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00:07:00 – Assurance emploi
00:18:00 – Habitation et logement social
00:28:00 – Impact du passage des avions
00:39:20 – Transport des matières dangereuses
Questions du public
01:01:45 – Comment améliorer la condition des femmes
01:09:00 – Avantages du pipeline Énergie Est
01:17:00 – Port du niquab
01:25:00 – Le cynisme en politique
Conclusion des candidats
01:40:30 – Conclusion des candidats
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ÉLECTIONS FÉDÉRALES 2015
Débat organisé par votre journal
Des échanges parfois vifs entre trois candidats au grand plaisir des spectateurs
Trois candidats à l’élection fédérale du 19 octobre, aux antipodes, sont restés campés chacun sur le programme traditionnel de leur parti, en y ajoutant des touches pouvant plaire aux électeurs. Une belle soirée!
L’invitation aux candidats qui se présentent dans la nouvelle circonscription d’Ahuntsic-Cartierville avait été lancée au début du mois de septembre.
Rapidement, une équipe formée des journalistes Alain Martineau et Mélanie Meloche-Holubowski ainsi que de la politologue et chroniqueuse Diane Éthier, sous la direction du consultant Pierre E. Lachapelle, mandaté par journaldesvoisins.com, a été constituée pour organiser la rencontre.
La date du 23 septembre a été retenue (celle du 30 avait aussi été suggérée). L’équipe s’est assurée de la présence d’au moins trois candidats. Mélanie Joly (Parti libéral du Canada, PLC), Nicolas Bourdon (Bloc Québécois, BQ) et Gilles Mercier (Parti vert du Canada, PVC) ont accepté d’emblée l’offre du débat.
Malheureusement (pour des raisons personnelles, familiales ou autres), la députée sortante Maria Mourani (Nouveau parti démocratique, NPD) ainsi que Wiliam Moughrabi (Parti conservateur du Canada, PCC), porte-parole du parti au pouvoir, ont décliné les nombreux appels et invitations lancés pour qu’ils emboîtent le pas à leurs collègues et soient présents aux deux heures de rencontre.
C’est le vétéran journaliste et expert en débat Pierre Maisonneuve qui a agi comme animateur et aussi modérateur, car il a dû intervenir à quelques reprises pour calmer les ardeurs de certains spectateurs bruyants, dont certains n’ont pas caché leur farouche opposition au projet d’oléoduc d’Énergie Est ou au port du niqab, visant Mme Joly, au premier chef.
Débats cordiaux
Comme au débat qui a eu lieu au Collège Ahuntsic une semaine plus tôt, les échanges se sont déroulés sur un mode cordial alors que les candidats devaient répondre aux questions portant sur cinq thèmes populaires. Ils ont su à l’avance les thèmes de la soirée, mais pas les questions. Les candidats avaient trois minutes pour répondre à chacune d’elles. À la fin, le trio de candidats a répondu aux questions de l’auditoire et le tout a pris fin par leur conclusion.
En gros, les candidats ont livré les grandes lignes de leur parti, mais certains passages ont retenu un peu plus l’attention. Mélanie Joly, assise au centre à la table d’honneur, est notamment intervenue — même si elle devait laisser la parole à son adversaire — après avoir été piquée au vif par des remarques sur sa victoire lors de l’investiture libérale, dont le résultat a été contesté, en vain, par Grace Batchoun, la candidate ayant fini deuxième.
Mais, sur un autre plan, Mme Joly en a surpris plus d’un au cours de ce débat de deux heures chrono. La candidate libérale a reconnu que les libéraux (d’une ère révolue, a-t-elle pris soin de préciser) ont déjà fait montre d’« arrogance » et ont été déconnectés des citoyens (l’après Meech), mais que les choses ont changé, selon elle, avec l’arrivée du chef Justin Trudeau. À son avis, le PLC doit rétablir le lien de confiance avec les citoyens, alors qu’un nouveau sondage n’accorde que 19 % des voix aux libéraux au Québec.
Outre cette admission que d’aucuns pourraient trouver « surprenante », Mme Joly a dû essuyer l’opprobre de plusieurs spectateurs (il semblait y avoir un « fan club » antilibéral dans la salle, du moins à partir d’un certain moment). Pour sa part, Nicolas Bourdon a confié être un homme « travaillant », prêt à aller à Ottawa pour étudier minutieusement les projets de loi qui font avancer le Québec. Gilles Mercier, lui, a prié les électeurs d’Ahuntsic-Cartierville d’envoyer aux Communes un premier député vert en provenance du Québec.
Thématiques
L’équipe éditoriale du journaldesvoisins.com et le comité d’organisation du débat avaient ciblé cinq grands thèmes : l’assurance-emploi, le logement social, le bruit des avions, le transport des matières dangereuses et les qualités pour devenir député.
Peu de surprises dans les réponses, car, sur plusieurs points, chacun y allait d’éléments du programme du parti, en y apportant des suggestions pour améliorer des politiques qui n’ont pas toujours été modifiées au bénéfice du « monde ordinaire » depuis une dizaine d’années. Que l’on pense à l’assurance-emploi, excluant de plus en plus de chômeurs et dont la caisse a été pillée, alors que, pourtant, elle est financée par les employés et les employeurs.
Au sujet du bruit des avions, le trio s’entend pour dire que des gens d’Ahuntsic-Cartierville doivent avoir une présence au sein de divers comités ici et là en lien avec la gestion sonore à Montréal. Et cela tombe à point nommé; ils semblaient tous d’accord aussi avec la proposition faite pas plus tard que mardi par la conseillère du district d’Ahuntsic Émilie Thuillier, de Projet Montréal, relativement aux mesures de décibels provenant du bruit des avions (NDLR : voir article plus bas sur cette page). Tous conviennent que les mesures devraient être publiées en temps réel sur un site Web. Un dossier en évolution à l’hôtel de ville.
Tous les trois ont souligné que les municipalités devraient savoir quand passent les convois de matières dangereuses, Ahuntsic-Cartierville étant traversé par deux lignes de chemin de fer. Quant au logement social, ils semblaient tous en faveur de la construction de nouvelles unités. En ce qui concerne le transport du pétrole, bloquistes et verts sont d’accord pour dire que le projet d’Énergie Est ne devrait jamais voir le jour, une flèche à l’endroit des autres partis. Après avoir été porteur d’eau, est-ce que le Québécois deviendra porteur de pétrole?, s’est interrogé Gilles Mercier, un ex-indépendantiste dont la cause est maintenant l’écologie.
Le dernier sujet du débat avait une certaine touche personnelle; les qualités attendues d’un député, avec l’insistance de l’animateur pour que chaque invité oublie pendant un instant la ligne de parti. Mais pour souligner à quel point un député modèle doit être présent « partout », l’absence de Maria Mourani a été soulevée, et plus d’une fois, par les candidats présents comme exemple « à ne pas suivre ».
Prenant la parole le premier, le candidat du Bloc, a insisté sur le fait que la députée a manqué à son devoir en étant « très absente », selon lui, en 2014, et qu’une personne élue doit être imputable. La candidate libérale a abondé dans le même sens en écorchant l’absente de la soirée pourtant députée sortante. « Elle a été parmi les cinq députés les plus absents des Communes », a dit Mme Joly, trouvant tout aussi « scandaleux » que la députée sortante soit absente le soir du débat. Pour sa part, Gilles Mercier, a parlé de la franche déception des jeunes, « désabusés, découragés vis-à-vis la politique », selon lui. Il veut changer la chose pour la prochaine génération, être à l’écoute.
Questions du public
Les questions du public ont permis d’aborder des sujets comme la condition des femmes, les limites de la liberté religieuse, encore Énergie Est et le cynisme en politique, de même que la constitution canadienne.
Des gens n’ont pas apprécié la position libérale sur le port du niqab. Mais Mme Joly a rappelé que le PLC est le parti de la Charte des droits et libertés et des libertés individuelles. Dans le dossier sur les conditions de vie des femmes, elle a mentionné ses engagements dans des organismes d’aide aux femmes en difficulté.
Sur la constitution, M. Bourdon et M. Mercier ont dit à leur voisine libérale qu’elle est dans un parti qui a torpillé l’Accord du lac Meech.
Conclusion des candidats
Malgré les divergences, il était quand même bon d’entendre la conclusion des trois candidats qui semblaient donner « espoir » à l’heure où le cynisme des citoyens envers la politique est encore élevé. Nicolas Bourdon, prêt à donner 20 % de son salaire (de la première année) à des groupes communautaires, a estimé qu’il devrait y avoir automatiquement une élection partielle si un député change de parti en cours de mandat. Mélanie Joly a insisté sur l’importance de l’éthique en politique, alors que chaque jour amène un exemple de décisions douteuses prises par nos politiciens. Pour elle, l’engagement politique est un « important vecteur de changement ». Enfin, Gilles Mercier a insisté sur le fait que des décisions prises par nos politiques ont un impact sur 20, 50 ou 100 ans. (Par Alain Martineau) (2015-09-25)
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Retour aux Actualités
Du 5 au 8 octobre
Projet pilote d’Élections Canada au Collège Ahuntsic
Au Québec, on compte six établissements scolaires ayant été retenus par Élections Canada, trois francophones et trois anglophones. Les cégeps Dawson et Vanier sont aussi intégrés au projet, comme les universités de Montréal, McGill et Laval (à Québec).
Élections Canada a justifié ce choix limité par le fait qu’il s’agit d’un projet pilote et qu’on a opté pour les institutions les plus populeuses. « Le but est que, si c’est un succès, ce projet pilote, on étendra le centre de service aux autres institutions d’enseignement postsecondaire », a souligné à journaldesvoisins.com Pierre Pilon, conseiller aux relations médias à Élections Canada.
« Pour ce lancement initial, nous ouvrons un nombre limité de bureaux pour évaluer la demande à l’égard de ce service et pour obtenir des commentaires qui nous aideront à envisager des options afin de poursuivre ou de consolider le programme en vue de futures élections. »
Bureaux pour tous
Si un étudiant a un lieu de résidence près de son cégep ou de son université, et un autre quand il n’est pas à l’école, il choisit celui qu’il juge comme son domicile et utilise cette adresse pour s’inscrire. Les bureaux d’Élections Canada seront donc utiles aux électeurs qui se trouveront à l’extérieur de leur circonscription pendant la période électorale.
Mais aussi, chose intéressante, tous les citoyens canadiens qui auront au moins 18 ans le jour de l’élection pourront se rendre dans le bureau en question (ou les autres bureaux d’Élections Canada). « Ainsi, un électeur qui n’est pas étudiant et qui habite tout près peut aller voter au bureau installé sur le campus du Collège », a indiqué M. Pilon.
Donc, un simple citoyen du quartier demeurant près du Collège Ahuntsic, par exemple, pourrait aller à ce bureau qui n’est pas exclusif aux seuls étudiants. Les électeurs y voteront par bulletin spécial : les votes seront attribués à la circonscription associée à l’adresse résidentielle de l’électeur, quelle qu’elle soit. Les bureaux seront ouverts pendant quatre jours, du 5 au 8 octobre, pendant presque toute la journée. Mais le bureau sur le campus n’existera plus après le 8 octobre.
Vote par anticipation
Autre façon d’éviter une possible cohue le lundi 19 octobre : le traditionnel vote par anticipation se tenant pendant quatre jours. Des partis politiques se font un point d’honneur pour faire « sortir le vote » lors de ces journées pour éviter la pointe de la journée officielle du vote. Les bureaux de vote sont ouverts de midi à 20 heures du vendredi 9 octobre au lundi 12 octobre.
Donc, les électeurs pourront aller voter aux autres endroits prévus à cet effet ou directement au bureau d’Élections Canada dans cette circonscription. Une carte d’information de l’électeur distribuée par courrier ces jours-ci indique l’adresse du bureau de vote par anticipation. Les gens devraient tous l’avoir reçue d’ici mardi prochain. Notons qu’à l’élection fédérale de 2011, le taux de participation a été de 61 % à l’échelle canadienne.
Par ailleurs, avis aux intéressés, Élections Canada est à la recherche de personnes bilingues souhaitant travailler dans le cadre de l’élection en cours. (Par Alain Martineau) (2015-08-25)
On peut obtenir plus d’information en suivant ce lien vers le site Web d’Élections Canada.
Échanger avec ses voisins
Des initiatives qui se propagent dans le quartier
« On travaille avec les mêmes personnes, on a notre petit groupe d’amis, nos familles. Oui, on sort de cela de temps en temps, mais pas si souvent. Et ça, c’est une façon d’avoir des contacts un petit peu plus qu’un bonjour dans la rue […] avec des gens différents de culture, de background, etc. », a expliqué en entrevue au journaldesvoisins.com Sylvie Baillargeon, au sujet de la plateforme gratuite de partage d’objets et d’échange de services Streetbank.
Prêter, et contrer le gaspillage
Utilisatrice depuis un mois de cette initiative sans but lucratif lancée en 2010 au Royaume-Uni – et qui, en l’espace de cinq ans, compte déjà des membres dans plus de 80 pays –, cette résidante de l’arrondissement est également très sensible à la philosophie antigaspillage du concept. Pour Mme Baillargeon, l’un des principaux avantages du site est de permettre à ses membres « d’utiliser collectivement des outils qui ne servent pas souvent plutôt que de multiplier le matériel au garage, dans nos garde-robes, etc. ».
En deux clics, on peut se créer un profil et ainsi devenir utilisateur de Streetbank. Le membre entre alors son adresse et définit son périmètre de recherche ainsi que ce qu’il est disposé à offrir. Il peut également s’inscrire à des alertes pour recevoir des notifications lorsque de nouveaux objets ou services susceptibles de l’intéresser sont entrés sur le site. Ainsi, des prêts de livres, de DVD, de vélos, ou encore des cours de yoga font partie des diverses offres que Mme Baillargeon a vues passer jusqu’ici sur le site.
Compter sur ses voisins
Commençant également à se propager dans Ahuntsic-Cartierville, le réseau social d’échanges entre voisins iCi-Nos-Quartiers (iCiNQ) a vu le jour à l’été 2013 à Gatineau. Après s’être acheté chacune une maison, deux amies, Sophie Tremblay et Hélène Buzzetti, ont réalisé qu’il n’est pas toujours aisé d’approcher ses voisins, et que naît souvent le besoin d’outils en tout genre qu’on n’utilisera pas forcément une deuxième fois.
De ce constat leur vient très vite l’idée de mettre en place une plateforme Web permettant de « créer une communauté où les gens sont prêts et ouverts à se faire interpeller par leurs voisins », a déclaré Mme Tremblay au journaldesvoisins.com.
Briser la glace
La plateforme consiste essentiellement en une carte géographique qui comporte des bulles rouges représentant la zone où vivent les utilisateurs, et indiquant – quand on clique dessus – les outils ou les services que ces voisins sont prêts à partager, d’après les informations indiquées au moment de leur inscription.
« Le site Web est ce qu’on appelle un brise-glace social. Il permet de mettre en contact des gens qui ont manifesté un intérêt pour se rendre service, se prêter des objets, aller arroser le jardin pendant qu’on n’est pas là, etc. », fait valoir Sophie Tremblay, en notant que la plateforme est gratuite et que les initiatives s’organisent ensuite directement entre voisins.
Initiative en expansion
Après un projet pilote de deux ans sur quatre quartiers de Gatineau, les deux conceptrices de la plateforme l’ont ouverte depuis le 1er juillet dernier au reste de la planète. Si le concept connaît un certain engouement un peu partout au Québec – avec Gatineau, Montréal et Québec en tête de liste – il commence même à percer ailleurs avec déjà des membres en France, selon Mme Tremblay.
Il s’agit là d’une initiative de partage et d’entraide qui, en plus, vous permettra assurément de vous faire de nouveaux amis. « C’est comme cela qu’on crée des liens d’hyperproximité et qu’on rebâtit un voisinage où l’on recommence à se connaître, à se parler et à se faire confiance », résume Mme Tremblay. (Par Rabéa Kabbaj) (2015-09-25)
Les sites Web des deux plateformes :
Cliquez ici pour Streetbank.
Cliquez ici pour Ici-Nos-Quartiers.
Bonne nouvelle!
La clôture au métro Henri-Bourassa repeinte
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Des années 1950 à nos jours
Rétrospective de Mario Mérola
18 septembre dernier de l’exposition de l’artiste Ahuntsicois d’envergure internationale Mario Merola. Sur la photo, on peut voir M. Merola devant des toiles inspirées des parcs Nicolas-Viel (à gauche) et Sommerville (au centre). La rétrospective présente non seulement des toiles mais également des murales et des reliefs. M. Merola occupe une place importante dans l’histoire de l’art du Québec et du Canada. Né à Montréal en 1931, il entre à l’École des beaux-arts de Montréal à l’âge de 15 ans et y enseignera par la suite. Pendant six décennies, ses œuvres (murales, reliefs, peintures, dessins et sculptures) se retrouvent dans des lieux publics et dans des expositions, au Québec et à l’étranger (Japon, New York, Paris, Hongrie, Italie, etc.), et ont été exposées notamment lors de la prestigieuse Biennale de Venise en 2011. (Photo : Philippe Rachiele)
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Park(ing) day 2015 sur la Promenade Fleury
JARDINS ET POTAGERS
L’heure des bilans
Il va aussi de soi que c’est le moment privilégié, pour moi, de remercier mon lectorat. Chacun de vous, qui contribuez directement à faire de notre journal ce qu’il est, par votre soutien, votre engagement et votre fidélité. Et tous ceux et celles qui lisent mes chroniques chaque semaine, qui me soumettent des questions et des commentaires et qui, quelque part, me font discrètement complice de leurs réflexions intimes, tout en alimentant les miennes. Quelle joie, quel privilège! Merci!
Avec ce qu’on sent qu’il reste de la belle saison, il est difficile de ne pas tourner la tête pour, déjà, regarder en arrière. Ce coup d’œil vers ce qui fut, ne doit pas être nécessairement teinté de nostalgie. Ô combien plus profitable serait-il, s’il servait, en quelque sorte, d’analyse ou de bilan de notre expérience de culture.
Carnet de jardinage
Ainsi, prenez le temps de faire l’inventaire de vos réussites et de vos bévues, de vos apprentissages surtout, et ce, à différents points de vue. Nous avons bien sûr abordé la question dans bien d’autres chroniques, mais rappelons-nous les divers niveaux de potentialité de nos pratiques horticoles.
Ce qui a le plus produit, ou ce qui a été la découverte de l’année, en terme de saveurs ou autres expérimentations, sont bien évidemment les premiers constats que nous allons faire, et à juste titre. C’est ici qu’un carnet de jardinage prend toute sa valeur, et c’est là où l’on peut confronter chaque cultivar aux promesses annoncées dans les catalogues de semences et par les experts des centres jardins!
Évaluation
C’est un bon moment pour évaluer aussi notre pratique. Avions-nous vu trop gros? Ou serions-nous prêts à agrandir? Quant aux méthodes de jardinage que nous avons utilisées étions-nous assez conscients du temps et des efforts nécessaires pour les mettre en œuvre, ou existe-t-il d’autres moyens, moins énergivores, pour nous? Avons-nous appliqué les techniques les plus appropriées au type d’environnement dont nous disposions pour la culture? Telle ou telle plante était-elle au bon endroit? Et était-ce encore agréable de jardiner ou tout nous semblait-il être une corvée?
Notre empreinte
Du point de vue environnemental, quelle empreinte avons-nous laissée? Avons-nous utilisé des pesticides ou des engrais chimiques, et en quelle quantité? Avons-nous arrosé modestement ou allègrement? Quelle place avons-nous accordée au laisser-faire de la nature? Nos aménagements apportaient-ils une plus-value à l’environnement? Avons-nous remarqué une activité significative d’insectes pollinisateurs, ou la présence accrue d’oiseaux?
Sur le plan personnel, en quoi notre pratique nous a-t-elle permis de rester en forme ou encore de nous procurer plaisir et relâche mentale et émotionnelle? Quelles pratiques étaient plus propices à générer ces bienfaits?
Et socialement, avons-nous assez souvent prétexté le jardinage pour entamer une conversation avec les voisins? Avons-nous partagé nos récoltes suffisamment? Avons-nous eu la chance d’initier quelqu’un au jardinage, comme un ami, un parent ou un enfant? Et quelle portée nos actions et nos réflexions sur notre pratique, aussi petite soit-elle, ont-elles? Peuvent-elles contribuer à l’intérêt général de notre communauté?
Ce sont là de bien modestes pistes de réflexion qui vous permettront peut-être d’avoir quelques idées à l’esprit lorsque vous jetterez un coup d’œil vers l’horizon de vos réalisations estivales.
Merci encore à tous et à toutes et on se donne rendez-vous le printemps prochain! D’ici là, vous pouvez suivre mes chroniques bimensuelles, dans notre Mag papier!
Au plaisir de faire votre connaissance dans un potager prêt de chez nous!
Votre fermier urbain,
Patrick De Bortoli
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LETTRES OUVERTES
Pas de Lettre ouverte cette semaine
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BRÈVES…BRÈVES…BRÈVES…BRÈVES…BRÈVES…BRÈV
Et la 180?
Quant au circuit de la 180, qui accuserait également ces derniers temps des retards en direction du métro Sauvé, et que certains résidants de l’arrondissement souhaiteraient voir supprimé pour ne garder que la 140 – et éviter ainsi que la rue Fleury soit coupée en deux – la STM a déclaré ne pas encore avoir considéré cette possibilité, lorsqu’elle a été interrogée par nos soins. « Certains clients bénéficieraient effectivement de cette mesure. Nous n’avons pas étudié la question, mais nous allons le faire éventuellement », a expliqué Mme Régis. (Par Rabéa Kabbaj) (2015-09-25)
Attention à ce qui est interdit! Tous les sacs en plastique sont proscrits. Il est aussi interdit de déposer dans la rue des feuilles mortes qui proviennent d’un terrain privé. Le non-respect du règlement sur la propreté RCA10 09009 peut entraîner des amendes qui varient de 100 $ à 2000 $. (Source : Arrondissement)
Dates de collecte
Bordeaux-Cartierville : Les lundis
Saint-Sulpice : Les mardis
Sault-au-Récollet : Les mercredis
Ahuntsic : Les jeudis
LE COIN COMMUNAUTAIRE
Le 23 septembre 2015 à 19 h au Centre communautaire d’Ahuntsic. Prix d’entrée 3 $. Inscription : 514 385-6786. (Source: La Parentrie)
P’tite Pasto)
LE COIN DES COMMERÇANTS
Sur FLO
Sur La Promenade
La Promenade a souligné ses 30 ans, en compagnie de quelques personnes alors que Mmes Pagé, conseillère du district Sault-au-Récollet, et Montpetit, députée de Crémazie, ont coupé le gâteau.
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