Le SNAC a pignon sur rue dans Ahuntsic depuis 25 ans. Les services offerts continuent de se diversifier à travers les années, mais le constat demeure le même : plusieurs familles du quartier peinent à joindre les deux bouts et continuent d’avoir besoin du précieux soutien que le SNAC peut leur offrir.
« Ce que j’aimerais qu’on retienne, c’est que le SNAC, c’est bien plus qu’une banque alimentaire », insiste Chantal Comtois, directrice générale.
Dépannages alimentaires, repas communautaires, Magasin-Partage à la rentrée et à Noël, ateliers de cuisine, traiteur, plats congelés, café communautaire : les services offerts au Service de nutrition et d’action communautaire sont nombreux.
Dans la dernière année, 1 200 familles sont venues au SNAC. « On a donné pour 465 000 $ de nourriture juste pour les dépannages », révèle Chantal Comtois.
Le nombre de personnes soutenues par l’organisme ne fait qu’augmenter. « Ces temps-ci, on a entre 40 et 50 nouvelles inscriptions chaque semaine. Beaucoup de réfugiés viennent nous voir. »
25 ans à souligner, mais pas à célébrer
« Il n’y a pas de quoi fêter, célébrer ou se réjouir du fait qu’une banque alimentaire soit là depuis 25 ans dans un quartier comme Ahuntsic », estime Chantal Comtois.
Malgré tout, pour l’occasion, une campagne vidéo a débuté en octobre. Chaque semaine sur le site Web et sur Facebook, divers témoignages sont présentés. La ministre Marie Montpetit, le directeur de Moisson Montréal, des clients et des bénévoles ont eu l’occasion de s’exprimer, par exemple.
Un peu de lumière pour Noël
Fidèle à ses habitudes, le SNAC propose encore cette année son Magasin-Partage de Noël. « Dès le début du mois de novembre, on ouvrait nos 405 places et elles ont été comblées très rapidement », mentionne
Louise Donaldson, directrice adjointe du SNAC.
Du 14 au 19 décembre, deux grandes salles du centre communautaire sont transformées en épicerie. Pour l’occasion, 150 bénévoles mettent la main à la pâte, et l’organisme n’a aucune difficulté à les recruter, puisque la majorité souhaite revenir chaque année.
Des dons qui font la différence
Pour pouvoir aider le plus de personnes possible, le SNAC a évidemment besoin de dons. « Les gens peuvent aller porter des denrées non périssables dans l’une des 450 boîtes réparties dans le quartier », rappelle Louise Donaldson. Ils ont aussi la possibilité d’acheter les plats congelés du SNAC ou encore des calendriers.
Une petite équipe, beaucoup de services
L’équipe du SNAC est constituée de cinq employés permanents. Pour l’épauler, quelques stagiaires et près de 20 travailleurs communautaires ou compensatoires. Mais ce qui fait une grande différence, c’est que l’organisme peut compter sur plus de 200 bénévoles annuellement. « Près de la moitié de nos bénévoles sont des usagers du SNAC, signale Louise Donaldson. On ne peut pas les rejoindre dans les campagnes de financement, mais ce qu’ils ont à donner, c’est du temps. C’est super précieux pour nous. » « C’est de leur faire voir qu’ils sont encore utiles à quelque chose. Ils ont encore des compétences même s’ils bénéficient de l’aide sociale », ajoute Chantal Comtois. JDV
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