
Sous une fine neige et une température sous le point de congélation, une centaine de bénévoles ont sillonné les 23 routes de la guignolée 2025, le dimanche 30 novembre, en voiture, à vélo et à pied.
Le départ a eu lieu à 13 h à l’église Saint-André-Apôtre, point de ralliement, après les consignes d’usage. Des équipes de bénévoles formées d’enfants, d’adultes et de familles, ont toqué aux 4500 portes des 23 tracés prévus. Elles devaient collecter de l’argent et des denrées non périssables. Cette collecte sera redistribuée aux familles dans le besoin durant toute l’année 2026.
Le plaisir de partager

J’embarque dans le véhicule de la famille Cardin qui a accepté que je suive son trajet. Une musique du temps des Fêtes nous mène à leur route, avenue d’Auteuil. À cette rue, nous attendaient les autres membres de l’équipe préalablement arrivés.
« Aider les gens, ça fait du bien », commente Shema Rodney qui s’implique à la guignolée depuis décembre 2023.
Muni d’une clochette, Antoine Cardin rompt le silence hivernal qui s’installe, annonçant ainsi leur présence. Des portes s’ouvrent, les bénévoles retournent les mains chargées de denrées. La prudence était de mise, car les rues étaient déjà glissantes.
Le coffre arrière ouvert, à pas de tortue, Marisa, l’épouse de Robert, suit les marcheurs. Lorsque c’est plein, l’équipe de liaison vient le décharger. Elle a été sollicitée deux fois. Tout roule comme sur des roulettes.
« Je suis impliqué dans la paroisse depuis tout petit. Ça fait plaisir d’aider durant le temps des Fêtes. On le fait en famille depuis plusieurs années », confie Antoine Cardin.
Au-delà de son plaisir comme bénévole, sa sœur, Mariana Cardin apprécie énormément la satisfaction qui rayonne sur le visage de « ceux qui donnent pour offrir une joie aux personnes défavorisées ».
Visiblement motivée par cette satisfaction de contribuer au bonheur des familles dans le quartier, une résidente domiciliée sur la rue Sauvé nous rattrape à l’avenue d’Auteuil déterminée à faire son don.
« Je pense que c’est une bonne cause d’aider les familles dans le besoin », explique-t-elle.
Ils ont frappé à toutes les portes de leur tracé entre Henri-Bourassa et Sauvé. Certaines sont restées closes. Cependant, d’autres avaient laissé leurs dons sur le seuil de la porte. L’équipe regagne l’église au terme du temps imparti pour cette collecte, le coffre encore plein de dons.
La fourmilière

Au même moment que la collecte, dans le sous-sol de l’église, une seconde équipe de bénévoles mettait la main à l’ouvrage pour trier, ranger, étiqueter et stocker les cartons de dons. Elle partait dans tous les sens, sans se bousculer et de manière coordonnée telle une fourmilière.
« Durant la collecte, nous privilégions les produits non périssables et l’argent. Avec l’argent, nous donnons des coupons aux familles qui peuvent ainsi s’approvisionner en denrées périssables dans une épicerie », explique Céline Carrière, coordonnatrice.
L’église offrira des cartes-cadeaux en guise de panier de Noël, le 16 décembre. La précédente guignolée a permis de rejoindre 1400 personnes au cours des 12 derniers mois.
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