Le Règlement relatif à la lutte contre la propagation de l’agrile du frêne prévoit des amendes de 350 à 750 $ lors d’une première infraction. L’arrondissement d’Ahuntsic-Cartierville n’en a remis aucune. Il ne semble pas clair, pour l’instant, de savoir à qui, de la Ville-centre ou de l’arrondissement, échoit quelle responsabilité dans ce dossier.
Le Règlement qui est en vigueur depuis le 1er juin 2015 prévoit que tous les frênes situés dans une zone caractérisée comme « à risque » doivent être traités au plus tard avant le 31 août de l’année de déclaration de cette zone à risque. Selon Émilie Miskidjian, chargée de communication à l’arrondissement d’Ahuntsic-Cartierville, la Ville a mandaté le Regroupement des éco-quartiers pour effectuer un inventaire des frênes ou des zones affectées dans les différents arrondissements, au printemps 2016, un an après l’entrée en vigueur du règlement.
Le Plan de lutte montréalais contre l’agrile du frêne, cet insecte qui s’attaque aux arbres et cause leur mort, a pour objectif de ralentir «la mortalité des frênes», précise-t-on sur le site Web de la Ville de Montréal.
Qui applique le règlement ?
Selon Renée Pageau, relationniste à la Ville de Montréal, «les arrondissements, d’un point de vue juridique, sont responsables de l’application du règlement et le demeurent.» Selon l’arrondissement, ce sont plutôt les employés du Service des grands parcs de la Ville qui ont cette responsabilité. «L’arrondissement a le personnel nécessaire pour faire de l’abattage et intervient, par exemple, pour abattre un frêne malade, sur demande de la Ville», précise-t-on du côté d’Ahuntsic-Cartierville.
«L’arrondissement n’a émis aucun constat d’infraction par rapport à l’application du règlement relatif à la lutte contre la propagation de l’agrile du frêne. Toutefois, la Ville de Montréal a récemment constitué une équipe dont le mandat est d’appliquer ce règlement dans l’ensemble des 19 arrondissements», précise Émilie Miskdjian, chargée de communication à l’arrondissement. «Pour faire connaître et appliquer le règlement, on a préféré miser pour le moment sur la sensibilisation : séances d’information publiques, visites sur le terrain, porte-à-porte, remises de dépliants d’information, etc», conclut-elle.
Questionnée à propos du mandat de l’équipe composée de trois personnes du Service des grands parcs, Mme Miskdjan a répondu «qu’à ce jour, les responsabilités de ce groupe de travail quant à l’application du règlement ne sont pas encore définies. Elles le seront au cours des prochaines semaines, dans un esprit de collaboration.»
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