Sanza Percussions et Sadio Sissokho est un projet de musique acoustique qui met en vedette la culture musicale des griots d’Afrique de l’ouest. Ce projet explore la fusion entre la sanza (piano à pouces) et la kora (harpe africaine) à travers des compositions originales et des arrangements créatifs de la musique traditionnelle des griots. La fusion kora-sanza nous transporte dans une alchimie de sons de deux anciens instruments, qui sont rares et relativement peu connus. Entrée libre – contribution volontaire (Source : Le rendez-vous du thé)
« La recette de Baklawas » Théâtre (mise en lecture) à la Maison de la Culture. Dans les années soixante, Rita et Nadia quittent le Liban pour s’installer à Ville Saint-Laurent où elles épousent des Libanais. Leurs filles oscillent entre la compréhension et l’incompréhension. Les quatre femmes révèlent les moments émouvants de leur existence, tentant d’habiter Montréal, cette ville de tous les possibles où les frontières de leur communauté tendent à les garder en captivité. Un texte de Pascale Rafie interprété par Sounia Balha, Talia Hallmona, Mireille Tawfik, Leïla Thibeault-Louchem et Natalie Tannous. (Source : La Maison de la Culture)
Série de quatre séances Ouf, c’est vendredi!. Dans le cadre des séances Ouf, c’est vendredi!, la bibliothèque de Cartierville offre des activités de jeux vidéo. Les participants pourront tenir des mini-tournois et essayer de nouveaux jeux vidéo sur des consoles PS3 ou PS4 et XBOX 360. Ces activités s’adressent aux jeunes âgés de 10 à 14 ans. Pour participer, on doit réserver en téléphonant au
514 872-6989 ou se présenter directement au 5900, rue De Salaberry. (Source : Arrondissement)
Les Grandes Chansons d’Hier par Pierrot Fournier. Pierrot Fournier, qui s’est d’abord fait connaître par ses inoubliables interprétations des chansons de Jacques Brel et, plus récemment, de Brassens et Ferré, nous offre son nouveau récital »les grands classiques de la chanson française ». Puisant dans les répertoires des grands auteurs compositeurs interprètes que sont Ferrat, Reggiani, Aznavour, Ferré, Vian, Brel, et plusieurs autres, Pierrot nous offre un bouquet des plus belles chansons de la langue française. Souper-Spectacle, 44.95$ (Source : Le rendez-vous du thé)
Hommage à Brel par Pierrot Fournier. Pierrot Fournier est engagé dans deux avenues, la création de chansons et l’interprétation des classiques de Brel, de Ferré et de Brassens. Au Québec, l’excellence de son interprétation du répertoire brellien est depuis longtemps reconnue. Venez le découvrir ou redécouvrir pour une soirée extraordinaire ! Souper-spectacle 44.95$ (Source : Le rendez-vous du thé)
Sortie à Laval Ouest (en longeant la rivière) avec le club d’ornithologie d’Ahuntsic. Nous serons à la recherche de multiples espèces de canards et présents pour accueillir les arrivées de l’automne tout au long de la rive. Covoiturage : 5 $. Information : coamessages@gmail.com ou 438-338-4138 (Source : COA)
Formation Initiation à internet à la bibliothèque d’Ahuntsic. Inscription deux semaines avant la date de l’évènement par téléphone (514 872-0568) ou sur place. (Source : Arrondissement)
Guy Desmarais par Guy Desmarais. Avec une grande simplicité et une authenticité rassurante, avec des mots touchants et bien choisis, les chansons de Guy Desmarais nous vont droit au cœur! Parfois amusant de par ses agencements de mots et d’idées ou de par l’exposé lui-même…souvent d’une grande tendresse, de douceur et de sagesse…textes…émotions. Un beau talent d’écriture et une interprétation remarquable! Entrée libre – contribution volontaire (Source : Le rendez-vous du thé)
« Les liens familiaux face à la maladie d’Alzheimer ». Intergénérations Québec a le plaisir de vous inviter à la projection du film québécois « L’autre Maison », dans les locaux de PRÉSÂGES (1474, rue Fleury Est, Montréal). Cette projection sera suivie d’une discussion avec la directrice de Baluchon Alzheimer, organisme qui a pour mission d’offrir du répit, du soutien et de l’accompagnement aux aidants. Événement gratuit, sur inscription au 514 382-0310 poste 125. (Source : Intergénérations Québec)
Formation Initiation à l’informatique à la bibliothèque de Cartierville. Inscription deux semaines avant la date de l’évènement par téléphone (514 872-0568) ou sur place. (Source : Arrondissement)
Formation Initiation à la recherche sur internet à la bibliothèque d’Ahuntsic. Inscription deux semaines avant la date de l’évènement par téléphone (514 872-0568) ou sur place. (Source : Arrondissement)
La Société d’Astronomie de Montréal (SAM), présente un atelier d’initiation à l’astronomie intitulé « Tout ce que vous voulez savoir à propos des télescopes », au chalet du Parc-nature de l’Île-de-la-Visitation, 2425 boul. Gouin Est. Après la conférence, des télescopes et jumelles seront mis à votre disposition. Apprenez à reconnaître les constellations et venez observer la lune, les planètes et les objets du ciel profond. L’observation n’aura pas lieu si le ciel est couvert. Cette soirée est gratuite et s’adresse à toute la famille. (Source : SAM)
Le Jour de la Terre Québec est heureux de vous annoncer que les ateliers À vos frigos, propulsés par le Fonds Éco IGA, seront au IGA Extra, 2820 Rue de Salaberry, le 26 novembre! Un chef de la Tablée des Chefs et un expert en gaspillage alimentaire du Fonds Éco IGA présenteront des recettes, trucs et astuces pour réduire le gaspillage à la maison lors d’un atelier gratuit de 90 minutes. Pour s’inscrire, il suffit de visiter le jourdelaterre.org/avosfrigos, sélectionner l’atelier désiré et remplir le formulaire d’inscription! Il est également possible de s’inscrire au Concours des fêtes! À gagner : l’un des 4 soupers du temps des fêtes cuisiné à votre domicile par un chef de la Tablée des Chefs pour vous et 5 de vos amis, ou le grand prix, un repas des fêtes sans gaspillage pour vous et 9 de vos amis, cuisiné à l’école de cuisine Mezza Luna à Montréal par le porte-parole des ateliers… Stefano Faita! Pour plus d’information sur la date, l’heure et les lieux : jourdelaterre.org/avosfrigos
Autres idées d’activités sans date précise
Exposition multidisciplinaire Du crayon à Instagram et Territoire. Jacques Lebleu, artiste résidant d’Ahuntsic, accorde de l’importance aux rôles de témoin oculaire, de révélateur social et de créateur de l’artiste. Il présente une exposition à deux volets. Le premier, Du crayon à Instagram, regroupe des tableaux, des œuvres graphiques, de ludiques sculptures cinétiques et des photos où il est question de temps, de gens, d’objets et de mouvement. Le second, Territoire, se rapproche du reportage objectif. Ancré dans l’arrondissement Ahuntsic-Cartierville ainsi que membre du Journal des voisins, il traite de territoire, de citoyens et du regard de l’artiste sur son milieu. L’artiste sera présent à la salle d’exposition de la Maison de la culture pour vous rencontrer, le samedi 7 novembre à compter de 14 h et une heure avant chaque spectacle d’ici la fin novembre.
Expostition Le nez de clown? Un soleil en plein visage! L’organisation Clowns Sans Frontières a créé une exposition où sont dévoilées des images prises à Port-au-Prince, en Haïti, lors des missions humanitaires ayant suivi le bouleversant séisme de 2010. Offrant un regard lumineux sur l’après-catastrophe et soulignant la force de l’entraide, cette exposition témoigne de la beauté qui émerge des jours sombres. Ces images, déjà fortes en émotions, sont accompagnées par les textes de Stanley Péan, écrivain, journaliste, animateur à Ici Musique et porte-voix de Clowns Sans Frontières. Exposition présentée à la TOHU. (Source : La TOHU)
Exposition San Limit par Casque noir. Pour une deuxième année consécutive, Casque noir vient témoigner des liens qui ne cessent de grandir entre le Québec et Haïti, dans le cadre de l’exposition San Limit. L’organisation a créé deux murales inspirées d’une nouvelle littéraire rédigée à quatre mains par deux jeunes de Montréal et de Jalousie à Port-au-Prince. Le travail de ces jeunes aux cultures opposées mais aux valeurs communes fait état des avancées en éducation et dans la sensibilisation à la langue française. Un projet donnant vie à 12 grands panneaux de photographies extérieures, qui seront visibles pendant un an sur la place publique de la TOHU. Ces photos témoignent des échanges culturels et du savoir-faire qui furent nécessaires aux interventions créatives réalisées dans les deux régions. De plus, les photographies seront accompagnées d’un parcours sonore mêlant à la fois voix et ambiances provenant d’Haïti et Montréal. Une création signée Audiotopie. Exposition présentée à la TOHU. (Source : La TOHU)
Numéros de téléphone utiles
Bibliothèque d’Ahuntsic : 514 872-0568
Bibliothèque de Cartierville : 514 872-6989
Bibliothèque de Salaberry : 514 872-1521
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Journaldesvoisins.com…
le mag papier de novembre est disponible!
Le magazine papier de novembre de journaldesvoisins.com a été distribué sur le territoire. Si vous ne l’avez pas reçu, vous pouvez lire le pdf ici.
Au menu, pour ce numéro-ci, à l’approche de la Conférence de Paris sur les changements climatiques, un dossier sur la question… En outre, vous trouverez plusieurs articles traitant de différentes questions concernant nos quartiers et, bien sûr, vos chroniques préférées habituelles. La photo plus haut illustre un article sur les jeunes et le bénévolat.
Le prochain numéro de notre magazine papier paraîtra début décembre. C’est un rendez-vous! (C.D.)
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Commerçants et gens d’affaires…
Connaissez-vous Éric?
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ou au 514 506-8665
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Nous reconnaissons la contribution financière du ministère de la Culture et des Communications du Québec dans la réalisation de journaldesvoisins.com.
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- Participant à la finale régionale de Montréal au Concours québécois en entrepreneuriat, édition 2014, dans la catégorie Économie sociale
Journaldesvoisins.com est un journal communautaire d’information fait par des résidants et pour les résidants d’Ahuntsic–Cartierville, et dont le siège social se trouve à Ahuntsic. Notre journal est un magazine bimestriel papier, mais surtout un journal en ligne qui, chaque vendredi, avec les Actualités hebdomadaires d’Ahuntsic–Cartierville, se consulte sur le Web, à www.journaldesvoisins.com
Nous sommes membres de l’Association des médias écrits communautaires du Québec (AMECQ).
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Les opinions émises dans ce journal n’engagent que leurs auteurs. Vous voulez nous aider? Écrivez-nous! Appelez-nous!
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Éditeur et cofondateur : Philippe Rachiele.
Conseiller Média : Éric Lescure, 514 506-8665, ou publicitedesvoisins@gmail.com
Rédactrice en chef et cofondatrice: Christiane Dupont
Rédacteur en chef adjoint : Alain Martineau.
Rédacteurs en chef adjoints suppléants : Mélanie Meloche-Holubowski, François Barbe
Photographes: Philippe Rachiele, Élaine Bissonnette, François Lauzon
Journalistes, version Web : Christiane Dupont, Philippe Rachiele, Alain Martineau, Rabéa Kabbaj, Mélanie Meloche-Holubowski, Elizabeth Forget-Le François, Christiane Dumont, et Raluca Tomulescu.
Journalistes, version papier : Alain Martineau, François Barbe, Mélanie Meloche-Holubowski, Rabéa Kabbaj, Elizabeth Forget-Le François.
Journalistes et collaborateurs à la rédaction:Diane Éthier, Laetitia Cadusseau, Justine Castonguay-Payant, Sandrine Dussart, Samuel Dupont-Foisy, Laurent Gariépy, Geneviève Poirier-Ghys, Julie Dupont, Patrick De Bortoli, Hélène Maillé, Nacer Mouterfi, et Daphné Dupont-Rachiele.
Graphiesme de la nouvelle version papier et nouveaux logos : Nacer Mouterfi
Mise en page : Philippe Rachiele, Christiane Dupont et Nacer Mouterfi.
Illustrations originales : Claire Obscure.
Caricaturiste : Florence Tison.
Correction/révision, version Web : Christiane Dumont.
Correction/révision, version papier : Samuel Dupont-Foisy, Geneviève Chrétien et Christiane Dumont.
Réseaux sociaux : Christiane Dupont, Mélanie Meloche-Holubowski, Philippe Rachiele.
Impression, version papier : Hebdo Litho inc.
Distribution, version papier : journaldesvoisins.com
Dépôt légal, version papier : BNQ – ISSN1929-606
Dépôt légal, version Web : BNQ – ISSN1929-607X
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