Margie Ramos Conservateurs
Margie Ramos, Parti conservateur du Canada. Photo: JDV / Amine Esseghir

Originaire des Philippines, Margie Ramos est candidate du Parti conservateur pour les élections fédérales à 36 ans, car elle s’inquiète pour l’avenir, dit-elle.

«Les femmes et les hommes de mon âge voudraient avoir une famille, acheter leur première maison. Mais maintenant, c’est plus difficile de transformer le rêve en réalité», indique-t-elle en entrevue avec le JDV.

Selon elle, des jeunes dans la vingtaine, qui sont toujours à l’université, ne savent pas s’ils pourront déménager, avoir leur premier appartement.

«C’est très cher un logement, même un loyer. Notre réalité, c’est que nous vivons d’un chèque de loyer à l’autre», croit-elle.

Jeune femme d’affaires, elle a développé sa petite entreprise de produits de soins naturels dans sa cuisine. Elle est également employée d’une entreprise de technologie.

«Avec la décennie libérale perdue, le coût de la vie a augmenté, le coût du logement a doublé. Il y a des gens de mon âge qui sont retournés vivre chez leurs parents», déplore-t-elle.

Résidente dans le secteur Chabanel, elle dit s’entretenir beaucoup avec ses voisins et résidents des environs d’Ahuntsic-Cartierville.

«Je marchais et j’ai rencontré une jeune famille. Le mari a deux jobs. Sa femme a un job. Ils me disent que, si le Parti conservateur ne gagne pas, ils vont déménager en Europe, parce qu’elle est européenne, ou bien à New York», raconte-t-elle.

Nouvel engagement

Même si elle s’est toujours intéressée à la politique, cela fait trois ans seulement qu’elle a rejoint le Parti conservateur de Pierre Poilièvre.

«Le Parti conservateur veut faire de vrais changements, rendre le coût de la vie plus abordable», soutient-elle.

Pour une femme qui dit n’avoir jamais voté de sa vie, ce saut en politique est un changement radical dans sa vie.

«Quand Pierre Poilièvre a décidé de devenir chef du Parti conservateur, c’est là que je me suis décidée. « Je me suis dit que c’est un parti qui me représentait », assure-t-elle.

Pour Mme Ramos, le Parti conservateur, est celui qui va restituer le rêve canadien.

«Le rêve canadien, c’est qu’en travaillant fort, en mettant de l’argent de côté et en faisant des investissements, on peut un jour posséder sa première maison.»

Enfin, le parti de M. Poilièvre répond à ses valeurs et veut éviter que l’inflation appauvrisse les jeunes et les aînés.

«En 2020, le Parti libéral a imprimé de l’argent. Ils ont dit que c’est pour nous aider. Cinq ans plus tard, nous ne sommes plus capables de payer pour les besoins essentiels», observe-t-elle.



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M. Altalibi
M. Altalibi
7 Jours

Mme Ramos,
Bonjour
Votre position reflète une mauvaise compréhension des véritables défis auxquels sont confrontées les nouvelles familles à revenu limité. De plus, il est important de souligner que le chef du Parti conservateur a exprimé des opinions ouvertement anti-immigrants. Ce parti s’est radicalisé vers une droite extrême, similaire à la politique de division que nous avons vue sous Trump aux États-Unis. De telles politiques dangereuses menacent d’affaiblir l’harmonie multiculturelle qui fait la force du Canada. Nous devons nous éloigner de cette politique de division et au contraire défendre l’inclusion, le respect et l’unité.

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