Une trentaine de personnes étaient présentes mardi dernier lors d’une rencontre citoyenne virtuelle qui portait sur la charte du futur écoquartier Louvain-Est. Une rencontre coorganisée par le Comité de pilotage du site Louvain-Est et l’organisme Solidarité Ahuntsic. Compte-rendu d’une rencontre où tout est à faire. 

Une charte, «qu’ossa donne»? 

Une charte coulée dans le béton, ou qui s’adapte au gré des besoins des générations futures? Qui l’entérinera? L’idée même d’avoir une charte est-elle pertinente?

Ce sont toutes ces questions qui émergent à la suite de cette rencontre.

«L’idée de la charte, c’est justement d’amener des cibles, des balises, des critères pour que les objectifs de l’écoquartier ne soient pas perdus dans le processus», souligne notamment Barbara Maass, une des membres du Comité de pilotage de l’écoquartier Louvain Est. 

Certains soulignent que l’importance de réfléchir à une charte doit se faire dès maintenant, et ce, même si l’écoquartier n’en est qu’à ses premiers balbutiements.

«Avec la déconstruction et la décontamination des sols, l’idée d’une charte commence là: qu’est-ce qu’on fait avec les matériaux usés? », souligne Ghislaine Raymond, présidente du Comité de pilotage. 

Éviter les erreurs du passé

Bien que cette charte est loin d’être finalisée, les organisateurs semblent rassemblés par un point commun: éviter les écueils qui se sont produits ailleurs dans le monde.

Les cas d’espèces provenaient principalement des pays scandinaves durant les années 1990-2000. Ces initiatives favorisaient une approche, certes, en adéquation avec un urbanisme durable, mais où le résidant n’était qu’un simple client et où le coût des logements était tout sauf abordable. 

« Il faut une planification par et pour la population et les besoins locaux », souligne  Daniel Cyr, un autre membre du comité de pilotage. 

Placer les résidents au coeur de la gouvernance

Les écoquartiers ne constituent pas une nouvelle réalité dans le monde, mais là où LouvainEst se distingue, c’est que l’écocitoyenneté doit être la pièce maîtresse.

«Il n’y a pas d’écoquartier sans écocitoyen », affirme également Daniel Cyr,  où des modifications significatives dans nos modes de vie doivent être en adéquation avec la présence d’un milieu de vie de bonne qualité et des résidences hors des règles du marché.

La prochaine rencontre aura lieu en janvier 2022. Le contexte sanitaire décidera si elle se feront en présence des participants et des membres du Comité, ou de façon virtuelle.



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Achour Azzedine
Achour Azzedine
2 Années

La démarche semble prendre une tournure qui va bien au delà de ce qu’on imaginait au départ. C’est de très bon augure à mon avis!