À la suite d’une alerte lancée cette semaine par journaldesvoisins.com, la Ville de Montréal a retiré rapidement quelques tiges et clous de métal émergeant du sol dans le Parc-nature de l’Île-de-la-Visitation. Il n’en demeure pas moins que des « pièges à coureurs » –certains présents depuis plusieurs années– mettent en péril la sécurité des passants dans le parc-nature.
Selon les images transmises au journaldesvoisins.com par Martin Desmarais, résidant d’Ahuntsic-Cartierville de longue date et fondateur du groupe Action citoyenne Île-de-la-Visitation, les tiges et clous de métal se trouvaient à proximité du barrage Simon-Sicard, propriété d’Hydro-Québec.
Le citoyen a photographié un peu plus de cinq tiges et clous de métal, mais avoue qu’il y en a probablement d’autres – à différents emplacements du parc – qu’il n’a pu identifier. Il laisse même entendre que des pêcheurs se plaignent occasionnellement de la présence de pièges du genre.
Or, le 9 août dernier, en début de soirée, une chargée de communication de la Ville de Montréal confirmait au journaldesvoisins.com que des travaux effectués dans la journée avaient permis de sécuriser les zones dangereuses ciblées par M. Desmarais.
« Certaines tiges de métal ont été arrachées ou coupées [NDLR : à trois endroits] et les clous ont été enfoncés dans la structure de bois [NDLR : à un endroit]», assure Anik de Repentigny, chargée de communication à la Ville.
Responsabilité d’Hydro-Québec?
Ces « pièges à coureurs », qui ne sont pas sans rappeler la récente mésaventure d’un coureur blessé au pied dans un parc de Longueuil, n’ont toutefois pas été délibérément camouflés par des malfaiteurs.
Selon M. Desmarais, ces tiges et clous de métal qui émergent du sol résulteraient plutôt d’un manque d’entretien du Réseau des grands parcs de Montréal.
Anik de Repentigny, chargée de communication à la Ville de Montréal est catégorique : en plus du barrage Simon-Sicard, le terrain où ont été trouvés les tiges et clous de métal appartiennent à Hydro-Québec.
Néanmoins, la chargée de communication précise que la Ville de Montréal s’occupe de l’entretien de ce terrain, conformément à une entente convenue avec Hydro-Québec en 2004.
Cela dit, la Ville se défend que ces tiges et clous de métal soient apparus en raison d’une négligence dans l’entretien du parc-nature.
« La Ville n’a procédé à aucun aménagement ou démolition depuis [2004] qui justifierait la présence de ces tiges et de ces clous de métal dans le sol. Notre hypothèse est que les cycles de gel-dégel pourraient les avoir fait ressortir du sol », se défend Mme de Repentigny.
D’après Martin Desmarais, qui a lui-même été victime de crevaisons en roulant malencontreusement sur ces bouts de ferraille excédant du sol, les risques pour la sécurité des citoyens sont réels.
D’autres travaux à prévoir
La représentante de la Ville avance également que deux bases de protection seront fabriquées et fixées sous sur les bases du lampadaire, sur lesquelles excédaient autrefois des tiges de métal retirées le 9 août dernier. Les travaux concernant les bases de protection du lampadaire ont normalement eu lieu le 10 août dernier.
Quant aux clous trouvés dans le parc-nature, la chargée de communication tient à rappeler qu’ils se trouvaient hors des sentiers balisés.
Restez informé
en vous abonnant à notre infolettre
Vous appréciez cette publication du Journal des voisins? Nous avons besoin de vous pour continuer à produire de l’information indépendante de qualité et d’intérêt public. Toute adhésion faite au Journal des voisins donne droit à un reçu fiscal.
Nous recueillons des données pour alimenter nos bases de données. Pour plus d’informations, veuillez vous reporter à notre politique de confidentialité.
Tout commentaire sera le bienvenu et publié sous réserve de modération basée sur la Nétiquette du JDV.
Ben oui, ils sortent du sol comme des champignons au printemps !!!!