Alors que la Ville de Montréal lutte pour empêcher la propagation de l’agrile du frêne, cet insecte qui cause la mort des arbres, l’entreprise n’a aucune idée de ce qu’il advient des siens situés sur le chemin de fer entre le boulevard Henri-Bourassa et la rue Salaberry.
Selon le Règlement relatif à la lutte contre la propagation de l’agrile du frêne sur le territoire de la Ville de Montréal, les citoyens tout comme les entreprises sont responsables de faire traiter leurs frênes s’ils sont dans une zone considérée comme à risque.
Les contrevenants s’exposent à une amende s’ils ne se conforment pas au règlement au plus tard le 31 août après la déclaration de cette zone à risque. Or, il est possible de constater que la voie ferrée du Canadian Pacific traverse certains secteurs névralgiques. Il ne nous a toutefois pas été possible de confirmer si les frênes appartenant au Canadian Pacific étaient situés dans une telle zone.
L’entreprise ne sait pas
Après plusieurs échanges courriels qui n’ont pu se faire qu’en anglais, et ce, malgré notre demande de communiquer avec un interlocuteur qui puisse s’exprimer en français, Salem Woodrow, responsable des relations avec les médias du Canadian Pacific nous a dit qu’elle ne savait pas ce qu’il en était de la situation avec ce secteur spécifique. «Vous demandez ce qu’il arrive avec ces arbres spécifiques et s’ils sont infectés? Non, je ne sais pas (traduction libre)», a-t-elle écrit.
Nous avons ensuite demandé si quelqu’un de l’entreprise aurait cette information. «J’ai porté la situation à l’attention des personnes concernées et s’il y a des arbres infectés, ils seront enlevés en accord avec les règlements municipaux (traduction libre)», a-t-elle finalement répondu.
Rappelons que tous les citoyens « corporatifs » devraient avoir reçu de la documentation pour les sensibiliser à cette problématique. Aucune amende n’a été délivrée dans Ahuntsic-Cartierville et la Ville centre ne sait pas à ce jour combien de citoyens « corporatifs » ont fait traiter leurs frênes.
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