
Il n’y a pas si longtemps encore, nous connaissions notre tribu, nous lui étions fidèles. Elle faisait partie de nous et nous d’elle. Maintenant, nous appartenons à plusieurs tribus auxquelles nous ne sommes plus aussi fidèles… Les temps changent.
La tribu, essentielle aux humains, s’est transformée l-e-n-t-e-m-e-n-t sur près de 5 millions d’années. Être relationnel, l’humain a toujours vécu en groupe. Sa survie et son développement en ont toujours dépendu.
Ce n’est qu’il y a 10 000 ans, grâce à un climat stable, que les tribus sont devenues sédentaires, cultivant le sol et élevant du bétail.
De nos jours, le voisinage, les équipes de travail, de sport et autres regroupements d’intérêts s’ajoutent à la famille comme noyaux. Ils ont souvent en commun le lieu d’habitation.
Ici, nous avons des droits
Dans ce beau grand pays où nous vivons, hommes, femmes et enfants ont des droits et libertés intrinsèques, sont égaux en valeur et en dignité, ont droit à une protection égale de la loi et possèdent une personnalité juridique.
Nous avons de la chance. Peu de terriens bénéficient de ces droits et libertés.
Au Québec, considérant l’importance fondamentale que la nation québécoise accorde à la laïcité de l’État et considérant que les droits et libertés de la personne sont inséparables des droits et libertés d’autrui et du bien-être général, notre charte des droits et libertés spécifie que tout être humain, toute personne :
- a droit à la vie, ainsi qu’à la sûreté, à l’intégrité et à la liberté de sa personne ;
- dont la vie est en péril a droit au secours ;
- est titulaire des libertés fondamentales, telles la liberté de conscience, la liberté de religion, la liberté d’opinion, la liberté d’expression, la liberté de réunion pacifique et la liberté d’association ;
- a droit de vivre en français dans la mesure prévue par la Charte de la langue française;
- a droit au respect de sa vie privée ;
- etc.
Nous avons aussi des responsabilités
Évidemment, comme à l’école, comme en famille, nous, les citoyens, avons également les devoirs qui découlent de nos libertés.
Par exemple, nous avons le devoir de participer à la vie démocratique et sociale, de l’enrichir de toutes sortes de façons :
- en votant aux élections ;
- en faisant partie d’un jury ;
- en exprimant pacifiquement nos opinions ;
- en respectant les règles communes de sécurité ;
- en protégeant notre environnement et notre patrimoine ;
- en faisant du bénévolat ;
- en agissant contre le réchauffement climatique:
- en luttant contre l’injustice…
Ça nous ramène beaucoup à notre village, à notre quartier, n’est-ce pas ?
À notre tribu locale !
C’est ici que nous pouvons agir au quotidien.
Ici que nous comptons le plus les uns sur les autres.
Par où commencer, vous demandez-vous ?
Cet article a été publié dans le JDV papier du mois d’avril 2025.
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