
Si Ensemble Montréal est élu, il abolira le permis payant permettant aux citoyens de déposer leur neige sur le trottoir.
Selon Soraya Martinez Ferrada, candidate à la mairie de Montréal pour le parti Ensemble Montréal, et Effie Giannou, conseillère municipale sortante de Bordeaux-Cartierville, le permis payant pour déposer la neige sur le trottoir sera aboli sous leur administration.
Cette annonce a été faite le 2 septembre alors que le parti présentait tous les candidats du parti dans l’arrondissement Ahuntsic-Cartierville.
Appelé communément «taxe neige», le permis pour déposer de la neige sur le domaine public est un service payant. Il coûte 54$ par unité pour une maison familiale ou un immeuble de cinq logements ou moins.
Il revient à 320 $ pour 6 à 8 logements. Pour les 9 logements et plus ainsi que les immeubles commerciaux, le permis coûte 10$ par mètre carré.
Les routes en haut de la pile
Interrogée sur ses autres priorités à Ahuntsic-Cartierville, Mme Martinez Ferrada a indiqué qu’elle se penchera sur les chantiers.
«On a actuellement une application qui s’appelle Infotravaux. Donc on peut aller sur le site, on peut voir quels sont les travaux en cours. C’est un outil d’information. Ce n’est pas un outil de planification.»
Alors que le dernier rapport de la Vérificatrice générale de Montréal pointait du doigt les lacunes dans l’entretien des routes et des rues de la Ville, Mme Martinez Ferrada a souligné que c’est un bilan très négatif pour l’administration sortante.
«Quand vous regardez la liste des arrondissements qui sont les plus mal gérés en termes d’entretien, ce sont toutes des administrations de Projet Montréal», a-t-elle affirmé.
Projet Montréal détient les mairies de 11 arrondissements sur les 19 de la Ville de Montréal.
Mme Martinez Ferrada plaide pour une meilleure planification. Sur deux ou trois ans, soutient-elle.
«Et peut-être faire un petit peu moins, mais mieux, plus rapidement et de façon séquentielle», a-t-elle plaidé.
Elle voudrait aussi que l’information soit plus facilement accessible, notamment sur les chantiers.
«Savoir qui est dessus, qui est responsable, quelles sont les dates, qu’est-ce qu’on fait. Disposer d’ un code QR pour pouvoir accéder à toutes ces informations.»
Elle souhaite que les nouvelles technologies soient utilisées pour coordonner et informer les citoyens.
«On a le hub de l’intelligence artificielle, on a des ingénieurs innovants avec l’ETS, McGill et d’autres. Donc, on peut faire de la recherche sur les matériaux pour qu’ils aient des durées de vie plus longues. Puis, peut-on intégrer l’intelligence artificielle pour de vrai?»
Sécurité et culture
Autre chapitre, la sécurité, sur les pistes cyclables, dans les transports en commun, sur les routes, dans les quartiers. Elle voudrait agir partout.
«Il y a plusieurs événements qui ont fait grand bruit», a-t-elle avancé.
Elle se demande si les statistiques reflètent réellement le sentiment de sécurité de la population.
Un autre axe sur lequel Ensemble Montréal voudrait agir localement, la culture.
«On a investi dans le béton, c’est une bonne idée. Maintenant on veut investir dans les gens», a-t-elle promis.
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