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Un parcours atypique sinon particulier que celui de la cuisinière joyeuse du Sault! Résidante d’Ahuntsic depuis 40 ans, cette femme énergique aime recevoir, cuisiner et rassembler les siens, ainsi que les autres! Venez que l’on vous présente Jocelyne Brien…
 
Elle sera passée par bien des étapes : études, travail et famille, et pas nécessairement dans cet ordre, avant qu’elle n’ouvre son précieux Café du Pressoir, dans le Sault-au-Récollet, il y aura bientôt trois ans. Jocelyne est la benjamine d’une famille de sept enfants, cinq frères et une sœur, née à Chomedey. Sa mère était couturière et bonne cuisinière et son père, menuisier-charpentier, d’où ses souvenirs de fil à coudre, du son de la machine à coudre et de la scie, des odeurs de cuisine et de bran de scie! D’une mère gaspésienne et d’un père originaire des Cantons-de-l’Est, Jocelyne a donc grandi à Laval. De sa fratrie, elle dira : « La famille est très importante pour moi, pour nous! » Elle-même souligne qu’elle a toujours été très proche de sa petite sœur Mireille, d’un an à peine plus âgée qu’elle. « On était presque toujours ensemble, dit Jocelyne. On nous appelait “les p’tites”! »
 
Montréal, nous voici!
 
De Laval, à la faveur d’un boulever- sement familial, Jocelyne et sa petite sœur prennent le chemin de la grande ville avec leur maman. « Nous avons déménagé dans le quartier St-Michel, dit-elle. C’était tellement petit dans le demi-sous-sol, et notre cour, c’était l’autoroute métropolitaine ». Ce dépaysement assez important change un peu la donne pour « les p’tites ». « Ce fut un petit choc culturel, dit Jocelyne. On ne connaissait personne et on s’est ennuyées cet été-là! » Mais bientôt, la maman aux mains agiles, de qui Jocelyne dit tenir son caractère entrepreneur, qui s’était fait fourmi, peut se permettre d’améliorer leur sort. Elle déménage avec ses deux benjamines. « Avec son petit salaire de couturière, quelques années plus tard, ma mère a réussi à acheter une petite maison dans
Rosemont! »
 
Études en dormance
Jocelyne poursuit ses études secondaires. Elle réussit bien en classe, participe au conseil étudiant. Toutefois, elle décide d’arrêter ses études après le secondaire. « Je n’avais pas le goût de continuer, dit-elle. J’ai commencé à travailler jeune. » Jocelyne qui n’aimait pas beaucoup les sciences, mais était très « arts plastiques », décide plus tard de retourner étudier le soir, au cégep de Rosemont, en comptabilité. Elle réalise toutefois que les maths ne sont pas ce qu’elle préfère… Plus tard, elle complétera un certificat en recherche documentaire et en rédaction française à l’UdeM. Finalement, en 1987, elle poursuit ses études au baccalauréat en psychologie de la communication à l’UQAM. Dans l’intervalle, elle avait uni sa destinée à Yonik, ingénieur de son état. En 1984, sa fille Jessica est née. Cette année-là, la petite famille déménage dans Ahuntsic Ouest. Plus tard sont nés leurs deux fils, Alexis et Michael.
 
Un rêve!
Jocelyne travaillera notamment dans une association d’étudiants à l’UdeM, la FAÉCUM. Plus tard, elle sera consultante en formation. Mais comme elle ne fait pas les choses comme les autres, elle pense à faire autre chose… « Le Pressoir, c’était mon rêve! », dit-elle, ajoutant qu’elle s’est portée acquéreuse des lieux en décembre 2009. Son Café, Le Pressoir du Sault, est situé sur le boulevard Gouin, non loin du Parc-Nature de l’Île-de-la-Visitation. Les cyclistes et les résidants du village le connaissent et le fréquentent. Justement, parlant de cyclistes, comme elle voulait les accommoder, Jocelyne a essayé en vain d’obtenir un support à vélo de l’arrondissement. Elle y réflé- chissait encore le jour où sa « p’tite» sœur Mireille l’appelle pour lui en proposer un qu’elle avait fabriqué, sans tambour ni trompette, avec leur vieux papa, menuisier.
 
Un quartier familial
Jocelyne Brien apprécie Ahuntsic autantà l’ouest, où elle a installé ses pénates dans les années 80 pour y élever sa famille, qu’à l’est, là où son Pressoir accueille les passants et les résidants du Sault. « J’ai assisté à la naissance de FLO, ditelle, et j’adore le village (NDLR : le
Sault). Le territoire d’Ahuntsic-Cartierville est familial, au sens large, dit-elle. La population est variée tout en étant tricotée serrée. Ici, on rencontre des gens de plusieurs nationalités. C’est une richesse précieuse! », dit Jocelyne. Elle aime la rivière, la verdure, les transports en commun et la proximité de tout. « On a le meilleur des deux mondes! », lance-t-elle. » Avec le Pressoir du Sault, Jocelyne veut encourager les saines habitudes de vie et favoriser les belles rencontres. Il était donc temps que journaldesvoisins.com donne à Jocelyne l’occasion d’être elle-même l’objet d’une « Belle rencontre » dans nos pages… Qu’en pensez-vous?




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