Les Actualités du 8 avril 2016
— Albert Londres, grand reporter.
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EN PRIMEUR
Cité historia
La Ville rachèterait les actifs
La conseillère du district du Sault-au-Récollet, Lorraine Pagé, avait d’ailleurs émis cette hypothèse lors de notre dernier entretien sur le dossier, à savoir que la Ville songeait à se porter acquéreure de l’inventaire muséal.
L’actif de la Corporation de la Maison du Pressoir s’élevait à environ 29 000 $ en biens divers, dont 25 000 $ pour l’exposition permanente qui existe. Les bâtiments comme la Maison du Meunier, la Maison du Pressoir, et le Bistro des Moulins –ce dernier que tant de Montréalais d’un peu partout appréciaient–, étaient déjà la propriété de la Ville de Montréal.
Faillite de près de 200 000 $
On se rappellera que la Corporation de la Maison du Pressoir déclarait faillite en février dernier. Le passif s’élevait à 180 249,28 $. Les biens de l’actif ayant été vendus, le déficit serait d’environ 151 247,28 $.
Le Service des grands parcs ne pouvait nous confirmer la nouvelle. (Par Mélanie Meloche-Holubowski et Christiane Dupont) (2016-04-08)
Pour lire notre dernier article sur la faillite de Cité historia, cliquez ici
Transfert d’actifs de la CDEC
Le réseau PME Montréal bientôt totalement propriétaire
Autrefois sur la rue Chabanel, non loin des bureaux actuels de notre députée et ministre du Patrimoine canadien, Mélanie Joly, la CDEC Ahuntsic-Cartierville a été regroupée avec d’autres entités de l’ouest de Montréal. Mais fort heureusement, les bureaux sont demeurés dans le même secteur, un peu à l’ouest du Marché central, au 1350, rue Mazurette. Le déménagement a été complété en début d’année. Voilà pour PME Montréal-Centre Ouest. La mission de PME MTL est toujours la même, celle d’épauler ceux qui démarrent une entreprise ou qui ont besoin d’un coup de pouce.
Loi 28
À la suite de sa victoire à l’élection provinciale, il y a deux ans, le gouvernement libéral québécois annonçait dans son premier budget qu’il allait diminuer le nombre d’entités CDEC-CLD en forçant des regroupements et en transférant les responsabilités vers le monde municipal. La loi 28 adoptée par l’Assemblée nationale est venue confirmer ce transfert en matière de développement économique.
Ici, l’administration de Montréal devait créer PME MTL. Il y en a six pour le territoire de l’île alors qu’autrefois, on comptait 18 CDEC et CLD. Mais le budget a diminué. Avant, les organismes se partageaient quelque 14 millions de dollars et maintenant, le budget total annuel du réseau montréalais est de 7 millions et demi de dollars.
Transfert des actifs
Étant donné que les CDEC et CLD étaient appuyés par divers partenaires (notamment le Fonds de solidarité FTQ ou les Fonds locaux de solidarité), il a fallu prévoir des transferts des actifs.
« D’une part, nous a dit Valérie De Gagné, relationniste au Service des communications de la Ville de Montréal, les actifs liés aux deux fonds d’investissement, soit les fonds locaux d’investissement (FLI) et les Fonds locaux de solidarité (FLS) sont rapatriés à 100 % à la Ville de Montréal, ainsi que ceux liés aux Fonds Jeunes promoteurs et Fonds d’économie sociale. D’autre part, les surplus liés aux activités des CLD ou CDEC seront rapatriés également à la Ville de Montréal suivant l’application d’un calcul du partage des actifs qui prend en considération la portion nette des surplus CLD accumulés ».
C’est la première étape sur le plan juridique. Puis, viendra éventuellement, un autre transfert des actifs en bonne et due forme vers le nouveau réseau qui a été créé. Il faudra passer par le conseil de ville pour agir.
« Le transfert de ces actifs de la Ville de Montréal vers le réseau PME MTL fera l’objet d’un dossier décisionnel au cours des prochains mois. Il est prévu que 100 % de ces actifs soient transférés dans le réseau PME MTL, ces actifs étant dédiés aux entrepreneurs et aux entreprises montréalaises » a-t-elle précisé.
Transition réussie
Joint par journaldesvoisins.com, Marc André Perron (autrefois grand responsable de la CDEC Ahuntsic et maintenant patron de PME MTL Centre-ouest, desservant notamment notre territoire) a indiqué que le processus suit son cours normal, comme prévu, en respect de la loi votée à cet effet.
Outre cette transition sur le plan légal, notre PME MTL continue son travail auprès des clients, dans ses nouveaux bureaux situés entre le Marché central et l’autoroute des Laurentides. Récemment, l’organisme a accompagné la firme Novo, une agence de marketing global, dans sa relocalisation à Montréal. Le financement accordé par l’entremise d’un prêt du Fonds local d’investissement a permis d’attirer dans Ahuntsic Ouest l’entreprise qui était à Laval depuis une vingtaine d’années.
Interrogé sur l’avenir de Chabanel, M. Perron s’est dit sûr de voir débloquer divers projets porteurs pour le secteur, entre autres, pour la Cité de la Mode. Récemment, Debbie Zakaib, la directrice de la grappe industrielle de la mode à Montréal (MMode, créé il y a un an) a dit que le temps est on ne peut plus favorable étant donné que l’industrie veut s’unir.
Toutefois, les défis demeurent grands. Il s’est perdu des dizaines de milliers d’emplois ces dernières décennies, marquées par la globalisation des marchés. Mais on compte encore aujourd’hui plus de 10 000 travailleurs dans le secteur. Le dollar canadien est faible, favorisant les exportations, et il y a beaucoup de critiques face à la Chine (hausse des coûts des fabricants, des retards, etc.). Mais Mme Zakaib ne cache pas qu’il sera nécessaire de relancer des métiers de textiles, notamment par des programmes en formation. (Par Alain Martineau) (2016-04-08)
Avenir du CHSLD Louvain
Vendu d’ici quelques années?
Le cas de Louvain est assez spécial dans le réseau des établissements de la santé et des services sociaux au Québec. C’est peut-être le seul immeuble du Ministère à abriter une centaine de résidants ayant besoin de plusieurs heures de soins par jour, mais aussi 70 locataires « ordinaires » qui sont dans deux ailes de l’institution.
Bref, sur les cinq étages de l’immeuble, on trouve les bénéficiaires du réseau alors que sur chacune des ailes attenantes (partie est et ouest du bâtiment et au rez-de-chaussée), il y a des locataires, soit des gens âgés seuls, mais autonomes, payant un peu plus de 400$ par mois pour leur petit logis.
Certains seront en droit de se demander comment il se fait que le ministère et le responsable ici (le Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de Nord-de-l’Île-de-Montréal-CIUSSS) s’occupent de la gestion de logements locatifs alors qu’il y a beaucoup d’autres chats à fouetter dans le réseau. À commencer par les bâtiments vétustes dont plusieurs ailes de l’Hôpital du Sacré-Cœur et son pavillon Albert-Prévost à Cartierville, comme le confirme un document gouvernemental dont Radio-Canada a obtenu copie.
Ce serait plus « normal » qu’un organisme sans but lucratif ou une coopérative ou encore un privé s’occupe de cette gestion de logements locatifs alors que présentement, il n’y a même pas de concierge sur place.
Une menace pour les locataires?
Depuis un certain temps, des rumeurs circulaient à propos de la vente éventuelle des unités d’habitation où l’on trouve 71 locataires. Sauf que l’on reconnaît, au CIUSSS, qu’il serait difficile de vendre ce genre d’installations séparément, compte tenu des équipements pourvus pour l’ensemble, comme le système de chauffage, la ventilation, etc. L’idéal serait de vendre « tout au complet », comme on nous a dit.
« Nous reconnaissons que Louvain est un cas particulier, a admis Louise Mercier, qui est l’adjointe du président du CIUSSS Pierre Gfeller. Il faut regarder le dossier globalement, scruter son histoire, retrouver les titres de propriété (un notaire est déjà au travail) évaluer le bâtiment au complet », a-t-elle indiqué au journaldesvoisins.com
Évidemment, un plan d’action doit être concocté avec le ministère de la Santé et la Société québécoise des infrastructures (SQI) qui est responsable de tout le parc immobilier du gouvernement du Québec. C’est une congrégation religieuse qui dit-on avait refilé le centre Louvain (de même que Légaré et Laurendeau) au Ministère en 1988. « Mais, a poursuivi Mme Mercier, nous tenons à rassurer certains locataires qui craignent une éviction. Ils pourront garder leur logement ». On devrait en savoir plus le 19 avril sur les suites à donner à ce dossier.
Marie Montpetit intervient
A la fin mars, la députée québécoise de Crémazie avait tenu à organiser une rencontre avec les locataires afin de calmer le jeu. Certains s’étaient déjà pointés à la Régie du logement craignant devoir quitter les lieux en juillet 2017.
Mme Montpetit a rappelé que déjà l’an dernier, elle avait sensibilisé Pierre Gfeller, fraîchement arrivé à la haute direction de notre CIUSSS. Elle lui a parlé de l’importance, pour les locataires en premier lieu, mais aussi pour la communauté, de conserver ces logements.
« J’ai obtenu l’assurance du pdg du CIUSSS qu’aucun scénario envisagé par son organisation quant à l’avenir de ces logements n’impliquait d’évincer des locataires des résidences du Centre d’hébergement. Je tiens à féliciter M. Gfeller et son organisation pour cette décision qui, je crois, soulagera plusieurs personnes », a déclaré Marie Montpetit dans une récente communication. Tout porte à croire que, peu importe le proprio, le bâtiment servira à des fins de logements sociaux. (Par Alain Martineau) (2016-04-08)
COOP d’habitation sur Louvain
Le CLAC voudrait du communautaire mur à mur
Question de prouver le sérieux de sa démarche, le CLAC a donné le coup d’envoi de sa démarche mardi dernier en réunissant environ 150 personnes au sous-sol de l’église Scalabrini, sur la rue Sauriol.
Mais il reste aussi plusieurs autres étapes à suivre dans ce processus dont celui, et non le moindre, de convaincre l’administration municipale du bien-fondé du méga projet sans oublier l’incontournable financement, de plus en plus difficile dans le créneau des coopératives et organismes sans but lucratif, sur ce territoire de huit hectares encore occupé par des infrastructures de la ville qui éventuellement seront localisées dans le secteur Chabanel.
Première démarche
« Nous reconnaissons, affirme la coordonnatrice du CLAC, Ariane Lalande Devine, que le projet est embryonnaire. Mais un noyau se forme, c’est déjà beaucoup d’avoir vu 150 locataires de l’arrondissement se déplacer mardi dernier pour appuyer et participer au projet de coopérative d’habitation », a-t-elle ajouté.
« Le logement social est une priorité. Il faut répondre à ce besoin de nombreux ménages locataires qui sont mal logés et qui tiennent à avoir un bon logement, en fonction de ce qu’ils peuvent payer », a renchéri Mme Lalande Devine. Le groupe d’intérêt qui fait partie de Solidarité Ahuntsic rappelle qu’il ne manque pas de condos à Montréal, mais qu’il manque des logements abordables. « Pour nous, Louvain représente une lueur d’espoir », a pour sa part ajouté le président du CLAC, Richard Godbout, pour qui l’emplacement est une belle occasion pour établir une espèce d’équilibre en faveur du logement social et pour des projets « dans l’intérêt de la communauté ».
Le CLAC estime que l’on se trouve ici avec l’un des derniers grands terrains publics disponibles dans l’arrondissement Ahuntsic-Cartierville. Le CLAC a repéré aussi un autre site sur Grenet, dans Cartierville et celui du terminus d’Ahuntsic, au-dessus du métro Henri-Bourassa.
Pas assez de logis sociaux
La ville semble d’accord pour que l’on intègre un 15 % de logement social pour le site (moins de 100 logements sociaux), mais le CLAC estime que c’est « insuffisant ».
En fait, sur le vaste quadrilatère (bordé au nord par la voie ferrée du Canadien National), on ne voudrait rien de moins que 587 unités de logement social, un centre communautaire, un CPE, une bibliothèque et un jardin communautaire.
Le Domaine Saint-Sulpice a une longue tradition en matière de coopératives d’habitation. Depuis le début des années 1960, divers projets de coopératives (fonctionnaires municipaux) ou d’organismes sans but lucratif (Les Retrouvailles) ont vu le jour.
La CLAC rappelle que son projet de coopérative reçoit l’appui de « nombreux acteurs locaux, dont celui de la Table de quartier Solidarité Ahuntsic ». Le groupe lance par ailleurs un appel aux gens qui ont à cœur ce projet d’« appropriation collective d’un bien public » (le terrain municipal) afin qu’ils participent à une manifestation le jeudi 14 avril, dans Ahuntsic, pour défendre l’initiative sous le thème « À nous le terrain Louvain !».
Il compte aussi intervenir lors des prochains conseils d’arrondissement, mais aucune rencontre n’a été demandée jusqu’ici avec le conseiller du district Saint-Sulpice, Pierre Desrochers. (Par Alain Martineau) (2016-04-08)
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DEL blanches pour Mtl?
Un projet d’éclairage de 110 M$ qui ne fait pas l’unanimité
Déjà des DEL blanches au parc Tolhurst
Des luminaires à DEL blanches ont déjà été posés en divers endroits de la Ville lors de travaux de rénovation de parcs, notamment, ou encore dans les rues. Ainsi, dans la foulée des travaux réalisés au parc Tolhurst, sur Fleury Ouest, l’an dernier, l’éclairage a été mis à niveau et des luminaires de DEL blanches ont été installés dans les lampadaires qui traversent le parc.
« Avec l’arrivé des nouvelles technologies, telles que la DEL, il est maintenant possible et souhaitable de convertir l’éclairage routier par de la DEL, a indiqué Geneviève Dubé, porte-parole de la Ville. Il en résulterait des économies de coûts d’électricité et d’entretien importantes. De plus, les luminaires actuels ont atteint leur durée de vie utile et certains modèles ne correspondent plus aux performances attendues et sont très polluants », a poursuivi Mme Dubé, au sujet de ce projet qui s’échelonnera sur cinq ans et pour lequel un budget total de 110 M$ a été alloué.
« Présentement, sur le territoire de la Ville se retrouvent plusieurs milliers de luminaires qui produisent de la pollution lumineuse, soit par la forme de ceux-ci ou par des optiques non performantes. Dans le cadre du projet de conversion de l’éclairage aux DEL, une attention particulière sera portée au choix des modèles afin que ceux-ci soient certifiés “ciel noir” (dark-sky friendly) avec l’intention de réduire au maximum la pollution lumineuse émise par l’éclairage de rue », a également fait valoir Mme Dubé, en notant que la Ville profitera de ce projet pour éliminer tous les modèles de luminaires désuets qui passeront ainsi de près de 146, actuellement répartis sur les 19 arrondissements, à seulement une quinzaine.
Inquiétudes de l’Opposition
Du côté de Projet Montréal, si l’on assure ne rien avoir contre l’idée de passer à la technologie DEL, on s’inquiète sur le choix par la Ville de DEL blanches pour cette transformation.
« Les DEL blanches qui sont généralement installées contiennent une très forte proportion de lumière bleue qui peut perturber le cycle circadien », a souligné Sylvain Ouellet, conseiller du district François-Perrault, dans Villeray-St-Michel-Parc-Extension. « Cela fait en sorte que les personnes peuvent avoir de la difficulté à s’endormir, ce qui a des effets assez problématiques sur la santé humaine. D’ailleurs, par exemple, les travailleurs de nuit ont souvent des problèmes de santé, une espérance de vie plus courte à cause de cela. (…) Si on éclaire à la grandeur de la ville, c’est un risque contre lequel on peut beaucoup moins se prémunir », a poursuivi M. Ouellet. Citant également l’éblouissement éventuel qu’un tel éclairage pourrait occasionner sur les automobilistes par mauvais temps ou encore les conséquences potentielles de la lumière bleue sur la biodiversité, M. Ouellet juge « inacceptable » que la Ville continue d’aller de l’avant avec un « projet aussi douteux », alors même que des avis d’experts sur la question sont toujours attendus.
La DSP se fait attendre
« La Direction de santé a été mandatée pour répondre à la question [NDLR des impacts éventuels sur la santé humaine] et on attend toujours son avis, qui a été reporté et qui est prévu pour cet automne. (…) Il y a aussi le bureau de normalisation du Québec qui est en train d’établir une norme sur la pollution lumineuse, et ce n’est pas encore sorti non plus », a indiqué M. Ouellet en déplorant que la Ville ait par ailleurs déjà commencé à installer des DEL récemment lorsque les projets de construction qu’elle adopte – de rues, de parcs etc… – impliquent un changement de luminaires.
Point de vue scientifique: DEL ambrées
Ces craintes sont partagées par Martin Aube chercheur et professeur en physique au Cégep de Sherbrooke. « Nos recherches et d’autres démontrent que cela va générer une augmentation très importante de la pollution lumineuse », a assuré M. Aube. Selon une analyse menée par le professeur Aube et ses collègues, le remplacement complet des luminaires actuels au sodium par des DEL blanches augmenterait potentiellement jusqu’à 250 % voire 300 % l’effet sur la suppression de la mélatonine, l’hormone du sommeil. La pollution lumineuse se verrait donc multipliée au moins par deux. M. Aubé bat d’ailleurs également en brèche l’argument de l’économie d’énergie, estimant que « c’est complètement faux » et que « les lampes au sodium sont plus efficaces que les lampes au DEL, et ça c’est bien documenté ».
Pour ce professeur, si les DEL présentent malgré tout des avantages – au niveau de leur durée de vie notamment – il faudrait en revanche, pour réduire la pollution lumineuse, opter pour des DEL ambrées, à l’instar de ce que fait déjà la ville de Sherbrooke.
« Non seulement cela évite le problème, mais également cela améliore la situation », a déclaré M. Aubé. Bien que la DEL ambrée soit environ 20 % plus dispendieuse que la DEL blanche, Martin Aubé croit que cette différence ne devrait pas être un problème pour la métropole. «Montréal s’apprête à dépenser 110 millions: avec un volume comme ça, à mon avis, ils peuvent très bien négocier avec l’un des producteurs de DEL ambrées pour avoir un prix similaire à ce qu’ils ont avec les DEL blanches. On ne parle pas d’acheter un luminaire, mais des centaines de milliers !», a estimé le chercheur. (Par Rabéa Kabbaj) (2016-04-08)
Dans les parcs d’A-C
Modules de jeu avec plomb: 0
Rappelons qu’en 1994, un enfant de cinq s’était intoxiqué au plomb en jouant dans deux parcs de Montréal. À l’automne 2001, le maire de l’époque, Pierre Bourque, avait alors exigé que tous les modules de jeu en béton et les animaux à ressort soient retirés des parcs.
Vérification faite : l’arrondissement d’Ahuntsic-Cartierville a entrepris en septembre 2001 d’enlever tous les appareils de jeu (jeux sur ressorts, animaux berceurs et modules tubulaires en béton) comportant de la peinture avec du plomb recensés sur son territoire.
« Au meilleur de nos connaissances, aucun équipement de jeu avec de la peinture contenant du plomb ne devrait plus se retrouver à l’heure actuelle sur le territoire de l’arrondissement d’Ahuntsic-Cartierville », précise le service des communications de l’arrondissement.
Bon pour la ferraille
Les appareils ont été d’abord entreposés et inspectés pour déterminer s’ils pouvaient être réutilisés. La direction de l’arrondissement a conclu que non, et a plutôt choisi de s’en départir. Les modules ont été acheminés vers la ferraille. Depuis ce temps, les modules de jeu métalliques qui sont repeints le sont avec de la peinture qui est conforme aux normes actuellement en vigueur; soit, exempte de plomb.
L’arrondissement rappelle qu’elle prévoit un budget lors de chaque Programme triennal d’immobilisations (PTI) pour la réfection d’aires de jeux pour enfants. Remplacer les modules de jeu désuets se fait progressivement. « L’arrondissement réalise quelques projets par année dans les parcs, en fonction des sommes de PTI disponibles », ajoute le service des communications.
Des opérations d’entretien dans les parcs sont également effectuées sur une base régulière par les équipes de l’arrondissement.
En 2016, le PTI en vigueur prévoit, notamment, pour le programme d’aménagement des parcs des sommes de 500 000 $; et d’un million dollars en 2017 et en 2018, pour un total de 2,5 millions de dollars. On compte cette année parmi ces dépenses, la transformation d’un terrain de soccer en un terrain de soccer et de rugby avec surface synthétique au parc Henri-Julien, au coût de 116 000 $. (Par Mélanie Meloche-Holubowski) (2016-04-08)
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Dès le 3 mai prochain, c’est dans le district d’Ahuntsic que l’arrondissement amorce un plan d’implantation progressif d’une collecte de résidus alimentaires sur son territoire pour les bâtiments de huit logements et moins. Cette initiative s’inscrit dans le plan de développement durable de la Ville de Montréal. L’implantation de cette collecte se poursuivra en 2017 dans le district du Sault-au-Récollet; en 2018 dans le district de Bordeaux-Cartierville et en 2019 dans le district de Saint-Sulpice.
À compter de la mi-avril, 10 400 bacs bruns seront ainsi distribués gratuitement aux résidents du district d’Ahuntsic, et ce sur une période de deux semaines. Concrètement, ils recevront :
- un bac de cuisine (7 litres) facile à ranger qui permettra de déposer les résidus alimentaires de la journée ;
- un bac brun extérieur (47 litres) qui permet de recueillir les résidus alimentaires en prévision de la collecte hebdomadaire. Il se place à l’extérieur du domicile, si possible à l’ombre ;
- un dépliant informatif qui fournira des conseils pratiques sur ce nouveau service ainsi que sur l’entretien des bacs;
- un aide-mémoire autocollant pour le bac de cuisine qui vous rappelle quelles sont les matières acceptées ou refusées;
- des sacs compostables seront offerts pour les premières collectes.
Il est important de noter que cette collecte remplacera l’une des deux collectes de déchets, soit celle du mardi.
Les immeubles de neuf logements et plus, les commerces et les industries situés dans ce district conservent le même horaire de collecte des déchets domestiques, soit deux fois par semaine.
Pour connaitre les délimitations exactes du district d’Ahuntsic ou pour des renseignements supplémentaires, rendez vous sur le site web de l’arrondissement : ville.montreal.qc.ca/ahuntsic-cartierville et cliquez sur l’onglet collecte des résidus alimentaires.
Jeux de Montréal
La 39e édition des Jeux de Montréal se tient du 6 au 12 avril. Dans l’arrondissement, les compétitions se tiennent au Complexe sportif Claude-Robillard, au Collège André-Grasset et à l’école Sophie-Barat. La délégation d’Ahuntsic-Cartierville est composée de 455 jeunes de 18 ans et moins et ils sont accompagnés par 103 entraîneurs et accompagnateurs. Tous proviennent des différents clubs sportifs et organismes de loisirs de l’arrondissement. Pour plus d’information, consultez le site internet des Jeux de Montréal à :http://jeuxdemontreal.ca/
Pour les nouveaux arrivants : comprendre le système bancaire
Le Café de Da présente le mercredi 13 avril, à 19 h, un atelier destiné aux nouveaux arrivants sur le système bancaire au Québec. La bonne gestion de son argent est primordiale, et pour un nouvel arrivant, il peut être facile de s’y perdre et d’y laisser son portefeuille.
Offert par Option consommateurs, cet atelier permettra aux participants de mieux comprendre le fonctionnement de nos institutions financières et de faire les meilleurs choix. Au menu : les services bancaires, les cartes de débit/crédit, le dossier de crédit et bien plus.
L’activité est gratuite, mais l’inscription à l’atelier est requise par téléphone au 514 872-0568 ou sur place au comptoir du prêt de la bibliothèque d’Ahuntsic.
Le Café de Da est situé au 545, rue Fleury Est.
Conseil d’arrondissement
Nous vous invitons à participer en grand nombre aux séances du conseil d’arrondissement ou de les visionner en direct ou en différé au www.ville.montreal.qc.ca/ahuntsic-cartierville.
Ruelles dans A-C
Une visite à la Jane Jacobs…
On compte pas moins de 150 ruelles dans l’arrondissement Ahuntsic-Cartierville, selon le Centre d’écologie urbaine de Montréal (CEUM), qui est derrière cet événement original. « La visite des ruelles, signale Mme Thuillier, s’inscrit dans le cadre des Promenades de Jane, du nom de la célèbre Jane Jacobs. C’est le Centre d’écologie urbaine qui chapeaute l’événement, mais ce sont des individus qui organisent des promenades », a-t-elle précisé.
Les gens intéressés doivent donc s’inscrire sur le site de Promenade de Jane auprès du CEUM (http://www.ecologieurbaine.net/fr/).
Ruelles – changements
On note avec raison que nos ruelles se transforment, souvent pour le mieux. Autrefois, ce lieu de passage, souvent pour les véhicules, servait entre autres au ramassage des ordures. Ce n’est plus le cas aujourd’hui. En certains endroits, des ruelles sont passées du béton au vert. De belles expériences sont relevées ici et dans d’autres arrondissements, mais qui demandent la participation des proprios et locataires autour.
Comme le dit si bien le site du Centre, « de plus en plus, les résidents redécouvrent ces espaces publics de proximité qui sont autant de lieux d’échange, de rencontres, de socialisation ».
« Nos ruelles », « notre » visite.
La visite du 7 mai dans Ahuntsic-Cartierville comprend la visite de ruelles traditionnelles, « représentatives de l’ensemble du territoire », mais d’autres ont des particularités spéciales.
Les résidants du coin mettent souvent temps et argent pour embellir leurs ruelles. En certains endroits, on a prévu des plantes et arbustes pour faire des ruelles vertes. On voit parfois des murales colorées (celle du Rocket est un bon exemple sur la ruelle adjacente au restaurant La Molisana), des bancs de parc, des jeux pour enfants ou encore des bacs à fleurs.
Pour l’instant, il n’y a pas de programme de subvention pour des ruelles dans Ahuntsic-Cartierville; mais Émilie Thuillier dit espérer qu’on en aura un jour.
Le départ de la Promenade de Jane avec Émilie Thuillier, se fera devant le 885, rue Fleury Est (coin Péloquin) le premier samedi de mai, sous le coup de 14 heures. Le trajet dure une heure. Prévoyez de bons souliers et un chapeau s’il fait soleil!
Qui était Jane Jacobs?
Jane Jacobs, d’origine américaine, était une spécialiste des questions urbanistiques et architecturales. Elle a passé une bonne partie de sa vie à Toronto où, d’ailleurs, elle a rendu l’âme il y a dix ans, à 89 ans.
Au début des années 1960, elle avait fait un tabac en publiant « Déclin et survie des grandes villes américaines ». Elle avait alors averti qu’un développement urbain qui s’étire en banlieue pouvait être « destructeur ». Elle suggérait de prendre conscience de la « valeur » des villes traditionnelles et qu’il fallait les améliorer à petite échelle (à l’échelle humaine finalement), ne cachant pas son opposition aux rénovations urbaines brutales.
Sur le plan économique, elle rappela sans cesse que le développement passe par l’innovation, dans la ville, là où les emplois se créent. Suivant de près la politique, Mme Jacobs avait déjà suggéré à l’ex-premier ministre René Lévesque de prévoir la création d’une monnaie dans un Québec qui pourrait alors être « vraiment » indépendant. (Par Alain Martineau) (2016-04-08)
L’œuvre de Sylvain Bouthillette
Oiseau rare à la gare Ahuntsic
L’artiste propose deux éléments : le plus important occupe un muret à gauche de l’entrée et l’autre prend place sur le mur latéral de l’édicule.
Le thème central est un amalgame d’oiseaux de ville qui emprunte beaucoup à l’étourneau sansonnet. L’ensemble presque monochrome est encadré par la double mention du mot Ahuntsic, dont les caractères, bleus et verticaux, créent un effet de miroir. « J’ai voulu servir la gare. La personne passe entre ces miroirs, et ça permet en même temps de diriger les gens vers la porte », expose celui qui a aussi orné la gare de Saint-Léonard.
Décor rébarbatif
Ensemble, l’œuvre et l’édicule dégagent un effet apaisant dans ce secteur dégradé du quartier. « L’environnement, il n’y a rien de pire que celui-là. C’est à peu près un kilomètre de stationnements avec des Costco, Bureau en gros, McDonald. J’ai voulu faire une œuvre simple, dynamique qui fait plaisir, mais avec un edge. Nous, les artistes, on ne parle jamais de ça, mais j’ai voulu faire quelque chose de vraiment beau. On a peur de ça, de faire quelque chose de décoratif », plaide-t-il.
Sur maquette, la murale devait être gigantesque (quatre par neuf mètres) et percuter le champ de vision. « Mais il y a eu des problèmes d’ingénierie avec le mur de soutènement. L’œuvre a été rapetissée [NDLR : elle fait désormais 4,3 m par 5,18 m, environ]. Mais, quand même, c’est ce qu’il y a de plus beau dans un kilomètre à la ronde », estime l’artiste.
Esthétique urbaine
L’arrière-plan est strié de traits rappelant une carte ancienne, « l’interconnexion, les gens, leurs déplacements… Il y a tout ce qui est mathématique derrière, un chemin de fer, des réseaux, indique l’artiste, qui a voulu donner aussi libre cours à une pensée urbaine et intellectuelle. Que tu connaisses l’art ou pas, oups! ça vient te chercher. »
Le matériau utilisé? « Du métal découpé. Le blanc, c’est une couche de fond d’aluminium et ce qui est noir a été découpé comme une dentelle au laser sur une peinture cuite au four. Puis c’est riveté et boulonné par-dessus. Il faut que ça rentre comme dans un casse-tête, tout ça », résume celui qui a dû embaucher plusieurs experts et ouvriers pour réaliser la murale.
Le projet a été financé par le Comité d’intégration des arts à l’architecture, qui procède par concours. « Les œuvres d’art publiques extérieures, il faut qu’on garantisse qu’elles vont durer aussi longtemps que l’immeuble. Il ne faut pas que ça tombe sur la tête de personne », assure Sylvain Bouthillette.
Satisfait? « Là, c’est pas beau. Les clôtures en grillage, c’est ingrat. Dans le fond, c’est pas terminé. Il devait y avoir des bancs, des arbres, du terrazzo, quasiment un petit parc », confie-t-il.
Une porte-parole de l’Agence métropolitaine de transport, Fanie Clément St‑Pierre, nous a précisé que l’AMT voulait améliorer certains détails, tant à la gare Ahuntsic qu’à Sauvé, d’ici l’inauguration officielle, qui aura lieu au courant de l’été. (Par Christiane Dumont) (2016-04-08)
Pour en savoir plus sur Sylvain Bouthillette, cliquez ici.
Parc Ahuntsic
Quand la criblure perdure…
Peut-on la récupérer pour l’an prochain?
Ce citoyen, qui a préféré garder l’anonymat, en a long à dire sur le nettoyage des sentiers du parc au printemps. « Pendant l’hiver, l’arrondissement garde ouverts quelques sentiers asphaltés du parc Ahuntsic et y répand, selon les conditions météo, de la poussière de roche pour assurer la sécurité des marcheurs », expose-t-il à journaldesvoisins.com
Il est facile d’imaginer qu’après six mois d’intempéries, l’hiver laisse une bonne couche de cette criblure sous la neige et la glace. « La semaine du 13 mars, un tracteur de trottoir balayait cette couverture minérale en pelletant toutes ces pierres sur les côtés des sentiers, sur le gazon, et aussi en créant de petits monticules, disons de la grosseur d’un demi-sac, abandonnés un peu partout sur les pelouses du parc », poursuit notre témoin.
Et c’est là qu’il s’insurge. « Ce n’est pas ramassé, assure-t-il. Il y a quelques années, j’ai eu mon premier choc. Du côté de l’aréna, il y a une cuvette. Il y avait un arbre qui s’est adapté à cette petite cuvette. Vers le printemps 2007, un type y a laissé tomber un gros amoncellement de poussière de roche, et c’est resté là ».
Si cette question l’interpelle, ce concitoyen d’Ahuntsic s’attriste surtout de la détérioration de notre qualité de vie, du laisser-aller dont chacun semble s’accommoder sans que l’administration municipale veille au grain.
Balai-brosse pour solution
Mais il n’est pas à court de solutions. Pourquoi ne pas utiliser un balai-brosse à l’instar de certains centres commerciaux? Avec un tel engin, au lieu de projeter la criblure de part et d’autre des sentiers, il serait possible de nettoyer et de ramasser en même temps, soutient-il. Il croit que les tracteurs de l’arrondissement sont dotés d’équipements modulaires qu’il est possible de changer pour des appareils idoines. Allant plus loin, il se demande s’il serait possible de nettoyer cette poussière de roche et de la conserver pour l’utiliser d’année en année.
Nous nous sommes enquis de cette question auprès de l’arrondissement. Voici la réponse: « Pour effectuer le ménage du printemps dans les parcs, l’équipe des parcs utilise un balai rouleau devant les camions. Ce balai rouleau envoie effectivement les roches et le sable sur les côtés des sentiers. Étant donné que le nombre de sentiers de parc est très élevé, nous ne pouvons nous permettre de le faire à la main. Pour cette raison, nous ne recyclons pas le gravier qui se trouve dans les sentiers de parcs. Parfois, quand le budget le permet et qu’il y a beaucoup de pierres, nous passons le balais de sentier cycliste qui les ramasse.» (Par Christiane Dumont) (2016-04-08)
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Le coin des commerçants/gens d’affaires
Il était une fois une bibliothèque de rue. La bibliothèque de rue du Café Le Pressoir du Sault, situé dans le Sault-au-Récollet. Fabriquée à la main, toute en bois, haute sur pattes et peinte en rouge. Rouge pompier, pour qu’on la voit de loin! La bibliothèque de rue avait comme ambition de « Libérer les livres! » D’offrir le plaisir de la lecture à chaque personne qui croiserait son chemin. Comme en Europe et en Californie où elles sont si populaires. Comme le font toutes les bibliothèques de rue à travers le monde… Et comme plusieurs autres bibliothèques de rue à travers Ahuntsic-Cartierville…
La bibliothèque de rue du Pressoir du Sault a vu le jour en juin 2014, grâce à l’imagination et à la créativité d’un couple de clients, Marie et Jonas. Grâce aussi, bien entendu, à la propriétaire du café qui l’héberge: Jocelyne Brien. Bien intégrée dans son milieu, la bibliothèque de rue du Pressoir aura bientôt deux ans. La connaissez-vous? La fréquentez-vous? Avez-vous déjà pris ou donné un livre? La bibliothèque de rue du Café du Pressoir du Sault vous attend!
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Nos Actualités de la semaine dernière…
Avez-vous trouvé notre poisson d’avril?
En fait, l’installation d’une fontaine dans le Sault-au-Récollet, sur le boulevard Gouin, à l’angle De Martigny, que nous annoncions la semaine dernière, aurait pu être vraie! Puisqu’elle a déjà existé!
Mais ceux et celles qui ont lu la nouvelle jusqu’au bout auront constaté qu’il s’agissait d’un bobard.:-)
Par ailleurs, pour ceux et celles qui aimeraient bien que cela soit vrai, et qui nous ont même suggéré que cela pourrait être un beau projet pour le 375e anniversaire de Montréal, il n’en tient qu’à vous d’en faire la proposition à vos élus-es! (C.D.) (206-04-08)
LETTRES OUVERTES
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BRÈVES…BRÈVES…BRÈVES…BRÈVES…BRÈVES…BRÈV
Dénonçant différents impacts de l’austérité sur les femmes, le Centre des femmes solidaires et engagées (CFSE) demande au Gouvernement du Québec de cesser immédiatement de couper dans les services publics et d’augmenter les tarifs. « Les mesures d’austérité mises en place par le Gouvernement du Québec attaquent tout particulièrement le groupe social des femmes, c’est-à-dire plus de la moitié de la population du Québec », explique Pina Di Pasquale, directrice du Centre. Le CFSE a, dans ce but, tenu une conférence de presse jeudi midi et distribué des constats d’infraction.
Le Centre des femmes solidaires et engagées témoigne d’une augmentation de femmes en détresse et isolées, incapables de payer les hausses de loyer, du compte d’Hydro-Québec, du panier d’épicerie, des billets de transport en commun. Il y a plus de demandes de dépannage alimentaire, de cas de violence conjugale et de problématiques de santé mentale. Le Centre a reçu un nombre élevé de femmes à la recherche d’un emploi, notamment des femmes immigrantes et récemment arrivées à Ahuntsic-Cartierville. De nombreuses proches aidantes se cherchent un lieu de répit et trouvent difficile de naviguer à travers les méandres des services de santé et services sociaux.
Les centres de femmes observent depuis 2014, partout au Québec, que les mesures d’austérité appauvrissent les femmes, renforcent les rôles sociaux de sexe, font perdre ou diminuent l’autonomie économique des femmes, augmentent leur travail invisible en les renvoyant dans la sphère privée pour s’atteler aux tâches domestiques. Pour ces raisons-là, « les mesures d’austérité sont des violences faites aux femmes, explique madame Janelle LeBlanc, organisatrice communautaire, elles causent aux femmes un préjudice, la contrainte et la privation de liberté, dans la vie publique, comme dans la vie privée. »Travaillant sur le terrain, avec les femmes des communautés, les centres de femmes sont bien placés pour mesurer l’impact de l’austérité sur les femmes. « Les mesures d’austérité empêchent les femmes d’avoir accès à plusieurs de leurs droits sociaux et économiques, ce qui remet en question le principe même de l’égalité de droits! », s’indigne Pina Di Pasquale, directrice.
Les 50 ans plus sont invités à participer on s’informe au 514 389 3640 pour l’horaire des activités et on consulte le site : club50anspluscr.com (Source: Club des 50 ans +) (2016-04-05)
Montréal, le 4 avril 2016 – Le Collège André-Grasset s’est encore une fois démarqué à la Simulation des Nations Unies (National Model United Nations), qui se tenait à New York la semaine dernière, en remportant le Distinguished Delegation Award. Cette mention prestigieuse classe le Collège parmi les 50 meilleurs universités et collèges participants. La délégation composée de 16 participants, dont plusieurs Ahuntsicois, défendait cette année les intérêts de la Lettonie. L’équipe peut s’enorgueillir de sa performance, car cette simulation visant à discuter et à négocier autour d’enjeux mondiaux attire plus de 5 000 étudiants, principalement des universitaires, provenant des quatre coins du monde. Le duo formé de Florence Perreault et Benjamin Imbach a également été récompensé au terme de l’aventure. Les deux étudiants se sont vu décerner le Outstanding Delegates afin de souligner la qualité de leur travail au sein de l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés. (Source: Collège André-Grasset) (2016-04-05)
En outre, si vous désirez regarder la séance du conseil en Webdiffusion, c’est sur le site de l’arrondissement, sous la rubrique « Mairie d’arrondissement », puis « Conseil en direct », par ici.
LE COIN COMMUNAUTAIRE
6 avril: S’approprier son ordinateur, sa tablette;
13 avril: Windows 10; 20 avril: Créer son courriel;
27 avril: Questions et réponses sur l’informatique.
De plus, la salle d’accès public sera ouverte les lundis et les mardis de 12h à 15h. Bienvenue à toutes et tous. Endroit: CRÉCA, 10 770, rue Chambord. (Source: CRÉCA) (2016-03-15)
QUOI FAIRE… QUOI FAIRE… QUOI FAIRE… QUOI FAI
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Autochtones du Québec : réalités et enjeux au début du XXIe siècle avec Pierre Grégoire, B en droit, M. en anthropologie, les jeudis, du 7 au 28 avril 2016 inclusivement à la Salle communautaire de l’église Saint-Jude, 10 120 avenue d’Auteuil, Ahuntsic. Horaire des rencontres : le matin de 10h00 à 12h00 ou l’après-midi de 13h15 à 15h15. Ces cours sont offerts aux personnes de 50 ans et plus par l’Antenne universitaire du troisième âge de l’Université de Sherbrooke à Ahuntsic-Bordeaux-Cartierville. Une préinscription est obligatoire à www.usherbrooke.ca/uta/abc (Source: Univ. de Sherbrooke) (2016-03-15)
Une histoire du parc Belmont. Conférence Vins et fromages. La bibliothèque de Cartierville reçoit la Société d’histoire d’Ahuntsic-Cartierville (SHAC) et l’animateur Philippe Poliquin. La conférence sera suivie d’une période d’échange et d’un Vins et fromages. Coût : gratuit pour les membres de la SHAC ; 15$ pour les non-membres ; 10$ à l’inscription sur place comme membre de la SAHC. Incription au comptoir de prêt ou par téléphone. Bibliothèque de Cartierville : 514-872-6989. 5900, rue de Salaberry. (Source: CLIC Bordeaux-Cartierville) (2016-04-05)
L’arrondissement d’Ahuntsic-Cartierville se prépare à accueillir les Jeux de Montréal 2016. La 39e édition des Jeux de Montréal se déroulera sous le thème de l’Olympisme du 6 au 10 avril 2016, au complexe sportif Claude-Robillard, 1000, avenue Émile-Journault, ainsi que dans 17 autres sites de compétition. Les amateurs de sport sont invités à encourager les 455 jeunes d’Ahuntsic-Cartierville âgés de 6 à 12 ans et les 118 entraîneurs inscrits aux Jeux de Montréal dans 20 disciplines différentes. Au total, près de 5 000 jeunes sportifs montréalais se retrouveront pour partager la joie et le plaisir de se livrer à des compétitions dans une atmosphère festive. Athlétisme, badminton, basketball, escrime, gymnastique artistique, haltérophilie, handball, hockey, judo, karaté, tennis et tir à l’arc sont quelques-unes des disciplines au programme cette année.
(Source: Arrondissement d’Ahuntsic-Cartierville) (2016-04-05)
Ateliers citoyens pour s’adresser au BAPE sur le Projet Oléoduc Énergie Est. Le Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE ) poursuivra à Montréal son audience sur Énergie Est. Cet oléoduc traverserait 860 cours d’eaux du Québec pour permettre l’exportation du pétrole des sables bitumineux. Le BAPE accueillera jusqu’au 20 avril les mémoires et les commentaires de citoyens et d’experts. Vous aimeriez y participer? L’atelier citoyen pourrait vous y préparer. Quand? Samedi 9 avril, 14h à 16h, au Centre communautaire Ahuntsic, 10780, rue Laverdure. Samedi 16 avril, 14h à 16h, à la bibliothèque de Cartierville, 5900, rue De Salaberry.
(Comité citoyen Mobilisation environnement Ahuntsic-Cartierville et Équiterre) (2016-03-31)
C’est le temps des sucres. Venez vivre la tradition de l’érable avec nous au Chalet du Ruisseau situé à 30 min. de Montréal. Départ de Mtl.: 10h00, retour à 16h30. Le prix comprend le repas et le transport par autobus. Réservation obligatoire: tél. 514-388-0980. Places limitées ! (Centre des Femmes) (2016-03-29)
Conférence gratuite sur le mandat en prévision de l’inaptitude.
Le mardi 12 avril au Centre de jour Berthiaume-Du Tremblay, de 19h à 21h, un avocat du barreau de Montréal viendra démystifier toutes les démarches relatives au mandat en prévision de l’inaptitude pour en faire bon usage. Ouvert à tous. Gratuit. Répit disponible sur demande pour les proches aidants. Information et inscription auprès de Sarah du Temps d’une pause au 438 497-8111 ou par courriel à accueil@tempsdunepause.org. (Source: Temps d’une pause) (2016-03-29)
Le génocide de 1994 – La faillite de l’humanité envers le Rwanda. Jean–Guy Plante prononcera une conférence intitulée Le génocide de 1994 – La faillite de l’humanité envers le Rwanda, de 13 h 30 à 15 h 30 à la salle de l’église Saint-Jude, 10120, avenue d’Auteuil. Gratuit pour les membres de l’Alliance culturelle (50 ans et plus), 10 $ pour les non-membres. Pour les membres, un cours de trois rencontres sur Venise ou l’insoutenable légèreté, donné par Normand Doré, commencera le 14 avril à Présages. Information: 514-382-5716; www.allianceculturelle.qc.ca. (Source : l’Alliance culturelle)
Cours d’introduction à l’anglais. Session de 10 semaines qui débutera le 14 avril 2016. Les jeudis et vendredi de 13h à 15h.Coût : 50$ .Pour vous inscrire ou pour plus de renseignements veuillez appeler au 514-382-0735 poste 225. Le CANA est situé au 10780 rue Laverdure (métro Henri-Bourrassa). Pour en savoir plus, visitez notre site web http://www.cana-montreal.com ou suivez-nous sur Facebook CANA – Carrefour d’aide aux nouveaux arrivants. (Source: CANA) (2016-04-05)
Forum citoyen « Sault-au-Récollet en devenir» Solidarité Ahuntsic et ses partenaires vous convient au Forum citoyen « Sault-au-Récollet en devenir », le 16 avril prochain, de 10 h 30 à 15 h 30, au 1474, rue Fleury Est. Que vous soyez résident du district Sault-au-Récollet ou encore citoyen ayant à cœur l’avenir de ce secteur, venez prendre part aux ateliers qui aborderont plusieurs enjeux importants, notamment la place des aînés, la mobilité durable et la saine alimentation pour tous. Halte-garderie sur place. Un léger goûter sera offert ainsi qu’un service de halte-garderie. Le lieu est accessible pour les personnes à mobilité réduite. Inscrivez-vous en ligne en remplissant le formulaire. Vous êtes attendu! (Solidarité Ahuntsic) (2016-03-22)
Assemblée générale annuelle de Ville en vert. Cette assemblée publique aura lieu le mardi 19 avril 2016 à 18h30 au 225 Chabanel Ouest, bureau 1109, Montréal, H2N 2C9. Lors de l’assemblée, le bilan de l’année 2015 sera fait. Vous pourrez également rencontrer les membres de l’équipe et vous enquérir des opportunités de bénévolat. Info. 514-447-6227 (Source: Ville en vert) (2016-04-05)
Astronome amateur, par où commencer? La Société d’Astronomie de Montréal (SAM), présente un «Astronome amateur, par où commencer?», au chalet du Parc-nature de l’Île-de-la-Visitation. 2425, boul. Gouin Est H2B 1X7. L’atelier débute à 20h00.
L’observation du ciel se fait après, vers 21h00, le temps de monter les télescopes. Info.: 514-381-5736 (Source: SAM) (2016-04-05)
Les effets de la zoothérapie sur la santé. La conférence aura lieu à 19h au Centre communautaire d’Ahuntsic, 10780, rue Laverdure (entrée et stationnement à l’arrière). Prix d’entrée : 3 $. Inscription : 514 385-6786. Notre invitée sera madame Régine Hétu de Zoothérapie Québec. Elle informera les participants des principaux bénéfices de l’animal sur la santé humaine. Elle nous familiarisera à la pratique de la zoothérapie, particulièrement avec les personnes présentant des problèmes de santé mentale. Madame Hétu sera accompagnée d’un chien thérapeute. (Source: La Parentrie) (2016-04-05)
La musique irlandaise de la Gaspésie à Montréal. Mercredi 27 avril, à 19 h, Café de Da. Le village gaspésien de Douglastown est reconnu pour ses traditions en musique, chant et danse, même si plusieurs membres de cette communauté sont aujourd’hui dispersés à l’extérieur de la Gaspésie, notamment à Montréal.L’ethnomusicologue et violoneuse, Laura Risk, mettra en valeur les traditions musicales de ce coin de pays méconnu qui se retrouvent à Montréal. Infos inscr.:514-872-0568. (Source: Arr. Ahuntsic-Cartierville) (2016-04-05)
Le répertoire familial de chansons d’Adélard Lambert. Mercredi 25 mai, à 19 h, Café de Da. Le Fonds d’archives inédites d’Adélard Lambert (1867-1946) comprend près de 700 artefacts de tradition orale : chansons, contes, danses chantées et jeux d’enfance hérités de sa famille. Danielle Martineau nous parlera plus particulièrement du répertoire chanté recueilli par Adélard Lambert. Infos inscr.:514-872-0568. (Source: Arr. Ahuntsic-Cartierville) (2016-03-15)
Autres idées d’activités sans date précise
Les mercredis de 13h à 15h. Coût : 15$. Pour vous inscrire ou pour plus de renseignements veuillez appeler au 514-382-0735 poste 223.
(Source: CANA) (2016-04-05)
C’est gratuit! Viens bouger! Tous les lundi à 9 h et les mercredi à 19 h Départs au Parc des Hirondelles (coin Larose / Fleury)
Responsable : Alain Lavigne (514) 419-2786 (Source : Marcheurs Philanthropes)
Numéros de téléphone utiles
Bibliothèque d’Ahuntsic : 514 872-0568
Bibliothèque de Cartierville : 514 872-6989
Bibliothèque de Salaberry : 514 872-1521
Café de Da : 514 872-5674
Le Rendez-vous du thé : 514 384-5695
Maison de la culture : 514 872-8749
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