Depuis le 8 août, les contenus du Journal des voisins que vous lisez en ligne ou tenez entre vos mains ne sont plus disponibles ou partageables sur Facebook.
Ce boycottage est le moyen qu’a trouvé Meta (nouveau nom de la plateforme Facebook) pour protester contre la loi C-18. Cette loi fédérale veut forcer le géant du Web à partager avec les médias les centaines de millions de revenus réalisés avec les contenus médiatiques au Canada. Une forte majorité de Canadiens sondés en 2021 était d’accord avec cette décision.
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Les géants du Web, basés en Californie, ne font pas de cadeaux aux médias d’information.
La volonté de Facebook et de Google de boycotter les sites des médias d’information canadiens à la suite de l’adoption de la loi C-18 témoigne de l’arrogance et du mépris dont font preuve ces entreprises pour les citoyens au nord du 49e parallèle. C’est surtout un message aux politiciens américains, qui tentent de mettre en place des politiques similaires chez eux.
David contre Goliath?
Si Facebook était un pays, avec ses revenus de 116 milliards de dollars américains, il serait presque quatre fois et demie plus important que le Québec, dont le PIB dépasse légèrement les 40 milliards de dollars canadiens (ou 27 milliards $US). Google, et ses 290 milliards de dollars américains de chiffre d’affaires, se compare à des pays comme le Koweït, le Maroc, la Grèce ou le Danemark.
Ces sociétés puissantes défendent agressivement leurs intérêts. Leur but est d’enrichir leurs actionnaires. Et, rappelons-le, elles le font en espionnant et en exploitant tous les aspects de notre vie privée.
Les médias d’information, eux, sont au service de la population. Malgré leurs imperfections, ils font avancer la société et la démocratie.
Jusqu’à maintenant, le Journal des voisins a été superficiellement affecté par le boycottage de Facebook et de Google. Tant mieux. Cela s’explique peut-être par la cote d’amour de ce journal auprès de la population d’Ahuntsic-Cartierville. Notre média communautaire a d’ailleurs gagné de nombreux prix et distinctions.
Mais le meilleur moyen d’assurer l’avenir et la qualité des contenus du journal que vous tenez entre vos mains (notre Mag papier), ou consultez ici sur notre site Web, c’est de vous abonner à son infolettre et d’appuyer ses artisans en devenant membre ou en lui faisant un don. Ce n’est pas de la charité. C’est un appui tangible à la vie de quartier et à la démocratie locale. Merci.
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