Les Actualités du 22 janvier 2016

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« ​Il ne faut pas “couvrir” l’actualité.
Il faut la découvrir.
»
Jean Paré
Fondateur du magazin
e L’actualité

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Avis de recherche sur Facebook, journaldesvoisins.com
Une résidante d’A-C aide à retrouver une aînée qui avait été portée disparue


PhotoEn voyant l’avis de recherche sur Facebook, Catherine Palomino-Pellacani a reconnu immédiatement la dame portée disparue (Photo: Mélanie Meloche-Holubowski)

Grâce à la vigilance d’une résidante de Fleury ouest et lectrice du journaldesvoisins.com et de sa page Facebook, une dame âgée atteinte d’Alzheimer qui s’était égarée, a pu être retrouvée, saine et sauve.
 

Dimanche, vers 16h30, Catherine Palomino-Pellacani, sortait de son appartement afin de promener son chien, Gerry, lorsqu’elle a aperçu une dame âgée assoupie dans les escaliers à l’intérieur de l’immeuble.
 
Un peu surprise de voir une dame aux airs un peu fragiles à cet endroit, elle lui a demandé si elle habitait l’immeuble et si elle avait besoin d’aide. « Elle m’a dit qu’elle était fatiguée et qu’elle se reposait. » Selon Mme Palomino-Pellacani, la dame avait les yeux un peu rougis. « Je me disais, peut-être qu’elle s’était chicanée avec un membre de sa famille et qu’elle ne voulait que prendre l’air. »
 
Mme Palomino-Pellacani a donc laissé la dame quelques minutes, le temps de promener son chien et de voir si la dame était encore là à son retour. Elle y était toujours. Mme Pellacani entre dans son appartement et, tout bonnement, consulte la page Facebook du jdv, où l’avis de recherche pour Irène St-Onge, une dame de 83 ans, venait d’être publié, tard dimanche soir, avec une photo de la dame. 

De beaux yeux verts
 
« Je tombe sur cet avis de recherche et la photo m’a interpellée. Cette dame avait des yeux magnifiques et c’est comme cela que je l’ai reconnue », raconte Catherine Palomino-Pellacani, qui a tout de suite répondu au message Facebook. « Je n’ai pas immédiatement pensé à appeler le 911, mais je voulais que les gens sachent qu’elle était là. »



PictureL’endroit où la résidante a trouvé l’aînée. (Photo: Mélanie Meloche-Holubowski)

Mme Palomino-Pellacani est ressortie de son appartement, où elle y a rencontré un voisin. Elle lui a raconté que cette dame était perdue et qu’elle souffrait d’Alzheimer. Ils ont alors appelé le 911 pour signaler sa présence. Elle a tenté de rassurer la dame, qui semblait un peu désorientée. « Je lui ai dit : “Irène, vous avez perdu votre chemin. Ne vous faites pas de soucis. On va vous ramener à la maison.” »
 
Les policiers sont arrivés et ont ramené Mme St-Onge à sa résidence. Selon le SPVM, la dame était disparue depuis quelques heures et aurait parcouru plus de trois kilomètres avant d’arriver à l’immeuble de la rue Fleury ouest. Pour des raisons de confidentialité, le SPVM n’a pas voulu indiquer où réside Mme St-Onge.
 
Catherine Palomino-Pellacani dit qu’elle est simplement chanceuse d’avoir été à la bonne place, au bon moment. « Ce n’est pas un geste héroïque. Je n’ai fait qu’écouter ma conscience », dit-elle. (Par Mélanie Meloche-Holubowski) (2016-01-22)

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District Central (Chabanel)
Mille cinq cent entrepreneurs ahuntsicois invités à constituer une SDC


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Jean-François Soulières, Pierre Desrochers, Michèle Giroux, Enrico Perugini, Catherine Collerette et Sylvie Parent à la conférence de presse au restaurant Dolce (Photo: Philippe Rachiele)


PictureLe conseiller, Pierre Desrochers, explique les avantages d’une SDC pour Chabanel. (Photo: Philippe Rachiele)

Une cinquantaine d’entrepreneurs du quartier Chabanel/St-Sulpice présenteront, lors du prochain conseil d’arrondissement, le 8 février, une requête pour constituer une société de développement commercial (SDC). Leur demande est déjà appuyée par les élus; il ne reste maintenant qu’à convaincre les quelques 1500 autres entrepreneurs que cette initiative pourrait faire de Chabanel le nouveau quartier tendance où investir à Montréal.
 
Plus de 25 000 personnes travaillent dans ce secteur. Mais l’économie est difficile, la concurrence est forye et plusieurs locaux commerciaux et de bureau sont vides.
 
Donc, comment attirer les entreprises? Comment définir l’identité du secteur?
 
« Ça fait des années qu’on essaie de trouver des façons de se démarquer. Nous voulons trouver une façon de dynamiser le secteur », a dit Pierre Desrochers, conseiller municipal de Saint-Sulpice, et président du Comité exécutif de Montréal, lors de l’annonce jeudi. Le moyen le plus prometteur est une SDC, croit M. Desrochers. En regroupant plus de 1700 entreprises (NDLR: propriété de 1500 entrepreneurs), Chabanel pourrait, à travers divers projets, se positionner comme étant une des plus vastes SDC à Montréal, ajoute-t-il.
 
Une question d’image et d’identité
 
Le secteur, délimité par les autoroutes 15 et 40, le boulevard Saint-Laurent et la rue Sauvé Ouest, est extrêmement diversifié – on y trouve autant de commerces de mode, d’agroalimentaire, et d’entreprises multimédia. Trouver une identité commune à toutes ces entreprises a longtemps été un obstacle à l’union des voix des entrepreneurs du district.
 
C’est pourquoi cette nouvelle SDC sera nommée District central. « Nous avons trouvé que ce qui nous démarque, c’est la centralisation (et l’accessibilité) », explique M. Desrochers. Cette centralisation sera un des éléments du branding qui permettra de vendre le secteur aux investisseurs et aux entreprises.
 
Quels avantages pour les entrepreneurs?
 
Enrico Perugini, propriétaire du restaurant Dulce, sur Chabanel et l’un des signataires de la requête, demande aux entrepreneurs de devenir de bons citoyens corporatifs en appuyant la SDC. « Dans le contexte économique, sans ces initiatives, nous sommes perdus dans cette turbulence. Sans SDC, nous n’avons pas de voix unies. On doit s’entraider. »
 
Une SDC faciliterait également la collaboration entre les entreprises et les élus politiques. « On ne pourra pas toujours blâmer la ville d’avoir rien fait », ajoute M. Perugini. 
 
Des cotisations annuelles de 365 $ par entreprise et des subventions de plus de 100 000 $ de la Ville de Montréal et de programmes gouvernementaux d’aide à l’entreprise, permettront à la SDC d’avoir un budget annuel d’un million de dollars.
 
La SDC pourrait, par exemple, mettre au point un plan de communication, créer du matériel promotionnel, améliorer l’image du district grâce à des décors urbains et procéder à un recrutement entrepreneurial, commercial et immobilier. Les élus ahuntsicois promettent aussi d’aider la SDC à établir un réseau de transport en commun pour les travailleurs.
 
« Il n’y a pas d’autre initiative où vous payerez 360$ par an et vous pourrez avoir des milliers de dollars en retour », croit M. Perugini.
 
M. Desrochers croit que les entrepreneurs du secteur sont prêts à s’engager, mais il souhaite que la participation soit forte. « Il faut que les gens y adhèrent, sinon, ça ne fonctionnera pas. Les entrepreneurs vont y contribuer; ils doivent avoir l’impression qu’ils en profitent. »

L’Association des gens d’affaires d’Ahuntsic-Cartierville appuie également la création d’une SDC. « L’AGAAC est convaincue que les gens d’affaires vont bénéficier des efforts de branding et de communication menés par la future SDC pour faire face à la concurrence des nombreux secteurs d’affaires de Montréal », indique Sylvie Lemieux, présidente de l’AGAAC.

« C’est un vecteur de développement sans pareil », ajoute François Morin, membre du CA de l’AGAAC.
 
Le processus
 
À la suite du dépôt de la requête au conseil d’arrondissement le 8 février prochain, un registre d’opposition sera ensuite prévu vers la fin mars 2016. La tenue d’un référendum est possible, et se déroulerait avant la mi-mai. SDC District central pourrait donc voir le jour au début de l’été 2016.  (Par Mélanie Meloche-Holubowski) (2016-01-22)


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Parc immobilier de la CSDM à vendre
Solidarité Ahuntsic souhaiterait acquérir son centre communautaire


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Le centre communautaire Ahuntsic sur la rue Laverdure (Photo: Google Maps)
Selon un article de L’actualité datant de juin dernier, la Commission scolaire de Montréal (CSDM) souhaiterait vendre quelques-uns de ses bâtiments pour renflouer ses coffres et aurait même déjà suscité l’intérêt de la Ville de Montréal. Journaldesvoisins.com a cherché à savoir si le Centre communautaire Ahuntsic, propriété de la CSDM, avait déjà fait l’objet de pourparlers en ce sens.

Si la CSDM assure qu’aucune discussion n’a eu lieu avec la Ville, côté Solidarité Ahuntsic, organisme gestionnaire et en partie locataire du centre, on serait très intéressé à acquérir ce bâtiment.

Comme l’explique en entrevue au jdv, le directeur de Solidarité Ahuntsic, Azzedine Achour, la volonté de son organisme de se porter acquéreur du bâtiment ne date pas d’hier. Selon M. Achour, le gouvernement Marois avait d’ailleurs fait l’annonce d’un programme d’aide de près de 10 millions de dollars pour soutenir les organismes communautaires qui souhaiteraient acheter leurs bâtiments.

Premier rapprochement

« Avec cette annonce-là, nous nous sommes rapprochés de la CSDM pour leur dire que ça nous intéressait d’acheter leur bâtiment, dans la mesure surtout où le bail que l’on avait – d’une durée de 15 ans – se terminait le 30 juin 2015 », a souligné M. Achour, en notant que des discussions avaient été démarrées avec la Commission scolaire, près d’un an avant l’expiration du bail. D’après M. Achour, un comité regroupant divers représentants notamment de l’arrondissement, de la CEDEC et de Solidarité Ahuntsic s’était réuni, et un plan d’affaire avait même été élaboré à l’époque.

​Situation incertaine

Selon M. Achour, il s’avérera finalement, avec le changement de gouvernement, que ledit projet d’aide aux organismes communautaires annoncé n’avait pas encore été mis en place. Depuis lors, les démarches de Solidarité Ahuntsic ont repris auprès des nouveaux députés et des élus locaux, et après les changements ayant affecté la commission scolaire.

« On a navigué dans une zone de turbulences dans laquelle on n’avait presque plus d’interlocuteurs. La seule chose qu’on a obtenue c’est la prolongation du bail pour deux années mais à des conditions importantes, avec des augmentations de loyer inhabituelles », a fait valoir M. Achour en chiffrant cette augmentation à « 10% cumulativement chaque année, pour les deux années, jusqu’au 30 juin 2017 ».

Après cette date, le directeur de Solidarité Ahuntsic assure n’avoir aucune idée de ce qui pourrait advenir, et souhaiterait donc que son organisme puisse acquérir la bâtisse, pour garantir l’existence du centre à long terme. « La formule que nous privilégions serait que le propriétaire de la bâtisse soit Solidarité Ahuntsic, c’est-à-dire que le gouvernement ne l’achète pas pour nous, mais nous donne l’argent pour l’acheter. Car nous voudrions être autonomes », a indiqué M. Achour.

Un centre utile

« Nous pensons que nous avons tous les arguments pour démontrer que ce centre communautaire est utile, qu’il rend des services à la population et diminue la pression sur le service public. Donc la communauté gagne avec l’existence sous le même toit de différents services », a fait valoir M. Achour en rappelant que « plus du tiers » de la population du quartier fréquente ce centre communautaire. Pour faire avancer le dossier, M. Achour souhaite la mise en place d’un comité technique avec les décideurs locaux des différents paliers de gouvernance. La majorité d’entre eux ont d’ailleurs déjà été approchés à ce sujet.

Rappelons que le Centre communautaire Ahuntsic regroupe 13 organismes qui dispensent des services à la population allant de la promotion du logement social, au soutien aux personnes vivant avec un problème de santé mentale, pour ne citer que quelques exemples.

Les personnes intéressées à découvrir ou redécouvrir ces organismes et leurs visées pourront le faire le 29 janvier prochain au cours des journées portes ouvertes. 

​Contacté par nos soins pour savoir s’il envisageait d’acheter ce bâtiment, l’arrondissement nous a indiqué que « rien n’est encore confirmé ». De son côté, la CSDM nous a répondu qu’« aucune discussion n’a eu lieu à ce sujet avec la Ville », lorsqu’interrogée sur l’éventualité d’une acquisition du bâtiment par cette dernière.  (Par Rabéa Kabbaj) (2016-01-22)

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Compressions à l’hôpital Fleury
Des employés dénoncent une situation « dangereuse 


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Manifestation devant l’hôpital Fleury (Photo : Facebook / FIQ)
Mercredi, quelque dizaines d’employés syndiqués de l’hôpital Fleury sont sortis sur le trottoir en face de l’entrée principale de l’institution afin de dénoncer « le manque d’infirmières » dans l’établissement du nord-est de l’arrondissement.

Et pour appuyer les syndiqués dans leurs démarches, leur cheffe syndicale, la présidente de la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ), Régine Laurent, s’est rendue sur place mercredi midi.

Selon le syndicat, des infirmières sont déplacées et ne sont tout simplement pas remplacées, une situation qui est « inconcevable ». En fait, le syndicat estime qu’il s’agit de compressions de personnel, ce que refuse d’admettre le ministre de la Santé, Gaétan Barrette.
Mme Laurent soutient même que la situation est « dangereuse » sur certains étages à Fleury.

« La surcharge de travail et la mauvaise gestion du personnel sont si importantes que plusieurs de ces professionnelles ont peur de commettre des erreurs aux conséquences fatales pour les patients », a déclaré Julie Duchesneau, la leader locale de la FIQ à Fleury, dans un communiqué.

Il semble que les « bouleversements »  font suite, entre autres, au retrait de 13 lits qui avaient été ajoutés à l’Hôpital Fleury par l’ex-conseil d’administration (avant avril 2015) qui n’avait pas eu les autorisations nécessaires pour procéder.

«On demande aux employés de prendre des congés, d’avoir leur fin de semaine, à cause de ce que l’employeur appelle des surplus de personnel. Mais quand il y a des absences, les travailleuses ne sont pas remplacées », a-t-elle déploré.

« Lorsqu’une infirmière se retrouve seule pour 20 ou 30 patients car sa collègue doit accompagner un-e patient e dans un autre établissement sans être remplacée par mesure d’économie financière, les impacts sur la qualité des soins sont inévitables », a ajouté Régine Laurent, dans un communiqué.

L’an passé, Mme Laurent avait affirmé au journaldesvoisins.com qu’il y avait eu improvisation du côté de l’employeur. Et elle avait aussi pris la défense des infirmières-auxiliaires dans un autre dossier, celui de l’urgence.

Julie Duchesneau, estime que la pression est encore plus nécessaire pour faire entendre raison à l’employeur puisqu’une autre rencontre est prévue la semaine prochaine avec les responsables des services infirmiers.

Réaction patronale

Une rencontre entre la direction des soins infirmiers du CIUSSS du Nord-de-l’Île et les représentants syndicaux aura lieu jeudi prochain.
Selon les informations glanées du côté patronal, il semble qu’il faudra d’abord expliquer de nouveau le plan de match.

Il est question ici du cas de l’équivalent de 40 postes d’infirmières (inscrits au budget) et les employés travaillent quand même, en faisant du remplacement notamment, ce qui permet d’éviter l’appel aux agences de placement, entre autres.

Stratégie du FIQ

D’ici là, les représentants de la FIQ du nord et de l’est de Montréal se réuniront lundi pour parler stratégie. La FIQ tient présentement des assemblées afin de dévoiler aux membres le contenu des ententes salariales pour les salaires et les conditions de travail conclues en décembre. Le vote de ratification se tiendra le 4 février.

«L’entente de principe contient des gains majeurs pour nos membres. Les infirmières, infirmières auxiliaires, inhalothérapeutes et perfusionnistes vont voir leurs conditions salariales et leurs conditions d’exercice  s’améliorer de façon significative», avait alors soutenu Mme Laurent à la fin décembre. Julie Duchesneau a reconnu que le « pouls est bon », en faveur d’une ratification de l’entente.

Mais une fois que ce sera réglé (la Fédération de la santé et des services sociaux de la CSN est contre une entente intervenue, contrairement aux hautes instances de leur propre centrale syndicale) il y aura une campagne de maraudage dans le monde syndical. Et déjà, dit-on, on sent un peu de brasse-camarade entre organisations syndicales. (Par Alain Martineau) (2016-01-22)

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Citoyens exaspérés par le manque de communication
Cinq bris d’aqueduc dimanche 


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Bris d’aqueduc à l’intersection de Chabanel et Chateaubriand. (Photo: Mélanie Meloche-Holubowski)
Une vingtaine de citoyens de la rue de Chateaubriand, près de Chabanel, n’étaient visiblement pas heureux qu’un bris d’aqueduc sur leur rue les prive d’eau, mais certains étaient encore moins heureux par le manque de communication de la Ville.
 
Dimanche, Hugues Héneault s’est aperçu que l’eau ruisselait dans la rue. Lorsqu’il a appelé le 311, il a obtenu peu de réponses à ses questions. « Franchement, c’est pathétique. J’ai appelé le 311. La personne n’avait aucune idée. » La personne au bout du fil aurait demandé son adresse et son numéro de téléphone, mais n’aurait pas ouvert de dossier, ce qui aurait permis un suivi. « Personne ne nous a rappelé », a-t-il dit.
 
Plus tard, en parlant à un voisin, M. Héneault a appris que l’arrondissement lui aurait fourni de l’eau embouteillée. « Personne ne m’a dit que c’était possible quand j’ai appelé », déplore le résidant. Après avoir fait une demande, des employés de l’arrondissement lui ont fourni de l’eau. « Il n’y a rien d’indiqué sur leur site pour nous dire quoi faire quand il y a un bris d’aqueduc. »
 
M. Héneault et une autre citoyenne, visiblement à cours de recours, ont même tenté d’attirer l’attention de Denis Coderre sur Twitter.  

De nombreux incidents ralentissent le délai de réponse
 
L’eau a inondé une partie de la rue de Chateaubriand et a gelé lorsque le mercure a chuté. Lorsque les travailleurs sont arrivés, ils ont aussi dû épandre du sel en quantités abondantes pour faire fondre la glace qui s’était formée. Puis, les cols bleus ont dû procéder à quatre réparations et changer environ 26 pieds de conduit. Les citoyens ont eu de nouveau accès à l’eau, lundi, vers 18 h, mais vendredi, il y avait encore un énorme trou à réparer.
 
L’arrondissement explique les délais dans les travaux par le fait que les cols bleus ont été confrontés à plusieurs bris d’aqueduc dimanche. « Cette même journée il y a eu d’autres bris de conduite qui ont dû être traités aussi. Il y a eu bris sur la rue Jasmin, un autre sur la rue Meunier, ensuite sur la rue Séguin et finalement sur la rue De Lille et sur la rue Chateaubriand », précise Marlene Ouellet, chargée de communication à l’arrondissement. « Le nombre élevé de bris cette même journée a sollicité tout le personnel en place et c’est pourquoi le tout a été réglé le jour suivant. »
 
Depuis le 15 novembre 2015, il y a eu neuf bris d’aqueduc dans Ahuntsic-Cartierville. Par ailleurs, entre 2004 et 2015, il y a eu 602 bris d’aqueducs dans l’arrondissement. Selon une compilation de Radio-Canada, Ahuntsic-Cartierville était l’un des cinq arrondissements avec le plus de bris d’aqueduc pendant ces années. (Par Mélanie Meloche-Holubowski) (2016-01-22)
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Restaurants avec gril
Une facture salée pour se conformer aux règles environnementales


PhotoLe restaurant Porto Poulet a dû se conformer aux normes environnementales pour continuer à cuisiner sur son grill. (Source: Facebook /Porto Poulet)

Selon un nouveau règlement municipal, les restaurateurs d’Ahuntsic-Cartierville ayant un four à bois ou un gril au charbon de bois doivent installer une ventilation efficace, question d’éviter des problèmes de santé. Mais une belle facture les attend.

Ceux-ci doivent respecter une règlementation municipale (et de l’agglomération montréalaise) sur les polluants atmosphériques, votée il y a plus de cinq ans, qui les oblige à se doter d’un système de ventilation et des filtres performants, afin de réduire les émissions polluantes causées par l’utilisation du bois ou du charbon. Toutefois, ces modifications ont un coût pour les propriétaires.

Mais Vivianne Leitao, la propriétaire du Porto Poulet, sur Henri-Bourassa ouest, a confié avoir procédé aux modifications nécessaires en termes de ventilation dont l’utilisation de filtres spéciaux, qui coûtent dit-elle « énormément chers ».

« L’inspecteur du service des incendies vient faire son tour à l’occasion, nous a dit Vivianne Leitao. Nous nous sommes conformés comme les autres. Je sais que certains restaurateurs ont eu des grosses amendes, de 30 ou 40 mille dollars, et certains ont dû fermer leurs portes. Je me sens mal pour eux, le commerce de la restauration n’est pas facile. Il y a des gens qui sentent quelque chose à l’extérieur, mais pas pour se plaindre », a ajouté la dame. Elle dit ne jamais avoir reçu de plaintes concernant les odeurs depuis l’ouverture du restaurant, il y a deux ans.

Un autre restaurant spécialisé en grillades, dans le nord-est de l’arrondissement et qui n’a pas voulu être identifié, a dit aussi ne pas avoir reçu de plaintes. Mais, il répète aussi que les filtres à changer coûtent chers.

Par un drôle de hasard, quelques minutes après avoir été contacté par journaldesvoisins.com, ce propriétaire recevait un appel pour une inspection.

Le patron de l’Association des restaurateurs du Québec, François Meunier, a dit comprendre l’obligation de satisfaire aux normes pour des raisons de santé, mais il avertit que les installations demandées coûtent une fortune. « Avec un revenu de 400 000 $ et une dépense de 75 000 $ pour un meilleur système de ventilation, un restaurateur peut tout simplement choisir de fermer. Et plusieurs l’ont fait », a-t-il déploré.

Plaintes

Plusieurs Montréalais, dont de nombreux Ahuntsicois raffolent de ces pizzas minces cuites au four à bois ou des grillades cuisinées sur charbon de bois, comme du poulet à la portugaise. Mais, les voisins de ces restos spécialisés n’aiment pas toujours l’odeur et de la boucane. Comme la cigarette, la fumée s’imprègne sur les vêtements et envahit aussi les pièces de la maison.

Sur l’ensemble de l’île de Montréal, en 2015, une cinquantaine de plaintes ont été déposées au Service de l’environnement en lien avec des grillades, selon Valérie de Gagné, l’une des porte-parole des relations publiques de la Ville de Montréal.

Une vingtaine de plaintes ont été déposées concernant la cuisson d’aliments dans des fours à bois. Il n’a pas été possible d’avoir le nombre des restaurants ou de plaintes dans notre arrondissement.
Il y aurait entre 750 et 950 établissements de grillades sur l’île;  environ 70 restos utilisent des fours à bois.

Quand il y a une plainte, un inspecteur de l’environnement œuvrant pour la ville fait enquête. L’inspecteur peut servir un avertissement, émettre une amende ou ordonner des modifications au système de ventilation.

Réduire les effets nocifs pour la santé

Le règlement 90 (2001-10) de la Communauté métropolitaine de Montréal fixe des normes pour une grande quantité de polluants.
Les autorités de la santé affirment que les fines particules émises polluent l’air ambiant et peuvent aggraver les troubles cardiaques et pulmonaires de ceux qui inhalent les fumées.

ll y a une dizaine d’années, une étude américaine a montré qu’une des villes les plus polluées du pays, Houston, devait une partie importante de sa pollution à la fumée des restaurants de grillades, tradition culinaire texane.

À Montréal, les restaurants spécialisés émettent environ 60 tonnes de particules fines polluantes, se trouvant au quatrième rang des pollueurs dans l’île.

Les automobiles et camions en dégagent plus de 800 tonnes; le bois brûlé dans les foyers et poêles environ 700 tonnes, et les diverses industries, 241 tonnes. (Par Alain Martineau) (2016-01-22)


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Bris d’équipement presque sous contrôle
Quatorze patinoires sur 19 en bon état


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La patinoire St-André, le mercredi soir. (Photo: Philippe Rachiele)
En début de semaine, les deux camions citernes de l’arrondissement étaient brisés. Résultat : des 19 patinoires d’Ahuntsic-Cartierville, peu étaient praticables. Toutefois, la situation a été corrigée. Sur 19 patinoires, 14 sont maintenant en relativement bon état.
 
Les deux camions citernes ont été abîmés en raison du froid et du contact de l’eau, avait indiqué l’arrondissement qui était en attente des pièces demandées en urgence. « Dès que les citernes seront réparées l’équipe des parcs recommencera à préparer les patinoires », avait indiqué Marlène Oullet, chargé des communications à l’arrondissement, qui a ajouté ce vendredi: « Les équipes des parcs ont été mandatées pour mettre à niveau le plus de patinoires possible dans les plus brefs délais.  Elles ont donc travaillé avec des camions qui avaient des fuites d’eau et qui n’étaient pas réparés à 100 % mais tout de même fonctionnels.»
 
Jeudi soir, seulement 9 patinoires sur les 19 étaient en bon état. Toutefois, la situation est revenue à la normale (ou presque) vendredi matin. Pour savoir quelles patinoires sont ouvertes
 
Plusieurs résidants se sont d’ailleurs plaints de l’état des patinoires sur les réseaux sociaux durant la semaine. « Mes gars sont découragés la patinoire extérieure du parc Sault-au-Récollet n’est pas encore ouverte… si vous êtes dans la même situation que nous, appelez au 311 pour vous plaindre », a écrit  Anne-Marie DeCelles sur le groupe Parents d’Ahuntsic.
 
« Leur théorie de ne pas l’avoir fait à cause du temps doux ne tient plus », a écrit Yasmina Benmira

À ce sujet, on peut également lire la lettre ouverte de Sylvain Bruneau, résidant, sur nos Actus cette semaine. 

Demander de l’aide du CH?
 
Montréal compte cinq patinoires réfrigérées, qui ont été financées par le club de hockey Le Canadien de Montréal. Et si Ahuntsic-Cartierville demandait de l’aide financière à la Fondation des Canadiens pour l’enfance lors du centenaire du club de hockey, a demandé un citoyen à la conseillère du Sault-au-Récollet, Lorraine Pagé.
 
« Est-ce que le district du Sault-au-Récollet, ou résidait Maurice Richard, pourrait poser sa candidature (…) afin d’obtenir une patinoire extérieure réfrigérée pour encourager l’exercice physique chez les jeunes ? » demande Robert Dupont. Il propose le terrain de l’école Sopie-Barat.
 
Mme Pagé a répondu à M. Dupont que l’arrondissement pourrait éventuellement donner suite au projet dans Ahuntsic-Cartierville s’il se conformait aux conditions du programme du CH mais qu’il y avait également d’autres variables dont il faudrait tenir compte. « Si l’arrondissement satisfaisait aux conditions du programme, une note sera envoyée à la Direction de l’arrondissement qui décidera des suites à donner d’autant plus qu’il faudrait s’entendre avec la CSDM puisque que l’équipement serait sur son terrain. » (Par Mélanie Meloche-Holubowski) (2016-01-22)
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Important déploiement policier sur la Rivière-des-Prairies

Vers 22h, le 5 janvier dernier, certains résidants du quartier ont été surpris par l’ampleur d’une opération policière sur la Rivière-des-Prairies : des dizaines de policiers scrutaient les berges près du pont Viau à la recherche d’un homme. 
 
« Ils entouraient la baie et étaient présents partout. Il y avait des autopatrouilles tout autour avec leurs gyrophares allumés. Ils scrutaient dans l’eau avec des spots de lumière. Il y avait même un maître-chien. C’était une grosse opération », affirme Martin Desmarais, résidant du quartier.
 
Anna-Claude Poulin, chargée de communications pour le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) nous a confirmé que les agents étaient bel et bien à la recherche d’un individu qui aurait voulu s’enlever la vie ce soir-là. Elle n’était pas en mesure de nous fournir plus d’explications, compte tenu de la nature de l’intervention.
 
M. Desmarais, qui réside dans le quartier depuis plus de 40 ans, affirme que ce n’est pas la première fois que de tels événements se produisent au Pont Viau. Selon ce qu’il a pu constater au fil des ans, c’est que dans de telles circonstances, cela peut prendre jusqu’à deux semaines avant que le corps soit repêché.
 
Le SPVM n’était pas en mesure de nous dire si les agents avaient retrouvé l’individu qui porterait un manteau avec un capuchon orange au moment de la disparition, selon des informations recueillies sur les lieux. (Par Thomas Deshaies) (2016-01-22)
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Déneigement… Un remorquage avec ça ?




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