«C’est l’une des plus belles voix du Québec!» C’est ainsi que Michel Drucker présente Dominica Merola dans son émission Vivement dimanche, lors de sa tournée à succès en France en 2019. C’était un moment fort dans la carrière de cette chanteuse-pianiste dont la passion pour la scène et le désir ardent de voyager à la rencontre de différents publics et cultures la mènent un peu partout au Canada, aux États-Unis, en Europe et en Asie.
«Dès ma tendre enfance, en caressant les touches du piano qui trônait sur le salon de la maison familiale à Ahuntsic, je manifestais une passion pour cet instrument», dit Dominica Merola, qui dès l’âge de 5 ans entame sa formation en piano. Plus tard, elle développe son apprentissage au collège Vincent-d’Indy, où elle reçoit une formation en musique et chant classique.
«Parallèlement à la musique instrumentale, j’adorais chanter des airs classiques», indique-t-elle. Parmi ses premières sources d’inspiration : La Bohème de Puccini et Carmen de Bizet. Ces chefs-d’œuvre nourrissent sa passion pour l’art lyrique de cette grande voix qui allie puissance et volupté. Son album Bohémienne de cœur, sorti en 2015, est celui qui la définit le mieux. «C’est mon album le plus personnel», confie-t-elle.
De père artiste peintre et sculpteur, d’origine italienne, et de mère québécoise comédienne, Dominica grandit dans une atmosphère propice au développement de sa passion.Rêves d’enfant
«L’atelier de peinture et de sculpture de mon père, qui regorgeait de tableaux, de sculptures de tous genres et couleurs, était pour moi un univers fascinant qui donnait des ailes à mes rêves d’enfant», se souvient-elle. Elle raconte comment cet univers artistique offrait un décor particulier aux distractions et jeux d’enfants avec ses deux frères, sa sœur et leurs amis invités, notamment lors de la période des fêtes. Ces moments festifs dans la maison familiale et dans le quartier trouvent écho dans sa musique et notamment dans l’un de ses plus beaux succès, son album En attendant minuit, où l’artiste revisite de manière assez originale des airs traditionnels de Noël. Cet album sorti en 2019 est aussi un recueil des souvenirs d’enfance que décrit une chanson coécrite avec sa sœur Caroline, autrice et illustratrice.
Noël au Québec
«Les concerts de Noël me permettent d’explorer les registres de ma voix et de développer mon potentiel comme soliste en chant choral», mentionne Dominica. Elle est connue surtout pour ses prestations intimistes en formule piano-voix autour de son répertoire en français, italien et anglais, qui compte autant d’interprétations de chansons classiques francophones et italiennes que des créations originales en collaboration avec des auteurs renommés. Elle évoque les succès rencontrés par le spectacle Noël au Québec lors de ses différentes présentations en Europe et dans la Belle Province. Parmi lesquelles, une présentation qualifiée de mémorable par la critique avec l’ensemble emblématique du quartier, le Chœur Massenet, à l’Église de la Visitation au Sault-Récollet.
Parc-nature de l’Île-de-la-Visitation
C’était un moment assez spécial pour Dominica, qui réside dans le voisinage immédiat de ce lieu chargé d’histoire.
Elle souligne les bienfaits que lui procurent ses promenades récréatives dans le parc-nature de l’Île-de-la-Visitation. «Prendre une marche au bord de la rivière, loin de mon studio de musique, m’inspire énormément, dit-elle. Quelle chance que de pouvoir apprécier cette nature abondante à proximité d’une vie urbaine très animée! On dirait une campagne en pleine ville.»
Dominica Merola apprécie fort bien les retrouvailles estivales en plein air avec les gens du quartier, lors de ses spectacles dans les parcs et autres endroits principaux de l’arrondissement tels que la Promenade Fleury, la place Iona-Monahan et La SDC District Central.
Nous les sangs-mêlés
L’été dernier, lors de ses spectacles dans ces différents endroits, elle a notamment présenté sa nouvelle chanson Lantana Bandana, célébrant la belle saison. Sa participation à la fête nationale du Québec, le 24 juin, a été marquée par la présentation de sa grande nouveauté, la chanson Nous les sangs-mêlés.
C’est une chanson en hommage à Louis Riel dont elle a composé la musique sur un texte de l’auteur Marc Chabot. Dans son enfance, sa maman lui parlait souvent de ce personnage historique qui était cousin germain de sa grand-mère Alexia Riel. «Je veux aller plus loin avec cette chanson», dit-elle. Elle prépare la sortie de son enregistrement, probablement en février prochain à l’occasion de la journée en mémoire de Louis Riel.
[…] Surpris de l’entendre chanter en français, ces derniers ne manquent pas de venir à sa rencontre après les spectacles et lui posent la question : «Est-ce que vous êtes née à Montréal?»«Oui, je suis née à Montréal et plus précisément à Ahuntsic et tous les dimanches à la maison familiale, on mangeait des pâtes. Et ce n’est pas un cliché!», lance-t-elle, avec un éclat de rire méditerranéen chaleureux et très contagieux.
Cet article est tiré du numéro d’automne du Journal des voisins (version imprimée) dont le dossier principal est consacré à la sécurité à Ahunstic-Cartierville.
Restez informé
en vous abonnant à notre infolettre
Vous appréciez cette publication du Journal des voisins? Nous avons besoin de vous pour continuer à produire de l’information indépendante de qualité et d’intérêt public. Toute adhésion faite au Journal des voisins donne droit à un reçu fiscal.
Nous recueillons des données pour alimenter nos bases de données. Pour plus d’informations, veuillez vous reporter à notre politique de confidentialité.
Tout commentaire sera le bienvenu et publié sous réserve de modération basée sur la Nétiquette du JDV.