La tournée de consultation citoyenne initiée par Gabriel Nadeau-Dubois et Jean-Martin Aussant a fait un arrêt dans Ahuntsic-Cartiervillle le 25 novembre, dans une assemblée de cuisine.

L’initiative lancée en grande pompe en septembre dernier a pris fin le 8 décembre à l’occasion d’un rassemblement à Montréal. Depuis septembre, «Faut qu’on se parle» a tenu des consultations publiques à travers la province.

La population était aussi invitée à organiser une assemblée de cuisine afin d’échanger sur les dix thèmes de discussion, dont l’indépendance, l’économie, les Premiers Peuples et l’éducation.

Le transport au cœur des discussions

Dans Ahuntsic-Cartierville, où 14 personnes se sont réunies dans la cuisine de Gabriel Ste-Marie, étudiant en intervention en délinquance, l’enjeu du transport en commun a été au cœur des discussions. «On se disait qu’il fallait que ce soit plus difficile d’utiliser nos voitures, mais en même temps qu’il y ait une offre qui pallie (à) ses besoins là, mais du côté du transport en commun. On se disait que ça prenait une carotte puis un bâton en même temps», explique M. Ste-Marie.

Les participants sont allés plus loin dans leur réflexion en rappelant l’importance de développer des villes à l’échelle humaine, ce qui favoriserait l’usage du transport en commun et la préservation de l’environnement. «Faut développer des villes pour que les services soient plus proches d’où les gens sont au lieu de continuer à développer des villes dortoirs avec un grand centre d’achat où tout le monde doit s’y rendre en voiture», soutient M. Ste-Marie.

Désillusionné de la politique

«Malgré la pression que plein d’organismes mettent. Le gouvernement fait à sa guise et je trouve ça fâchant, déplore M. Ste-Marie. On est de plus en plus désillusionné de la politique. Une consultation publique me plaisait beaucoup, puisque c’est un premier pas pour qu’on commence à en parler et à s’y intéresser.»

Au moment du lancement de «Faut qu’on se parle», de nombreux analystes se sont interrogés sur la possibilité de la création d’un nouveau parti qui serait issu de l’organisme citoyen. «Une de mes amies a posé la question puis Gabriel (Nadeau-Dubois) a dit que depuis le début, la seule porte qui était fermée, c’était celle de créer un parti», affirme Gabriel Ste-Marie.

Gabriel Nadeau-Dubois aurait plutôt affirmé aux Ahuntsicois que la stratégie serait d’inciter les partis existants à intégrer les idées et propositions dans leur propre plateforme politique.

L’équipe de «Faut qu’on se parle» formée de neuf personnalités publiques dont Jean-Martin Aussant, Maïté Labrecque-Saganash, Aurélie Lanctôt et Claire Bolduc rédigeront ensuite un manifeste qui sera une synthèse des propositions qui auront émané de ces consultations.

Pour visiter le site Web de « Faut qu’on se parle », cliquez ici.



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