« La voix des jeunes doit être entendue à la table des décisions », avait insisté Justin Trudeau en prenant le pouvoir à l’automne 2015. Un an plus tard, celui qui représente la circonscription juste au sud de la nôtre lançait le Conseil jeunesse de circonscription (CJC), question d’inciter les jeunes à non seulement se mouiller en politique, mais à participer aussi à ce qu’on appelle « la prise de décision». Ici, la députée fédérale d’Ahuntsic-Cartierville a facilement pris la balle au bond l’automne dernier dans la formation de ce conseil, elle qui apprécie travailler avec les jeunes.
Mélanie Joly a tenu une première réunion avec des jeunes du nord de Montréal le 12 février dernier, au Café de Da, et une autre rencontre doit avoir lieu en avril prochain.
Cette réunion de fondation avait pour but d’établir un lien avec celle qui est ministre du Patrimoine canadien et d’initier les jeunes au travail politique. Ces derniers ont pu notamment apprendre « les mécanismes » derrière le travail de la députée-ministre. Autrement dit, tout le travail « derrière les rideaux » pour soutenir le travail de la ministre
Liens avec les jeunes
Déjà, dans un passé pas si éloigné, Mélanie Joly avait œuvré au sein de Force jeunesse, et avait même créé, entre autres, un comité jeunesse au Musée d’art contemporain de Montréal alors qu’elle siégeait au conseil d’administration.
Pour devenir membre du Conseil, les jeunes d’Ahuntsic et Cartierville (âgés de 16 à 21 ans) devaient tout simplement donner leur nom au bureau de la députée. Et le «club» ne rassemble pas seulement de jeunes libéraux, étant ouvert à tous et toutes comme l’a expliqué Catherine Collerette, adjointe parlementaire de la ministre Mélanie Joly au journaldesvoisins.com.
« Évidemment, l’âge a été un des facteurs principaux, a mentionné Mme Collerette. Les membres doivent aussi résider à l’intérieur de la circonscription. Mis à part ces deux points, aucun autre critère n’a été décidé. Nous désirons offrir une voix à tous les jeunes d’Ahuntsic-Cartierville, peu importe leur origine ou leurs horizons politiques » a-t-elle ajouté.
Le dialogue avec les jeunes doit permettre à la députée montréalaise de comprendre davantage leurs aspirations, en les écoutant et en les consultant, et de rapporter leurs enjeux sur le plan national.
Au fédéral justement, il existe un Conseil consultatif jeunesse permettant au premier ministre Trudeau d’entendre les suggestions et doléances des jeunes à travers le pays.
Médias sociaux
Compte tenu que les activités viennent de commencer, aucune suggestion n’est encore parvenue au bureau de circonscription de la rue Chabanel.
Mais dans les discussions avec Mme Joly, les jeunes, à la première rencontre, ont abordé divers sujets les touchant, dont, époque oblige, les incontournables médias sociaux, la culture canadienne, le développement économique de la circonscription et le développement communautaire.
Plusieurs rencontres sont prévues durant l’année avec les jeunes d’Ahuntsic-Cartierville.
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