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« J’adore habiter dans Ahuntsic-Cartierville parce qu’il y a ici tous les avantages de la Ville –même du centreville avec le contenant de la campagne », lance en riant Geneviève Reed, une résidante du Sault-au-Récollet qui a presque toujours habité Ahuntsic, « sauf mon épisode du Plateau et du Centre-Sud », précise-t-elle. Geneviève a gran- di dans Ahuntsic Ouest et travaille maintenant dans Cartierville. Elle a vraiment faire le tour de l’arrondissement! Journaldesvoisins.com l’a rencontrée.
 
Petite fille, Geneviève habitait rue Clark, au sud de la rue Prieur. Elle fréquentait également beaucoup le quartier du Sault-au-Récollet, ses grands-parents, son oncle et sa tante y résidant. « J’ai des racines profondes dans Ahuntsic et le Sault. La rue Stanley Park, le parcours Gouin, Sophie-Barat : ce sont tous des coins que j’ai hantés, plus jeune », raconte-t-elle en souriant, se remémorant visiblement de bons moments. Une trentaine d’années plus tard, Geneviève Reed hante toujours le Sault, dans la nouvelle maison qu’elle a acquise avec son conjoint, il y a quelques années. Depuis huit ans, Geneviève et sa petite famille sont revenues vivre à Ahuntsic. Outre son conjoint qui est, lui, originaire de Cartierville et qu’elle connaît depuis plus de 25 ans, la famille compte deux enfants, Édouard, 12 ans, et Anaïs, 9 ans.
 
 
Du boulot en santé
Depuis mai 2013, Geneviève travaille pour le centre de recherche du CSSS de Bordeaux-Cartierville, dans le secteur de la santé, à titre de chargée de pro- jet en mobilisation des connaissances. Il s’agit d’un centre de recherche en sciences sociales. Grosso modo, le travail de Geneviève consiste à mettre au point des outils que les intervenants peuvent utiliser à partir des recherches qui sont faites. Elle organise également des colloques et des activités, prépare des rapports de recherche et des carnets de synthèse sur les différentes questions auxquelles travaillent les chercheurs. Ces nouvelles fonctions dans le secteur de la santé surviennent après que Geneviève ait fait carrière pendant quelques années dans le domaine de la protection du consommateur, puis dans les milieux communautaires.
 
Bénévolat à CISM
Mais avant toute chose, Geneviève avait d’abord fait des études universitaires et obtenu un baccalauréat en Communications, profil radio, à l’UQAM. Toutefois, elle n’a jamais travaillé dans le domaine de la radio, son champ d’études, souligne-t-elle, mais a fait am- plement de bénévolat à CISM, la radio de l’Université de Montréal, durant les trois années d’études qu’aura duré son baccalauréat. « J’étais la seule fille avec trois gars et nous avions une émission hebdoma- daire d’affaires publiques qui s’appelait Tempête d’idées! », dit-elle en souriant. Les quatre mousquetaires y remplis- saient tous les rôles nécessaires à la bonne marche de l’émission : faire la recherche, conduire les entrevues et animer l’émission sur les ondes. Évidemment, pour poursuivre sur les ondes et y gagner sa vie, notamment à Radio-Canada, il aurait fallu partir, aller vers l’Ouest canadien. Mais elle n’y était pas prête. « Je ne sentais pas cet appel-là », dira-t-elle, tout simplement.
 
Aide aux consommateurs
Par la suite, elle a commencé une propédeutique pour faire sa maîtrise en sciences politiques. C’est à cette étape qu’elle s’est découvert un intérêt pour l’aide aux consommateurs. En 1999, Geneviève devenait donc coordonnatrice du service de presse chez Option consommateurs, puis responsable de son service de recherche. En 2011 et 2012, elle se dirige vers le communautaire, notamment en se joignant à la Fondation Lucie et André Chagnon et au programme Naître et grandir. « J’y ai d’abord fait un remplacement d’un an, puis je suis devenue coordonnatrice du marketing. »
 
Qualité de vie
Avec son emploi actuel, Geneviève Reed travaille dans le même arrondis- sement que celui où elle habite. « Nous avons une belle qualité de vie ici, dit-elle. Et je constate avec étonnement qu’un grand nombre de personnes qui ont mon âge, et qui ont bourlingué, reviennent dans le quartier où elles ont grandi et s’y installent. » Pour elle, il y a de nombreux avantages à vivre en ville: transport, commerces de proximité, notamment. « C’est animé, mais si je veux être tranquille, à trois minutes de chez moi, je me retrouve au parc de l’Île-de-la-Visitation. »




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