
Le 5 mai, une grande fête inaugurale du second point de service du CACI (Centre d’aide aux communautés immigrantes) a eu lieu au 4800, rue de Salaberry, en présence du ministre de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration, Jean-François Roberge, des responsables de l’arrondissement et des représentants de partenaires publics et privés de cet organisme communautaire, l’un des plus grands au Québec.
Dans son allocution en ouverture de cette soirée festive, la directrice générale du CACI, Anait Aleksanian, a rappelé les moments clés du développement de son organisme qui compte actuellement au total 130 employés et dessert plus de 45 000 personnes immigrantes dans ses deux points de service.
Elle a précisé que les nouveaux locaux répondent aux besoins grandissants des clientèles de plus en plus diversifiées du centre.
Ce nouveau bâtiment de deux étages comprend des bureaux pour assurer les services d’accueil et d’intégration, des salles de cours, une banque alimentaire et une halte-garderie. Il permet notamment de donner un nouvel élan à la francisation avec l’instauration d’un programme de cours à temps plein. À ce propos, les responsables du CACI ont annoncé le lancement de la campagne baptisée La francisation, ça marche !

De son côté, Jean-François Roberge a souligné le rôle essentiel des organismes communautaires dans l’atteinte des objectifs des programmes de la francisation.
Le ministre a défendu le bilan du service Francisation Québec mis en place en 2023. « Avant 2018, le record était de franciser 26 000 par année. Et avec la création de Francisation Québec, on a francisé 76 000 par année. En 2024, on a atteint un record de 90 000 personnes », a-t-il affirmé. À noter que Francisation Québec s’appuie sur un réseau de plus de 130 partenaires. Notamment, une soixantaine de centres de services scolaires et commissions scolaires ainsi qu’une quarantaine d’organismes sans but lucratif (OSBL), une vingtaine de cégeps et quatre universités.
Rappelons toutefois, que l’année 2024 a été marquée par les nombreuses manifestations d’inquiétudes notamment au sein des organismes communautaires quant à la marche de la francisation, étant donné les nombreuses fermetures de classes de francisation à travers le Québec dues aux restrictions budgétaires. Ce qui a été jugé contraire à la volonté affichée par le gouvernement de faire de son mieux pour préserver l’avenir du français et d’en faire le socle de la politique d’intégration des néoquébécois. Dans ce registre, le ministre Roberge a annoncé lors de la soirée de l’inauguration du CACI-Salaberry que son ministère travaille actuellement sur un projet de loi sur l’intégration nationale qui insufflera notamment une nouvelle dynamique à la politique de la francisation.
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