En vue des prochaines élections, le JDV a assisté à des rencontres entre les candidats de l’arrondissement, les aînés et des jeunes pour constater ce qui les motivait, ce qui les intéressait dans la politique municipale.
Organisés par la Fondation Berthiaume-du-Tremblay, les aînés du secteur Sault-au-Récollet ont pu rencontrer tout d’abord les candidates d’Ensemble Montréal, Soraya Martinez, Maude Théroux-Séguin et Joanne Lacombe, et la semaine suivante les candidates de Projet Montréal, Emilie Thuillier et Carla Beauvais.
Deux professeurs du collège Bois-de-Boulogne, Jocelyn Chouinard et Yves Langevin, ont organisé un débat à saveur économique entre les candidats à la mairie d’arrondissement. Emilie Thuillier de Projet Montréal, Maude Théroux-Séguin d’Ensemble Montréal et Stefan Leblanc d’Action Montréal se sont prêtés au jeu devant une salle pleine de jeunes motivés à entendre leurs propositions.
Les sujets d’intérêt
Certains sujets discutés ont été communs aux deux groupes : la sécurité dans les rues et dans les parcs, les pistes cyclables et la mobilité, l’itinérance et l’accès au logement abordable par exemple.
Plus spécifiquement, Maude Théroux-Séguin a d’emblée assuré les participants aînés que, si elle était élue, ce qu’elle appelle le réflexe aîné serait appliqué à toutes les décisions, c’est-à-dire que les besoins des aînés seraient pris en compte et priorisés en tout temps.
Carla Beauvais a, quant à elle, spécifié qu’elle était en politique municipale pour faire des changements dans la vie des gens. Pour elle, la participation des aînés à la vie active est primordiale et cela passe par des changements d’horaire de programmation, d’endroits de repos, de sport adapté au besoin, de trottoirs déneigés et de toutes choses pour faciliter la vie quotidienne.
Les questions posées par les aînés étaient de nature à clarifier les intentions quant au transport adapté, au déneigement des trottoirs par rapport à celui des pistes cyclables et aux inondations, courantes dans le secteur du Sault-au-Récollet.
Au collège Bois-de-Boulogne, les étudiants ont posé beaucoup de questions sur la mobilité et les réponses ont donné des réactions des plus importantes à savoir que la place laissée à l’automobile est trop restreinte selon eux.
La question du budget et du financement de l’arrondissement a aussi soulevé une interrogation. Les jeunes ont voulu mieux comprendre comment fonctionne le budget d’un arrondissement et si la dette de la Ville peut se diminuer en augmentant les taxes ou en réduisant les dépenses.
Les groupes d’âge sont certainement à des années-lumière l’un de l’autre, mais somme toute se retrouvent beaucoup plus que l’on pense sur des intérêts de bien-être commun, d’accès au logement ou à la propriété, sur des finances saines, sur la mobilité dans l’arrondissement et sur les problèmes de sécurité.
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