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En janvier 2013, j’ai consacré une chronique au problème du gaspillage alimentaire qui se produit à diverses étapes de la chaîne de production et de vente, mais également chez nous, les consommateurs (voir les archives du journaldesvoisins.com). Et, malheureusement, les dates de péremption contribuent à cette problématique.
 
Récemment, une de mes collègues (qui me connaît bien et sait que j’ai une grosse famille!) m’offrait des yogourts venant d’atteindre leur date de péremption en me disant, d’un air désolé, que si je ne les voulais pas, elle allait les jeter… Elle me les offrait, car, chez nous, ils pourraient se manger rapidement. Je n’étais pas offusquée de son offre et ils ont trouvé preneur chez ma marmaille! Ma collègue semblait réellement convaincue qu’ils n’étaient plus aussi bons que la veille…
 
Récemment, une de mes collègues (qui me connaît bien et sait que j’ai une grosse famille!) m’offrait des yogourts venant d’atteindre leur date de péremption en me disant, d’un air désolé, que si je ne les voulais pas, elle allait les jeter… Elle me les offrait, car, chez nous, ils pourraient se manger rapidement. Je n’étais pas offusquée de son offre et ils ont trouvé preneur chez ma marmaille! Ma collègue semblait réellement convaincue qu’ils n’étaient plus aussi bons que la veille…
 
Voilà qui m’a rappelé un article que j’avais lu dans La Presse il y a longtemps au sujet d’une spécialiste en salubrité alimentaire qui ne craignait nullement de manger des yogourts bien après leur date de péremption… parfois six mois plus tard (s’ils avaient été conservés dans de bonnes conditions, bien sûr)! Je n’en étais nullement surprise, car j’avais toujours été sceptique par rapport à ces dates pour certains aliments et je ne craignais nullement de consommer ces aliments avec ma famille (bien qu’il y ait, bien sûr, des exceptions)!
 
En quoi ça consiste?
Mais qu’est-ce qu’une « date de péremption»? L’Agence canadienne d’inspection des aliments explique qu’une date « meilleur avant », et les directives d’entreposage si elles diffèrent des conditions ambiantes normales, doivent être inscrites sur les aliments préemballés qui ont une durée de conservation de 90 jours ou moins. Cette pratique a bien sûr une utilité. Cela indique à quel moment l’aliment sera à son meilleur, en matière de goût, de texture et de valeurs nutritives. Cela peut également indiquer jusqu’à quand le produit sera encore efficace, par exemple dans le cas de la levure à pain ou de la pectine à confiture. Mais cela ne signifie pas qu’il sera dangereux de consommer cet aliment après la date de
péremption, particulièrement s’il s’agit d’aliments qui contiennent de nombreuxadditifs.
 
Conservation
Par ailleurs, les conditions dans lesquelles sont conservés les aliments Julie DUPONT ÉCO-PRATICO sont, parfois, encore plus importantes que la date de péremption. Si le sac de lait acheté à l’épicerie passe plusieurs heures dans votre voiture, par une journée chaude d’été, sa date de péremption a beau être éloignée, il ne sera sûrement plus aussi bon… De plus, la date de péremption ne s’applique qu’aux contenants qui n’ont pas été ouverts. Par la suite, leur durée de conservation pourra changer.
 
Bien sûr, ce raisonnement ne s’applique pas à tous les aliments de façon égale, par exemple dans le cas de la viande fraîche, des œufs et des aliments préparés. Personnellement, j’ai remarqué que le poulet est une protéine très fragile. Il m’est arrivé de déceler une odeur suspecte même si la date de péremption n’était pas atteinte. Alors, je ne cours jamais le risque et si je ne pré- vois pas utiliser le poulet rapidement, je le congèle dès l’achat. Et comme le dit l’adage : dans le doute, vaut mieux s’abstenir!
 
 
 
Je ne crains nullement d’utiliser des aliments secs même s’ils ont depuis longtemps dépassé
la date de péremption, de même que des aliments en conserve, ainsi que des aliments congelés depuis longtemps. Toutefois, cela doit être fait dans de bonnes conditions (par exemple : dans le congélateur tombeau!), car il m’arrive d’oublier des trucs qui ont été placés complètement au fond…!
 
Rotation des aliments Il faut être conscient que les dates de péremption permettent aux supermarchés d’assurer une meilleure rotation des aliments. Dans le cas des manufacturiers, il s’agit souvent d’une stratégie marketing, car lorsque les consommateurs se débarrassent de certains aliments plus vite, ils doivent en acheter d’autres plus vite également… Si vous êtes inquiets de consommer des aliments dont la date est dépassée, ou s’ils sont moins goûteux, mais que vous n’aimez pas gaspiller, vous pourriez intégrer ces aliments à des recettes exigeant une cuisson. J’intègre les yogourts qui datent aux muffins et pains gâteau. Des craquelins moins frais peuvent se transformer en chapelure sur un macaroni au fromage. Des lé- gumes congelés moins pimpants font d’excellents potages.
 
Saumon extrême!
L’exemple extrême vécu chez nous? Avant les rénovations de notre cuisine, en vidant une armoire tournante, mon mari a retrouvé une petite conserve de saumon en parfait état ayant visiblement appartenu aux anciens proprios, et dont l’étiquette indiquait clairement qu’elle datait de plusieurs années… Nullement inquiet, il en a fait son dîner et avait trouvé ce saumon excellent! Sans aller jusque-là, si vous n’avez point la fibre d’un aventurier, vous pourriez tout de même suivre les conseils de l’Agence canadienne d’inspection des aliments, qui confirme que les aliments peuvent être achetés et consommés après la date de péremption, en suivant quelques critères de précaution, tout de même… Bon appétit! 




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