La sécurité des cyclistes à améliorer, selon Ahuncycle
Un exemple frappant


PicturePour leur sécurité, les piétons ont droit à un décompte (à gauche) mais pas les cyclistes ni les automobilistes (à droite) au même feu de circulation, à l’angle de la rue Laverdure et du boulevard Henri-Bourassa. (Photos : P. Rachiele)

Sébastien Chagnon, 14 ans, revenait de l’école Sophie-Barat à vélo, comme chaque jour de l’automne 2010. Il quittait le terrain de l’école, roulait vers l’ouest sur la voie cyclable de la rue Somerville pour aller rejoindre la rue Laverdure, qu’il commençait à traverser en direction sud à l’angle du boulevard Henri-Bourassa, lorsque…. Bang! Sébastien s’est réveillé dans une ambulance.  

Victime d’une commotion cérébrale, Sébastien a obtenu son congé de l’hôpital le soir même, après des tests passés à l’urgence. La version officielle : Sébastien était entré en collision avec un autobus de la STM lors de la traversée de la rue Laverdure à l’intersection du boulevard Henri-Bourassa. Seule la version du conducteur du véhicule a été prise en compte dans le rapport de police dont journaldesvoisins.com a obtenu copie.
 
Le cycliste « aurait passé [sic] sur le feu rouge ». Les parents de Sébastien, Judith Grondin et Marc Chagnon, résidants d’Ahuntsic, sont encore déçus de voir que le rapport de police n’a pas fait mention de la version du jeune. Il aurait été questionné par un des policiers qui serait monté avec lui dans l’ambulance, mais en raison de sa commotion cérébrale, Sébastien n’aurait pas été en état de se rappeler quoi que ce soit sur le moment. « Il aurait fallu attendre un autre jour pour pouvoir prendre la déposition de Sébastien », affirme son père. Quelques jours après l’accident, Sébastien s’était rappelé que le feu était vert quand il avait traversé l’artère, mais pas de la suite des choses. Selon les parents, leur jeune était plutôt craintif à vélo et n’aurait sûrement pas brûlé un feu rouge.
 
Pas d’enquête
Selon le Service de Police de la Ville de Montréal (SPVM), on n’ouvre pas d’enquête dans ce genre d’événement s’il n’y a pas de plainte et si le policier sur place ne constate pas d’éléments criminels (alcool, longues traces de freinage, etc.). Le problème dans ce cas-ci, notamment, c’est le temps de traverse pour les cyclistes et les automobilistes aux intersections perpendiculaires au boulevard Henri-Bourassa, dans Ahuntsic-Cartierville. Si le bouton du décompte numérique n’est pas activé manuellement par un piéton, les automobilistes et les cyclistes ne savent pas combien de temps leur est alloué par le système automatisé.

Journaldesvoisins.com s’est rendu sur place en novembre 2014 ainsi que tout récemment, en septembre dernier, et a constaté que le temps de traverse pour piétons et cyclistes, angle Laverdure et Henri-Bourassa, ne dure que… sept secondes. En faisant le test à vélo, journaldesvoisins.com s’est rendu compte que même un adulte en forme ne pourrait traverser l’intersection incluant huit voies et un terre-plein sur un feu vert qui ne dure que sept secondes.  
Pourtant, selon des renseignements obtenus de la ville centre, le temps de traverse pour piétons et cyclistes aurait été modifié en 2009, puis amélioré en mars 2015. Mystérieusement, cette amélioration était absente au moment où journaldesvoisins.com a vérifié tout récemment : le temps de traverse est toujours de sept secondes. Histoire de comparer, journaldesvoisins.com a aussi vérifié la durée des feux sur le boulevard Henri-Bourassa, au coin de la rue Berri, et à l’intersection du boulevard Saint-Laurent : plus de 35 secondes! 

Selon l’un des porte-parole du groupe de transport actif Ahuncycle, Frédéric Bataille, il est dangereux de laisser seulement sept secondes aux cyclistes pour traverser aux différentes intersections.

Décompte numérique
Quand le décompte numérique est activé manuellement par un piéton qui presse le bouton au coin de la rue, il voit exactement le nombre de secondes qu’il a pour traverser l’intersection. Par contre, si un cycliste ou un automobiliste traverse l’intersection quand le feu change automatiquement, il ignore le temps de traverse qui lui est alloué, car le décompte ne s’affiche pas . 

M. Bataille s’interroge sur le fait qu’il n’y ait pas de décompte numérique pour le temps de traverse des  cyclistes et des automobilistes. « Les feux existent déjà, cela ne coûterait rien de plus d’activer le décompte », déclare le porte-parole d’Ahuncycle, ajoutant que cette mesure aiderait les automobilistes et les cyclistes à déterminer s’il leur reste suffisamment de temps pour traverser les intersections en toute sécurité. 

Selon la ville centre, aucune plainte n’a été formulée concernant cette intersection en particulier. (Philippe Rachiele) (20151025) 
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Et une carte pour mieux voir le réseau proposé!
Deux fois plus de voies cyclables d’ici 15 ans?
.Toutefois, il y a encore loin de la coupe aux lèvres

Selon Nouveau document préparé pour le conseil municipal du 26 janvier prochain auquel journaldesvoisins.com a eu accès. Le nombre de voies cyclables pourrait presque doubler d’ici 15 ans.

« C’est bien, cet ajout de petits liens, mais il n’y a pas beaucoup de nouveautés », a souligné Catherine Lambert du groupe sur le transport actif Ahuncycle, en entrevue avec journaldesvoisins.com. 

« La voie cyclable sur la rue Dudemaine ainsi que celle sur Prieur entre les rues Lajeunesse et Christophe-Colomb existent déjà alors qu’elles sont projetées sur le plan. Et le lien longeant la voie ferrée du CP avait déjà été annoncé. Ce qui est nouveau, a ajouté Mme Lambert, c’est un long tronçon qui longerait la voie ferrée du Canadien National et qui permettrait d’aller de la rue Dudemaine vers Saraguay de façon rapide et sécuritaire. » 

La porte-parole d’Ahuncycle a fait également remarquer : « Un lien auquel on n’a pas pensé serait de faire bifurquer la piste de la rue Louvain à partir de Christophe-Colomb et de lui faire suivre l’emprise ferroviaire du CN pour relier de façon rapide et sécuritaire le métro, le train et le secteur Chabanel/Marché Central. »

Avec cette nouvelle carte, la Ville-centre désire mettre à jour le plan de transport 2008 dans lequel on prévoyait ajouter 400 kilomètres au réseau cyclable pour 2014. À ce jour, seulement 250 kilomètres ont été complétés. (Par Philippe Rachiele) (2015-01-23) (Carte : courtoisie de la Ville de Montréal)
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DÉBUT DES TRAVAUX RUE PRIEUR
Un exemple de partage de rue pas toujours facile
Piétons, cyclistes, automobiles… et corridor scolaire


Picture

La mise en place d’une piste cyclable, en réalité une bande cyclable, ne fait pas l’affaire de tout le monde sur la rue Prieur entre les rues Christophe-Colomb et Saint-Hubert.

Marc Coiteux, résidant de la rue Olympia (première rue à l’est de Christophe-Colomb) avait déjà relevé des problèmes, notamment en matière de signalisation, alors que l’on note un nombre élevé de véhicules empruntant de petites rues aux heures de pointe du matin et de l’après-midi, au lieu de prendre les collectrices, des rues plus larges, plus importantes.

« Le trajet vers l’école Saint-Paul-de-la-Croix (quelques rues à l’ouest de Christophe-Colomb) est périlleux », a-t-il déploré dans une missive expédiée à journaldesvoisins.com

Et maintenant, il dit craindre que la bande cyclable à venir bientôt sur Prieur engendre des problèmes, notamment près de l’école Saint-Paul-de-la-Croix , une école qui offre le préscolaire et le primaire.

Sécurité

Les divers travaux prévus sur la rue Prieur doivent commencer la semaine prochaine. La Ville de Montréal ne touchera pas au stationnement de rue des deux côtés de Prieur, qui est à sens unique, en direction Est, sur le tronçon, même si l’on fait un lien cyclable entre Christophe-Colomb et le Parc Ahuntsic.

Selon Jocelyn Jobidon, spécialiste en la matière à l’arrondissement Ahuntsic-Cartierville, il y aura, en direction Est, des lignes blanches en continu pour faire le corridor cyclable alors qu’en direction ouest, vers le parc, ce sera du marquage au sol avec un vélo comme symbole.

De plus, il y aura élargissement des trottoirs au coin des rues Péloquin, Georges-Baril, Chambord et de La Roche, pour des raisons de sécurité.

La signalisation sera refaite, notamment pour la traverse d’écoliers. Bref, automobilistes et cyclistes sauront mieux qu’avant qu’ils empruntent un corridor scolaire quand l’opération sera complétée dans quelques semaines et ils devront aussi partager pacifiquement la rue.

Interrogations

Mais M. Coiteux est visiblement inquiet alors que des travaux commenceront bientôt. Il dit craindre que l’on soit obligé d’apporter des correctifs après avoir procédé au marquage de la chaussée.

Le résidant du secteur n’est pas contre une bande cyclable, mais il pense avant-tout à la sécurité des jeunes.

« C’est une excellente chose (la piste cyclable) mais qui va reporter à plus tard quelque intervention que ce soit pour la création d’un corridor scolaire protégé » a-t-il prédit.

Débarcadère de l’école

De plus, on note, à côté de l’école primaire, la présence d’un  débarcadère, servant aux parents venant conduire leurs enfants à l’école. Le risque pour la sécurité de tout le monde, quand on ouvre les portières d’auto, par exemple.

« Le problème restera entier », avertit M. Coiteux, qui suggère une intervention illico afin que la bande cyclable à deux sens soit seulement du côté nord de la chaussée, en enlevant le stationnement de rue s’il le faut. « Cela ferait en sorte que les enfants n’auraient pas à risquer de se faire happer par un cycliste », a-t-il analysé.

Gestion des interventions

Dans l’attente, M. Coiteux a eu de bons mots pour divers intervenants sur le plan municipal, dont le service de police et la conseillère municipale Lorraine Pagé.

Il a eu aussi des discussions avec M. Jobidon de l’arrondissement, mais il n’en revient pas du manque de communication entre tous ces intervenants. Et en plus l’école semble avoir été mise au parfum seulement dernièrement.

Toutefois, il note que tout ce beau monde veut bien faire. « A divers  niveaux, on ne se parle pas et c’est déplorable, Il faudrait seulement faire du fine tuning, a-t-il suggéré.

Reste à voir maintenant ce que sera la rue Prieur qui composera avec une forêt de nouveaux panneaux de signalisation et des saillies de trottoirs. Mais la chaussée ne sera pas refaite, au grand dam de tout le monde. (Par Alain Martineau) (2014-09-19)
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Ahuntsic-San Francisco à vélo !
Le voyage qui a changé Vincent René-Lortie


Photo

Victoire ! Arrivée sur le Golden Gate (Crédit photo : Vincent René-Lortie)
Après plus de 90 jours, Vincent René-Lortie, étudiant, et résidant d’Ahuntsic-Cartierville, est de retour de son périple à vélo à travers les États-Unis. Quinze états et plus de 9000 km plus tard, il est revenu, transformé.

Journaldesvoisins.com avait interviewé Vincent René-Lortie en juin dernier, alors qu’il venait de quitter Ahunstic-Cartierville pour entreprendre son long voyage. Ce fut une expérience de vie inoubliable pour ce jeune homme, qui n’avait jamais fait beaucoup de vélo avant son départ. S’il a pensé à abandonner les premiers jours, il a continué sa route, même si elle a été parsemée d’embûches.

« Après Chicago, j’ai arrêté de m’inquiéter quant à la réussite ou la défaite de mon voyage. J’étais convaincu que j’y arriverais », dit-il.

Mais, son endurance a été rapidement mise à l’épreuve. Traverser le Dakota du Nord a été ardu; des vents extrêmes l’ont notamment forcé à faire du pouce un jour.

Rencontres et mésaventures

Sur sa route, le cycliste ahuntsicois a rencontré d’autres cyclistes : une New Yorkaise, un Suisse et un Allemand. Ensemble, ils ont parcouru le Montana, dont le Glacier National Park. Heureusement qu’il avait du soutien, dit-il, puisque la route était longue et la chaleur, intense.

De plus, les automobilistes étaient particulièrement agressifs envers les cyclistes. « J’ai eu beaucoup de doigts d’honneur, les gens me “collaient” avec leur voiture. Des personnes se sont même arrêtées pour me dire que je ne devrais pas emprunter cette route. »

En chemin, le vélo de Vincent René-Lortie a subi quelques crevaisons. Un de ses tubes a explosé lorsqu’il tentait de réparer une crevaison. « Je suis devenu sourd quelques minutes », dit-il.

Puis, au moment où il devait entreprendre la route « Going in the sun », un de ses pneus a décidé de rendre l’âme et le magasin le plus proche était situé de l’autre côté de la montagne. Par chance! Le cycliste allemand a préféré prendre le bus pour cette partie et a gracieusement offert son vélo à Vincent.

Dame Nature en verve

Les paysages époustouflants du Dakota du Nord et les ravages causés par d’énormes feux de forêt près de Washington resteront à jamais gravés dans sa mémoire. « Il y avait encore de la fumée qui sortait des arbres, c’était chaud, il y avait de la braise. C’était un paysage désolant. J’avais un mélange d’émotions et je me disais qu’il fallait que ça se passe bien pour que j’arrive à la fin. »

 De plus, il n’oubliera jamais la générosité d’une famille visiblement pauvre, qui lui a permis de camper sur son terrain et lui a offert à manger. « Ils m’ont témoigné une générosité sans pareille même s’ils n’avaient pas les moyens. » Il n’oubliera pas non plus l’accueil chaleureux des moines à Richardton, dans le Dakota du Nord, qui lui ont offert une chambre et des repas dans leur monastère avec une vue prenante des plaines.

Danger!

Pour la dernière partie de son voyage, Vincent René-Lortie a dû rouler en moyenne 110 km quotidiennement pendant quelques jours pour arriver à San Francisco à temps afin de rentrer à Montréal pour la rentrée scolaire.

La fatigue a pris le dessus, raconte-t-il, et deux jours avant la fin, lui et son compagnon de voyage à cette étape, Josh, un Australien, ont durement chuté. « Je suis tombé dans un fossé. J’ai eu peur pour ma vie. Nous étions tous les deux  sous le choc. »

San Francisco, nous voici!

Il est finalement arrivé sur le Golden Gate bridge, le 23 août, une journée ensoleillée. Son compagnon de voyage avait même caché une bouteille de champagne dans son sac pour célébrer l’exploit que Vincent René-Lortie venait d’accomplir.

Il croit que ce périple l’a profondément changé. « Je ne suis pas la même personne. J’ai mûri mentalement. Avant de partir, j’étais stressé avec l’école, des histoires d’amour. J’ai appris à me calmer, à vivre dans ma saleté, à manger du beurre de pinotte tous les jours » Le fait d’avoir été seul une bonne partie de son voyage, lui a appris à être bien, malgré la solitude.

Dur retour à la réalité

 Mais, il avoue que son retour à Montréal a été difficile. Après avoir fait du vélo dans certaines villes très procyclistes, il a immédiatement remarqué la piètre qualité des routes et la mauvaise cohabitation entre cyclistes et automobilistes. Le jeune cycliste aimerait bien voir Montréal améliorer ses infrastructures et profiter des bienfaits environnementaux et économiques d’une augmentation du nombre de cyclistes.

« Portland avait des autoroutes de pistes cyclables. Tout le monde fait du vélo et toutes les grandes artères de la ville ont des pistes cyclables », raconte-t-il. « C’est bien marqué, c’est bien aménagé. »

Il a repris ses études en cinéma à Concordia et rêve déjà de traverser le Canada en vélo ou même de faire à pied le Sentier des Appalaches (3500 km) et reprendre son vélo à partir de la Géorgie pour se rendre jusqu’en Argentine. (Par Mélanie Meloche-Holubowski) (2014-09-26)

Pour lire les aventures de Vincent sur son blogue, cliquez ici
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Emportiérage d’un jeune cycliste
Pas de contravention à l’automobiliste.
La mère demande aux élus que les policiers soient sensibilisés.


PhotoJudith Grondin (crédit photo : jdv – P. Rachiele

Une résidante, Judith Grondin, dont le fils, cycliste, a été victime « d’emportiérage » (« dooring ») récemment, devant leur résidence, est venue demander aux élus si les policiers étaient au courant que cela constituait une infraction quand les automobilistes ouvraient leur portière d’auto sur un cycliste, et s’ils savaient qu’ils devaient leur remettre une contravention.  Bien que le commandant Marc Tanguay du PDQ10 ait répondu que les services policiers étaient au courant de ce que constituait le « dooring », elle n’a jamais su, sur place, si l’automobiliste qui avait ouvert sa porte sur son jeune garçon avait obtenu une telle contravention. Son intervention est tombée, disons, entre deux chaises.

Toutefois, quelques jours plus tard, elle communiquait avec le journaldesvoisins.com pour dire qu’elle avait reçu un appel du commandant Tanguay, qui lui a dit qu’il avait parlé au commandant du PDQ 27, que tous deux avaient rappelé à leurs effectifs qu’une contravention devait être émise dans les cas d’emportiérage, que le policier avait tort parce qu’il n’avait pas émis de telle contravention dans le cas de son fils, mais que, de toutes manières, de telles contraventions étaient facilement « déroutables » (sans doute voulait-il dire « contestables »). Mme Grondin semblait satisfaite du « petit pas » en croyant que plusieurs autres seraient nécessaires pour faire changer les choses! (extrait de l’article sur le conseil d’arrondissement du 2014-05-12, par Philippe Rachiele)


Une cycliste morte écrasée lundi sur St-Denis près de Rosemont
Les viaducs sont-ils dangereux dans notre arrondissement?


PhotoViaduc Henri-Bourassa sous la voie ferré, près du cegep Bois-de-Boulogne – Crédit photo : jdv – P. Rachiele

“Roule sur le trottoir, sous les viaducs, tout en faisant attention aux piétons, et je te paierai tes contraventions! ”

C’est le conseil que Benjamin D., étudiant au Collège Bois-de-Boulogne, résidant de l’arrondissement, et cycliste, hiver comme été, a reçu de son père (cycliste lui aussi, même durant l’hiver…) très récemment. 

Tragédie

À la suite du décès tragique de la jeune Montréalaise, Mathilde Blais, à vélo, lundi, sous un viaduc, Journaldesvoisins.com a fait une tournée de quelques viaducs de l’arrondissement pour vérifier si les utilisateurs de vélo semblaient à risque. 

Et nos viaducs?

Selon nos constatations, dans l’arrondissement certains viaducs nord-sud sont déjà aménagés pour une cohabitation auto/vélo (Berri/Lajeunesse, Chistophe-Colomb, rue de l’Ile).  Pour la cycliste Catherine Lambert, le viaduc de la rue St-Hubert est plutôt dangereux, entre autres choses, parce que la chaussée est en mauvais état.

Journaldesvoisins.com a noté que les viaducs sur le boulevard St-Laurent et Papineau ne sont pas aménagés pour les vélos.  Pour les viaducs est-ouest, il semble y avoir encore moins de marquage sur la chaussée ou d’aménagements spéciaux pour permettre aux cyclistes de se sentir en sécurité.

JDV a également noté que la voie de droite du boulevard Henri-Bourassa est bien large (notre photo) mais ce n’est pas le cas des viaducs des rues Sauvé, Salaberry et Chabanel.

Les automobilistes et les cyclistes doivent redoubler de prudence quand ils passent sous un viaduc, notamment à cause de la visibilité qui est moindre car il fait généralement plus sombre, de la largeur réduite de l’espace, de l’état de la chaussée parfois abîmée, et de la vitesse occasionnée par la pente du viaduc (loi de la gravité oblige).  (Par Philippe Rachiele) (2014-05-02)
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Nouvelle signalisation : Réaction de Vélo-Québec


PhotoSuzanne Lareau de Vélo-Québec – Crédit photo : jdv – Alain Martineau

On bouge finalement dans le dossier de la sécurité des cyclistes sous les viaducs.

L’arrondissement de Rosemont-La Petite-Patrie a décidé de procéder aujourd’hui (vendredi) à l’installation d’une nouvelle signalisation aux abords du trottoir d’accès au viaduc, quatre jours après l’accident mortel survenu sous le viaduc Saint-Denis lundi dernier.

‘’Nous pensons avoir trouvé la meilleure solution afin d’assurer une plus grande sécurité sous les viaducs, notamment en permettant aux cyclistes d’emprunter le trottoir à cet endroit, mais dans un esprit de partage avec les piétons », a indiqué François William Croteau  le maire de Rosemont-La Petite-Patrie. ‘’Cette mesure, a dit M. Croteau,  donnera le temps aux services municipaux d’élaborer des aménagements à plus long terme’’

Le panneau de signalisation est homologué par le ministère des Transports du Québec.

Réactions de Vélo-Québec

Vélo Québec applaudit à cette intervention. Interrogée par le journaldesvoisins.com lors d’un événement au Centre sportif Claude-Robillard jeudi matin, la PDG de l’organisme, Suzanne Lareau, a déploré que l’on agisse après un triste événement.

‘’Je trouve toujours triste que l’on intervienne après un drame. Ça fait longtemps  qu’on parle des problèmes sous les viaducs; les automobilistes roulent rapidement, on est limité en espace  largeur, on se sent coincés. Même moi j’évite ça’’ a indiqué Mme Lareau.

Rappelons que le secteur  où la cycliste Mathilde Blais a été écrasée par un camion lundi matin est jugé comme un passage ‘’non-sécuritaire’’ par la Ville de Montréal.

En plusieurs autres endroits dans la ville, notamment dans Ahuntsic-Cartierville, il y a bon nombre de passages où la cohabitation entre les vélos et automobilistes est difficile. (ndlr: voir texte précédent)

Vélo-Québec estime que des mesures  doivent aussi être implantés ailleurs dans l’ile de Montréal. A son avis, il faut aussi sécuriser tout ce qui est viaduc et d’autres zones dangereuses comme les grands carrefours.

‘’On avait prévu un plan pour en régler 50 par année mais on n’a pas encore atteint ça’’, a déploré la dirigeante de Vélo Québec (Par Alain Martineau) (2014-05-02)
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Ça roule dans Ahuntsic !


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Illustration : Sylvie Baillargeon

Le saviez-vous? Les pistes cyclables ne sont pas seulement pour les cyclistes…

Par Philippe Rachiele

Vous avez peut-être remarqué les pictogrammes de vélo sur la chaussée (appelée  chaussée « désignée ») des rues Prieur et Saint-Hubert? Avez-vous vu aussi le pré-marquage des bandes cyclables sur la rue Tolhurst?  La Ville-centre, responsable des pistes cyclables à Montréal, a réalisé ce printemps ce qui était prévu depuis quelques années déjà. C’est une bonne nouvelle pour les cyclistes! Seulement pour les cyclistes?

Selon l’organisme Vélo Québec, l’utilisation du vélo est bénéfique pour les automobilistes, les cyclistes et les piétons.  En effet, ces pictogrammes et bandes cyclables vont accroître le sentiment de sécurité des cyclistes existants et potentiels. Ce faisant, le nombre de cyclistes dans le quartier devrait augmenter.

Moins d’accidents

Toujours selon des études faites par Vélo Québec, plus le nombre de cyclistes augmente, moins il y a d’accidents, en proportion. Les automobilistes deviennent plus prudents qu’ils ne le sont habituellement, ce qui est bon pour eux-mêmes, les cyclistes et les piétons. Entre autres choses, les automobilistes réapprennent qu’il est permis de franchir la ligne jaune si la manœuvre peut être effectuée sans danger; ce qui leur permet de dépasser les cyclistes de façon sécuritaire en laissant un mètre de distance entre eux et le cycliste (article 344 du code de la route). Les automobilistes réapprennent également à toujours vérifier dans leurs miroirs avant d’ouvrir la portière de leur voiture pour s’assurer qu’il y a pas de vélo (ou d’auto) qui arrive.

Autres effets

L’augmentation du nombre de cyclistes aide aussi à réduire la congestion routière, libère des espaces de stationnement pour les automobilistes, réduit la pollution atmosphérique (bénéfique pour tous), et aide à lutter contre l’obésité.

Toutefois, certains citoyens peuvent s’inquiéter de ces nouvelles mesures, croyant qu’elles ne favorisent que les cyclistes. Un citoyen de la rue Tolhurst — qui ne désire pas être identifié — semblait inquiet de voir la nouvelle bande cyclable, appréhendant l’augmentation du nom-bre de cyclistes sur sa rue.  Pour sa part, un résidant de la rue Laverdure, Jean-François Circé, qui demeurait à proximité de la rue Boyer il y a plusieurs années, a assisté à l’implantation de la voie cyclable très fréquentée sur cette rue. Il se rappelle les inquiétudes des citoyens au début et un heureux retournement de situation. « Rapidement, dit-il, nombreux furent les citoyens des autres rues qui demandaient eux aussi de nouvelles pistes cyclables. »

Augmentation de la valeur

Finalement, il est intéressant de prendre connaissance d’une autre donnée de Vélo Québec. Généralement, les propriétaires ayant des résidences sur des rues avec pistes cyclables voient la valeur de leur propriété augmenter, car, habituellement, la vitesse de la circulation automobile diminue et rend la rue encore plus silencieuse et agréable pour les résidants. N’est-ce pas là une bonne nouvelle?
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Pas de répit pour les mordus! (décembre 2012)
À vélo, l’hiver…


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Même au printemps et à l’été, il faut vous « parler » pour monter sur votre vélo et aller faire un tour? Ou, au contraire, ne pas aller faire du vélo quotidiennement relève pour vous de l’exploit et vous remisez à regret ce moyen de transport une fois l’hiver venu? Pour votre gouverne, sachez que de plus en plus de Montréalais s’adonnent à la pratique du vélo l’hiver.

Ce qui les motive? Se garder en forme en se rendant au boulot, notamment.  Pour que votre route demeure sécuritaire, il faut toutefois vérifier certaines choses. Vélo Québec vous donne d’excellents conseils à ce sujet. Pour en savoir plus, consultez leur site : http://www.velo.qc.ca/transport-actif/ABC-du-transport-actif/Rouler-en-hiver
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Vous roulez carrosse? 
Attention aux cyclistes! (octobre 2012)


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« Chaque cycliste, même débutant, sait qu’à un moment ou un autre de sa vie, il aura rendez-vous avec une portière de voiture. »

Paul Fournel, Besoin de vélo,

Seuil, 2002.

Illustration du site Web du SPVM

Voir article sur le sujet dans

ruemasson.com, un autre journal

hyperlocal de Montréal, à :

http://ruemasson.com/?p=17036
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À VÉLO, ça roule dans Ahuntsic!

Une nouvelle piste ou de nouvelles bandes cyclables verront le jour sur la rue Prieur, et sur la rue Tolhurst jusqu’au boul. Gouin, en 2012-2013. Par ailleurs, la Ville a installé une station Bixi  aux coins des rues Lajeunesse et Fleury. Une station Bixi dans Ahuntsic Ouest, ce serait bien, non ? Faites-le savoir à vos élus!

« Chaque fois que je vois un adulte à vélo,
Je garde espoir en l’avenir de l’humanité. » H.G. Wells 



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