EXCLUSIF
Qu’est-il arrivé au train électrique de Cité Historia?
Au début des années 2000, jusqu’à 25 visiteurs à l’Île-de-la-Visitation, chaque jour, pouvaient monter à bord de ce train aux allures d’un ancien tramway et découvrir l’histoire de ce site patrimonial lors d’une balade d’une trentaine de minutes.
Conçu par la compagnie montréalaise Wattman Trains & Trams, il s’agissait à l’époque du premier véhicule électrique en usage externe sur un site extérieur au Québec et était une attraction fort populaire dans le Sault-au-Récollet. Il y avait même une navette qui partait des rues Frontenac et Mont-Royal est pour transporter les visiteurs jusqu’à l’Île-de-la-Visitation.
Toutefois, le train est tombé en panne, puis l’organisme qui gérait le site de Cité Historia, a fait faillite en début d’année.
Où est-il?
Donc le train existe-t-il encore? Eh oui, comme l’a appris journaldesvoisins.com.
Le train-balade est présentement entreposé dans un conteneur au parc-nature de l’Île-de-la-Visitation.
Malheureusement, le moteur doit être remplacé, car il est brisé.
Rappelons que la Ville de Montréal a repris en main Cité Historia, donc le train est devenu la propriété de la Ville de Montréal.
Reprendra du service?
« Notre intention est de remettre en ordre le train-balade dans le futur, mais il est prématuré d’avancer quel qu’échéancier ou budget que ce soit. C’est à l’étude », confirme René Pageau, relationniste pour la Ville de Montréal.
Rappelons que l’organisme GUEPE a été mandaté pour organiser des activités sur le site cet été tandis que La Corbeille de Bordeaux-Cartierville/Le Festigoût Traiteur a été mandaté pour gérer le bistro.
L’avenir de Cité Historia et de ce train restent donc à être discuté cet automne par le service des Grands Parcs de la Ville de Montréal. (Par Mélanie Meloche-Holubowski) (2016-08-26)
________________________________________________________
Investissement de 23,4 M$
Deux écoles d’A-C seront agrandies
L’aide financière servira à la réalisation de projets de construction, d’agrandissement et de réaménagement d’écoles, ainsi qu’à l’acquisition de bâtiments ou d’équipements.
Six nouvelles classes et une salle d’activité physique seront notamment ajoutées à l’école Saint-Isaac-Jogues, un projet de 9,54 millions de dollars.
Autre école à Cartierville
La deuxième école qui fera l’objet d’un agrandissement est l’école Louisbourg à Cartierville, a appris journaldesvoisins.com. La CSDM a confirmé que huit classes et un gymnase simple seront ajoutés au bâtiment existant, un investissement de 13,9 millions de dollars.
Les relationnistes du ministère de l’Éducation n’ont pas voulu confirmer le nom de la deuxième école parce « des annonces seront faites bientôt. » Le ministre de l’Éducation est présentement en « tournée » des écoles du Québec, annonçant un à un les projets retenus.
« Nous souhaitons permettre aux commissions scolaires de répondre, entre autres, aux besoins de modernisation des infrastructures ainsi qu’à la croissance de l’effectif scolaire », a mentionné le ministre de l’Éducation, Sébastien Proulx, au cours de l’annonce officielle faite en présence du ministre responsable de la région de Montréal, Martin Coiteux, et de la députée de Crémazie, Marie Montpetit.
Cette aide financière permettra d’offrir des milieux de vie stimulants, modernes, sains et sécuritaires, a ajouté le ministre Martin Coiteux. « Nous souhaitons que nos écoles primaires et secondaires soient attrayantes car nous savons tous qu’un environnement scolaire de qualité favorise la réussite éducative », a-t-il dit.
Pour sa part, la députée de Crémazie Marie Montpetit croit que ces agrandissements auront des effets positifs importants sur les élèves qui pourront fréquenter leur école de quartier, sans être transférés en raison de problèmes de surpopulation.
Surpopulation pour encore 2 ou 3 ans
D’ici 2020, la CSDM accueillera 10 000 élèves de plus au primaire et au secondaire. « C’est un défi de taille », admet la présidente de la CSDM, Catherine Harel-Bourdon.
Seuls les quartiers de Hochelaga-Maisonneuve, du Sud-Ouest et du Centre-Sud ne vivent pas une augmentation majeure de la clientèle.
L’école Saint-Isaac-Jogues comptera 505 élèves cette année, soit près de 75 élèves de plus depuis les trois dernières années. Le taux d’occupation pour cette rentrée scolaire sera de 125%.
En 2013, l’école comptait aussi trois classes d’accueil et une classe d’adaptation. Ces classes ont depuis été transférées vers les écoles Saint-Paul-de-la-Croix, Ahuntsic annexe et Louis-Colin, en raison de la surpopulation.
L’annonce de l’agrandissement est certainement un bonne nouvelle, mais il n’y aura pas de soulagement pour les élèves et le personnel avant deux, voire trois ans – le temps que les travaux soient terminés.
Entre-temps, l’école continue de se remplir. En fait, l’école a déjà atteint le nombre d’inscriptions qui étaient prévues pour 2018. « Nous avons deux ans d’avance sur les prévisions », dit Mme Riendeau. « Et selon les prévisions, nous devrons augmenter encore le nombre d’élèves. »
Conséquence en attendant l’agrandissement : la bibliothèque et la salle de musique risquent de disparaître l’an prochain, se désole Mme Riendeau.
Cour d’école utilisée
L’agrandissement de cette école se fera dans la cour d’école. « Nous avions déjà procédé à un agrandissement il y a quelques années. Ce nouvel agrandissement se fera au deuxième étage de l’agrandissement existant », explique Mme Riendeau, qui ajoute que deux périodes de récréation devront être instaurées pour ne pas avoir tous les élèves en même temps dans la cour d’école rétrécie.
« La cohabitation dans une école surpeuplée représente des défis quotidiens et des obstacles », dit Mme Riendeau, qui avoue qu’elle doit souvent ne pas penser à « sa bulle personnelle » quand elle entre dans l’école.
Par ailleurs, Mme Harel Bourdon avoue que la CSDM fait face à un important problème : celui de trouver des terrains pour construire de nouvelles écoles, notamment des écoles secondaire supplémentaires, qui elles, seront nécessaires d’ici quelques années.
Paramètres de financement des écoles
Lors de la conférence de presse, Mme Riendeau a tenu à rappeler au ministre de l’Éducation qu’il faudrait également assouplir les paramètres pour l’octroi du financement. Ceux-ci ont grandement défavorisé certaines écoles, comme Saint-Isaac-Jogues, qui accueille des enfants provenant d’un milieu aisé ainsi que des familles défavorisées. « Le résultat de votre calcul ne représente pas toujours les besoins de nos élèves », a lancé Mme Riendeau au ministre Proulx.
Les règles ont été assouplies en juin dernier, a assuré le ministre Proulx à Mme Riendeau. (Par Mélanie Meloche-Holubowski) (2016-08-26)
Première journée de cours annulée
Manif des professionnels du Collège Bois-de-Boulogne
Les employés (psychologues, conseillers en orientation, conseillers pédagogiques, conseillers en information scolaire, conseillers en services adaptés, analystes, aides pédagogiques individuels, et bibliothécaires) ont débrayé pendant une demi-journée, dans le cadre des négociations de leur convention collective.
Ces grévistes font partie d’un groupe de 700 professionnels dans 16 cégeps qui sont représentés par le Syndicat de professionnelles et professionnels du gouvernement du Québec (SPGQ).
Le 12 août dernier, ils ont souligné leur 500e jour sans convention collective. Depuis le mois de mai, les négociations sont au point mort. « Les professionnels sont scindés en deux syndicats. Nous avions débrayé avec les autres professionnels à l’automne. Eux ont réglé leur convention, mais pour nous, il ne s’est rien passé depuis le printemps », a dit l’une des grévistes au Collège Bois-de-Boulogne, Chantale Gingras.
Incohérence, dit le syndicat.
Le SPGQ dénonce notamment l’incohérence du traitement salarial pour ces professionnels.
« C’est surtout la question de la relativité salariale qui accroche. Ce n’est plus juste à propos d’une augmentation salariale qui va avec l’indexation du coût de la vie. Les tâches des emplois ont changé et ils veulent réduire nos échelons », explique Chantale Gingras, qui ajoute que le gouvernement a accepté les conditions demandées par les enseignants et les autres professionnels du réseau collégial. « Pourquoi ne pas être juste avec tout le monde? », demande-t-elle.
Elle s’inquiète surtout pour les conditions de travail des futurs employés. « À long terme, ça ne devient plus des professions attirantes. »
Si les négociations n’avancent pas rapidement, ces professionnels ont une autre demi-journée de grève en banque. « Nos membres des collèges demeurent déterminés et ne capituleront pas devant une offre à rabais », a indiqué Richard Perron, président du SPGQ, dans un communiqué de presse.
La journée des classes qui a été annulée au Collège Bois-de-Boulogne sera remise au jeudi 8 décembre 2016, jour de réserve au calendrier scolaire. (Par Mélanie Meloche-Holubowski) (2016-08-26)
Issue inévitable, assure l’arrondissement
Abattage prochain d’un peuplier historique sur Gouin E.
Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que l’arrondissement envisage d’abattre cet arbre d’une dizaine de mètres de hauteur, et dont on ne connaît pas l’âge exact, mais qui aurait plus de cent ans, selon Mme Lorraine Pagé, conseillère municipale du district du Sault-au-Récollet.
« Il y a quelques années, on l’a prolongé après que des branches soient tombées et aient blessé des personnes. On avait alors envisagé de le couper, mais il y a eu beaucoup de représentations pour qu’on ne le fasse pas. Alors on l’a émondé de façon très sévère, tout en le gardant sous observation parce qu’on avait constaté que la structure commençait à faiblir », a expliqué Mme Pagé, qui se souvient que l’arbre était déjà imposant lorsqu’elle s’est installée dans ce secteur il y a 42 ans.
D’après l’arrondissement, les derniers rapports des inspecteurs en horticulture et arboriculture sont toutefois formels quant à la dangerosité que pourrait représenter l’arbre – qui présente de nombreuses caries et qui est pourri à 75% – si on le maintenait en vie.
« On comprend l’émotion des gens, mais en même temps on est garants de la sécurité des personnes », a ajouté Mme Pagé, en rappelant que si la longévité de ce spécimen est particulièrement remarquable, il n’a pas pour autant vocation a être millénaire comme un olivier.
Attachement des riverains
Dans le voisinage, l’émotion qu’a suscitée l’annonce de l’abattage de l’arbre est bien réelle, à commencer par la propriétaire du terrain sur lequel il se situe. Témoin de l’impact de cette «cathédrale vivante », au pied de laquelle Josée Allard dit voir plusieurs passants s’arrêter chaque jour pour « s’énergiser » en posant la main sur le tronc du peuplier, elle garde espoir qu’une alternative sécuritaire puisse être trouvée ultimement.
« Je souhaite qu’on puisse trouver une solution pour le préserver, mais pas à n’importe quel prix. C’est à dire que si les experts me disent que vraiment il est dangereux, je ne souhaite pas qu’il arrive un accident grave comme il est arrivé en 2013. On est responsables et on souhaite que ça soit sécuritaire. Maintenant, plutôt que de l’abattre, est ce qu’on peut encore penser à faire un autre élagage sévère pour tenter de le sauver? », a déclaré Mme Allard, en insistant sur le fait que pour elle aussi la sécurité prime.
Origines incertaines
Concernant l’âge du peuplier, Mme Allard – qui réside dans ce quartier depuis 35 ans – affirme que par le passé, les services du département d’horticulture de la Ville lui ont assuré à maintes reprises , à l’occasion de travaux publics réalisés dans le secteur, que le peuplier avait près de 400 ans. On lui a également dit que ce peuplier serait le plus vieil arbre de rue de la Ville de Montréal.
Interrogée sur cette dernière affirmation, Mme Pagé a expliqué au journaldesvoisins.com qu’on ne dispose d’aucune donnée fiable pour venir la confirmer.
« Par ailleurs, des gens disent que c’est Champlain qui aurait planté ce peuplier. Or, quand il est venu ici, c’était de la forêt. Ce serait donc surprenant qu’il ait planté un arbre dans une forêt. Il y a toutes sortes de légendes urbaines qui se sont mises autour de cet arbre-là, parce que c’était effectivement un très beau spécimen dans notre canopée d’Ahuntsic-Cartierville », a estimé Mme Pagé, en assurant que la décision d’abattre l’arbre en était une de dernier recours et qu’elle n’avait pas été prise de gaieté de cœur par la décision de l’arrondissement, connaissant la sensibilité de la population à ce sujet.
Selon Mme Pagé, l’abattage de cet arbre – sous l’emprise de la Ville quoique situé en partie sur un terrain privé – devrait avoir lieu, pour des raisons de sécurité, avant l’hiver. (Par Rabéa Kabbaj) (2016-08-26)
Chers commerçants…
Scrupule, Coiffure & Cie
Un salon de coiffure écologique sur Fleury Est
« On recycle les cheveux, tout le métal souillé – comme le papier à mèches et les bouteilles de fixatif – et les produits chimiques, expose Bruno Cloutier. Comme on recyclait déjà le maximum avec la Ville, on n’a presque plus de déchets : la moitié, les trois quarts d’un sac par semaine, et on est quand même 12 employés. »
Si le commerçant trouve la formule facile à gérer au quotidien, le coup d’envoi a été l’étape la plus délicate. « Étant donné qu’il y a des frais, il fallait que l’équipe soit d’accord. Sur les sept coiffeurs, c’est sûr que certains étaient moins chauds. Ils n’avaient aucun problème avec le geste, mais c’était le prix. » Les clients versent un dollar par facture, et le salon en fait autant.
Éponger le pétrole
« Le truc le plus contraignant pour le coiffeur, c’est qu’il a peur de dire au client que ça va coûter quelque chose. Mais tout est dans la façon de le présenter. On explique que dans le cas du déversement dans le golfe du Mexique, c’est avec des cheveux qu’ils ont ramassé le pétrole; c’est le moyen le plus absorbant et le plus propre », affirme le propriétaire du salon.
Selon lui, 99,9 % des clients ont été réceptifs et les affaires vont bien, estime le commerçant : « Ça fidélise la clientèle. Autant il y a quelques personnes qui sont moins contentes ou indifférentes, autant il y a des gens qui sont fiers de participer à ça, qui vont t’apporter leurs bouteilles de chez eux. »
Pour attester du sérieux de l’opération, Green Circle produit un certificat indiquant la quantité de matières récupérées chaque année.
« En 2015, les coiffeurs de Scrupule ont amassé au total 1271 livres de déchets qu’ils auraient jetés à la poubelle et qui ont donc été sauvés d’un site d’enfouissement », précise le directeur du développement des affaires pour l’est du Canada, Scott Moon.
Que deviennent ces produits? Les boudins de cheveux servant à éponger les marées noires sont fabriqués par des femmes du centre correctionnel Alouette en Colombie-Britannique, révèle M. Moon.
Filtres pour égouts
Mais comme elle ne veut surtout pas compter sur les déversements pour financer ses activités, Green Circle se tourne actuellement vers un projet concernant les municipalités qui déversent les eaux d’égout dans les lacs et les rivières. « On est en train de créer de gros filtres qui récupéreraient non seulement le pétrole, mais aussi de petits déchets comme les filtres de cigarettes. »
Source d’énergie
M. Moon considère que les excédents de colorants et de décolorants habituellement jetés dans les éviers sont parmi les pires résidus de l’industrie. Le programme permet de neutraliser ces matières et de les incinérer de manière contrôlée pour qu’elles soient utilisées comme source d’énergie dans les cimenteries ici, au Québec, et cela « sans aucune émission dans l’atmosphère ».
Quelque 1200 salons aux États-Unis et au Canada, dont 200 au Québec, adhèrent au programme de Green Circle. Et Scott Moon n’est pas peu fier du résultat : « En 2015, on a récupéré au-dessus de 560 000 livres de déchets à travers notre communauté », lance-t-il.
Quant à Bruno Cloutier, il rêve du jour où tous les salons de coiffure de la rue Fleury – il y en aurait au moins 14, selon lui – adhéreront à ce programme de récupération. (Christiane Dumont) (2016-08-26)
Enfants privés de transport scolaire
Des parents contraints de trouver d’autres solutions
Lyne Beauregard est mère de trois jeunes filles, âgées de 7 et 9 ans, qui fréquentent l’école à vocation scientifique Fernand-Séguin, située dans Ahuntsic. Comme de nombreux parents, la mère explore présentement les solutions envisageables pour le transport de ses enfants.
« Pour l’instant, j’envisage la possibilité que mes enfants voyagent en taxi pour se rendre à l’école le matin et je compte aller les chercher en fin de journée », a expliqué Lyne Beauregard. Pour que cette solution soit viable, elle doit convaincre d’autres parents d’enfants qui fréquentent la même école de se joindre à elle.
Diviser les coûts
L’objectif est de diviser les coûts. « On pourrait organiser un transport dans un taxi de type minifourgonnette qui prendrait les enfants tous les matins », a-t-elle précisé. Si six enfants partagent un même taxi, Mme Beauregard estime que cela pourrait coûter entre 750 $ et 800 $ par enfant pour un an.
Toutefois, si d’autres parents ne se joignent pas à elle, le coût pour transporter ses enfants en taxi sera trop élevé. Lyne Beauregard devra alors se tourner vers le transport en commun de la ville de Montréal. Comme elle juge que ses enfants sont trop jeunes pour utiliser ces transports seuls, son conjoint devra les accompagner tous les matins. Les frais d’accès aux transports en commun pour la famille pourraient s’élever à près de 2 500 $ annuellement.
De son côté, Anne Bhéreur est mère de deux enfants, âgés de 6 et 8 ans, qui fréquentent l’école alternative Atelier, située à Ahuntsic-Cartierville. La mère ne souhaite pas que ses enfants utilisent les transports en commun de la ville. Elle compte donc les voyager en voiture matin et soir, même si cela lui occasionnera une perte de temps de 2 h par jour.
Des parents engagés
Anne Bhéreur et Lyne Beauregard font partie de la Coalition des parents pour le transport scolaire. Ce groupe, composé d’une quarantaine de parents, a été formé lorsque la CSDM a annoncé qu’elle abolirait le transport scolaire pour trois écoles.
Rappelons que la CSDM a annoncé au début du mois de juillet que les élèves des écoles à vocation particulière Atelier, Fernand-Séguin et Face seraient privés de transport scolaire dès l’automne, en raison d’une situation budgétaire précaire. Près de 700 élèves sont touchés.
Ces parents luttent, afin d’obtenir des services équitables de la part du gouvernement du Québec en matière de transport scolaire. Même s’ils ont uni leur force dans ce dossier, ceux-ci ne peuvent pas mettre en place des solutions communes pour pallier le manque de transport. « On ne peut pas tout d’un coup devenir responsable d’une flotte de transport et de la sécurité des enfants. C’est impossible que des parents soient responsables de ça », a souligné Lyne Beauregard.
Le porte-parole de la Coalition des parents pour le transport scolaire, Jocelyn Desjardins, a affirmé que les membres du groupe se réuniront le 22 août prochain, afin de décider s’ils continuent leurs actions. Des pressions politiques, des démarches juridiques ou une plainte à l’ombudsman de la CSDM pourraient être entreprises.
Soutien aux parents
Journaldesvoisins.com a questionné la CSDM, afin de savoir si elle pensait offrir un soutien aux parents qui éprouvent des difficultés à trouver une alternative de transports pour leurs enfants. En réponse, le responsable des relations de presse de la CSDM, Alain Perron, a mentionné qu’« il a été prévu dans les écoles Atelier et Fernand-Séguin, lors de la première assemblée générale des parents, une table d’accueil, afin de permettre les échanges autour du covoiturage. »
Il a également indiqué que « les directions de ces deux écoles ont amorcé, depuis l’année dernière, des travaux avec la Ville de Montréal, afin de revoir la signalisation et la sécurité aux abords de leurs établissements. » (Par Isabelle Neveu) (2016-08-26)
________________________________________________________
Évaluation des propriétés
Les propriétaires ahuntsicois composeront avec des hausses « modérées »
Des spécialistes en la matière ont indiqué qu’à Montréal, et notamment dans Ahuntsic-Cartierville, la hausse moyenne sera d’environ 5 %, la plus faible en 15 ans, selon ce qu’a indiqué à La Presse la firme JLR qui a effectué une analyse des données foncières.
Le rôle foncier établit le montant de taxes foncières à payer. Le taux de taxation est déterminé lors du budget par la Ville. Notons que le prochain rôle tiendra compte des valeurs des propriétés au 1er juillet 2015 et entre en vigueur le 1er janvier prochain.
Mais le groupe de pression Montréal pour tous s’attend tout de même à voir autant de contestations de la part des propriétaires qu’avant, car certains propriétaires risquent encore de subir une hausse juteuse.
Rappelons que l’administration Coderre avait pris l’engagement de ne pas hausser les taxes au-delà du taux d’inflation.
Les Ahuntsicois contestent moins que la moyenne
En tout, en 2014, 5263 Montréalais avec une propriété résidentielle et 2492 propriétaires avec un bâtiment non résidentiel ont fait une demande de révision. Ce sont 2651 Montréalais qui ont gagné leur cause et obtenu une baisse de l’évaluation de la valeur de leur propriété.
Les propriétaires d’Ahuntsic-Cartierville n’hésitent pas à aller au bâton pour contester la valeur inscrite au rôle foncier, mais ils ne sont pas parmi les Montréalais qui contestent le plus leur évaluation. En fait pour le rôle des années 2011, on comptait 327 avis de contestations de la part des Ahuntiscois, contre 322 pour le rôle triennal qui a suivi. Donc, cinq contestations en moins, soit une baisse de 1,5%.
Des hausses de taxes qui continuent de faire mal
Cependant, le nombre de contestations ne risque pas de baisser même si les hausses des évaluations seront plus « raisonnables », a averti le président de Montréal pour tous, Pierre Pagé.
« C’est vrai que les hausses des évaluations ont été fortes depuis plus de dix ans maintenant. Cette fois-ci, ce sera encore le cas dans certains secteurs comme Hochelaga-Maisonneuve et le sud-ouest de la ville, et comme depuis longtemps dans le Plateau et le Mile-End. C’est que le chiffre qui sortira dans les médias quand le rôle triennal sera déposé est une moyenne. On notera dans certains cas un déplacement des endroits où il y aura de fortes augmentations » a-t-il ajouté.
De l’aide pour les citoyens?
Pierre Pagé affirme que la Ville ne prend pas suffisamment de mesures face aux hausses importantes des comptes de taxes. Questionné par journaldesvoisins.com, il a rappelé, que par exemple, une ville comme Québec permet aux propriétaires de faire des ajustements à leur évaluation directement sur le site de la Ville.
« Il faut que les gens qui ne sont pas d’accord avec les hausses puissent avoir le matériel nécessaire pour comparer les évaluations, savoir comment font les évaluateurs de la ville pour fixer le montant sur une maison. On pourrait, aujourd’hui, avec les moyens technologiques, avoir un code d’accès pour accéder à son dossier et faire facilement l’exercice des « comparables » » a-t-il soutenu.
Un Ahuntsicois s’était d’ailleurs plaint lors d’une assemblée du conseil d’arrondissement, il y a quelques mois, de la difficulté de comparer les évaluations sur le site Web de la Ville de Montréal. Pour des raisons de sécurité informatique, il est désormais nécessaire d’introduire un Captcha (un code pour prouver qu’il s’agit d’un humain) pour chaque évaluation que l’on veut consulter.
« Avant, je pouvais voir facilement si mes voisins subissaient aussi des hausses et je pouvais comparer et plus facilement contester. Maintenant, ça prend un temps fou pour consulter les évaluations de plusieurs propriétés », avait déploré le citoyen. Le conseiller Harout Chitilian avait alors compati avec le citoyen, disant qu’il avait déjà parlé aux responsables du site Web pour leur faire part de cette difficulté.
M. Pagé suggère aussi que la Ville tienne des assemblées afin d’expliquer aux gens les paramètres qu’utilisent ses évaluateurs.
(Par Alain Martineau) (2016-08-26)
________________________________________________________
Société d’histoire d’Ahuntsic-Cartierville
La bataille pour la protection du patrimoine se poursuit
Le nouvel organisme a été créé en mars 2015, mais son assemblée générale de fondation a finalement eu lieu mardi dernier au Café de Da, sur Fleury.
Quelque 25 des 80 membres de la SHAC présents à l’assemblée ont confirmé les postes des membres du conseil d’administration dont ceux du coprésident Vincent Garneau et de la coprésidente Valérie Nadon.
Ils ont aussi mis à jour les règlements généraux de l’organisme, épluché les états financiers, fait le bilan de la dernière année et discuté du plan d’action pour l’avenir.
Projets
Pour l’année 2016-17, la SHAC compte renforcer sa présence dans l’arrondissement avec la mise en place de divers comités. « On va se concentrer là-dessus, a indiqué M. Garneau en entrevue au journaldesvoisins.com cette semaine. On va reposer sur des assises plus solides entre autres. Les défis sont grands et divers comités sont mis en place (sauvegarde du patrimoine, recherche et histoire, toponymie, etc.) », a-t-il ajouté.
Cela permettra, selon lui, de faire des planifications stratégiques car les défis seront grands dans les prochains mois. « On suivra de près plusieurs dossiers, a déclaré M. Garneau. Notre groupe a aussi le mandat de générer des recherches et de diffuser l’histoire patrimoniale », a-t-il ajouté.
Bataille rangée
Rappelons que l’an dernier, la SHAC s’est rapidement engagée dans la bataille pour la sauvegarde de l’ex-établissement militaire Montreal Works qui a finalement été rasé pour les besoins de l’arrondissement.
La SHAC avait livré un vibrant plaidoyer auprès des élus afin qu’ils annulent le permis de démolition pour l’ancienne usine de munitions datant de la Seconde Guerre mondiale.
Ce vieux bâtiment, endommagé par un incendie, se trouvait sur un terrain sur lequel l’arrondissement, qui en est propriétaire, installera une cour de voirie et des bureaux administratifs.
Au sujet de ce bâtiment dont la démolition a beaucoup été médiatisée depuis un an, M. Garneau se déclare tout de même « satisfait », puisque l’arrondissement et la ville ont été forcés de faire leurs devoirs.
« Avec nos interventions devant les élus de l’arrondissement, a dit Vincent Garneau, un comité a dû consulter et on devra tenir compte des engagements comme la préservation des poutres de l’édifice sans compter le rappel historique du bâtiment. On n’aurait pas pu faire mieux dans le dossier. Mais nos questions ont permis d’apprendre qu’il n’y avait pas de liste à jour des bâtiments patrimoniaux, que l’arrondissement et la Ville-Centre n’étaient pas toujours en symbiose dans leurs actions, qu’aucune demande n’avait été faite pour avoir un permis de démolition de l’immeuble, etc…».
Mais au final, pour lui, le sort du bâtiment était scellé d’avance, un point qu’il a déploré. (Par Alain Martineau) (2016-08-26)
________________________________________________________
Une balade sur le Parcours Gouin à bord d’un triporteur
Le triporteur du Parcours Gouin est une initiative de l’organisme Un vélo, une ville, en partenariat avec l’arrondissement d’Ahuntsic-Cartierville. Ce petit véhicule vous permettra de découvrir le Parcours Gouin, le long de la rivière des Prairies, avec ses attraits touristiques et ses lieux historiques.
À la base, l’initiative avait pour mission briser l’isolement des aînés en leur offrant une balade de plaisance dans leur quartier. Mais dans Ahuntsic-Cartierville, le projet est maintenant offert à tous les résidants gratuitement.
Les triporteurs sont conduits par de jeunes raccrocheurs en persévérance scolaire. En plus d’un été rémunéré, le jeune reçoit une bourse d’études à la fin de la période scolaire.
Erlande Dacilia est l’une des étudiantes qui travaille sur le Parcours Gouin. La jeune fille, souriante et pleine d’entrain, terminera son secondaire cette année, et prévoit étudier en comptabilité. Elle a beaucoup aimé le fait qu’elle a énormément appris sur l’histoire d’Ahuntsic-Cartierville au volant d’un triporteur.
Apprentissage
« Je trouve ça le fun. Ça te permet de rester en forme, c’est le fun de communiquer avec les gens. Ils sont amicaux, sympathiques, ils font la conversation », dit Erlande. De plus, les gens qui montent à bord de son triporteur adorent échanger des anecdotes et histoires sur le quartier. « Je leur apprends des choses, mais ils m’apprennent plein de choses eux aussi! »
Conduire ce triporteur n’est toutefois pas évident et a nécessité un peu d’apprentissage au début. « On nous a fait pratiquer dans un stationnement », dit-elle en riant.
Conduire un triporteur est quand même bien différent de conduire un vélo traditionnel, raconte-t-elle. « Il ne faut surtout pas oublier que le derrière est beaucoup plus gros que le devant; il faut donc faire attention. Et puis, ça peut sembler comme rien, les petites « côtes » sur la piste cyclable près de Sophie-Barat, elles ne sont pas faciles à monter avec le triporteur! »
Le vélo a aussi un petit moteur, utilisé seulement en cas de pépins.
Erlande dit que les autres cyclistes et les automobilistes ont été, somme toute, courtois à son égard. « Le gens me klaxonnent desfois, mais c’est pour savoir ce que l’on fait. »
Pour profiter d’une balade, rendez-vous sur l’avenue piétonne Park Stanley (près de la rue Basile-Routhier) ou en réservant une place au 1-844-VELOETE. L’activité est gratuite.
Horaire
Mercredi, jeudi et vendredi : 14 h à 20 h
Samedi et dimanche : 9 h à 19 h
Lieux de départs
Jusqu’au 5 septembre : le triporteur sera sur l’avenue piétonne Park Stanley.
Du 6 au 25 septembre : il sera au parc de Beauséjour.
(Par Mélanie Meloche-Holubowski) (2016-08-26)
Collège Mont Saint-Louis
Les travaux d’agrandissement vont bon train
Plusieurs membres du conseil d’administration, des anciens, ainsi que le maire d’Ahuntsic-Cartierville, Pierre Gagnier, la conseillère de Sault-au-Récollet, Lorraine Pagé, et la députée de Crémazie, Marie Montpetit, ont pu visiter le chantier de construction et constater l’évolution des travaux.
Cette semaine, les travailleurs s’affairaient à terminer certains travaux majeurs et à sécuriser le site avant la rentrée des élèves (le vendredi 26 août).
Le nouveau bâtiment de deux étages devrait être prêt pour la rentrée scolaire 2017. Il comprendra deux gymnases avec des gradins, six salles de classe et une salle d’entraînement. Le nouveau bâtiment sera joint au bâtiment existant par le biais d’un tunnel souterrain.
Rappelons que le Collège avait procédé au printemps à des fouilles archéologiques avant d’entreprendre la construction.
Le collège compte poursuivre sa collaboration avec l’arrondissement et prêter les plateaux sportifs aux citoyens d’Ahuntsic-Cartierville. (Par Mélanie Meloche-Holubowski) (2016-08-26)
CAPSULE ORNITHOLOGIQUE
Connaissez-vous le geai bleu ?
(Cyanocitta cristata)
Par Jean Poitras
Son cri typique est un fort « Thiéh-thiéh-thiééh », ou encore parfois un « Kirliou, kirliou » un peu comme une poulie de corde à linge.
C’est pourtant un de nos plus beaux oiseaux. Sa tête bleue s’orne d’une huppe, sa face blanche est bordée de noir, et sur les ailes, il exhibe une mosaïque de bleu pâle, de bleu foncé, de noir et de blanc.
Un dos bleu, un ventre gris pâle et une queue azurée striée de noir complètent le tout.
Il faut par contre noter que la couleur bleue, contrairement au jaune et au rouge, n’existe pas sous forme pigmentaire chez les oiseaux; en effet, c’est par réfraction de la lumière par les plumes que l’on voit du bleu et du vert. L’orientation des barbillons des plumes remplit ce rôle.
Très répandu à l’est des Rocheuses, le geai bleu niche dans les grands arbres et construit un nid de grandes dimensions en brindilles. Il est présent et actif à l’année dans notre quartier.
Son régime alimentaire est varié; graines, noix, petits fruits, insectes.
Opportuniste, il lui arrive de chiper un œuf ou deux du nid d’un petit oiseau et raffole des arachides en écale. On peut même, avec une certaine dose de patience (et d’arachides), arriver à le faire manger dans sa main. L’hiver, il se pointe aux mangeoires où son comportement agressif force les autres oiseaux à céder la place.
________________________________________________________
Travailleur électrocuté dans le quartier Chabanel
L’homme était perché dans une nacelle lorsque cette dernière a touché un fil, causant la décharge électrique.
La victime était consciente et alerte à l’arrivée de secours, mais aurait subi d’importantes brûlures. La victime a été transportée à l’hôpital.
La Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST) enquête sur les circonstances qui ont mené à cet accident de travail. (MMH)
________________________________________________________
On vous présente…
Le parc Marcelin-Wilson
(au nord d’Henri-Bourassa)
Cette semaine, nous vous présentons un photo-reportage sur la partie nord du parc Marcelin-Wilson, situé à l’intersection du boulevard Henri-Bourassa et du boulevard de l’Acadie, dans le district d’Ahuntsic.
Sous le signe de la découverte et de la vie de quartier
VOTRE MAGAZINE PAPIER DE LA RENTRÉE EST DISTRIBUÉ PRÉSENTEMENT
__________________________________________________
Le coin des commerçants
LETTRES OUVERTES
__________________________________________________
BRÈVES…BRÈVES…BRÈVES…BRÈVES…BRÈVES…BRÈVE
(Source : Ville en vert et bureau de Marie Montpetit)
Les installations fermées le lundi 5 septembre 2016 sont :
- les trois bibliothèques de l’arrondissement;
- le Café de Da;
- la maison de la culture Ahuntsic-Cartierville;
- la piscine Sophie-Barat (déjà fermée pour rénovation)
- l’aréna Marcelin-Wilson;
- l’aréna Ahuntsic;
- le complexe aquatique Marcelin-Wilson.
Outre le centre de bocce l’Acadie, qui sera ouvert de 13 h 30 à 17 h et 19 h à 22 h 30, tous les autres centres de loisirs d’Ahuntsic-Cartierville seront fermés.
Les installations ouvertes :
- les terrains de tennis seront ouverts selon les horaires prévus;
- le complexe aquatique Gabriel-Lalemant, de 10 h à 19 h;
- les jeux d’eau dans les parcs;
- le YMCA Cartierville de 7 h à 20 h 30 (toutefois aucun cours ne sera dispensé);
De plus, les collectes des ordures ménagères et des matières recyclables seront maintenues selon les horaires habituels.
Horaire du complexe aquatique Gabriel-Lalement
- Jusqu’au 28 août : de 10 h à 19 h;
- du 29 août au 2 sept : de 13 h à 19 h;
- les 3, 4 et 5 septembre : de 10 h à 19 h.
Ceci étant, la programmation d’activités aquatiques des piscines du Complexe sportif Claude-Robillard et du YMCA Cartierville, situées dans l’arrondissement, prévoit l’activité de bain libre. Cliquez ci-dessous pour connaître l’horaire de cette activité: (Source : Arrondissement)
(Source : Mobilisation environnement Ahuntsic-Cartierville)
Venez découvrir la programmation d’automne du Centre et rencontrer les travailleuses et les membres du conseil d’administration le jeudi 8 septembre de 13 h à 20 h ! Au menu cet automne : Cours d’ordinateur, conférences, ateliers, sorties, comités, bénévolat, implication citoyenne. Nos services et activités sont offerts en français, anglais et italien. Présentations à 14 h et à 18 h 30 : «Qu’est-ce qu’un centre de femmes?» Café et dessert servis. Le Centre est situé au 1586, rue Fleury est, bureau 100. Informations : (514) 388-0980. Au plaisir de vous y voir ! (Source : CFSE)
10780 rue Laverdure (Source : Entraide Ahuntsic-Nord)
Les mardis de 13 h à 14 h 30 ou les jeudis de 18 h à 19 h 30. Début: le 6 ou le 8 septembre. Inscriptions : 514-382-0735 poste 228
Venez visiter notre Bazar communautaire offrant à très bas prix des articles de maison, bijoux, jouets, vêtements usagés pour enfants et adultes, livres, etc. Nous sommes situés angle Fleury Est et De la Roche (10218 De la Roche). Ouverture: tous les mercredis de 13 h à 15 h 30, et les 2e samedi de chaque mois de 13 h à 15 h. Infos: 514-389-0206. (Source : Bazar SPL)
QUOI FAIRE… QUOI FAIRE… QUOI FAIRE… QUOI FAI
Pour vivre la ville différemment, on redécouvre la rivière des Prairies en s’initiant au kayak! Au parc nature du bois-de-Liesse. Départ : Secteur de la Péninsule * 1, avenue Oakridge. Renseignements et inscription : Eco plein air : 1 855 279-7171 * gopleinair.org *
michel@gopleinair.org (Source : Grands Parcs)
Suivant le même patron qu’une fugue musicale, qui propose quatre mélodies formant une entité harmonieuse, Concerts Ahuntsic en Fugue propose quatre concerts, chacun présentés dans quatre lieux caractéristiques du quartier et inspirés de son architecture, son environnement, son milieu de vie et son économie.
Dernier concert, Russie éternelle, Salle Marguerite-Bourgeoys du Collège Regina Assumpta, 1750, rue Sauriol Est
Billets : 25 $/concert – 80 $/passeport 4 concerts
Informations : www.ahuntsicenfugue.com
Spectacle de Kumpa’nia. En famille ou entre amis, de midi à 16h, les gens pourront profiter des aires de pique-nique, du maïs gratuit (quantité limitée) et de l’animation festive pour toute la famille. À 14 h, la Ville de Montréal offre un spectacle gratuit exclusif, d’environ une heure avec Kumpa’nia, la joyeuse troupe de tambours ambulants qui ne laisse personne indifférent. Ce rendez-vous sera aussi l’occasion de profiter des installations du parc-nature de l’île-de-la-Visitation. (Source : Ville de Montréal)
Prenez le chemin de l’histoire de la Rivière des Prairies et du boulevard Gouin à la maison du Pressoir Cette journée d’activité sera animée par trois personnages d’autrefois : Le Bourru, François-Xavier et Annette. Cette activité propose de découvrir ces deux chemins anciens. Les cours d’eau ont été primordiaux pour les Amérindiens et ensuite pour les premiers colons. Puis les voyageurs de bois, les Cageux, l’ont emprunté tout au cours du 19e siècle. L’histoire des divers ponts. Le marchand de glace y coupait des « blocs de froid » pour la glacière des habitants. Le boulevard Gouin chemin de l’époque de la Nouvelle-France, nous rappelle l’établissement des premiers villages. On vous racontera l’histoire du village qui s’est installé, le Sault-au-Récollet et de ces bâtiments ancestraux : église de la Visitation, le magasin général puis la maison du docteur, celle du de l’ancêtre, le boulanger, du maire, etc. Le tout sera accompagné d’agréments comme quelques jeux seront prévus pour les grands et les petits afin de comparer votre force et agilité à celles des Cageux et du coupeur glace! Le tout se terminera par une danse traditionnelle! Représentations : 13 h et 15 h. Durée : 30 minutes. Il y aura également de l’animation en continu :
Venez vous faire raconter la légende du Cheval Blanc à propos de la plus ancienne église de Montréal, celle de la Visitation! Le récit sera accompagné par la violoneuse Annette! Vous pourrez explorer l’exposition portant sur l’histoire du Sault-au-Récollet et assister à une visite guidée de la maison du Pressoir. (Source :Stéphane Tessier)
Sortie ornithologique en famille au Parc-nature de l’île-de-la-Visitation. Veniez voir avec nous les espèces qui se préparent pour la migration d’automne, dont les parulines et les moucheroles, ent plus de plusieurs rapaces, tel la Petite Buse, l’Épervier de Cooper et le Faucon Émérillon. Gratuit. Départ au chalet du parc (Source : Club d’ornithologie Ahuntsic)
Sortie ornithologique « conservation » Au Parc de la Frayère de Boucherville. Un site exceptionnel supporté par Canards Illimités où il est possible d’observer à la fois des passereaux et des espèces aquatiques. On y a déjà vu la Paruline jaune au nid ainsi que la Grande Aigrette. Apportez votre lunch. Covoiturage disponible (5$). Gratuit pour les membres, 3$ pour les non membres. Départ au chalet du parc de l’île-de-la-Visitation (Source : Club d’ornithologie Ahuntsic)
Le club de lecture indépendantiste d’Ahuntsic fait le lien entre le discours de l’auteur et le point de vue des participants. Profitez de l’été pour lire notre prochain livre “Histoire de la République du Québec: 25 ans de souveraineté” de Denis Monière, est maintenant disponible à la librairie Monet. Au centre communautaire d’Ahuntsic 10780, rue Laverdure, Montréal. Information : lectureindependatiste@gmail.com ou https://m.facebook.com/LectureIndependantiste/
Inscriptions à l’Union des Familles d’Ahuntsic qui reprendra ses activités la semaine du 26 septembre. Au 161Henri Bourassa ouest.
Informations : site internet :loisirsufa.ca(bientôt à jour) ou 514-331-6413 C.V. acceptés pour piano, théâtre, anglais enfant…
Apprenti meunier recherché! Cette journée d’activité sera animée par trois personnages d’autrefois : Le Bourru, François-Xavier et Annette. Le site de Moulins a été le cœur de la région depuis plus de 275 ans Découvrez la place des moulins et du meunier autrefois. Le meunier était si important qu’il devait prendre un apprenti afin d’assurer la relève. Nous vous invitons à la maison du Pressoir, construite d’ailleurs par le meunier Didier Joubert en 1806, à venir en famille entendre parler d’histoire, mais aussi à participer à divers jeux d’adresse anciens afin de choisir notre prochain apprenti meunier! Représentations : 13 h et 15 h, durée : 45 minutes. Il y aura également de l’animation en continu : Annette la violoneuse vous entretiendra des moulins et des meuniers par le biais de ses contes, chansons et son archet! Vous pourrez explorer l’exposition portant sur l’histoire du Sault-au-Récollet et assister à une visite guidée de la maison du Pressoir. Gratuit (Source : Stéphane Tessier)
___________________________________________________
Autres idées d’activités sans date précise
Tous les samedis jusqu’au 17 septembre
Prochain arrêt : Gouin Ouest ! Aux heures d’ouverture des commerces, la population pourra prendre une pause bien méritée à la nouvelle zone de relaxation éphémère, installée en un point central de l’artère, à l’angle de la rue Ranger (devant la pharmacie). L’installation hebdomadaire et la supervision de l’installation ont été confiées à la Coopérative jeunesse de services Cartierville. Cette zone de repos est déployée dans le cadre du projet Gouin Ouest : cœur de Cartierville qui vise à verdir, embellir et redynamiser le cœur commercial du quartier. (Source : CLIC de Bordeaux-Cartierville).
Jusqu’au 28 août
L’artiste visuel ahuntsicois Jacques Lebleu présente, chez nos voisins de Montréal-Nord, l’exposition « Toi, moi et montréal-Nord »/ entrée libre, à la Maison Brignon-dit-Lapierre, 4251 Boulevard Gouin est, Montréal-Nord / autobus # 48, 49, 69 et 139. Vélo : parcours Gouin. La maison est à 225 mètres à l’est du pont-Pie-IX. Information 514-328-4000 poste 5360. (Source : Jacques Lebleu).
L’Ahuntsicoise Lorraine Camiré travaille la peinture et les œuvres sur papier. La Galerie Popop présente l’exposition de Lorraine Camiré « Orfèvres et Donneurs » et « Papiers incrustés » au 372 rue Ste-Catherine ouest, espace 442. Dans les « Papiers incrustés » elle explore une esthétique inspirée de la nécessité et de l’urgence de s’ancrer dans le réel. Dessiner, ouvrir la surface, tailler ou déchirer le support, rester systématiquement dans la « matérialité » de l’œuvre est la chose à faire. Le « tangible » symbole d’une vie pleinement vécue. Puis, dans la série des « Orfèvres et Donneurs » la « matérialité » devient celle du corps humain. Ici, plusieurs techniques se rencontrent pour parler en douceur et tenter de magnifier cet acte ultime qu’est le don d’organes. Enfin, dans la série « Ma vie, ici, passante », les grands formats à l’acrylique laissent voir une abstraction où la fulgurance, du geste et du hasard, est captée par des structures formelles plus rigides, véritable plaidoyer pour l’instant présent et la raison.
En somme, que ce soit avec « Orfèvres et donneurs », « Papiers incrustés » ou « Ma vie, ici, passante » c’est la célébration de la vie dont il est question. Ici et maintenant, nous faisons le pari d’une occasion unique de célébrer notre imaginaire et notre humanité.
Lorraine Camiré http://lcamire.wix.com/galerie
(Source : Lorraine Camiré)
Trou de mémoire : raviver la mémoire collective. Réalisée avec plus de 500 participants et collaborateurs de nos voisins du quartier Saint-Michel et d’ailleurs, l’artiste Alain-Martin Richard signera la première œuvre qui sera intégrée au parc métropolitain du Complexe environnemental de Saint-Michel en 2017. L’exposition Trou de mémoire. La manœuvre présentée dans l’Espace Cascades de la TOHU s’incruste au cœur du processus de création et présente cinq étapes de travail qui mèneront l’artiste vers la réalisation de l’œuvre finale intimement liée aux souvenirs des résidents du quartier Saint-Michel. (Source : TOHU)
Visite organisée par « Le roi du nord »(Stéphane Tessier) en partenariat avec Tours Kaléidoscope. Découvrez l’histoire et le patrimoine du nord montréalais. Ce voyage dans le temps révélera l’évolution de ses territoires et ses modes de vie qui se sont succédé : ruralité, villégiature, urbanisation… On prendra connaissance de la diversité architecturale résidentielle, institutionnelle et commerciale de la Nouvelle-France à aujourd’hui. On parlera de plusieurs personnages historiques qui ont marqué l’histoire de la région. Samedi 27 août 2016 – 13 h 00 – Sault-au-Récollet, église de la Visitation, maison du Pressoir, site des Moulins et l’île-de-la-Visitation* *La visite Sault-au-Récollet est prévue pour une durée d’environ trois heures. Une pause collation est prévu* $$$. Samedi 17 septembre – 10 h 00 – Cartierville, Samedi 17 septembre – 14 h 00 – Vieux Bordeaux. Informations et réservations: (514) 990-1872 ou tours.kaleidoscope@sympatico.ca. (Source : Les visites du Roi du Nord)
Numéros de téléphone utiles
Bibliothèque d’Ahuntsic : 514 872-0568
Bibliothèque de Cartierville : 514 872-6989
Bibliothèque de Salaberry : 514 872-1521
Café de Da : 514 872-5674
Le Rendez-vous du thé : 514 384-5695
Maison de la culture : 514 872-8749
* Les renseignements de la section Quoi faire sont publiés à titre indicatif. C’est avec plaisir que journaldesvoisins.com corrige les coquilles, mais il ne peut être tenu responsable d’erreurs ou d’omissions.
_______________________________________________________
sur Facebook, à journaldesvoisins.com
Nous sommes également sur Twitter : @jdesvoisins
Pour plus de nouvelles, « Aimez-nous »
_____________________________________________________________
Vous avez manqué des Actualités?
________________________________________________________
Nous reconnaissons la contribution financière du ministère de la Culture et des Communications du Québec dans la réalisation de journaldesvoisins.com
Nous reconnaissons la contribution financière du Fonds d’économie sociale de PME Montréal Centre-Ouest dans la réalisation de journaldesvoisins.com
- Gagnant de trois (3) Prix d’excellence au congrès annuel 2016 de l’Association des médias écrits communautaires du Québec (AMECQ): catégories « reportage », « article d’opinion », et 2e meilleur média de l’année parmi les 87 membres.
- Gagnant de cinq (5) Prix d’excellence au congrès annuel 2015 de l’Association des médias écrits communautaires du Québec (AMECQ): catégories « nouvelle », « reportage », « entrevue », « photo de presse », et 2e meilleur média.
- Gagnant d’une bourse de 5000 $ au concours Entreprenez à Ahuntsic-Cartierville, édition 2014
- Mention Coup de cœur du jury au Concours québécois en entrepreneuriat, CQE Est de Montréal, édition 2014
- Participant à la finale régionale de Montréal au Concours québécois en entrepreneuriat, édition 2014, dans la catégorie Économie sociale
- Journaldesvoisins.com est un journal communautaire d’information fait par des résidants et pour les résidants d’Ahuntsic–Cartierville, et dont le siège social se trouve à Ahuntsic. Notre journal est un magazine bimestriel papier, mais surtout un journal en ligne qui, chaque vendredi, avec les Actualités hebdomadaires d’Ahuntsic–Cartierville, se consulte sur le Web, à www.journaldesvoisins.com
- Nous sommes membres de l’Association des médias écrits communautaires du Québec (AMECQ).
Courriel : journaldesvoisins@gmail.com.
Téléphone : 514 770-0858.
CORRESPONDANCE: 10780, rue Laverdure,
Montréal (Québec) H3L 2L9
Les opinions émises dans ce journal n’engagent que leurs auteurs. Vous voulez nous aider? Écrivez-nous! Appelez-nous!
Conseil d’administration : Paul Guay, CA, président; Pierre Foisy, PhD., vice-président; Me Mark Savard, secrétaire; Douglas Long, trésorier; Maryse Henri, administratrice (représentant les OBNL); Carole Laberge, administratrice (représentant les commerçants et les gens d’affaires); Pascal Lapointe, administrateur; Me Geneviève Griffin, administratrice; Alain Martineau, administrateur, et Mélanie Meloche-Holubowski, administratrice, tous deux représentant les collaborateurs.
Éditeur et cofondateur : Philippe Rachiele.
Publicité: Philippe Rachiele et Claude Cayer.
Rédactrice en chef et cofondatrice: Christiane Dupont
Rédacteur en chef adjoint : Alain Martineau.
Rédactrice en chef suppléante: Mélanie Meloche-Holubowski
Photographes: Philippe Rachiele, François Lauzon, Élaine Bissonnette et Francis Pilon.
Journalistes, version Web : Christiane Dupont, Philippe Rachiele, Alain Martineau, Rabéa Kabbaj, Mélanie Meloche-Holubowski, Christiane Dumont, François Lauzon, Thomas Deshaies, Isabelle Neveu.
Journalistes, version papier : Alain Martineau, François Barbe, Mélanie Meloche-Holubowski, Rabéa Kabbaj, Isabelle Neveu, et Francis Pilon.
Journalistes, collaborateurs à la rédaction: Diane Éthier, Laetitia Cadusseau, Justine Castonguay-Payant, Sandrine Dussart, Samuel Dupont-Foisy, Elizabeth Forget-Le François, Geneviève Poirier-Ghys, Julie Dupont, Patrick De Bortoli, Francis Pilon, Jean Poitras, Nacer Mouterfi, Pierre E. Lachapelle.
Conception graphique : Nacer Mouterfi
Mise en page : Philippe Rachiele, Christiane Dupont et Nacer Mouterfi.
Illustrations originales : Claire Obscure.
Caricaturiste : Florence Tison.
Bédéiste: Martin Patenaude-Monette
Illustrateur: Nicolas Roy
Correction/révision, version Web : Christiane Dupont.
Correction/révision, version papier : Samuel Dupont-Foisy et Séverine Le Page.
Réseaux sociaux : Christiane Dupont, Mélanie Meloche-Holubowski, Francis Pilon.
Webmestre, vidéo, photo: Francis Pilon
Impression, version papier : Hebdo Litho inc.
Distribution, version papier : journaldesvoisins.com
Dépôt légal, version papier : BNQ – ISSN1929-606
Dépôt légal, version Web : BNQ – ISSN1929-607X
________________________________________________________
Journaldesvoisins.com et quelques-uns de ses artisans sont membres de :
Restez informé
en vous abonnant à notre infolettre
Vous appréciez cette publication du Journal des voisins? Nous avons besoin de vous pour continuer à produire de l’information indépendante de qualité et d’intérêt public. Toute adhésion faite au Journal des voisins donne droit à un reçu fiscal.
Nous recueillons des données pour alimenter nos bases de données. Pour plus d’informations, veuillez vous reporter à notre politique de confidentialité.
Tout commentaire sera le bienvenu et publié sous réserve de modération basée sur la Nétiquette du JDV.