Les élus ont chacun leur façon d’être en contact direct avec les citoyens. La conseillère du Sault-au-Récollet, elle, a choisi de faire des rencontres-citoyennes à la Maison de la Visite de l’école de la Visitation, deux fois par année. Mercredi 3 mai, Lorraine Pagé en était à sa cinquième rencontre. Pour l’occasion, une douzaine de citoyens s’étaient déplacés, soit un peu moins qu’à l’habitude, et pas nécessairement les mêmes qu’auparavant.
Au terme d’une présentation faite par Mme Pagé, les sujets abordés ont été les suivants:
- Des explications de première main sur la vente du terrain de Fort-Lorette;
- L’affichage sur le mobilier urbain, sujet déjà abordé et ses suites;
- Une présentation de la responsable de la Maison de la Visite sur différents sujets;
- Suivi de plaintes concernant insécurité des résidants de Port-Royal;
- Organisation d’une marche avec Tandem sur Port-Royal.
Fort-Lorette, encore
Plusieurs citoyens voulaient en savoir un peu plus sur la vente du 12375, rue du Fort-Lorette. La conseillère s’est employés à leur brosser d’abord un portrait historique des lieux et leur expliquer en quoi le terrain était d’intérêt patrimonial.
«Les citoyens ne comprennent pas pourquoi les religieuses n’ont pas été intéressées à parler plus de leurs intentions de vente», dit l’élue.
Elle a expliqué aux citoyens que le terrain était d’intérêt patrimonial, mais comme il y a eu beaucoup de remblais, il y avait de fortes chances que s’il y a des vestiges, ils soient profondément enfouis et donc, en bon état.
«Il y a eu sept interventions archéologiques sur le site depuis 1976», a-t-elle dit aux résidants.
Mme Pagé a expliqué aux résidants que les fouilles archéologiques se font par tranchées. Journaldesvoisins.com avait déjà révélé dans son dernier article que le contrat avait été attribué à la firme Akéos. Ce n’est pas le promoteur qui paye, mais bien les contribuables, par l’entremise du MCCQ. Le contrat d’une durée de huit mois, incluant la rédaction des rapports, est de 53 000 $.
L’élue mentionnait que les fouilles comme telles pouvaient durer deux à trois semaines, mais que le contrat –et conséquemment les fouilles– pourrait être prolongé le cas échéant.
«Un mois après la fin des fouilles, la firme retenue remettra un rapport préliminaire, puis un rapport d’étape, et enfin un rapport final», a-t-elle ajouté.
Bref, la conseillère soulignait que le chemin serait quand même long pour le promoteur immobilier, outre les questions de zonage (actuellement zoné institutionnel), et autres.
Affichage-colonnes
Maintenant qu’il y a quatre colonnes d’affichage pour poser des affichettes à travers le territoire, Mme Pagé soulignait que, dorénavant, il y aura des constats d’infraction remis aux gens qui poseront des affiches un peu n’importe où sur le mobilier urbain, dès la deuxième infraction. Ce sujet avait été apporté aux réunions-citoyennes précédentes.
Visite de Port-Royal-Tandem
De nombreuses plaintes ont été acheminées par les résidants au bureau de Mme Pagé concernant l’insécurité qu’ils ressentaient sur la rue Port-Royal, à l’est de Charton. On a souligné aussi la malpropreté, et l’incivilité, notamment les excès de vitesse de certains conducteurs. Une marche exploratoire avec l’organisme Tandem aura lieu le 11 mai, à 17 h. Point de rencontre: Charton et Port-Royal. Par la suite, un plan d’action sera élaboré.
Parc-nature inondé
Concernant la montée de la crue des eaux de la rivière des Prairies, particulièrement menaçantes dans Cartierville, mais aussi plus à l’est, dont dans le Sault-au-Récollet, Lorraine Pagé a déclaré à journaldesvoisins.com:
«En 43 ans, je n’ai jamais vu le parc de l’Île-de-la-Visitation comme ça. Ça montre le caractère exceptionnel de la situation. »
En outre, a souligné Mme Pagé, le débordement des eaux peut créer aussi d’autres genres de problèmes. La conseillère faisait valoir que les citoyens de Gouin et Christophe-Colomb qui éprouvaient déjà des problèmes d’aqueduc, pour lequel des travaux de gainage seront nécessaire, vivent encore des problèmes mais cette fois dûs à la crue des eaux.
«Leur situation était déjà difficile, mais la pluie abondante qui n’est d’ailleurs pas finie, a endommagé encore plus le tuyau d’aqueduc en grès, qui absorbe l’eau, et qui s’est effondré.»
Mme Pagé concluait que toutes les équipes disponibles étaient à pied-d’oeuvre pour pallier les situations difficiles dues à la crue des eaux, mais que pour cette raison, l’émondage des arbres et autres situations moins prioritaires devraient attendre.
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