Quelques sapins gisaient sur le terre-plein de la rue Grande-Allée le 17 janvier (Photo: JDV P. Rachiele)

Sur la rue St-Urbain, entre Prieur et Fleury, on compte pas moins neuf (9) sapins qui gisent, soit sur les terrains des résidants, ou même carrément dans la rue. Que font-ils encore là le 19 janvier?

Renseignements pris auprès de l’arrondissement, les sapins naturels devaient être délestés de leurs décorations par les résidants puis déposés sur leurs terrains (et non dans la rue), soit le 4 janvier dernier, ou la semaine suivante, le 11 janvier dernier.

Or, on se souviendra que le 4 janvier, un épisode de verglas a modifié le paysage extérieur, rendant un peu difficile cet exercice aux citoyens.

Toutefois, le 11 janvier, plusieurs sapins ont été ramassés par les camions qui se consacraient à cette tâche. Le hic ? Plusieurs sapins ont été laissés en plan, comme journaldesvoisins.com a pu constater en faisant un rapide tour d’horizon.

Ainsi, sur la rue Clark, un citoyen, Vincent Lacasse, précisait au jdv le 19 janvier: « J’ai déposé le sapin devant chez nous le samedi 7 janvier. J’avais alors consulté le site de la ville de Montréal qui indiquait qu’ils ramassaient les arbres de Noël jusqu’au 11 janvier. Je suis déçu qu’ils ne l’aient pas encore ramassé. »

Éco-centre

La porte-parole de l’arrondissement, Émilie Miskdjian a fait parvenir cette réponse au journaldesvoisins.com quand nous avons demandé ce qui arriverait avec les sapins non-ramassés: « Dans l’arrondissement, la dernière collecte d’arbres de Noël de l’année a eu lieu le mercredi 11 janvier dernier. Les résidants qui souhaitent se débarrasser de leur sapin après cette collecte doivent aller l’apporter à un éco-centre qui accepte les résidus verts. Un sapin étant considéré comme un résidu vert, a précisé Mme Miskdjian. Pour en savoir plus sur cette question (écocentres), je vous suggère de contacter la Ville.»

Mais voilà, plusieurs des sapins qui gisent encore sur les terrains des résidants et dans la rue ont été déposés avant la deuxième et dernière date de collecte. Logiquement, ils auraient dû être recueillis par les camions de la Ville, mais ne l’ont pas été. Ceux qui sont sur les terrains ne gênent personne, sauf les résidants qui aimeraient bien les voir recueillis, tel que convenu par l’arrondissement. En revanche, ceux qui sont dans la rue risquent d’occasionner des désagréments aux automobilistes, sinon de devenir dangereux pour les opérations de déneigement s’ils sont recouverts de neige ou de verglas au cours des prochains jours.

 



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