Lors d’une assemblée publique tenue le 17 août dernier, des riverains habitant à proximité des nouveaux pylônes d’Hydro-Québec le long de la voie ferrée du CN, entre les rues St-Hubert et St-Denis, paraissaient bien intéressés par les nouveaux sentiers qui seront aménagés sous les pylônes. Certains aspects de l’aménagement restent cependant à finaliser, notamment l’éclairage, la propreté et le déneigement. La continuation des sentiers pour permettre aux riverains et aux citoyens du district de Saint-Sulpice d’accéder au boulevard St-Laurent n’est toutefois pas prévue présentement dans cet aménagement, au grand regret du groupe de transport actif de l’arrondissement, Ahuncycle.

À l’assemblée publique, les résidants ont appris que les divers aménagements suggérés par Ville en Vert, comporteront des sentiers asphaltés et d’autres en poussière de roche, ainsi que des éléments nature comme des buttes, des végétaux indigènes, des arbres de petites taille, un verger, des bancs de parcs sous forme de roches, un espace ludique, des structures pour l’ombre et autres.

Les aménagements proposés auront l’avantage de favoriser le transport actif comme la marche. Ils seront également d’un entretien minimal, tout en étant non propice aux activités illicites.

Les résidants présents ont souligné quelques améliorations à apporter au concept présent, notamment remettre des structures d’éclairage entre les rues Berri et St-Denis, s’assurer que le déneigement soit fait correctement pour éviter de briser les aménagements, et que l’entretien des sentiers soit effectué.

Pour l’instant, il reste à déterminer qui d’Hydro-Québec, de l’arrondissement, ou de la Ville-centre sera responsable de cet entretien. Selon le conseiller du district, Pierre Desrochers, le terrain n’appartenant pas à la Ville, ce n’est pas à la Ville de veiller à l’entretien, normalement.

Et les trains?

Le problème du bruit des trains a été également souligné par quelques résidants.  Ces derniers déplorent qu’un mur anti-bruit ne puisse être installé (trop haut, selon le conseiller Pierre Desrochers) ni que de grands arbres puissent être plantés (pour des raisons de sécurité, selon Hydro-Québec).

Pierre Desrochers a mentionné qu’il demanderait au CN si certaines mesures pourraient être mises en oeuvre pour réduire le bruit lors du passage des trains (ne pas utiliser de cloche, réduire la vitesse etc).

Pourquoi pas plus loin ?

En entrevue avec journaldesvoisins.com, Frédéric Bataille, le porte parole d’Ahuncycle, le groupe de transport actif de l’arrondissement, était heureux de voir se réaliser enfin l’aménagement des lieux pour les riverains vivant à proximité des pylônes.

Toutefois, il trouvait dommage que l’arrondissement n’ait pas profité de l’occasion en or qui se présentait avec cet aménagement pour que les sentiers puissent permettre aux résidants de se rendre jusqu’au boulevard St-Laurent.

«Cela aurait permis à tous les résidants qui vivent à l’est de la rue St-Denis d’accéder plus facilement et de façon sécuritaire à pied et à vélo au quartier Chabanel et au Marché central», a déclaré Frédéric Bataille à journaldesvoisins.com.

Une première étape ?

En entrevue téléphonique au lendemain de la réunion avec les résidants, Vana Nazarian, attachée politique du conseiller Pierre Desrochers, a précisé à journaldesvoisins.com que l’aménagement actuel qui sera fait par Hydro-Québec, n’est qu’une première phase et que le lien avec le boulevard St-Laurent sera effectué ultérieurement.

Une étude déjà en cours pour faciliter l’accès au quartier District-Central dont fait partie la rue Chabanel devrait notamment être terminée incessamment et pourrait peut-être inclure un tel lien.

Les résidants devraient voir les sentiers et les buttes prendre forme cet automne. Quant à l’aménagement paysager avec les végétaux, il devrait être réalisé au cours du printemps prochain.

Voyez quelques photos des aménagements ci-dessous présentés par Ville en Vert à l’assemblée d’information.

 

 

 

 

 

 

 

 



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Alicia Duret
Alicia Duret
5 Années

Le respect des milieux naturels et des paysages est le premier axe de la Politique Environnement de RTE, et concerne les ouvrages de transport electrique. Les lignes electriques de RTE sont implantees a 65 % en milieu agricole et 20 % en milieu forestier. Les emprises des ouvrages peuvent favoriser la biodiversite des especes. A ce titre, le respect des habitats et especes est une priorite pour RTE lors de l’exploitation de ses ouvrages et la realisation des travaux associes. RTE est donc attentive a la gestion de ses emprises ainsi qu’a ses pratiques d’elagage et de travaux de maintenance. RTE propose une convention ayant pour objet de preciser les modalites de partenariat entre RTE et le reseau des Federations des Chasseurs a differents echelons : national, regional et departemental. Ce partenariat a pour objectif d’aider a une gestion raisonnee des terrains situes dans les emprises de lignes electriques (pieds de pylones, surplomb de terrains en friche et tranchees forestieres), en faveur de la biodiversite et de la faune sauvage en particulier, dans le respect des regles de securite et des contraintes d’exploitation relatives a ces installations.

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