Avec l’arrivée impromptue de la COVID-19 au printemps dernier, 2020 aura été l’année de tous les défis pour bon nombre de travailleurs. C’est dans ce contexte que Journaldesvoisins.com a décidé de s’entretenir avec la mairesse Émilie Thuillier afin de voir comment elle et son équipe ont su s’adapter et mener à bien les divers projets de l’arrondissement.
« Honnêtement, je lève mon chapeau à tous les employé (es) de l’arrondissement parce que c’est franchement extraordinaire; on a presque tout fait en 2020 de ce qu’on pensait faire », a lancé d’emblée Mme Thuillier lorsque nous l’avons jointe par téléphone.
Au premier abord, la mairesse semble satisfaite des projets qui ont été réalisés dans Ahuntsic-Cartierville au cours de la dernière année. En plus des nombreux travaux prévus à l’agenda en 2020, les employés de l’arrondissement ont dû conjuguer avec l’imprévisibilité de la COVID-19, ce qui n’est pas rien.
Savoir garder le cap
Sans trop d’anicroches, l’arrondissement et ses équipes ont continué à offrir les principaux services essentiels (collecte des déchets, déneigement, etc.) à la population tout en respectant les consignes de la Sécurité publique.
Ce qui a fait la fierté de Mme Thuillier cependant, c’est que l’arrondissement d’Ahuntsic-Cartierville, contrairement à d’autres, a réussi ce que les installations aquatiques et les camps de jour aient été accessibles, ainsi que les terrains de tennis jusqu’en novembre.
Ouvert pendant la saison estivale, le marché public du quartier sur la rue Basile-Routhier a même connu une excellente saison; les gens avaient besoin de sortir et de trouver des produits locaux frais.
« Nous étions vraiment dans cette idée d’offrir le plus de services possible à nos concitoyens, car il y avait déjà assez de choses et de commerces fermés, c’était assez », tient à préciser Mme la mairesse.
Une année presque normale
L’arrondissement n’a pas chômé pour mener à terme les divers projets qui étaient sur la table.
Ainsi, le parc Ahuntsic s’est offert un nouveau visage grâce à l’ajout de nouveaux modules de jeux et de sentiers multifonctionnels.
Le programme de sécurisation sur les abords des écoles du quartier a aussi continué autour de trois nouveaux établissements scolaires et les travaux pour relier les nouvelles pistes cyclables Sauriol et Prieur au REV (Réseau express vélo) Berri/Lajeunesse ont été mis en branle.
De plus, pour pallier les effets indésirables de la COVID-19 sur l’économie locale, les financements des SDC (Sociétés de développement commercial) et des associations de commerçants ont été haussés de manière substantielle.
2021 sur la même lancée
D’autres grands projets commencés en 2020 devraient se concrétiser au cours de 2021.
Ainsi donc, les travaux du très attendu Centre culturel et communautaire Cartierville doivent commencer incessamment.
Par ailleurs, l’arrondissement travaille de concert avec la Ville de Montréal, Solidarité Ahuntsic et le comité de pilotage pour la réalisation du nouvel écoquartier sur le site Louvain Est; à ce sujet, il y aura des consultations publiques à l’OCPM (Office de consultation publique de Montréal) au printemps prochain. Une annonce a été faite tout récemment sur le site même concernant un projet de serres urbaines.
Les résidants auront aussi la chance de voir les espaces verts du quartier s’embellir davantage. Un nouveau skatepark fera sa place au parc Ahuntsic tandis qu’une nouvelle pataugeoire sera installée au parc Henri-Julien. Des travaux de réaménagement dans les parcs des Hirondelles et Saint-Simon sont également au programme.
« Quand on a fait les consultations publiques pour ces divers projets, on a vu que les gens avaient vraiment envie de voir tout ça se concrétiser! » ajoute Mme Thuillier.
S’adapter au quotidien avec la COVID-19
Qu’est-ce qui a été le plus difficile en 2020?
Pour la mairesse, la gestion des équipes et la constante évolution des mesures sanitaires en lien avec la pandémie ont donné du fil à retordre aux employés de l’arrondissement.
Que ce soit pour la distanciation sociale, la question du masque ou les fermetures d’établissements, les nombreuses et nouvelles consignes de la Sécurité publique ont forcé les équipes à s’adapter constamment à de nouvelles logistiques.
Pour Mme Thuillier, en 2020 et même encore aujourd’hui :
« Il faut toujours être sur le qui-vive et être à jour dans les consignes sanitaires; on a un devoir d’exemplarité envers la population, il ne faut pas l’oublier ».
Sur une note plus personnelle, la mairesse a tenu à souligner son appréciation de la souplesse qu’offre néanmoins le télétravail. Cette façon de procéder lui permet notamment de trouver une meilleure conciliation entre le travail et la vie familiale.
« Le télétravail est là pour rester après la COVID, mais ça sera mineur, je crois; les gens ont quand même besoin de se voir! », conclut-elle.
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