Abdelhaq Sari, candidat libéral de Bourassa. Photo : M-H Paradis \ JDV

Abdelhaq Sari, candidat libéral dans le comté de Bourassa, est depuis 2017 conseiller de ville dans le district Marie-Clarac à Montréal-Nord.

«Mon expérience au niveau municipal a été très enrichissante et intéressante et m’a permis de prendre contact avec la réalité des enjeux d’intégration des immigrants, de la pauvreté, de la violence et du manque de logement. Je crois que mon expertise d’un gouvernement de proximité peut être utile au niveau fédéral. Je veux être la voix de Montréal-Nord», nous dit M. Sari.

Depuis son élection comme conseiller de ville, il est vice-président de la Commission de la sécurité publique de Montréal, membre de la Commission de développement économique et de l’habitation et porte-parole de l’opposition en matière de sécurité publique, technologie de l’information, de l’inclusion et de lutte contre le racisme.

Un parcours riche

Né au Maroc, M. Sari a immigré au Canada en 2002. Il a une formation d’ingénieur en informatique, un MBA et une scolarité de doctorat en management.

Il enseigne à l’École de gestion de l’Université du Québec à Montréal depuis 2007, il est spécialisé dans l’intelligence artificielle, l’intelligence d’affaires et la gestion de projets.

Les enjeux auxquels il compte s’attaquer

Les enjeux d’intégration, de manque de logement, le manque de ressource pour les villes qui sont en première ligne.

«La ville seule ne peut pas tout faire. Il faut travailler à un autre niveau. J’ai une trajectoire d’immigrants, j’ai eu des difficultés à trouver un logement, à trouver un emploi. La seule chose qui m’a aidé c’est mon franc-parler et le fait que je parle plusieurs langues.»

Malgré le fait que le dossier de l’immigration soit une compétence partagée entre le Québec et le Canada, M. Sari veut être le pont entre les deux niveaux de gouvernement pour mieux se comprendre.

«Les difficultés que les nouveaux arrivants vivent ne sont pas liées à l’immigration, mais à l’intégration», croit-il.

En ce qui concerne l’intelligence artificielle, il pense que le gouvernement, la machine gouvernementale, peut se servir de l’IA comme d’un levier.

«On devrait être beaucoup plus proactif dans ce domaine.»



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