Un jeune résidant d’Ahuntsic-Cartierville revient tout juste dans Ahuntsic-Cartierville après avoir traversé une grande partie du Canada en vélo. Un voyage de 49 jours, de Vancouver à Montréal, durant lequel il a pédalé 5124 kilomètres.
Pascal-Olivier Dumas-Dubreuil a pris conscience, lors d’un voyage au Guatemala l’an dernier, qu’il ne connaissait pas bien son propre pays, le Canada. Cette ignorance de la culture canadienne le limitait dans sa capacité à apprécier d’autres cultures étrangères. Il a donc décidé d’aller à la rencontre des Canadiens en traversant le pays en entier, d’ouest en est, et ainsi en apprendre davantage sur ses concitoyens.
Chaque soir de son périple, du 8 juin au 28 juillet dernier, Pascal-Olivier allait cogner aux portes des gens pour demander s’il pouvait planter sa tente dans leur cour arrière. Un exercice qui était parfois complexe, mais qui lui a aussi permis de rencontrer un tas de personnes.
Sur lui, à tous les jours, 35 kilos d’équipement, comprenant une tente, un matelas de sol, un sac de couchage, un réchaud pour cuisiner, une casserole, des vêtements, une trousse mécanique et une trousse de premiers soins.
Pas question pour Pascal-Olivier de dormir à l’hôtel, quitte à devoir, à certaines occasions, planter sa tente dans un stationnement municipal sans se faire repérer.
Les réseaux cyclables canadiens
Ce voyage en vélo à travers le Canada a aussi permis au jeune cycliste de 22 ans de pouvoir comparer l’état des réseaux cyclables des différentes provinces du pays.
« La Colombie-Britannique possède le plus beau réseau cyclable de toutes les provinces canadiennes », estime Pascal-Olivier.
« Au Québec, les routes sont dangereuses, mais il y a un bon système de pistes cyclables qui permet de traverser toute la province », ajoute-t-il.
Les Prairies canadiennes, qui recouvrent une grande partie des provinces de l’Alberta, de la Saskatchewan et du Manitoba, possèdent des routes très agréables à circuler, juge le cycliste, en soulignant leurs grands accotements de 1.5 mètre.
Une réalité bien différente de celle de l’Ontario.
« En Ontario, tous les jours je me demandais si j’allais arriver vivant à la prochaine ville. On roule directement sur l’autoroute sans accotements. J’ai croisé beaucoup de cyclistes qui craignaient aussi pour leur vie ».
Bref, Pascal-Olivier a trouvé la qualité des réseaux cyclables canadiens très variée.
Montréal traîne de la patte
En comparaison aux autres grandes villes du pays, le cycliste remarque que Montréal traîne de la patte en termes d’aménagement de son réseau cyclable.
« À Vancouver, beaucoup de travail a été fait dans les dernières années pour répondre aux besoins des cyclistes. Il y a maintenant des pistes cyclables protégées sur presque toutes les rues » nous informe-t-il.
Précisément dans Ahuntsic-Cartierville, le cycliste croit qu’il y a énormément de travail à faire au niveau de la sécurité, lui qui a eu un important accident de vélo, il y a quatre ans, sur la piste cyclable au coin des rues Crémazie et Christophe-Colomb.
« Les pistes cyclables sont dans de mauvais états et il n’y a pas assez de pistes protégées », considère-t-il.
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