L'assemblée générale de circonscriptions du PQ à Ahuntsic-Cartierville s'est tenue au Centre social des cols bleus de Montréal.
L’assemblée générale des circonscriptions du PQ à Ahuntsic-Cartierville s’est tenue au Centre social des cols bleus de Montréal. Photo: JDV / Amine Esseghir

Après avoir fusionné deux associations locales, les militants du Parti Québécois d’Ahuntsic-Cartierville ont décidé de scinder en deux leur organisation dans l’arrondissement. Depuis le 30 mars, les circonscriptions de Maurice-Richard et de l’Acadie ont chacune leur organisation locale.

C’est Andréanne Gignac qui préside l’association de Maurice-Richard et André Véronneau qui dirige celle de L’Acadie. L’association de Saint-Laurent qui touche le territoire d’Ahuntsic-Cartierville n’est pas concernée.

Cette subdivision, votée par les militants au Centre social des cols bleus de Montréal, intervient alors que le parti enregistre localement une augmentation du nombre de militants.

«Quand on regarde, depuis 2018, la participation financière, on voit un doublement des montants», confie André ronneau, qui a présenté le bilan des adhésions au niveau local aux militants.

Cela confirme l’élan enregistré dans la province alors que les sondages donnent le PQ favori pour former le prochain gouvernement du Québec depuis plus d’une année, me si la date des élections est encore loin.

«Cela correspond à la progression du Parti québécois dans l’opinion publique. Pour les contributeurs, on observe la même chose. Mais on s’aperçoit qu’au niveau organisationnel, il y a encore du travail à faire», précise M. Véronneau.

Un débat du 21e siècle.

Lors de ce cette assemblée générale de circonscriptions, les militants ont pu étudier les propositions à ajouter au Projet national pour l’élaboration du futur programme du PQ.

Transport en commun, électrification, lutte au réchauffement climatique, les sujets abordés rejoignaient les grandes problématiques qui se posent à la société du 21e siècle.

«Les jeunes le revoient comme un parti progressiste. C’est clair qu’il est progressiste», assure Véronique Lecours, qui croit que les nouvelles générations se sont approprié le PQ.

Si la vision d’un Québec indépendant est fortement inscrite dans les débats, elle porte également sur les conditions de cette souveraineté. Il a été longuement discuté de la protection des terres agricoles contre la spéculation pour assurer l’indépendance alimentaire du pays.

Une proposition qui a suscité l’intérêt et la curiosité, la souveraineté numérique.

Une militante a souligné que les données des Québécois se retrouvent dans des serveurs à l’étranger gérés par Amazon.

Elle a proposé que le PQ inscrive dans son programme l’obligation de la gestion des données gouvernementales au Québec par la mise en place de serveurs situés au Québec.

Sinon, les militants rêvent de stations de métro – une par an à construire – d’un réseau de liaisons vers les régions éloignées et même d’une compagnie aérienne régionale.

«J’étais candidate en 2022 et la situation au PQ n’était pas aussi radieuse qu’aujourd’hui», souligne Véronique Lecours, conseillère à l’exécutif national du parti.

Cette enseignante au primaire qui avait mené une campagne en 2022, motivée uniquement par ses convictions. La possibilité de victoire étant hypothétique à ce moment-là.

«On était à 10 % dans les sondages, puis Paul SaintPierre Plamondon était nouvellement élu comme chef et ne siégeait pas à l’Assemblée nationale. C’était très difficile d’avoir un micro dans les médias pour exprimer nos idées», rappelle-t-elle.

Elle avait poussé l’audace jusqu’à installer un kiosque sur la Promenade Fleury lors d’une vente-trottoir pour communiquer sur le parti.
«J’ai dit à l’équipe locale, on va faire comme si on avait le vent dans les voiles. On se disait que le parti de Paul-Saint-Pierre Plamondon, est un PQ renouvelé, plus proche de ses racines, qui remettait l’indépendance sur le devant de la scène et c’est cela dont les gens avaient besoin», croit-elle

Elle assure que, parmi les gens venus discuter ce jour-là, certains ont pris leur carte.

«Ce sont des gens qui sont venus, qui ont commencé à être bénévoles, puis après la campagne, même s’il y avait juste trois députés, ils ont dit, Paul [Saint-Pierre Plamondon] a été tellement on dans les débats, on continue, il y a du potentiel», soutient celle qui siège actuellement comme conseillère à l’Exécutif national du PQ.

 



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