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Un voyage d’affaires à Québec est à l’origine de la décision du couple Palacios-Andrade d’immigrer à Montréal!
Santiago Palacios et Tatiana Andrade avaient tous les deux de bons emplois dans la capitale du Salvador, dans les années 2000. «À titre d’administratrice au conseil d’administration d’une coopérative dans mon pays, j’ai fait un séjour d’une semaine dans la ville de Québec à l’automne 2016, raconte Tatiana. C’était tellement beau! Les feuilles des arbres étaient colorées, les gens étaient chaleureux et gentils… Et, contrairement au Salvador où il fait très chaud toute l’année, la température était fraîche à Québec. Je suis revenue chez nous en disant à Santiago que je voulais retourner y vivre!» «On a mis l’idée de côté quand notre petite fille est née, en 2018», continue Santiago.
La réflexion s’est poursuivie
En 2019, Santiago et elle commencent à discuter de leur vie actuelle, prenant conscience que leur ville, San Salvador, est dangereuse. «Il y a des gangs criminalisés, lance-t-elle. Est-ce un endroit où élever notre fille Belén?» Le couple fait donc les premières démarches pour émigrer au Québec, dans le cadre du Programme régulier des travailleurs qualifiés du Québec. Ils montent leur dossier au début de 2020… et sont sélectionnés en 2021!
Nouvelle vie
«Nous sommes arrivés à Montréal en janvier 2022. Je n’avais jamais vu de neige de ma vie! s’exclame Tatiana. Un conseiller du programme Arrima [Services en ligne d’immigration et d’apprentissage du français, quebec.ca/immigration/services-en-ligne] nous a fait connaître les services d’intégration offerts aux immigrants à Ahuntsic, dont la banque alimentaire du SNAC [Service de nutrition et d’action communautaire, lesnac.com], le CANA [Carrefour d’aide aux nouveaux arrivants, canamtl.com], Pause Famille [pausefamille.org], etc.» Tatiana évoque une belle expérience : elle qui n’avait jamais fait de vélo a enfin appris à en faire grâce au programme Toutes à vélo, offert par Vélo-Québec. De plus, Frédéric Bataille, de l’organisme Ahuncycle, a pu leur donner trois bicyclettes dans le cadre du projet Bienvélo. «On a pu aller se promener en famille, cet été», déclare Tatiana, avec beaucoup de reconnaissance.
Travail et études
Pendant que le couple me raconte son parcours, la petite Belén me confectionne un bracelet avec des billes et des lettres. À cinq ans, elle n’a aucun retard de langage et elle a pu intégrer la maternelle cet automne. Ses parents continuent leurs cours de francisation et se sont trouvé des emplois. Diplômée en journalisme et titulaire d’un doctorat en communications et nouvelles technologies de l’information, Tatiana est maintenant éducatrice à la garderie La Volière (où est allée Belén) et donne des cours d’espagnol aux Loisirs L’Acadie. Santiago était professeur à l’université au Salvador. Il a fait des études en administration des affaires, en enseignement et en développement local et économique. Comme il étudie le français à temps plein, il travaille à temps partiel comme aide-gérant à l’épicerie Chez Clémentine, rue Fleury. «Après un peu plus de deux ans, on se dit qu’on a bien fait de venir ici, conclut Tatiana. On a beaucoup plus de temps de qualité en famille et la vie est plus paisible qu’au Salvador.»
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