La Ministre fédérale du Patrimoine canadien et députée d’Ahuntsic-Cartierville s’est prononcée sur le dossier des fouilles du 12375, rue du Fort-Lorette, en fin d’après-midi jeudi 18 mai, après avoir été sollicitée à quelques reprises pour une entrevue par journaldesvoisins.com
Tout en précisant qu’il s’agit d’un dossier qui n’est pas du ressort du fédéral, la ministre Joly assure qu’elle suit le dossier de près pour qu’il se règle en conformité avec les normes patrimoniales.
Dossier prioritaire
Elle indique également que la désignation de l’ancien village du Sault comme lieu historique national est un dossier prioritaire et que la demande à ce propos transmis par Héritage Montréal auprès de Parcs Canada est toujours sous évaluation.
« La désignation de l’ancien village du Sault-au-Récollet comme lieu historique national est une priorité. Une demande a d’ailleurs été déposée par Héritage Montréal auprès de Parcs Canada. Cette demande est toujours sous évaluation par la Commission des lieux et monuments historiques du Canada (CLMHC) de manière indépendante.
J’ai été mise au fait de la mobilisation autour du dossier du terrain du Fort Lorette ainsi que des fouilles archéologiques qui y sont entreprises. Il m’apparaît important en tant que députée fédérale de suivre ce dossier de compétence provinciale et municipale de très près en conformité avec les normes en matière de patrimoine. »
Rappelons que les fouilles du terrain du 12375, rue du Fort-Lorette ont été entreprises début mai et se sont terminées vendredi dernier, tel que l’a rapporté journaldesvoisins.com. Des observateurs ont toutefois signalé la présence de pièces d’équipements différentes et plus imposantes mercredi 17 mai.
Le terrain avait été vendu par les Soeurs de Miséricorde au promoteur immobilier Antonio Rizzo il y a quelques semaines pour la somme de 2 M $, soit 1 M $ de moins que la valeur réelle. Journaldesvoisins.com avait fait part de la nouvelle à ses lecteurs et lectrices, en primeur, le 13 avril dernier.
Des fouilles y ont été entreprises depuis, exigées par le ministère de la Culture et des Communications du Québec, supervisées par la Ville de Montréal, au coût de 53 000 $. Ce n’est pas le promoteur immobilier qui assume le coût des fouilles, mais bien les contribuables du Québec.
Les élus du territoire ont eu l’occasion de visiter le terrain des fouilles vendredi dernier, tel que l’a rapporté journaldesvoisins.com dans un article récent. Une attachée politique du bureau de Mme Joly était également présente lors de la visite.
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Ce site doit absolument être préservé.
Bien gérer les fonds public Mme Pagé aurait été et de beaucoup préférable de se procurer le terrain avant que le promoteur immobilier le fasse.
Si après les fouilles la ville et le gouvernement du Québec décide de le racheter ce sera au gros prix. Le promoteur sera en droit de réclamer le montant d’argent qu’il prévoyait faire avec l’achat de ce terrain.
Daniel Boiteau
Montréal
A ce que je sache le Québec fait encore partie du Canada et ce site doit être préservé car il fait partie de l’Histoire du Canada. Donc Mme Joly , occupez-vous de ce sujet.