Le Collège Bois-de-Boulogne a annoncé, lundi 24 février, la création d’un nouveau pavillon de 4000 pi2, un investissement de 14, 5 M$ du gouvernement québécois. Situé au 575-577 boulevard Henri-Bourassa Est, ce pavillon accueillera les programmes en soins infirmiers et les cours de francisation. Il ouvrira progressivement ses portes à l’hiver 2026.
La directrice générale du collège, Pascale Sirard, souligne que ce projet était attendu depuis plusieurs mois. « Les besoins croissants font en sorte que le pavillon Ignace-Bourget ne suffit plus à accueillir tous les étudiants de plus en plus nombreux. En 2018, nous avions 2200 étudiants dans le secteur de l’enseignement régulier, en 2024 ils sont 3500 et le ministère nous a consenti un devis de 4000 étudiants pour 2029. »
Les formations en soin de santé
Le pavillon Ignace-Bourget ne correspond plus aux besoins modernes pour les formations en soin de santé. Celles-ci seront donc relocalisées dans le nouveau pavillon qui deviendra un pôle d’apprentissage et d’innovation en santé.
Les 5 programmes en soins de santé, soit le DEC en soins infirmiers, l’attestation d’études collégiales pour étudiants adultes qui ont déjà un DEC, une actualisation de la formation pour le personnel en santé qui a quitté et qui veut revenir dans le domaine, la passerelle pour les infirmières auxiliaires ayant un DEP et les étudiants à l’international, seront regroupés au 2e étage du pavillon.
Des classes de pédagogie active, des laboratoires, des zones logistiques et des espaces de simulation seront les travaux à réaliser pour un enseignement de qualité et recréera un environnement clinique réaliste.
La francisation
Au 1e étage, on retrouvera les activités de francisation. Ces locaux demanderont moins de travaux ayant déjà été des salles adaptées pour l’enseignement. Annuellement, 400 étudiants seront formés dans ces classes.
Une solution efficace pour tous
Les élus présents, Pascale Déry, ministre de l’Enseignement supérieur, André A. Morin, député de l’Acadie et Nathalie Goulet, conseillère de la Ville de Montréal dans Ahuntsic -Cartierville, ont tous mentionné le fait que le site choisi était un avantage pour les étudiants. Cet axe de mobilité durable est un endroit accessible pour tous en métro, en autobus ou à vélo, ce qui permettra des déplacements fluides avec le collège.
Lorsque l’on pose la question à Pascale Sicard sur le fait que le pavillon aurait pu être construit sur le terrain du collège, elle répond que le ministère privilégie la location d’espaces libres pour des raisons de coûts, mais aussi de rapidité de livraison. « Si on avait construit un pavillon, ça aurait pris plusieurs années tandis que la location et l’aménagement de ces locaux coûteront moins cher et se feront plus rapidement, car nos besoins sont urgents. »
Une primeur pour le JDV
La directrice générale nous parle d’un projet de verdissement qui verra le jour bientôt. « C’est un beau projet de microforêt à l’arrière du collège attenant au parc René-Beauset qui est coincé entre le chemin de fer, l’Écocentre Acadie et un secteur résidentiel. »
Un projet à suivre certainement.
Le projet rénovation du pavillon Ignace-Bourget
L’autre grand projet de rénovations majeures du collège est toujours en attente de financement gouvernemental. « On espère avoir une confirmation dans le budget de cette année, » confirme la directrice générale.
« Nous avons soumis un projet structurant au ministère dont le nouveau pavillon. Si le budget pour ces autres travaux est accepté au prochain budget, il est fort possible que le tout soit terminé pour 2029. »
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