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ÉLECTIONS SCOLAIRES
Un autre balayage du MÉMO; hausse minime du taux de participation ici, mais les élus devront composer avec une nouvelle donne d’ici quelques mois
Plus précisément, le taux de participation pour l’ensemble du Québec atteint 4,86 %, alors qu’en 2007, il atteignait 7,8 %. Un vote dans l’indifférence, finalement, une opération qui aura coûté 20 millions $ à l’ensemble des commissions scolaires québécoises. À la CSDM, le taux a atteint 4,85 % contre 17,26 % du côté anglophone. À la présidence de la CSDM, quatre candidats s’affrontaient. La présidente sortante, Catherine Harel-Bourdon, du MÉMO, l’a emporté avec environ 60 % des voix.
Chantal Jorg en poste
Dans le nord de Montréal, la partie ouest d’Ahuntsic-Cartierville sera représentée par Chantal Jorg, qui connaît bien le domaine scolaire et les groupes communautaires.
Elle a gagné avec 62 % des voix, le reste allant à son seul adversaire dans la circonscription qui porte le nom de Cartierville-Ahuntsic-Ouest, Camile Diodati, de Priorité écoles. Le taux de participation a atteint 5,43 % pour le poste des commissaires dans la circonscription.
Mme Jorg avait défendu une série de positions progressistes, dont le maintien des services comme l’aide aux devoirs et l’aide alimentaire, tout en garantissant un environnement sain aux élèves. Assermentée mercredi prochain (le 12 novembre), elle compte rapidement s’atteler à la tâche.
Belle expérience
Même si le travail a été ardu, avec des journées de 15 heures par jour, pour sortir, parler et convaincre les gens, cette mère de trois enfants savoure cette belle expérience politique. Elle a confié au journaldesvoisins.com qu’elle n’hésiterait pas à la répéter, et ce, même si le taux de participation a été décevant. Mais Chantal Jorg a toutefois apprécié le taux de 8 % obtenu dans le secteur de Saint-André-Apôtre.
« J’ai notamment rencontré une dame qui m’a dit qu’elle allait frapper aux portes de ses voisins afin qu’ils aillent voter », nous a-t-elle dit, relayant ainsi cette belle histoire. Et cette semaine, place aux remerciements, aux électeurs qui se sont déplacés. Et aussi aux médias locaux, dont votre journal Web. « Je tiens à le dire, les médias dans notre quartier ont joué pleinement leur rôle », a soutenu Mme Jorg, qui promet de tout faire pour bien expliquer aux parents et aux autres électeurs le rôle crucial qu’elle va jouer. « Il faut démystifier le rôle de commissaire. On représente et on défend les parents », a-t-elle souligné.
Tournée des écoles
Parmi les actions qu’elle entreprendra prochainement, il y aura la tournée des écoles, une tournée où elle compte prendre beaucoup de notes. Et s’attaquer, une fois bien en selle, à ses priorités. Voir au bien-être des élèves, dont ceux qui viennent ou qui vont s’installer dans de nouvelles classes construites en vitesse face à une demande élevée de nouveaux arrivants. Maintenir les services aux élèves, alors que des choix déchirants heurtent les directions d’établissement à l’heure de la rigueur budgétaire. S’assurer aussi de la réussite scolaire des élèves, tenir compte de la place à accorder aux clientèles plus fragiles, et veiller à la sécurité dans les écoles. « Je mise aussi sur l’importance de la sécurité aux abords des écoles et il faut lutter contre l’intimidation. Les plus vieux aux primaires peuvent être de bons mentors pour accompagner les plus jeunes », a mentionné Chantal Jorg.
Maazami gagne à l’est
Dans Ahuntsic-Est–Saint-Michel, six candidats s’affrontaient dont trois indépendants. Mohamed Maazami du MÉMO a donc été réélu avec 46 % des voix. Marie-Ève Laurendeau, de la Coalition du renouveau des écoles montréalaises – Équipe Christine Fournier, a terminé deuxième avec 30 % des voix suivie des quatre autres candidats qui n’ont récolté que des miettes.
Avenir des commissions
La campagne, dont on a peu parlé dans les médias nationaux, s’est déroulée alors que planaient diverses « menaces ». Le gouvernement québécois avait déjà laissé entendre que divers scénarios étaient à l’étude pour revoir le fonctionnement des commissions scolaires. Plusieurs avaient même envisagé le pire. En bout de piste, les commissions scolaires ne disparaîtront pas, mais il devrait y avoir des fusions. « Il y aura des changements significatifs au sujet du mandat, de la gouvernance, du rôle et de l’organisation des commissions scolaires », a affirmé le ministre de l’Éducation, Yves Bolduc, au lendemain du scrutin.
La veille, le jour même du scrutin, de passage en Islande, le premier ministre Philippe Couillard avait vendu la mèche en disant sensiblement la même chose. Des députés de la Coalition avenir du Québec ont vilipendé les commissions scolaires, certains dont le chef ont dit qu’ils n’iraient pas voter, mais d’autres ont affirmé le contraire, la veille du vote.
L’opposition péquiste estime aussi que le statu quo n’est plus acceptable et souhaite que les commissions scolaires jouent un rôle plus soutenu auprès des écoles. On sera fixé dans quelques mois.(Par Alain Martineau) (2014-11-07)
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ÉLECTIONS SCOLAIRES du 2 NOVEMBRE
L’avenir des commissions scolaires en jeu
. Taux de participation décevant au vote par anticipation
. La ligue d’Action civique exhorte les électeurs à voter
Ligue d’Action civique a installé des affiches sur quelques artères
pour inciter les citoyens à aller voter dimanche 2 novembre (Photo: jdv
P. Rachiele)
L’avenir
des commissions scolaires comme on les connaît se joue ce dimanche 2
novembre, jour des élections scolaires au Québec. L’enjeu est crucial
alors que le gouvernement jongle avec divers scénarios pour l’avenir de
cette structure, en fonction du taux de participation. Et certains
politiciens de l’Assemblée nationale ont depuis longtemps fait leur nid
en remettant en question l’avenir même des commissions.
Pourtant, au même moment, de nouvelles équipes se sont formées, un peu partout, notamment à la Commission scolaire de Montréal (CSDM), permettant d’avoir d’autres opinions sur cet enjeu majeur pour la société, l’éducation.
Un souffle nouveau, car depuis longtemps, le Mouvement pour une école moderne et ouverte (MÉMO), au pouvoir, était pratiquement seul. Mais, un indice qui peut en dire long sur l’importance du vote des commissaires, le taux de participation a atteint un maigre 0,3% dimanche dernier, alors que les des Montréalais avaient huit heures pour aller voter en avance.
Quoi qu’il en soit, un peu plus de 600 000 électeurs de la CSDM ont le droit de vote. Ceux qui se déplaceront dimanche désigneront ceux et celles qui les représenteront comme commissaires scolaires pour un mandat de quatre ans.
Donne différente
Pour l’élection 2014, la première depuis 2007, plusieurs modifications ont été apportées dont l’élection au suffrage universel au poste de président.
Quatre candidats s’affrontent : la présidente sortante, Catherine Harel-Bourdon, du MÉMO, Jocelyne Cyr, de Priorité écoles, Christine Fournier, de la Coalition du renouveau des écoles montréalaises (CREM) et Martin Boyer, un indépendant. Sur le plan local, la CSDM est maintenant divisée en 12 circonscriptions électorales contre 21, autrefois. Ce qui fait que le territoire à couvrir ressemble davantage à celui d’une circonscription électorale fédérale.
Québec s’en mêle
On savait que la Coalition avenir Québec ne voit pas d’un bon œil le maintien des commissions scolaires. Les députés de cette formation ont même indiqué qu’ils s’abstiendront de voter. Le ministre de l’Éducation, Yves Bolduc, avait affirmé plus tôt que le taux de participation à ces élections serait déterminant pour l’avenir des commissions scolaires. « À la lumière de la participation populaire, nous pourrons tirer des constats qui viendront alimenter la réflexion entreprise sur la gouvernance, le rôle et le mandat des commissaires scolaires », a tonné Yves Bolduc.Pour la CAQ, en conclusion, le scrutin du 2 novembre est donc devenu « référendaire » et pour ce parti, une abstention signifie un message pour une abolition des commissions scolaires.
Candidates à la présidence en furie
Les équipes formées pour l’élection de dimanche n’ont guère apprécié les propos de certains politiques, notamment, la présidente sortante de la CSDM, Catherine Harel-Bourdon, qui n’y voit rien de moins qu’une entorse à la démocratie. « C’est inadmissible que des députés, élus démocratiquement par la population, remettent en question une autre instance démocratique, alors que dans plusieurs pays du monde, les gens ne peuvent même pas aller voter », a-t-elle répliqué à la CAQ.
Jocelyne Cyr, une ancienne du MÉMO qui a changé son fusil d’épaule pour créer une nouvelle équipe, ne voit pas comment on pourrait sabrer dans la plus importante commission scolaire du Québec.
Pour sa part, la candidate de la CREM, Christine Fournier, a dit craindre que les gens ne se présentent pas aux urnes croyant que la décision du gouvernement ne soit déjà prise.
Appel à se rendre voter
A la CSDM, on a tenu à rappeler que d’exercer son droit de vote, c’est une bonne façon de participer aux décisions « importantes » de la communauté en matière d’éducation.
Pour leur part, plusieurs élus municipaux ont aussi dit souhaiter une « bonne participation » à l’élection dimanche.
Le maire de Montréal, Denis Coderre, a estimé que la population a tout à gagner en allant voter, ce qui permettrait, selon lui, d’éviter l’abolition des commissions scolaires.
Le leader du Vrai changement pour Montréal et conseillère de Sault-au-Récollet, Lorraine Pagé, plaide aussi pour un vote solide afin d’éviter le démantèlement des commissions scolaires.
Même le tout nouveau chef intérimaire de Projet Montréal, Luc Ferrandez, a ajouté son grain de sel pour un déplacement des électeurs dimanche, ajoutant même qu’il fallait renforcer le rôle des commissions scolaires.
Pour sa part, la Ligue d’action civique, organisation composée de citoyens vigilants et d’élus de toutes allégeances en faveur d’une saine gouvernance des villes et des commissions scolaires, a aussi lancé un appel aux citoyens à l’aide d’affiches posées sur certaines artères, afin que les gens se rendent aux urnes dimanche.
Ahuntsic divisé en deux
Sur le plan local, le nord de Montréal se divise en deux pour les fins de l’élection scolaire. D’abord dans Cartierville-Ahuntsic-Ouest (à l’ouest de Saint-Hubert et jusqu’à l’arrondissement Saint-Laurent), deux candidats s’affrontent, soit Chantal Jorg, pour le MÉMO, et Camile Diodati, de Priorité écoles. Mme Jorg s’est engagée notamment à maintenir les services comme l’aide aux devoirs et l’aide alimentaire tout en garantissant un environnement sain aux élèves. Son adversaire, M. Diodati, insiste pour refiler plus de pouvoirs à l’école, qui doit, selon lui, occuper une place centrale.
Dans Ahuntsic-Est–Saint-Michel (tout ce qui est à l’est de St-Hubert, jusqu’au boulevard Saint-Michel, en incluant les quartiers Saint-Michel et le domaine Saint-Sulpice), pas moins de six candidats se font la lutte, dont trois indépendants. Mohamed Maazami (MÉMO), s’engage à continuer à travailler avec les parents d’enfants de concert avec les organismes communautaires pour la réussite scolaire des élèves. Marie-Ève Laurendeau (CREM) mise beaucoup sur le soutien aux parents et l’engagement des partenaires du milieu pour épauler les élèves. Karim El-Dakdouk (Priorité écoles) souhaite que tous les acteurs de la société montréalaise participent pour défendre l’école publique. Marie Michèle Jean-Louis (indépendante), veut se battre bec et ongles pour l’éducation et la réussite scolaire, tout comme Fernand Jean-Louis, derrière des programmes de formation pour adultes dans Saint-Michel, alors que Ganene Marie-Ange Museghe vise une intégration réussie et un environnement sans intimidation.
Les bureaux de scrutin seront ouverts de 10 heures à 20 heures dimanche. (Par Alain Martineau) (2014-10-31)
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ÉLECTIONS SCOLAIRES
Alors que le jour « J » approche
Plus de visibilité et d’interventions au fur et à mesure que l’on avance dans la campagne électorale scolaire montréalaise
moins de dix jours du jour « J », les candidats de chaque équipe sont
un peu plus visibles alors qu’ils tentent d’encourager plus que jamais
les citoyens à se déplacer en grand nombre le dimanche 2 novembre.
Entre
autres, on peut voir des affiches de candidats sur des rues
stratégiques comme Fleury et Lajeunesse. De plus, la semaine dernière,
le Comité de parents de la Commission scolaire de Montréal (CSDM), la
plus importante au Québec, organisait le seul débat entre les candidats
et candidates des diverses équipes.
Mais
pour plusieurs, l’opération ressemblait davantage à un bon échange de
contenu des programmes de chaque équipe, devant quand même 400 parents.
Exercice démocratique
Le
Comité de parents avait organisé ce débat la semaine dernière à
l’école Marguerite-De Lajemmerais, dans l’est de la ville. Les parents
ont eu droit aux interventions des candidats de chaque circonscription
électorale, puis des candidats à la présidence. Pour faciliter les
choses, le débat « plus local » a permis de rassembler ceux et celles
qui se présentent dans Cartierville-Ahuntsic-Ouest et
Ahuntsic-Est-Saint-Michel. Les candidats des trois formations en lice
étaient présents.
Réactions – modératrice
Alexia
Blondin, la modératrice de ce débat, était contente de sortir de
l’influence « politico-médiatique » axée, ces dernières semaines, sur
les hypothèses de diminution du nombre de commissions scolaires ou leur
abolition pure et simple.
« Enfin,
a dit Mme Blondin, maman de deux enfants (maternelle et 3e année), on a
pu entendre les parents, ceux qui sont sur le terrain, interroger les
candidats. Mais compte tenu du format, il y a eu plus d’échanges qu’un
véritable débat avec des répliques », a-t-elle déploré en entrevue au journaldesvoisins.com.
Avec
une clientèle venant de plus en plus des communautés culturelles, un
parent a soulevé le problème des enfants « sans papier ». Et un autre,
inquiet de la santé des élèves et du personnel, est revenu sur les
problèmes de moisissures dans de nombreuses écoles.
Débat des chefs
Au
débat des chefs, Mme Blondin a indiqué qu’elle avait senti plus de
répliques bien que les candidats semblaient « pressés » de répondre lors
de leurs interventions. Les candidates Catherine Harel-Bourdon (MÉMO),
Jocelyne Cyr (Priorité ÉCOLES) et Christine Fournier (Coalition du
renouveau des écoles montréalaises) ont expliqué la plateforme
électorale de leur équipe respective, insistant sur des thèmes
récurrents comme la réussite scolaire.
Mais
Martin Boyer, qui s’était présenté à l’élection municipale de 2013 dans
le Plateau, a fait des références qui n’ont pas plu, notamment au
sujet des élèves turbulents qui « dérangent en classe » tout en
« menaçant » de mettre un terme à son intervention, insatisfait des
murmures qu’il entendait dans la salle.
Le
Comité de parents avait invité tous les candidats officiels, y compris
celui qui ressemblait davantage à un « électron libre », souvent hors
contexte. L’homme en question a déjà été réprimandé par l’Autorité des
marchés financiers pour avoir fait miroiter des rendements astronomiques
à la bourse.
Interventions de la semaine
L’équipe
de Jocelyne Cyr, Priorité Écoles, est intervenue dans le cadre de la
Semaine québécoise des directions d’établissements. Mme Cyr estime que
chaque direction aura un rôle central à jouer si elle prend le pouvoir,
s’en prenant même au Mouvement pour une école moderne et ouverte (MÉMO).
Pour
celle qui a été autrefois commissaire MÉMO dans Cartierville, la
présidente sortante Catherine Harel-Bourdon, du MÉMO, « ignore » le
rôle majeur que jouent les directions d’écoles et leur personnel dans la
réussite scolaire.
Priorité
ÉCOLES promet de « libérer » les directions d’école d’un maximum de
tâches administratives pour les laisser plus libres d’exercer leur
fonction principale, c’est-à-dire le leadership pédagogique.
Pour
sa part, Chantal Jorg, candidate MÉMO dans Cartierville-Ahuntsic-ouest,
a insisté cette semaine sur l’innovation pédagogique, en milieu
alternatif. A
son avis, « cela permet aux élèves de favoriser une plus grande
autonomie de leur apprentissage tout en respectant les aptitudes et le
rythme de l’élève. C’est une façon de mettre les élèves au cœur de leur
cheminement pédagogique », a dit Mme Jorg qui tient à favoriser ce
concept, si elle l’emporte le 2 novembre.
CAQ : pas de vote
Un
autre élément de la campagne électorale, qui n’aide pas la cause de
l’élection, c’est la décision prise par des députés de la Coalition
Avenir Québec (CAQ) de ne pas aller voter le dimanche 2 novembre. Un des
députés, Jean-François Roberge, porte-parole de la CAQ en matière
d’éducation et représentant de Chambly, estime que ne pas se rendre aux
urnes devient un message en faveur d’une abolition et d’une réforme.
Toutefois,
la CAQ ne lance pas d’appel à un boycottage. La formation affirme
qu’elle n’en voudra pas à ceux et celles qui exerceront leur droit de
vote. M.
Roberge s’est même permis de dire que « si quelqu’un trouve que les
élections scolaires et les commissaires sont d’une utilité incroyable,
qui justifie les vingt millions dépensés, qu’il aille voter ».
Signalons que les bureaux de vote par anticipation sont ouverts, dimanche, le 26 octobre de midi à 20 heures. (Par Alain Martineau) (2014-10-24)
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ÉLECTIONS SCOLAIRES
MÉMO: deux candidats dans le nord de la ville
Le MÉMO vise la coupe
.L’équipe au pouvoir, le MÉMO prête à se retrousser les manches face aux défis nombreux
La circonscription couvre un vaste territoire allant en gros de la rue St-Hubert à la limite ouest de Cartierville et de la Métropolitaine à la rivière. Jointe par journaldesvoisins.com, Mme Jorg, doctorante en anthropologie, sans oublier une expertise en coopération internationale (Haïti) et en ethnopsychiatrie, entre autres, a reconnu que les campagnes électorales sont toujours difficiles, elle qui en temps normal est déjà fort occupée : trois enfants (deux filles et un garçon âgés de 8, 11 et 13 ans), de nombreuses participations à des activités communautaires et un travail à temps partiel.
Campagne au ras du sol
Chantal Jorg, qui tenait une campagne de financement mardi soir dernier, s’est engagée à rencontrer le plus de parents possible des 15 écoles de la circonscription, d’ici le jour du scrutin, le 2 novembre. « Je consacre une quinzaine d’heures par jour à la campagne », a-t-elle confié au jdv. Je vais à la rencontre des parents à l’école, mais aussi dans les services de garde, dans les parcs et autres lieux publics. »
Mme Jorg prévoit un taux de participation plus élevé que les 4 % obtenus en 2007. « Avec ce que j’entends, je prévois que plus de parents vont se déplacer cette fois. Il faut envoyer un message fort alors que circule l’hypothèse de l’abolition de commissions scolaires et les compressions budgétaires, a-t-elle fait remarquer. Pourtant, l’éducation est un service essentiel. Et il est important de préserver la démocratie scolaire et faire entendre la voix des citoyens », a martelé Mme Jorg.
La jeune femme qui a à cœur l’éducation dit partager les mêmes valeurs que le MÉMO avec le parti pris pour l’école communautaire qui développe notamment des projets tels les jardins, l’embellissement des cours d’école ou les repas santé à l’école. Elle aime rappeler aux gens qu’elle rencontre que c’est l’école qui fait le lien avec la communauté.
Engagement communautaire
Chantal Jorg est fortement engagée dans son quartier. Elle a siégé au sein de divers organismes. Elle a été longtemps présidente du conseil d’établissement de l’école alternative Atelier, localisée dans l’autre circonscription, dans le secteur de Saint-Michel et Sauriol.
Aujourd’hui, Chantal Jorg est vice-présidente de Solidarité Ahuntsic, qui chapeaute divers groupes communautaires, présidente du Jardin communautaire Sault-au-Récollet et vice-présidente du Comité logement Ahuntsic-Cartierville, entre autres. « Mon implication politique est dans la suite logique de mon engagement communautaire », a répété Mme Jorg.
Disant avoir bénéficié de l’appui de divers organismes dans sa vie, aujourd’hui, elle retourne l’ascenseur en participant à son tour, même si elle demeure très occupée. Mais maintenant, elle veut ajouter une autre corde à son arc, devenir commissaire scolaire alors que des débats majeurs sont en cours. L’an dernier, elle était battue comme candidate de Vision Montréal toujours dans le nord de la ville.
Ahuntsic-Est-Saint-Michel
À l’est d’Ahuntsic, et avec un territoire englobant non seulement le quartier Saint-Michel, mais le domaine Saint-Sulpice, avec la refonte de la carte électorale, on retrouve pour le MÉMO, Mohamed Maazami. Il est d’ailleurs le commissaire scolaire sortant.
En cours de mandat, M. Maazami avait remplacé un commissaire scolaire MÉMO qui a décidé de retourner aux études. Mohamed Maazami a lui aussi une longue feuille de route en tant que citoyen engagé dans sa communauté.
Il a aussi siégé au conseil d’administration de différents organismes : la Maison de la famille, le CPE Le Camélia, la Joujouthèque Saint-Michel, etc. Ce père de six enfants mène depuis longtemps un combat contre le décrochage scolaire.
Combat au décrochage
« Il faut aller plus loin que ce qui s’est fait jusqu’ici », dit-il en entrevue au jdv. Le décrochage scolaire est un véritable fléau que l’on doit combattre. » Pour lui, d’abord, il est essentiel que tout l’entourage de l’adolescent ou de l’adolescente contribue afin qu’il garde le cap sur l’école.
« Il faut un partenariat, un triangle avec à un bout le parent, puis l’école et la communauté aux autres extrémités », a expliqué celui qui a aussi présidé le conseil de trois écoles de quartier et qui s’est engagé pour le maintien des jeunes à l’école.
En deuxième lieu, il plaide pour un suivi serré de l’élève avec, entre autres, l’aide au devoir et le tutorat. « Il faut des intervenants lors de phases de difficultés majeures », a soutenu le commissaire scolaire.
Il y a trois ans, il avait créé le Phare de l’espoir, un organisme à but non lucratif, dont la mission est la persévérance scolaire et la lutte au décrochage. Avec des bénévoles du niveau universitaire, il vient en aide aux jeunes des écoles primaires et secondaires
Engagements pour l’avenir
De l’avis de M. Maazami, il est donc possible de faire plus et de montrer que l’on peut être efficace dans ce combat dont on parle peut-être un peu moins qu’il y a 15 ans par exemple. « Il faut que l’élève utilise tous les outils qu’il a sa disposition », a martelé celui qui est confiant pour le soir du 2 novembre.
Mais c’est, selon lui, tôt pour célébrer. Il pense d’abord à la nécessité de mettre la main à la pâte, à commencer par les parents, pour s’assurer de la réussite scolaire des élèves. « J’ai mal au cœur quand je vois certaines choses », mentionne-t-il, faisant allusion aux risques de compressions draconiennes exigées par Québec.
En conséquence, il s’engage à maintenir l’aide aux devoirs dans les écoles, à lutter contre l’intimidation, sécuriser les corridors, donner accès aux gymnases toute l’année pour des activités physiques et culturelles, notamment. Et assurer la réussite scolaire des élèves demeure sa priorité. (Par Alain Martineau) (2014-10-17)
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ÉLECTIONS SCOLAIRES
La CREM, troisième groupe en lice
Lutte à plusieurs pour le pouvoir à la CSDM
Sur le plan local, la formation compte sept candidats (sur 12) aux élections sur le territoire de la Commission scolaire de Montréal (CSDM). Comme Priorité écoles, l’équipe Fournier entend laisser beaucoup de place à l’école et à la prise de décisions locales. À ce sujet, la plateforme de la formation est claire. Elle veut une école active, « mettre l’école dans la communauté et la communauté dans l’école », claironne l’un de ses thèmes.
La CREM estime qu’il est primordial de redonner aux écoles leur autonomie. C’est aussi un message cher à Priorité écoles. Comme les autres, la jeune formation insiste aussi sur l’importance de tout faire au chapitre de la réussite scolaire et de miser sur la formation professionnelle en appui aux petites entreprises.
Marie-Ève Laurendeau
Dans Ahuntsic-est-Saint-Michel (tout ce qui est à l’est de la rue Saint-Hubert), la formation présente Marie-Ève Laurendeau qui en a long à dire contre ce qu’elle appelle « les jeux de coulisses des dirigeants politiques à la CSDM ». À son avis, il y a, beaucoup de décisions qui se prennent à huis clos. « Il n’y a pas de transparence », dit-elle, alors que l’équipe du MÉMO a été longtemps seule depuis plus de 15 ans, pratiquement sans opposition.
Mme Laurendeau, qui a été commissaire parent en 2011-2012, possède une longue feuille de route au sein de divers comités de parents. La formation qu’elle représente entend d’ailleurs faire beaucoup de place aux parents. Cette femme qui détient un baccalauréat en psychologie, entre autres, estime que la démocratie scolaire est menacée (on parle d’abolir les commissions scolaires). Elle-même a été fort active depuis dix ans avec d’autres parents pour faire avancer la cause des écoles et des élèves. « Si l’on perd ce micro-gouvernement, si on perd ça, a-t-elle soutenu, ce sont les citoyens qui perdront leur droit de parole »
Conseil d’établissement
Mme Laurendeau estime que le conseil d’établissement doit avoir son mot à dire dans les grandes décisions comme l’adoption de la grille-matière ou l’embauche d’un psychologue, accompagné de budgets. « Le conseil est le meilleur endroit pour connaître, comprendre et évaluer les besoins d’appartenance des écoles et de leur milieu », mentionne justement son équipe.
Marie-Ève Laurendeau, qui s’est retrouvée au sein de plusieurs conseils d’administration (journaldesvoisins.com, Développement Montréal) souhaite de tout cœur une belle participation à l’élection mais le travail pour convaincre, alors que chaque district a un territoire « énorme », représente tout un défi. (Par Alain Martineau) (2014-10-10)
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ÉLECTIONS SCOLAIRES
Daniel Duranleau avec Jocelyne Cyr
Priorités Écoles veut que l’école soit le pivot du système d’éducation
En vue de l’élection scolaire du 2 novembre, le « parti » qui présente des candidats dans 10 des 12 circonscriptions électorales de la Commission scolaire de Montréal (CSDM), en plus de Jocelyne Cyr, candidate à la présidence, veut offrir une alternative au MÉMO, le Mouvement pour une école moderne et ouverte, qui tient présentement les rênes de la CSDM.
D’entrée de jeu, Mme Cyr, une ancienne du MÉMO, dans Cartierville, qu’elle a quitté il y a environ un an, a tenu à prendre ses distances avec son ancienne équipe.
« Le choix du nom de notre équipe ne s’est pas fait de façon aléatoire », a indiqué Mme Cyr au journaldesvoisins.com lors de l’événement réunissant candidats et amis de la formation. « Ce n’est pas pour rien que c’est Priorité écoles, a-t-elle soutenu, notre priorité, c’est l’école. En fait, ce que l’on veut, c’est que l’institution soit au service de l’école, qu’elle soutienne l’école pour qu’elle réalise sa mission, qu’elle développe le plein potentiel des élèves. C’est ce qui est différent (NLDR : du MÉMO) », a résumé Mme Cyr, qui semble très confiante en cette mi- campagne.
École ouverte
Pour la leader de l’équipe, l’école doit être en quelque sorte le pivot du réseau, l’endroit approprié dans la prise de décisions, de concert avec les parents, les partenaires locaux.
« Et nous ce qu’on veut, c’est une école ouverte à la communauté afin que les gens puissent venir à l’école, soient capables de soutenir la persévérance scolaire et la réussite des élèves. C’est central dans notre plateforme », d’insister celle qui bénéficie entre autres de l’appui de Daniel Duranleau, qui a été pendant environ un an le président (MÉMO) de la CSDM, puis l’attaché politique de l’ex-ministre Diane de Courcy au bureau de la circonscription de Crémazie.
Priorité Écoles a intégré le slogan « Pour un renouveau scolaire montréalais » à son logo, question d’insister sur l’importance de favoriser un vent de changement à la CSDM.
Candidats locaux
Dans notre secteur de la ville, pour Priorité Écoles, Camile Diodati se présente dans la partie ouest (tout ce qui est à l’ouest de la rue St-Hubert, en englobant Bordeaux et Cartierville) et Karim El-Dakdouk dans la partie est, qui comprend aussi St-Michel.
M. Diodati est lui aussi un farouche partisan de la décentralisation et de la prise de décisions à l’échelle locale. « La décision doit se prendre par le milieu, les écoles savent mieux que quiconque quels sont les véritables besoins, a-t-il affirmé. Les décisions doivent aussi impliquer des partenaires comme la ville et les organismes communautaires », a-t-il ajouté.
Au cours des dernières années, certaines écoles ont été aux prises avec des problèmes de surpopulation. Elles doivent augmenter leur capacité d’accueil.
« L’école présente des projets. C’est à elle de décider, non à la CSDM », a martelé M. Diodati, qui affirme qu’il y a moyen de faire beaucoup de choses avec des partenaires comme la ville et l’arrondissement, citant en exemple l’entente avec eux pour agrandir une école que ses enfants ont fréquentée.
À l’heure des compressions, encore là, le candidat de Priorité écoles rappelle que l’école est bien placée pour donner son point de vue. « Et on peut faire des changements, avec les intervenants du milieu dont les groupes communautaires », a suggéré M. Diodati. (Par Alain Martineau) (2014-10-10)
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ÉLECTIONS SCOLAIRES
De l’opposition pour le MÉMO
La commissaire scolaire Jocelyne Cyr lance Priorités écoles en vue de l’élection scolaire du 2 novembre
.Et une rumeur circule sur la formation d’une troisième équipe
Jocelyne Cyr, conseillère sortante dans Cartierville, (elle avait quitté le MÉMO en décembre dernier) compte présenter une équipe complète pour les prochaines élections scolaires du 2 novembre.
Sous l’égide de Priorité écoles, pour un renouveau scolaire montréalais, le groupe veut donner une plus grande place à l’école, stimuler l’apprentissage et favoriser les rapprochements avec la communauté.
Et ce n’est pas tout, une autre organisation (cette fois du sud-ouest de la ville) serait en train de se former pour présenter une équipe complète aussi en vue du prochain scrutin.
Cyr contre Harel-Bourdon
Madame Cyr briguera rien de moins que la présidence de la CSDM contre Catherine Harel-Bourdon. C’est la première fois, cette année, que la présidence de la plus importante commission scolaire au Québec sera élue au suffrage universel.
Dans une entrevue au journaldesvoisins.com, Jocelyne Cyr, qui a quitté le MÉMO en décembre dernier, soutient que la commission scolaire doit prendre sa place et « faire autrement ». Elle souhaite que l’école soit le pivot du système.
« Le budget de la CSDM est d’un milliard de dollars, il y a moyen de faire davantage pour nos élèves. N’oublions pas qu’ils sont nos prochains travailleurs », a indiqué Mme Cyr, faisant référence à l’importance de l’éducation pour l’avenir.
Mère de trois enfants, Jocelyne Cyr a œuvré longtemps en administration avant de se consacrer à l’éducation. Elle s’est aussi engagée au sein de groupes communautaires.
Mme Cyr parlera davantage du programme de son équipe dans les prochaines semaines, en dévoilant des chapitres au fur et à mesure que se déroulera la campagne. Entre temps, elle a hâte d’en découdre avec l’équipe au pouvoir qui doit dévoiler son programme très bientôt.
La nouvelle équipe (les partis politiques ne sont pas reconnus sur le plan scolaire) présentera des candidats aux idées similaires dans tous les districts électoraux.
Ainsi, on connait un premier candidat dans le nord de la ville. Camile Diodati, qui habite le secteur Cartierville depuis près de 20 ans. Il affrontera la candidate du MÉMO, Chantal Jorg, dans Cartierville/Ahuntsic Ouest.
M. Diodati a été élu au conseil d’établissement de l’école Sainte-Odile et a été délégué au comité de parents du Réseau des établissements scolaires Nord de la CSDM. Ce père de deux enfants estime que nos écoles doivent aussi être un lieu de formation et d’intégration, et être ouvertes à des projets rassembleurs visant à stimuler l’apprentissage.
M. Diodati plaide pour qu’il y ait un plan pour freiner la surpopulation des écoles et combattre la pauvreté. Les écoles de la CSDM devront composer avec une hausse de plus de 1000 élèves de plus par année d’ici 2020.
Des nouveautés
Il faut savoir qu’il y aura élection pour la première fois depuis 2007 alors que normalement les élections scolaires se tiennent aux au 4 ans. Il y a eu maintes tergiversations à Québec sur la question de la tenue de ces élections en même temps que celles se déroulant à l’échelle municipale. Mais rien de concluant n’en est sorti. Sept ans plus tard, on a enfin un rendez-vous électoral mais en solo, sans lien avec un scrutin municipal.
Pour des raisons d’économie, on a redessiné la carte électorale avec deux fois moins de districts qu’avant (on est passé de 22 à 12). La CSDM compte maintenant 12 districts électoraux mis à part l’élection d’un président au suffrage universel. La grande région d’Ahuntsic-Cartierville compte deux circonscriptions. (Par Alain Martineau) (2014-09-19)
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Élections scolaires dans deux mois
Le MÉMO part encore en tête pour le scrutin du 2 novembre
Y a-t-il une Oppositon près de chez vous ou de l’intérêt pour la chose… ?
A la dernière élection en 2007, le Mouvement pour une école moderne et ouverte (MÉMO) avait fait un raz-de-marée. La majorité des commissaires avaient été élus sans opposition. Mais le taux de participation s’était élevé à seulement 3,89% sur le territoire de la CSDM.
Solutions envisagées
Pour la présidente de la CSDM, Catherine Harel-Bourdon, une des solutions pour améliorer le taux de participation serait de tenir des élections scolaires en même temps que les élections municipales.
Les dernières élections scolaires ont eu lieu en 2007. Elles devaient par la suite avoir lieu en 2011. Mais en 2010, le gouvernement Charest de l’époque avait reporté la date en vue d’organiser des élections simultanées avec le municipal, entre autres en raison de l’opposition des villes. Puis en novembre 2012, le gouvernement Marois a fait de même. Le rendez-vous fixé en novembre 2014 se fait dans le cadre d’une une élection traditionnelle en solo.
Mohamed Maazami (Facebook)
Campagne électorale
Jusqu’ici, la formation politique au pouvoir, le MÉMO se dirige vers une autre victoire écrasante alors que personne ne voit poindre d’opposition.
La formation « progressiste » avait déjà annoncé à la fin du printemps les noms de ses candidats dans 12 districts électoraux. Il y a maintenant deux fois moins de circonscriptions qu’en 2007.
Dans Ahuntsic Ouest – Cartierville, Chantal Jorg, qui a une longue feuille de route, en travail communautaire entre autres, est la candidate du parti alors que dans Saint-Michel Nord – Ahuntsic Est, Mohamed Maazami, déjà conseiller, est encore sur les rangs.
Thèmes abordés
On ne s’en cache pas, le MÉMO table avant tout sur le thème de la réussite scolaire des élèves. Mais Catherine Harel-Bourdon compte aussi parler de financement sur le plan scolaire alors que dans la société civile, plusieurs suggèrent des pistes pour réduire la note des contribuables et que des politiciens réclament rien de moins que l’abolition des commissions scolaires ou des réformes majeures. Un dossier à suivre. (Par Alain Martineau) (2014-09-05)
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