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Dans l’un des premiers numéros de ce journal, il y a deux ans, elle avait lu un article sur des résidants ayant racheté la maison familiale. La jeune femme que nous vous présentons, et son conjoint, ont précisément accompli cette démarche, il y aura un an cet été…
 
Isabelle Hardy, 34 ans, n’a jamais vraiment quitté le quartier, même une fois devenue jeune adulte et n’habitant plus chez ses parents. Arrivant de Toronto, et auparavant de la Rive-Sud de Montréal, sa famille s’est établie dans Ahuntsic alors que la petite Isabelle avait
cinq ans. « Ma mère est tombée en amour avec la maison et le terrain!» En outre, le père d’Isabelle avait déjà passé une partie de son enfance dans le quartier.
 
Élève studieuse
La jeune Isabelle a fréquenté les écoles Saint-André-Apôtre, SaintBenoît, puis Sophie-Barat. Élève talentueuse, elle a su dès l’âge de 14 ans qu’elle voulait devenir chiropraticienne. « Moi, je dis toujours que je suis chiro à cause de La Ronde! », lance-t-elle, racontant qu’elle avait subi des blessures légères dans un manège. Elle a consulté une chiropraticienne et cette rencontre a été déterminante pour elle. « À partir de ce jour- là, dit-elle, j’ai su que je voulais devenir chiro et j’ai travaillé très fort pour y arriver. » Elle fera donc son DEC intégré au Collège de Bois-de-Boulogne avant de s’orienter vers la chiropratie à l’UQTR, où le programme commençait à être offert, en 1993.
 
Devenir chiropraticienne
« Ma mère est infirmière de formationet massothérapeute. Elle estégalement proche des médecines douces et je considère qu’elle m’a ouvert l’esprit », ajoute Isabelle. Depuis 10 ans, cette jeune Ahuntsicoise pratique dans Ahuntsic qu’elle n’a jamais quitté, finalement. Et cela, à sa grande surprise! « Je ne pensais jamais établir ma pratique ici, car il y a beaucoup de chiropraticiens, notamment sur Fleury », dit-elle. Mais c’était sans compter un de ses professeurs
d’université qui lui a dit qu’un collègue cherchait quelqu’un pour travailler à sa clinique à l’est de De Lorimier.
 
L’élu de son cœur
Bien qu’il ait également fréquenté le même cégep, ce n’est pas au Collège de Bois-de-Boulogne qu’Isabelle a rencontré sa douce moitié. C’est pendant ses études universitaires qu’Isabelle a fait la connaissance de son futur mari, par un concours de circonstances digne des meilleurs romans… en se rendant à une fête d’amis, et alors qu’elle avait un œil intéressé sur… quelqu’un d’autre. De son côté, l’élu de son cœur avait déjà une copine à l’époque et, pour cette raison, il avait choisi d’étudier à la même université qu’elle, à Chicoutimi. Peu de temps après avoir commencé ses études là-bas, il redevient célibataire et rencontre Isabelle. « J’ai donc eu des lifts tout au long de mon université. On s’est connus dans son auto!, dit-elle en riant. Il voyageait Montréal-Chicoutimi et passait par Trois-Rivières! » Diplômé en administration, son conjoint travaille dans le domaine de l’automobile, une de ses passions. « Nous sommes deux passionnés! dit-elle. C’est pour ça qu’on est ensemble!» Après avoir étudié à Trois-Rivières, mais avoir gardé un lien avec Ahuntsic, car sa famille y résidait toujours, Isabelle épouse son ami de cœur qui possède déjà sa maison à Duvernay. Elle ne quitte pas le quartier pour autant alors qu’elle met sur pied sa propre clinique, rue Fleury, près de Papineau. En outre, elle est sollicitée par les scouts de Saint-André pour devenir animatrice chez les filles de 9-12 ans (les Explos), ce qu’elle fera jusqu’au moment où elle accouchera de son aînée.
 
Une maison accueillante
 Plus récemment, au moment de leur retraite, les parents d’Isabelle se sont fait proposer l’achat d’une maison de campagne dans les Laurentides. Les parents décident de vendre… et leur fille et son conjoint d’acheter! « J’ai toujours rêvé d’acheter la maison familiale! La seule façon qu’on a pu se le permettre, c’est en installant la clinique au sous-sol » Elle en rit aujourd’hui : « Moi, j’ai toujours dit que je ne voulais pas de maison-clinique! Mais avoir des enfants, ça change les perspectives». L’arrangement lui convient très bien. « Ça me permet de voir mes enfants, même quand je travaille le soir.» Mère de deux jeunes enfants, Isabelle est également animatrice bénévole chez les jeunes scouts (les Castors) à Saint-André-Apôtre depuis l’automne, en fait depuis que son aînée y est inscrite. Son conjoint, quant à lui, est membre du conseil d’établissement de l’école. Ce dernier est aussi travail- leur autonome de son bureau à la maison. « J’ai mon bureau en bas, et lui, à l’étage! », confie-t-elle. Du quartier, elle aime les écoles situées à proximité, le transport en commun facile d’accès, la nature, la piste cyclable, l’espace, les terrains, la rivière… « C’est un peu la campagne en ville. Pour élever des enfants, c’est parfait! », dit cette jeune professionnelle qui aime encourager les commerces locaux et apprécie de pouvoir le faire à pied. « Quand j’habitais à Laval, même pour aller chercher une pinte de lait, il fallait prendre l’auto! », conclut-elle.




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