MONTRÉAL, 10 juin 2021 – À l’occasion du dévoilement du Bilan 2020 sur la qualité de l’air, Montréal annonce un investissement de 1,2 M$ afin d’améliorer ses infrastructures composant son Réseau de surveillance de la qualité de l’air. Cette somme permettra, entre autres, à la Ville de faire l’acquisition d’une station mobile d’échantillonnage de l’air – une première à Montréal! La Ville procédera également à la mise à niveau de 19 stations d’échantillonnage sur l’ensemble de son territoire grâce à l’ajout et au remplacement de nouvelles stations et de nouveaux appareils pour le prélèvement des émissions atmosphériques. Ces investissements permettront de maximiser les interventions de la ville et assureront une surveillance plus pointue, au profit de la santé et de la sécurité de la population.
De plus, la Direction régionale de santé publique (DRSP) aura le mandat de créer un outil explicatif afin de rassembler, résumer et vulgariser les études scientifiques les plus récentes sur la qualité de l’air à Montréal et ses impacts sur la santé de la population. Les coûts de production de ce document, s’élevant à 50 000 $, sont assumés conjointement par la Ville et le ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MELCC). Attendue pour la fin de l’année, cette synthèse vulgarisée des différentes études permettra de mieux informer la population et de répondre à certaines préoccupations, notamment pour les résidentes et les résidents de l’Est de l’île.
Bilan annuel 2020 : des améliorations encourageantes
La Ville de Montréal est fière de présenter le Bilan annuel 2020 du Réseau de surveillance de la qualité de l’air. Encore une fois cette année, la Ville de Montréal peut se féliciter de la bonne qualité de l’air sur son territoire. Grâce aux efforts continus des dernières années, conjugués au ralentissement des activités résultant de la crise sanitaire, le bilan 2020 est positif.
En 2020, Montréal a recensé 21 jours de mauvaise qualité de l’air, soit 22 jours de moins par rapport aux 43 jours comptabilisés dans le bilan de 2019. Plus largement, on constate que 2020 a été l’année avec le plus faible nombre de jours de mauvaise qualité de l’air depuis 2014. Le dépôt de ce bilan et le dévoilement de nouvelles données ouvertes s’inscrit dans l’engagement de la Ville de rendre sa gouvernance plus participative, ouverte et transparente.
Un règlement qui contribue à l’amélioration de la qualité de l’air
La Ville de Montréal est aussi fière des conclusions positives du rapport sur le règlement du chauffage au bois, qui a contribué à l’amélioration de la qualité de l’air à Montréal. Rappelons que depuis le 1er octobre 2018, il est interdit d’utiliser des appareils ou des foyers de chauffage au bois qui ne sont pas conformes à la réglementation dans l’ensemble des 19 arrondissements. Les données du bilan démontrent une diminution des particules fines liées au chauffage au bois. La tendance des jours de smog hivernal est aussi à la baisse.
Citations
« La santé et la sécurité de nos citoyennes et citoyens sont au cœur de nos priorités. En améliorant continuellement nos outils et nos connaissances, nous pouvons agir de manière ciblée et efficace. Nous nous assurons de protéger la santé de la population et nous sommes à l’écoute de ses préoccupations, qui ont d’ailleurs guidé plusieurs de nos investissements d’aujourd’hui. Nous allons continuer d’investir pour la surveillance de la qualité de l’air à Montréal afin d’améliorer notre qualité de vie et de léguer à nos enfants un environnement sain », a déclaré Jean-François Parenteau, responsable de l’environnement et des services aux citoyens au comité exécutif de la Ville de Montréal.
« La qualité de l’air extérieur est un déterminant majeur de la santé des Montréalais.es et l’amélioration du Réseau de surveillance de la qualité de l’air (RSQA), réalisée en collaboration avec la Ville, est un élément essentiel permettant de mieux orienter les actions de santé publique à mettre en place pour Montréal », a précisé Mylène Drouin, directrice régionale de santé publique de Montréal. Elle ajoute que « la santé publique a le mandat d’informer les Montréalais.es de leur état de santé et des principaux facteurs de risque, et c’est en ce sens qu’elle rendra accessibles les données collectées sur la qualité de l’air et leurs impacts sur la santé ».
« Notre administration prend la qualité de l’air au sérieux et c’est pourquoi nous mettons en place des mesures significatives afin de faire le suivi adéquat de la qualité de l’air à Montréal. Nous nous assurons de protéger la santé de nos citoyen.nes et sommes à l’écoute de leurs préoccupations. La qualité de l’air s’est améliorée, notamment dans l’Est de la Ville, et nous continuerons dans cette direction. Tous ensemble, nous pouvons poser des gestes durables pour la qualité de notre air et nous nous engageons à être les précurseurs de ce changement », a ajouté Caroline Bourgeois, mairesse de Rivière-des-Prairies–Pointe-aux-Trembles et responsable de l’Est de Montréal au comité exécutif. (Source: Ville de Montréal)
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