
Depuis le mois de juillet, Julie Pouliot est officiellement à la tête de la Fondation de l’Hôpital du Sacré-Cœur. Gestionnaire chevronnée au parcours multidisciplinaire, la nouvelle présidente-directrice générale nous ouvre ses portes.
Résidente de l’arrondissement depuis deux décennies, Mme Pouliot est une personne acquise à la cause de la philanthropie. Au fil de sa riche carrière chez Kruger, Énergir, KPMG et Hydro-Québec, elle a défendu une cause sociale, La rue des Femmes, de même qu’une cause éducative, celle Centre des technologies du gaz naturel, en qualité de présidente du conseil d’administration de ces deux OBNL. Au rang des satisfactions tirées de ces expériences, elle souligne, notamment, la complicité avec la direction et la qualité des relations.
Un choix du cœur
Julie Pouliot a beaucoup sillonné les couloirs des hôpitaux que dessert la fondation : l’Hôpital du Sacré-Cœur, l’Hôpital en santé mentale Albert-Prévost et l’Hôpital en santé mentale Rivière-des-Prairies. D’abord Sacré-Cœur pour la première crise d’allergie de ses jumeaux le jour de leur premier anniversaire, puis Albert-Prévost et Rivière-des-Prairies en soutien à des proches. « J’ai vraiment eu à apprivoiser tous les lieux que dessert la fondation », confie-t-elle.
Faire le saut pour la Fondation de l’Hôpital du Sacré-Cœur est un choix de cœur, explique la psychologue de formation. Elle le résume ainsi : un mélange de mon quartier et des causes qui me sont chères. « Quand tu fais de la philanthropie ou que tu t’impliques dans un conseil d’administration, si la cause ne t’est pas chère, tu n’es pas à la bonne place. C’est du bénévolat, c’est un don de soi important ; j’estime donc essentiel d’avoir la cause à cœur », souligne-t-elle.
Moi, Crosby ?
Au regard de sa carrière, Julie Pouliot peut être citée comme une grosse pointure. Toutefois, quand on la compare à des sportifs vedettes comme Sidney Crosby ou Lionel Messi, elle laisse échapper un franc rire. Elle ne se considère pas comme un joueur vedette. Si elle réfute cette comparaison sportive trop flatteuse, elle pense tout de même être une bonne capitaine. « Je suis indéniablement quelqu’un qui croit en l’importance de tisser des liens solides avec l’ensemble des joueurs. Je me perçois comme celle qui s’assure qu’il n’y a pas de sable dans l’engrenage, qu’il est bien huilé », résume-t-elle.
Tous les donateurs sont importants
La somme des affluents fait un grand cours d’eau. Sur cette base, Julie Pouliot accorde de l’importance à tout le monde, à savoir les membres de son équipe de la fondation et, bien sûr, les donateurs. « Le petit donateur est aussi important que le gros. Je ne cherche pas à savoir combien il a donné, et je tiens à le remercier », confie-t-elle.
La Fondation de l’Hôpital du Sacré-Cœur œuvre pour accompagner les trois hôpitaux dans la réalisation de leurs projets. Elle soutient ainsi les départements de recherche et contribue à la rénovation des infrastructures. « L’objectif est de s’assurer que nos professionnels ont les équipements et les locaux adéquats pour accueillir un patient et le traiter », conclut la nouvelle PDG.
Julie Pouliot est titulaire d’une maîtrise en management (HEC Montréal) et d’un baccalauréat en psychologie (Université de Montréal). Sa nomination au poste de PGD de la fondation s’est faite le 23 juin 2025. Elle a pris ses fonctions après le départ à la retraite de Paul Bergeron le 30 juin dernier.
Une alliée majeure
La Fondation de l’Hôpital du Sacré-Cœur est une alliée majeure pour les trois hôpitaux qu’elle dessert. Son objectif est de contribuer à l’amélioration des soins offerts à la population. En 2024, elle a financé différents projets à hauteur de plus de 4,3 M$, sans compter ses engagements envers divers projets à venir ni les dons reçus dans le cadre de sa campagne majeure de financement : Transformons des vies ensemble.
Cette campagne vise à récolter 45 M$ pour la réalisation de 6 projets :
- une unité des blessés médullaires ;
- un centre de cancérologie ;
- un centre intégré de suppléance rénale ;
- un centre de soins en santé mentale ;
- des centres de consultations externes ;
- la recherche et l’intelligence artificielle.
Depuis sa création, en 1976, la fondation a affecté plus de 100 M$ à l’amélioration, entre autres, des services offerts en santé cardiovasculaire, en imagerie rénale, en santé mentale, en hématologie-oncologie, en obstétrique-gynécologie, en traumatologie, en chirurgie et en orthopédie.
Ce texte a été publié dans la version papier du JDV du mois d’octobre 2025.
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