La Ville de Montréal construira un bassin de rétention des eaux ayant un volume d’environ 20 000 m3, le bassin Lavigne, dans l’arrondissement d’Ahuntsic-Cartierville, plus précisément dans Cartierville, près de la rue du même nom, entre le boulevard Gouin et l’intercepteur nord, une conduite de grand diamètre qui achemine les eaux usées et de pluie.
Le projet de construction du bassin de rétention Lavigne est évalué à 28,5 M$ et a pour objectif d’améliorer la performance du réseau d’égout de la Ville. «Nous sommes à finaliser la rédaction des plans et devis en vue d’un éventuel appel d’offres. Les travaux devraient être exécutés en deux lots entre 2017 et 2019», précise le relationniste de la Ville de Montréal, Philippe Sabourin. Selon les études préliminaires, le bassin pourrait être en fait un tunnel d’une longueur de 1,5 KM.
En cas de fortes pluies
Le scandale du flushgate de l’année dernière durant lequel la Ville avait été dans l’obligation de déverser plusieurs milliards de litres d’eaux usées dans le fleuve St-Laurent avait levé le voile sur une problématique majeure. Les infrastructures actuelles de Montréal ne permettent pas de contenir les eaux usées lors des fortes pluies et obligent la Ville à déverser le «trop-plein» dans les cours d’eau.
Ce projet a donc pour objectif de contribuer à réduire le nombre de surverses dans la rivière des Prairies. «En temps de pluie, les émissaires Lavigne et Lausanne occasionnent des épisodes de surverses d’eaux contaminées vers la rivière des Prairies. Ce nouvel équipement de rétention contribuera à améliorer la performance du réseau d’égout. À terme, ce bassin permettra de rencontrer l’objectif fixé d’un maximum de six surverses par année», explique M. Sabourin.
Les bassins de rétention permettent de conserver les eaux excédentaires et d’empêcher les débordements. «Après la pluie et lorsque la capacité du réseau le permet, les eaux usées sont réintroduites dans le réseau d’égouts afin d’être traitées à la station d’épuration, qui rappelons-le intercepte et traite annuellement près de 99,6 % de toutes les eaux usées de l’agglomération montréalaise», souligne M. Sabourin.
Restez informé
en vous abonnant à notre infolettre
Vous appréciez cette publication du Journal des voisins? Nous avons besoin de vous pour continuer à produire de l’information indépendante de qualité et d’intérêt public. Toute adhésion faite au Journal des voisins donne droit à un reçu fiscal.
Nous recueillons des données pour alimenter nos bases de données. Pour plus d’informations, veuillez vous reporter à notre politique de confidentialité.
Tout commentaire sera le bienvenu et publié sous réserve de modération basée sur la Nétiquette du JDV.