La conseillère de Ville du district Bordeaux-Cartierville, Effie Giannou et un groupe de résidents sur le site de l’école abandonnée. Photo: Benoît Dosseh/JDV

L’ancienne École Montessori Ville-Marie qui a brûlé en avril 2024, située au 6520 boulevard Gouin Ouest dans Cartierville, cause des nuits blanches aux résidents. Le dispositif sécuritaire mis en place semble inadéquat. Et la dégradation avancée du bâtiment expose les résidents à différents dangers.

Gina Gizazzo, Pascale Gauvin, Tina, Federico Arciero, etc., font office de voix des résidents de Cartierville. Ils frappent à différentes portes pour exprimer leurs inquiétudes. Depuis l’incendie de l’ancienne école, ils s’interrogent sur l’entité qui a la responsabilité de la sécurisation du bâtiment #065 (lot 2 376 042).

Barrière fragile

Les mesures dissuasives prises ne sont pas efficaces pour sécuriser le site. Photo: Benoît Dosseh/JDV

Depuis ce sinistre, la dégradation du bâtiment trouble la quiétude des résidents. Des enfants tout comme des individus aux intentions indéterminées ont facilement accès au site. En effet, la clôture qui est érigée pour empêcher d’y accéder s’effondre trop souvent, déplore le groupe qui a accueilli le Journal des voisins sur les lieux.

« J’ai déjà vu des jeunes escalader un des bâtiments », confie Federico Arciero.

Ils exhortent les autorités compétentes à trouver un moyen de sécuriser efficacement le site. Dans la recherche de solution, ils s’interrogent sur le fait qu’il n’y a pas de numéro particulier pour alerter la police en cas d’intrusion.

Risque pour la santé

Les ruines de l’ancienne école Montessori Ville-Marie. Photo: Benoît Dosseh/JDV

Le fait que la démolition de la bâtisse tarde constitue l’une de leurs principales sources d’inquiétude. En effet, la crainte de voir des produits toxiques, dont les résidus d’amiante, se répandre hante chaque résident. La construction du bâtiment remonte à plusieurs années et certains matériaux contenaient des fibres d’amiante.

Une personne exposée à l’amiante risque de développer une maladie pulmonaire chronique. Elle s’expose aussi aux cancers, dont le cancer de poumon, le cancer des ovaires, le cancer du larynx, etc.

« À chaque grande pluie, des résidus dangereux se déversent jusque dans la rivière des Prairies », souligne Gina Dizazzo.

Le bâtiment appartient au Centre de service scolaire de Montréal (CSSDM). L’arrondissement assure avoir délivré le permis pour sa démolition depuis mai 2024. Des développements sont à venir pour la suite des choses sur le terrain de cette ancienne école qui fait l’objet d’une procédure d’aliénation.



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