Le sujet déborde largement des frontières d’Ahuntsic-Cartierville. Toutefois, le lien entre travail et intelligence artificielle (IA) est devenu une telle réalité que nous avons pu concevoir un dossier complet en nous adressant uniquement à des ressources locales.
L’IA sur le lieu de travail est arrivée comme l’a fait avant elle la technologie numérique. Facilitant les tâches, offrant plus d’efficacité, faisant gagner plus de temps. Elle est devenue assez rapidement l’appui du technicien, le soutien du professionnel, l’assistante du cadre.
Nous nous sommes posé la question fatidique, celle que tout le monde a en tête : Quand cette IA nous remplacera-t-elle tous ? Quand nous mettra-t-elle au chômage ?
En fait, même les croyants et pratiquants de l’IA se le demandent. Cependant, plutôt que de nous dire qu’elle remplacera les humains, ils nous expliquent comment les humains peuvent garantir leur existence avec elle, comment bien la comprendre, sans qu’elle devienne une menace.
L’IA peut augmenter nos capacités, automatiser des tâches répétitives, faciliter l’analyse de données complexes, et nous offrir ainsi plus de temps pour la créativité. En simplifiant et en affinant la besogne, elle peut nous permettre de rediriger nos efforts vers ce que l’être humain fait de mieux : réfléchir, prendre des décisions et innover.
Finalement, il ne s’agit plus de s’opposer à l’évolution implacable qu’impose l’IA, mais d’apprendre à travailler avec elle, en conscience et avec discernement. À faire d’une IA bien utilisée un moteur de progrès au service de l’intelligence collective, bien humaine.
Au Journal des voisins, l’IA ne fera pas nos reportages et n’interrogera pas les intervenants à notre place. Elle n’écrira pas nos textes non plus, mais elle nous aidera sûrement à compulser des données, à transcrire des entrevues et à réviser des articles.
Cet article a été publié dans la version papier du JDV de juin 2025.
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