
Quand on évoque le sport à Ahuntsic-Cartierville, le club de hockey mineur Les Braves d’Ahuntsic est un incontournable. Organisme emblématique dans l’arrondissement, il a été fondé par un symbole et un héros national du Québec, Maurice Richard, en 1955. Le club résiste après 70 ans d’existence, malgré de nombreux aléas.
Les Braves utilisent les deux arénas de l’arrondissement, Ahuntsic et Marcelin-Wilson. Pour Martin Longchamps, président des Braves, les espaces disponibles sont insuffisants.
Une des solutions préconisées pour avoir plus de surfaces de jeu : sortir des limites historiques du club. Grâce à une entente avec l’Organisation du hockey mineur de Montréal-Nord (OHMN), des heures de glaces à l’aréna Fleury sont disponibles pour les jeunes des deux clubs. « Nous avons trouvé un partenaire. Ils ont beaucoup d’arénas, beaucoup de glaces et peut-être moins de possibilités de faire jouer leurs jeunes dans les bonnes catégories », souligne M. Longchamps. Cet accord permet ainsi aux jeunes des Braves et de Montréal-Nord d’avoir des heures d’entraînement pour se développer.
Les Braves d’Ahuntsic vont aussi chercher des heures à l’aréna Howie-Morenz de Villeray, ou encore à l’aréna de Saint-Michel, pour quelques entraînements supplémentaires. La proximité des glaces est une nécessité parce que la vocation du club est de servir le sport local. En adoptant le nom de « Braves du nord de Montréal», le club essaye de préserver cette particularité. « Dans le hockey, on fonctionne vraiment par territoire », relève M. Longchamps. À la différence du soccer, par exemple, dans lequel les sportifs disposent de passeports et peuvent se déplacer un peu partout.
Plus d’investissements
Une troisième glace à Ahuntsic-Cartierville serait-elle la solution aux constantes recherches de surfaces de jeu ? Probablement, mais M. Longchamps ne compte pas beaucoup dessus. « Il y a le contexte particulier du centre Claude-Robillard [qui dispose] de l’aréna Michel-Normandin, qui a une vocation régionale, qui contribue très peu au milieu d’Ahuntsic-Cartierville », observe-t-il. C’est comme s’il y avait beaucoup d’installations dans le quartier alors que la glace du complexe Claude-Robillard est réservée aux clubs de la ligue régionale.
De toute façon, même si des périodes de jeu étaient offertes à l’aréna de cette installation, ce ne serait pas forcément une solution. « On nous donnerait des heures dans le contexte actuel qu’on ne les utiliserait pas. Il y a des frais de stationnement maintenant. Pour les parents, les jeunes et même les coachs, ce serait compliqué », croit le président des Braves.
M. Longchamps plaide surtout pour des investissements. Les glaces sont certes utiles au club de hockey, mais elles le sont aussi pour le patinage artistique, de vitesse et libre. « Cela aurait dû être pris en charge par différentes administrations, mais les priorités, les enjeux de budget changent. Puis, il faut dire qu’on est pas mal débrouillards aussi, ce qui n’a peut-être pas aidé », croit M, Longchamps. À force de chercher des solutions ailleurs, il suppose que les demandes des Braves descendaient dans l’ordre des priorités. « J’aime mieux investir mon temps et mon énergie à trouver des solutions de rechange à court terme pour les enfants que de faire des manifestations pendant quatre ans à l’hôtel de ville, puis de voir accoucher d’une souris », remarque-t-il. Le plus important étant de continuer d’offrir des activités au lieu d’aller faire des représentations en permanence et d’assister à des réunions.
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