Vous attendez l’autobus à l’heure de pointe, le matin, sur un des circuits qui jalonnent le territoire d’Ahuntsic-Cartierville. Vous allez au boulot, à l’université, à un rendez-vous. Pas de tempête de neige qui peut retarder l’arrivée de l’autobus… Pas d’accident, à votre connaissance. Or, vous constatez, au bout d’un moment, que l’autobus ne passe tout simplement pas selon l’horaire indiqué ou l’application sur votre cellulaire. L’autobus a été annulé. Explications.
Une visite du garage était organisée pour souligner les 100 ans de l’autobus à Montréal, le 23 novembre dernier. Journaldesvoisins.com était de la visite, au même titre que de nombreux citoyens.
Votre média a pu rencontrer le directeur général de la STM, Luc Tremblay, notamment, et lui a demandé pour quelles raisons il manquait un certain nombre d’autobus aux heures de pointe, tel que rapporté par le quotidien The Gazette récemment.
« Il y a, en effet, un manque de 140 autobus [ndlr 10%] sur l’heure de pointe du matin », a confirmé Luc Tremblay en entrevue au journaldesvoisins.com à l’occasion de la journée porte ouverte de la STM au garage Legendre qui a pignon sur rue dans Ahuntsic-Cartierville.
Toutefois, M. Tremblay laissait entendre que les autobus manquants ne sont pas nécessairement en panne, comme le rapportait le quotidien anglophone.
Luc Tremblay souligne que la plupart des autobus non disponibles ne sont pas en panne, mais sont retirés de la circulation pour de l’entretien préventif obligatoire.
«La STM a présentement 1800 autobus et 1425 sont nécessaires pour remplir tous les trajets de l’heure de pointe alors que seulement 1285 sont disponibles», a ajouté le directeur général de la STM.
Nombreuses raisons
Il explique également que le manque d’autobus est dû à plusieurs raisons, outre les pannes, et l’entretien préventif obligatoire. M. Tremblay fait valoir d’autres raisons, soit les défis habituels de l’hiver, ainsi que des réparations retardées par l’implantation d’un nouveau logiciel d’approvisionnement de pièces, le 21 octobre dernier.
Toujours selon Luc Tremblay, la STM a mis sur pied un plan d’action pour régler ces problèmes et qu’ils « sont en ligne avec le plan ».
Depuis quelques jours, dans des encarts publicitaires, la STM annonce plusieurs mesures mises de l’avant afin de régler la perte de la capacité d’entretien subie depuis janvier 2019.
Ainsi, il y aura:
1- Réouverture du centre de transport Saint-Denis en janvier et la fin de l’agrandissement de trois autres centres de transport d’ici deux ans.
2- Accélération de l’appropriation du nouveau logiciel par les employés.
3- Embauche de 80 nouveaux mécaniciens présentement en formation qui devraient graduellement effectuer des quarts de travail de soir et de fin de semaine à partir de février 2020.
4- Transfert de 50 000 heures de travail au constructeur d’autobus NovaBus pour effectuer des interventions recommandées pour accroître la fiabilité des autobus.
Pour l’instant, du moins, les usagers du réseau de la STM dans Ahuntsic-Cartierville, et d’ailleurs à Montréal, devront prendre leur mal en patience aux heures de pointe.
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Je comprends la situation, mais il serait important que les données transmises sur l’application Transit ou sur le site de la STM nous informent en temps réel de la situation. On voit souvent passer des bus Hors-service en lieu et place des bus annoncés. Si nous étions informés du délai réel, nous pourrions peut-être opter pour un itinéraire alternatif… En espérant que la direction de la STM en prenne bonne note ..
Selon le syndicat des employés de maintenance des bus, ce serait 600 autobus immobilisés faute d’entretien.
Le service le plus pourri est celui de la ligne 180. Un autobus aux 30 minutes la fin de semaine c’est inacceptable, il y a beaucoup de gens qui travaillent la fin de semaine. Il y a quelques semaines j’ai attendu l’autobus plus d’une heure et 2 autobus ne sont pas passés, j’ai manqué un rendez-vous, et il faisait très froid ce jour là.