JOURNALDESVOISINS.COM

Naissance d’un petit journal de proximité le 8 juin

Journal des voisins  d’Ahuntsic Ouest

Montréal, le 31 mai 2012 —  Deux résidants du quartier Ahuntsic-Ouest, Christiane Dupont et son mari, Philippe Rachiele, trouvaient que l’information locale n’était pas assez attentive aux enjeux du secteur de leur quartier. Ils ont donc décidé de mettre sur pied un petit journal saisonnier de proximité, nouvelles hyperlocales, dans le quartier d’Ahuntsic Ouest, Journal des voisins .

« Je serai la rédactrice en chef », précise Christiane Dupont, journaliste indépendante de métier depuis une vingtaine d’années et rédactrice en chef pigiste d’un autre saisonnier, le magazine M Montréal cosmopolite. L’éditeur et gestionnaire, Philippe Rachiele, sera celui qui fournit l’apport financier et le regard critique de quelqu’un qui n’est pas du métier de scribe. M. Rachiele possède l’entreprise de publipostage Durapro, et ce, depuis 24 ans. Il publiera « Journal des voisins », à titre d’éditeur indépendant. Outre le domaine du publipostage qu’il connaît fort bien, Philippe Rachiele a une longue expérience en bureautique et informatique auprès de deux grandes entreprises. Il possède aussi de l’expérience du milieu journalistique même s’il n’en fait plus partie, ayant été éditeur photographique au journal universitaire The Georgian, de l’Université Concordia, il y a plusieurs années.

« Small is beautiful! »

Journal des voisins démarrera simplement et grandira. Ainsi, le petit journal sera d’abord en version papier, distribué porte à porte, et lancé le 8 juin avec un blogue, www.journaldesvoisins.com   Puis, la version Web sera bonifiée, surtout l’automne prochain, avec un site mis à jour deux fois par semaine, au départ.

 L’objectif des entrepreneurs d’expérience : « Résidants du quartier, nous constatons nous-mêmes que les enjeux plus locaux, les dossiers chauds de politique, de société, d’environnement, de  santé, et  les faits divers se rapportant précisément à notre secteur du quartier Ahuntsic Ouest sont couverts du bout du crayon par les hebdos qui nous desservent, tenus par du personnel compétent, mais peu nombreux, qui a déjà  beaucoup à faire. Nous voulons plus d’informations, et nous ne sommes pas les seuls citoyens à réagir ainsi dans les environs, d’où le projet auquel nous travaillons déjà depuis plusieurs mois », a souligné Mme Dupont.

«  Nous voulons aussi faire plus de place aux citoyens, a ajouté Philippe Rachiele, en commençant par les jeunes familles du quartier, qui sont nombreuses; nos aînés, qu’on oublie, ou pire qu’on néglige, et dont la somme d’expériences de vie pourrait déplacer des montagnes, ce qui, vous en conviendrez, pourrait profiter à tous. Nous ferons de la place aussi à nos jeunes », a ajouté M. Rachiele, père de quatre grands enfants et de trois petits-enfants. « Les jeunes en ont long à dire et nous ne les écoutons pas assez souvent et surtout, pas assez attentivement. Et nous n’offrons pas ou peu souvent aux jeunes la possibilité de partager une tribune pour faire valoir leurs idées », a insisté celui qui est animateur scout depuis vingt ans dans le quartier.

Format, périodicité, contenu

Journal des voisins  sera donc disponible dès le 8 juin, format papier, et, en même temps, s’y greffera www.journaldesvoisins.com, mais la version papier restera. « Nous aurons quelques chroniqueurs, tient à préciser la rédactrice en chef, notamment en développement-produits-maison durables…cuisine, économies, et jardins, en transport alternatif, dont le vélo et le transport en commun ». Rappelons qu’il s’agit là pour l’instant de chroniqueurs bénévoles, surtout familiaux. Le but du journal est bien sûr de s’autofinancer un jour et de pouvoir retenir les services de collaborateurs qui seront rétribués pour leur travail. « J’y tiens!, », lance la rédactrice en chef, qui a été vice-présidente de l’Association des journalistes indépendants du Québec (AJIQ) pendant cinq ans.

« Notre but premier n’est pas de faire des profits, affirme à son tour l’éditeur, et de toute manière, il faudrait être aveugle pour croire que nous allons en faire maintenant! », souligne-t-il. « Mais il est important de faire avancer des dossiers et surtout de partager avec nos voisins l’information que nous irons chercher et qui nous concerne au premier chef », souligne celui à qui l’on doit la paternité de l’idée.

Convaincu du bien-fondé de leur projet, après avoir fait des recherches et sollicité diverses opinions, le tandem est persuadé qu’il y aura une demande croissante pour l’information hyperlocale dans les mois et les années à venir. « C’est une tendance qui se dessine : savoir ce qui se passe autour de chez nous, être plus conscient de l’espace qui nous entoure, et en même temps, en savoir plus sur ce qui se passe plus loin, serait-ce à l’autre extrémité de la planète», insiste Mme Dupont.

Un comité de rédaction sera bientôt mis sur pied et ceux et celles qui sont intéressés à se joindre à la petite équipe peuvent communiquer sans délai avec eux, au 514 770-0858, ou à journaldesvoisins@gmail.com.  Éventuellement, un conseil d’administration se greffera à l’aventure pour que le média devienne vraiment représentatif de la communauté d’Ahuntsi Ouest.

 À Montréal,  ruemasson.com –fondé par cinq journalistes indépendants– a déjà fait ses preuves depuis deux ans, et les résultats sont probants. D’autres médias hyperlocaux existent qui fonctionnent, vaille que vaille, à travers le monde (Paris, New-York, ailleurs aux États-Unis, Espagne) et plus près de nous, le blogue de Limoilou a pignon sur Web, tandis qu’un autre se prépare à voir le jour, ailleurs à Montréal. . «Même les grandes entreprises s’essaient à l’hyperlocal ; il doit bien y avoir une raison… », ironise Mme Dupont.

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Renseignements :

Christiane Dupont

514 770-0858



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