Après bientôt neuf mois de pandémie et à l’approche de l’hiver, les impacts psychosociaux de la pandémie se font sentir.
« N’hésitez pas à consulter », a exhorté la docteure Mylène Drouin, directrice de la Direction de la santé publique (DRSP) de Montréal, à l’occasion de sa conférence de presse de mercredi, alors qu’elle y dévoilait les résultats d’un sondage qui montre que les jeunes adultes ont vu leur consommation d’alcool, de tabac et de drogue augmenter depuis le début de la pandémie.
Bien que les jeunes soient fortement affectés, en particulier les adolescents qui connaissent une grande détresse psychologique en raison des mesures sanitaires qui les affectent particulièrement, c’est l’ensemble de la population qui est à risque de souffrir de problèmes de santé mentale en lien avec la pandémie.
« Il ne faut pas banaliser le stress que cette pandémie a créé », insistait la présidente-directrice générale du Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux (CIUSSS) du Centre-sud-de-l’Île-de-Montréal, Sonia Bélanger, qui en conférence de presse, mercredi, invitait les gens qui en ressentent le besoin à se tourner vers les ressources disponibles dans le réseau de la santé.
Les CIUSSS offrent, via les CLSC, des services d’accompagnement gratuits pour les personnes qui vivent des difficultés personnelles.
« Actuellement, à l’accueil psychosocial du CIUSSS NIM, il n’y a aucun délai pour les demandes urgentes et un délai maximum de 30 jours pour les demandes non urgentes », indique Marie-Hélène Giguère, porte-parole de l’organisme.
Certaines institutions mettent également des ressources à disposition pour leurs clientèles spécifiques. C’est le cas, par exemple, du Collège Ahuntsic qui rappelait hier à sa population étudiante qu’elle peut faire appel à une équipe spécialisée en santé mentale en cas de besoin de soutien psychosocial en cette période de pandémie.
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